Cela fait déjà trois semaines que la jeune fille du nom de Aylia vient au palais chaque jour pour rencontrer Kyle et ensemble ont des longues conversations, conversations durant lesquelles ils y prennent plaisir à parler. Aujourd'hui encore Aylia se rend au palais comme les jours d'avant. Elle empreinte la route secrète qui mène directement à la chambre du prince comme elle le fait tout le temps d'ailleurs et trouve le prince allongé sur son lit majestueux. Elle s'approche de lui, le salut avant de s'asseoir à côté de lui. Elle l'aide ensuite à se redresser sur son chevet avant de lui demander comment se sentait il aujourd'hui :

« Bien très bien » dit le prince contrarié avant de continuer : « Parle-moi de ta famille veux-tu ? »

Aylia étonnée par la question que venait de lui poser le prince lui répondit alors :

« Ma famille n'a rien d'exceptionnel votre Altesse. Mes parents sont juste de bon sujet pour sa Majesté et ma sœur et moi sommes leurs seuls enfants. » dit-elle en le fixant droit dans les yeux.

« Je vois. Mais j'aimerais bien rencontrer la famille de celle à qui je dois encore la vie jusqu'à présent, pour les remercier convenablement et je suis sûre que ma mère sera également très ravie de les rencontrer. » dit -il gentiment avant de reprendre avec enthousiasme : « je sais ! Pourquoi ne viendrais-tu pas avec eux demain, et cette fois ci en passant par la porte d'entrée ? »

Aylia lui dit tout de suite que c'était hélas impossible car ses parents n'étaient pas à Artria et donc qu'ils ne pourront pas venir au palais. Le prince n'insista plus à ce sujet et ils continuèrent de converser ensemble. Puis soudainement un bruit se fit entendre sur la porte. Ce sont les gardes de sa Majesté qui étaient présents.

« Votre Altesse ! Votre Altesse ! Êtes-vous là ?! Ne vous inquiétez pas, nous arrivons ! » Dit l'un des gardes avant d'enfoncer la porte du prince. Les gardes se mirent à côté du prince, encerclant Aylia de leurs armes (des lances et épées).

« Que faites-vous ? » demanda le prince au chef de la garde. Celui-ci lui répondit tout en gardant son arme en direction de Aylia :

« Nous sommes navrés votre Altesse mais cette jeune fille que vous considérez comme votre amie n'est pas celle qu'elle prétend être ». Il se retourna vers Aylia et dit alors : « Rends-toi sur le champ et évites nous d'user de la violence. On te remercie d'avoir sauvé notre prince mais quelle est la raison de ta présence en ces lieux ? »

Ne répondant pas au chef de la garde, celui-ci dit à ces hommes de l'arrêter. Aylia se mit alors à se battre avec les gardes du prince pour éviter de se faire capturer. Les six gardes qui étaient venus armés ne reculaient devant rien pour la capturer malgré les supplices et les ordres du prince. Aylia réussi à tuer 4 des six gardes mais elle était bien amochée.

« Voyez par vous-même votre Altesse. Voyez sa vraie nature ! » dit le chef de garde.

Le prince stupéfait, regarda Aylia qui elle détourna le regard. Les deux derniers gardes restants s'approchèrent d'Aylia qui était déjà fatiguée pour la capturer, quand une jeune fille ressemblant trait pour trait à Aylia arriva et tua les deux gardes à l'aide de ses poignards.

« Aylia vite on doit y aller ! Ne perdons plus de temps ici ! »

Aylia regarda le prince une dernière fois avant de lui dire ses mots : « je suis désolée ». Le Prince restant allongé sur son lit ne pouvant pas bouger pour la rattraper, se mit à hurler de douleur. Pendant ce temps, Aylia et sa sœur jumelle Andréa couraient de toute leurs forces en écharpant à la garde Royale.

« Que fais-tu ici Andréa ? » dit Aylia tout en courant.

« Je suis venu te chercher, une barque nous attend au rivage. Nous allons traverser l'océan et nous abriter de l'autre côté. »

« Quoi ?! Comment ça traverser l'océan ? Et les parents alors ? Et nos amis ? Que vont-ils devenir ? » Demanda Aylia à sœur. Cette dernière prit un ton triste avant de lui répondre : « Ils sont morts. ».  À l'écoute de ces paroles Aylia ralenti ses pas mais sa sœur l'attrapa la main et l'entraîna de l'avant.

« Ne t'arrête pas ! Nous sommes plus que nous deux seules contres tous ! Tout le village est mort mais nous devons vivre ! Pour nous et pour eux ! »

Les deux sœurs arrivèrent au rivage et montèrent sur la barque. Elles se mirent à ramer quand les gardes arrivèrent au rivage. Ils se mirent à tirer au large et une des flèches toucha Aylia à l'épaule avant que la barque ne disparaisse dans la brume.