32. Trouver Une Solution
Bonjour, Nous sommes à la fin de Captive, ceci est l'avant dernier chapitre. Je vous préviens; Ce qui va suivre n'est pas bâclé, je l'avais prévu depuis le milieu de l'histoire (vers le chapitre 23).
Je tenais à savoir si vous alliez continuer à lire mes histoires, car je n'ai pas eu beaucoup d'avis sur Dark Night, je me décourage facilement, et j'ai énormément travaillé dessus, alors s'il vous plaît, allez lire ma fic'.
(Bande d'annonce en média !)
Merci d'avance,
Lots of love xx
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Anna.. Elle est vivante.
Mes yeux se brouillent, je pleure.
— Anna ? Je murmure
— Kat !
Anna sourit, et commence à s'avancer vers moi en levant les bras.
L'homme qui se tenait derrière elle, l'a saisie et la fait remonter dans la voiture sans ménagement.
— Tss-tsss-tss ! Barnes rit.
J'entends Giulia murmurer "Qu'il aille crever en enfer cet espèce de sale traître." Elle fusille du regard Kellan qui se tient aux côtés de Barnes.
— Allez les enfants, tout le monde en voiture. Nous avons une longue route à faire. Puis nous discuterons de quelque chose d'important, qui dure depuis bien trop longtemps.
Des hommes venus de nulle part nous saisissent les poignets, et nous entrainent dans le 4x4. Personne ne crie, nous savons tous que nous n'avons aucunes chances...
***
J'avais toujours trouvé que les salles blanches étaient les plus perturbantes. Le blanc était partout, aucune nuance, juste, du blanc. Je n'avais même pas remarqué qu'on nous avait endormis. Il n'y avait pas un bruit. La pièce était dépourvue de tout meuble, il n'y avait que le lit sur lequel je me trouvais. La porte face à moi semblait presque invisible. Tout semblait irréel jusqu'à ce que je remarque la caméra au dessus de ma tête. Un petit voyant rouge clignotait.
Prise d'un élan d'hystérie, je crie
— Je sais que vous m'entendez ! Qu'est-ce que je fais ici ? Libérez moi ! Qu'avez vous fait à Anna ? Où est James ? Où su-...
La porte s'ouvre dans un fracas assourdissant. Barnes s'appuie contre le chambranle de la porte
— Alors la p'tite gonzesse est réveillée ? On va pouvoir passer aux choses sérieuses. Suis-moi. Et bouge toi vite de là, j'ai pas tout mon temps !
Il saisit fermement mon poignet m'entraînant à sa suite, j'essaie d'échapper à sa poigne.
— Si tu arrêtais de te tortiller, hein ?
— Lâchez moi, dis-je sur un ton menaçant.
Il rit une nouvelle fois, m'accablant d'avantage.
— Où allons-nous ?...
— Rejoindre tes amis bien sûr !
La manière dont il le dit me donne des frissons. Que leur a-t-il fait ?
Il ouvre une porte sur la gauche et verrouille derrière lui.
— Assieds-toi.
Je m'exécute redoutant le pire. En y réfléchissant bien, je crois que j'ai eu pire..
Il se penche sur la table et joint ses mains devant sa bouche.
— Il faut que tu comprennes que ce n'est pas que de ma faute toute cette histoire.
Je le fusille du regard, et j'attends qu'il débite d'autres mensonges.
— Ton père m'a trahit en s'infiltrant dans nos rangs. Puis il m'a balancé aux flics. Il savait ce qu'il risquait en faisant ça. Le seul moyen pour m'en sortir c'était de me débarrasser de lui. Kellan s'est aperçu de la supercherie. Je ne me remercierait jamais assez pour l'avoir épargné à sa naissance.
À ses mots, ma haine envers Kellan grimpe en flèche. Je m'imagine le tuer en l'étranglant de toutes mes forces. Il mérite de mourir pour tout ce qu'il m'a fait !
Je sers les poings, me calme, et attends la suite.
— Kellan ne t'a pas vraiment tout révélé. Il fallait qu'il garde une part du secret pour ne pas risquer que tu te tires avec. Ce qui se cache dans le coffre, est une somme d'argent dont tu ne peux pas imaginer l'ampleur. Il y en a tellement que trois générations peuvent vivre dans la plus grande des opulence. C'est pour cette raison que nous t'avons mentis.
Il se lève précipitamment.
— Suis moi, il se trouve ici.
Saisissant de nouveau mon poignet je me laisse trainer jusqu'à la porte derrière moi. Nous ne ressortons pas dans le couloir d'où nous sommes venus, nous nous trouvons dans une pièce adjacente à celle de tout à l'heure.
La première chose qui attire mon regard est l'énorme cage de verre qui repose au centre de la pièce. Elle protège un cube métallique, recouvert de fils de métal. Une interstice est visible, d'où seul un clavier d'ordinateur en sors, posé sur un socle de verre. On pourrait croire que tout cela est irréel, mais non. Ce coffre est bien réel, et je pense qu'aucune autre personne dans le monde ne dispose d'un coffre aussi sophistiqué. Je doute même qu'ils en connaissent l'existence.
— Comment est-ce possible ? Cette technologie n'existe pas !
— Ton père l'a construit. Je ne sais pas comment. J'ai tout essayé pour l'ouvrir, mais sans succès. Je ne pouvais pas me permettre de payer le meilleur informaticien, ou le meilleur ingénieur, ils fallait que cela reste secret. Qui n'exigerait pas de percevoir une somme du bulletin ? Je ne peux pas. Cet argent est le mien.
— Qu'est-ce que vous attendez de moi ?
— Ce dispositif est constitué de cinq énigmes, auxquelles il faut répondre sans erreur. Si tu te trompes, tu dois attendre cinq jours pour recommencer. J'essaie depuis trop longtemps. Il faut que cela cesse ! Ton père m'avait prévenu qu'il n'y avait que son 'Pequeño Polluelo' qui pouvait trouver les réponses. J'ai découvert que c'était toi ce 'petit oisillon' il y a très peu de temps, car tu adorais chanter. Jusqu'à aujourd'hui, je n'ai trouvé qu'une seule réponse valide. Mais maintenant tu vas me donner les réponses. Voici la première énigme.
" Difficile à trouver, difficile à garder, je cesse à l'instant où je suis découvert. " La réponse de celle-ci est le secret. Je n'ai pas trouvé les quatre autres. Voici la suivante.
" Jamais sans bruit je viens sans qu'on y pense, je meurs en ma naissance et celui qui me suis ne vient jamais sans bruit. "
Je souris. Papa m'a souvent posé cette énigme, jusqu'à ce qu'il finisse par me donner la réponse voyant que je ne trouvais pas.
— Je crois que tu sais.
Trahir mon père me tord les boyaux, mais je sais que je suis obligée.
— L'éclair suivi du tonnerre. Je murmure.
Il entre la réponse et les fils de métal s'illuminent de bleu. Satisfait, il se tourne vers moi le sourire aux lèvres. C'est la bonne réponse.
— Je vois que tu peux être intelligente quand tu le veux ! Allez trouve la suivante.
" Sans air je meurs, pourtant je n'ai pas de poumons. Qui suis-je? "
— Le feu. Sans air il s'éteint. Je ne comprends pas comment vous avez pu échouer face à ça..
Il me gifle sans prévenir. Je porte ma main sur ma joue stupéfaite.
— Ne t'avise plus de faire ta maligne avec moi ! Je t'ai juste demandé de répondre, pas de me sortir ta science ! C'est compris ? C'est compris ? Il hurle.
Un faible "oui" sort de ma bouche.
— " Dans l'urgence vous le pressez. À la grève il est associé. D'une symphonie c'est un morceau. Il nous fait mal lorsqu'il est faux. Qui est-il ? "
Je n'arrive plus à réfléchir, je connais cette énigme. Je l'ai entendue tant de fois... Concentre toi Kat !
— Peut-être qu'un peu de motivation ne serait pas de refus ?
Il claque des doigts. Un homme entre dans la salle, suivit de James enchaîné. Son visage est violacé, sa lèvre fendue, il tient à peine debout. Pourtant, on l'attache à un poteau, puis on pose un revolver sur son crâne.
— Je ne sais pas ! Laissez-le hors de tout ça !
— Si tu répondes, il s'en sortira.
— Je ne trouve pas ! Je ne sais plus..
Je me frotte le visage et tache de retrouver la réponse.
Barne claque une nouvelle fois des doigts me faisant relever la tête. Son homme de main lève le poing et s'apprête à frapper James.
Mais oui ! Bien sûr, la réponse ne peut être que ça !
— Attendez !
L'homme suspend son geste et consulte Barnes du regard, il hoche la tête. Son bras retombe.
— Le mouvement.
— Tu es sûr de toi ? Parce que si tu te payes ma tête je vais me payer la sienne !
Il pointe James du doigt.
— Oui, j'en suis sûr.
Il entre la réponse et les fils s'illuminent de nouveau. Bonne réponse.
— Bien, passons à la dernière énigme.
À suivre...
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