Désolée pour le retard ! N'oubliez pas de voter et de commenter les passages.

Bonne lecture xxx

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Kellan. 

— Kellan. Je m'appelle Kellan. 

 Ses paroles et son prénom hantent mes pensées.Je ne sais plus quoi faire. Plus quoi dire. Il se tient devant moi, et joue avec ses doigts. 

 — Kellan. Murmurais-je 

— Oui ..? 

— C'est magnifique. C'est..Ça te va bien. 

— Merci.Il se mit à sourire. 

— Je crois que c'est la seule chose que je voulais vraiment savoir. 

— Vraiment ? 

— Oui. Je ne sais jamais qui remercier, qui appeler, qui j'écoute parler.. C'est incroyable. C'est comme si tu avais lâché une bombe. Une sacrée bombe. 

— J'espère que je n'ai pas fait de blessés. 

— Bien-sûr que non ! C'est la meilleure chose que tu m'aie dite. J'y ai pensé tant de fois. Tant de possibilités. Tant de prénoms qui auraient pu être les tiens. Mais aucun ne te va autant que Kellan. 

— Kat, tu n'es pas obligée de me dire ça. 

— Pourquoi ? 

— Tu devrais me détester. Pas te réjouir de savoir mon prénom, ainsi que mon âge ! Tu dois me détester. C'est comme ça que cela devait se passer. 

— Pourquoi ? 

— Tu le dois. 

— Non ! Tu as toujours été si gentil. Pendant un certain temps, je me suis demandée pourquoi tu ne me touchais pas, pourquoi tu ne me torturais pas.Tant de pourquoi. Puis j'ai fini par comprendre que ce n'était pas ce que tu cherchais. 

— Non.Il soupira puis reprit Jamais je ne te ferais du mal. 

— Je sais Kellan, je sais.Mais j'ai toujours un pourquoi qui persiste. Il n'a toujours pas trouvé la réponse qu'il cherche.Il est toujours dans ma tête. 

— De quoi tu parles ? 

— C'est une question à laquelle tu ne veux jamais répondre. 

— Dis moi. 

— Je ne veux pas t'énerver, et risquer que tu ne me parles pas pendant trois jours. 

— Je peux comprendre que ça soit dur..Dit-il avec un regard en coin 

Ok là il parle de moi. 

 — Hey, tu te moques de moi ? 

— Non pas du tout. Pose moi ta question quand même. Je te promets d'essayer de ne pas m'énerver. 

— Tu me promets d'essayer de ne pas t'énerver ? T'es sérieux là ? 

— Ok je promets de ne pas m'énerver. C'est bon là ? 

— Oui. 

— Alors pose moi cette question ! 

J'hésitais, mais en même temps je voulais savoir s'il allait répondre. 

 — Quelle est la raison pour laquelle je suis ici?. 

— Kat... 

— Ok. Laisse tomber.. 

— Je ne peux pas. 

— Tu ne peux pas ou tu ne veux pas ? 

Il se lève et manque de faire tomber la chaise sur laquelle il s'était assis. 

— Je ne peux pas. Ils ont ma mère ! 

— Je n'ai pas oublié. 

— Alors pourquoi t'obstiner à savoir ? 

 — Je n'en peux plus d'être ici ! 

— Je sais Kat. 

— Je veux sortir. 

— Kat.. 

— Je vais craquer ! Je suis ici depuis un mois ! Un mois ! Tu te rends compte ? 

— Je t'ai déjà expliqué que je ne pouvais pas te libérer !Cria-t-il en poussant la chaise avec ses bras. 

— Tu m'avais promis. 

Il passe la main sur son visage redresse la chaise, et se rassoit. 

— Excuse-moi. 

— Kellan, tu ne peux pas comprendre ma situation. Toi tu es libre de faire ce que tu veux, même si ta mère est prisonnière. Tu sais pourquoi elle est là-bas. Moi je ne sais pas pourquoi je suis ici. 

 — S'il te plaît arrête ça. 

— Non ! Tu peux aller au cinéma, revoir ta mère même si ce n'est que quelques fois par mois. Tu peux faire ce que tu veux ! Rien ne te retient ! Tu peux tout plaquer du jour au lendemain ! 

 — Ne dis pas ça. 

— Si tu pouvais libérer ta mère et t'enfuir. Loin très loin. Le ferais-tu ? 

— Bien-sûr que oui ! Mais je ne peux pas la libérer. 

— Tu pourrais tout plaquer. 

— Et partir sans elle ? Jamais. 

— Voilà. C'est ton point faible. Ils peuvent te faire chanter, et toi tu n'y peux rien. Tu es obligé d'obéir. 

— J'aime ma mère ! Je ne peux pas la laisser mourir ici avec ses pourritures ! 

— Alors essaie de t'imaginer si ta mère serait prisonnière. Que tu ne pouvais pas la voir. Tu ne saurais pas où elle est. Tu douterais même du fait qu'elle soit encore en vie. Le supporterais-tu ? 

— Non. 

— Qu'est-ce que tu ferais ? 

— Je remuerais ciel et terre pour la retrouver, quoi qu'il en coûte. 

— Et bien tu vois, c'est ça qui me manque le plus. Ma mère ne ferait jamais ça. Je ne suis même pas sûr qu'elle s'occupe de ma sœur. Elle est peut être morte, et ma sœur aussi. Ce sont des choses qui me manquent. Je ne peux plus me préoccuper de ma mère ou de ma sœur. Je ne peux plus aller au cinéma avec Heather, ma meilleure amie, aller ensuite boire un café avec mes amis.. Je ne peux plus aller faire les courses après les cours avant d'aller chercher ma sœur à la maternelle. Toutes ces choses que je ne peux plus faire.. 

— Kat. Je suis vraiment désolé. J'espère que tu comprends qu'il m'est impossible de te libérer. 

— Je sais déjà cela. 

— N'oublie pas une chose. 

— Laquelle ? 

— Je suis sûr que ta mère et ta sœur te cherchent. Et qu'elles t'aiment. 

— Je ne peux pas. 

— Si. Je suis certain que c'est vrai. 

— Si tu le dis. 

— Je dois y aller. 

 — Où vas-tu ? 

— Je reviens vite. Très vite. 

 — Kellan.. Ne me laisse pas ! 

— Promis. 

 *** 

 — Kat. Kat ! Aide moi.Murmura-t-elle. 

Kat..Kaaaat.! 

— Qui est là ? Dis-je 

 — C'est moi, aide moi. J'ai besoin de toi. 

— Qui est-ce ? 

— C'est moi. Kat, c'est moi. 

— Toi qui ? 

— C'est Anna, Kat. J'ai besoin de toi. Aide moi. 

— Anna. Où es-tu ? 

— Ici. Viens avec moi. Aide moi.Crie-t-elle 

— Où Anna ? Pourquoi crie-tu ? Pourquoi je dois t'aider ? 

— Kat. J'ai tellement besoin de toi. 

 J'avance dans le vide. Je ne vois rien. Tout est noir. J'aperçois enfin une lueur à quelques mètres de moi.Puis je vois son visage.Celui d'Anna.Je cours vers elle. 

— Anna ! J'arrive ! Je suis tout prêt. 

Un trou noir est ouvert sur l'obscurité qui sert de sol, et soudain Anna y est aspirée.J'y arrive enfin, et je saisis les mains d'Anna qui sont accrochées au bord du gouffre. 

— Tiens toi fort Anna. Ne lâche pas. 

— Kat. Je suis vraiment désolée. 

Sa main se détache de la mienne, et comme par magie, ma main devient moite et elle commence à glisser. 

— Non ! Anna ne lâche pas ! 

— Je suis désolée. C'est toi ou moi Kat. 

— Noon ! Je t'en supplie ! 

— Je t'aime Kat. 

— Je t'aime Anna ! Ne me laisse pas ! 

— Adieu. 

— Nooooooon !

Une fois de plus je me redresse sur mon lit en sueur et tremblotante. Je ne sais pas pourquoi j'ai rêvé que je perdais Anna, mais en tous cas, j'ai vraiment eu la plus grosse frayeur de toute ma vie. Il parait que lorsque l'on rêve de la mort de quelqu'un, c'est qu'un de ses proches va disparaitre.Je n'ai pas envie que cela se produise. J'ai peur.

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Voilààààà ! Bon ok, je sais que certain d'entre vous on eu envie de me tuer pour la fin du précédent chapitre, mais je tenais vraiment à le poster. Il faut un peu de suspens non ?

Brefouille. Je suis désolée pour le retard, mais je n'ai pas eu le temps de finir mon chapitre hier. En espérant que celui-ci vous ai plu, et qu'il valait la peine d'attendre un jour de plus.

J'essaierai de poster mercredi prochain, ou au plus tard samedi, comme toujours.

Bisous,

Alicia xxx