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À cœur ouvert

Sienna

À présent seule face à mes propres problèmes et face à l'homme qui ne veut que mon bien je stress. Avec douceur il me rapproche pourtant de lui pour déposer un baiser aussi doux que la rose sur mes lèvres. Sa main dans mes cheveux il ne me lâche pas pendant plusieurs longues secondes avant de se reculer légèrement pour me regarder avec amour. Après une douce caresse sur mes cheveux il me défait de mon sac pour s'occuper de le défaire à ma place. De mon côté je m'assois sur le divan au bout du lit et le regarde faire avec un léger sourire aux lèvres.

— Cobra m'a dit que tu voulais me parler de quelque chose Ma Bella. Je t'écoute, lâche-t-il avec un timbre doux qui aide mon stress à se calmer.

Ses cheveux blond platine qu'il a décider de laisser pousser tombe sur ses épaules bien au delà de son bonnet noir. Son regard bleu transperce mes iris noisettes quand il se retourne avec un sourire intrigué. Vêtue d'un pull noir, d'un pantalon blanc avec des rangers noir en cuir il m'observe un long moment tout comme moi. Il est vraiment désirable dans cette tenue et pour avoir dormi à ses côtés déjà plusieurs fois il a un torse muscler à couper le souffle. D'une large poche de son pantalon sur la cuisse il sort son beretta pour le poser sur le meuble avant de s'approcher de moi. Accroupie devant moi il caresse mes genoux alors qu'une boule dans ma gorge m'empêche de parler. Devoir me rappeler de ces moments de souffrance me rend malade. Les larmes montent alors toutes seules sans que j'y puisse quoique ce soit et il fronce les sourcils.

— Eh... Bella... souffle-t-il avant de poser sa main sur ma joue.

— C'est pas facile... et... j'ai peur que tu t'énerves... avoué-je alors que je me retiens de pleurer.

— Prends tout ton temps et puis... s'il le faut je te promet d'essayer de ne pas m'énerver, lâche-t-il en essuyant mes larmes.

— D'essayer ? Demandé-je avec un léger sourire.

— Je ne sais pas de quoi il s'agit donc je ne peux rien t'assurer, admet-il en gardant la même position.

— C'est vrai, alors voilà... dis-je en prenant une grande inspiration.

Du début, je lui raconte ma rencontre avec ce fameux Warren. Dans le club où nous passons nos soirées à présent j'ai croiser son regard et j'ai cru en lui. Mais il m'en a vérité fait voir de toute les couleurs sous prétexte que je ne lui donnais pas ce qu'il voulait. Des hurlements je suis passer aux claques, puis au poing et ça n'a fait qu'empirer. Et un soir alors qu'il n'était même pas ivre il a simplement pris ce qu'il voulait dans le club dans une pièce à l'écart du gros bruit de la boîte. Une salle réserver au danseuse qui ne sont pas simplement la pour danser. Il m'a prise contre mon gré comme une catin à qui on aurait dit de jouer l'insoumise brisé. A mesure que je lui détails ce qu'il s'est passer et où, ses mains et sa mâchoire se contractent. Il s'assoit près de moi et l'amour que je pouvais apercevoir dans son regard se transforme en énervement puis rapidement  en haine. Ce n'est pas moi qu'il déteste mais l'homme qui m'a fait cela. Warren m'a violé pour son bon plaisir alors que j'étais encore vierge. Il m'a voler cet instant de ma vie qui aurait pu être si magique si j'étais tomber sur Félix bien plus tôt que cela.

En larme je termine mon récit et tente de calmer ma crise. Sans un mot il se lève pour saisir son arme et la placer dans le bas de son dos sous son pull.

— Félix qu'est-ce que tu fais ? Demandé-je en l'observant rassembler quelques affaires.

— Je vais faire ce qui aurait dû être fait depuis bien longtemps Bella... Lâche-t-il entre ses dents.

En quelques pas rapide je me retrouve entre lui et la porte pour lui faire comprendre que je ne suis pas d'accord avec cela. Son regard haineux mais doux sur moi m'interroge tendrement.

— On est trop loin... et puis... j'ai besoin de toi... susurré-je sans pouvoir en faire plus.

— Manque de bol pour lui je sais exactement qui il est. Sienna laisse moi passer je dois lui régler son compte et lui rappeler ce que c'est que le respect avant de l'envoyer moi même en enfer, crache-t-il sur un ton sec.

D'un pas il se rapproche de la porte et je me décale pour continuer à lui faire face. Je veux qu'il reste avec moi pas qu'il se préoccupe de cet homme qui n'est que le diable à mes yeux. L'idée de ses mains rugueuses sur mon corps me donne envie de vomir. Des spasmes saisissent mon estomac et Félix profite de ce moment pour me contourner et atteindre son objectif. J'hurle alors son nom et Hayden apparaît quelques secondes plus tard accompagner de Lucy à moitié décoiffer. Mon amie encercle mes épaules alors que je tombe à genoux à terre. Cobra pousse alors Félix a l'intérieur de la chambre et le ton monte directement.

— Putin Hayden laisse moi passer !

— Non, ta femme a besoin de toi on s'occupera du problème plus tard, rétorque son frère.

— Attends tu étais au courant depuis le départ et tu m'as rien dis ?! Crie Félix hors de lui.

— J'ai fais un promesse, répond Hayden en contenant sa propre colère.

Violemment Félix saisit son frère au col pour le plaquer au mur. Ayant tout les deux la même force Cobra fait de même et ils se retrouvent tout deux à se scruter avec haine.

— LAISSE MOI Y ALLER !!! Hurle finalement Félix provocant un sursaut de notre part.

Discrètement je demande à Lucy d'aller chercher Chase, Riley et Seth pour contenir mon copain. Hayden se débat avec force contre la colère excessive de mon homme avant de lui répondre.

— Tu sais qui c'est ? Tu sais ce qu'il lui a fait ? Et maintenant tu veux la laisser seule ?! S'agace Cobra toujours coller au mur.

— Il mérite que je lui couper la queue et lui l'enfonce dans la gorge !!! Rétorque Félix avec rage.

— Putin Fe' !!! Arrête tes conneries, elle a besoin de toi merde ! Hurle Cobra avant de repousser Félix.

Tout deux à terre on pourrait croire à deux chats qui s'entretuent tant ils roulent sur eux même. De mon côté je tente de calmer les mêmes palpitations que j'ai pu ressentir cette triste de nuit avant de reculer à mesure qu'ils se battent. En trombe Seth apparaît en premier accompagner de Riley pour saisir Félix qui s'apprête à mettre un autre coup de poing à Hayden. Bloquer aux épaules par le métisse et le latino mon copain se dépend avec la rage au ventre. Cobra se relève alors et replace ses cheveux en arrière. Il saccroupie alors face à mon homme qui se trouve les deux genoux à terre.

— C'est bien parce que tu es mon frère que je ne te dis rien. Et sûrement parce que j'aurais réagit pareil que toi mais écoute moi bien : Ta femme a besoin de toi abruti ! Lance Cobra avec fermeté.

— Il la violé et tu veux que je reste ici sans rien faire ?! Crie Félix alors qu'il révèle à tout le monde mon secret.

— Mon dieu Sienna... souffle alors Ivy qui arrive avec Chase.

Face à son regard désolé une nouvelle crise de pleurs survient. Mes trois amies autour de moi et tout le monde dans la même pièce Chase referme la porte et s'appuie contre celle-ci.

— On s'occupera de lui avec toi mon frère mais occupe toi de ta femme d'abord, gronde Riley avec un léger accent latin.

— Hayden on fait quoi ? Demande directement Seth qui attends des instructions.

— Tu es prêt à te calmer ? Questionne Cobra.

— Non !!! Savoir qu'il l'a fait souffrir me rend malade !!! Rage Félix qui se débat.

— Emmenez le dans ma chambre on va régler ça, ordonne Hayden avec sérieux.

En quelques pas il s'approche de Lucy à mes côtés et me lance un regard de compassion.

— On va s'occuper de le contenir et lui remettre les idées en place. Félix pète rarement un câble mais quand c'est le cas il faut le remettre dans le droit chemin et le calmer rapidement. Il risque de tuer plus d'un homme sinon, admet Cobra avant de caresser la joue de sa copine.

— Pourquoi est-ce qu'il est dans cet état ? Demandé-je en séchant mes larmes aux côtés de Amy.

— Parce qu'on a toucher à sa femme. Sienna, je sais que toi et les filles vous n'êtes pas habitué à cela mais dans notre groupe on ne touche pas à la femme. On la respecte. Mais surtout une chose dans notre monde s'il ne se fait pas respecter alors tout le monde tentera de s'en prendre à vous. Notre travail est risqué et on la choisit alors c'est à nous de vous protéger... Explique-t-il alors qu'on l'écoute toutes avec attention.

— HAYDEN !!! On a besoin de toi putin !!! Crie Chase dans le couloir.

Sans un autre mot il quitte la pièce et s'enferme avec les autres dans la chambre à côté. A travers les murs j'entends les hurlements de mon homme. Je comprends toute la rage qu'il peut avoir mais j'aurais aimer qu'il me prenne simplement entre ses bras. A mesure que le temps passe ses hurlements et les voix des garçons s'atténuent. C'est seulement au bout d'une heure trente que tout s'arrête. De notre côté je raconte et dévoile à Amy et Ivy ce qu'il s'est passer et quand. Elles semblent toutes deux choqués et en colère contre Lucy. Mais après avoir bien expliquer que j'avais fais promettre à Lucy elles se calment rapidement. Contre le rebord du divan je bois un thé chaud en compagnie de Lucy appuyé de l'autre côté et de Amy et Ivy assise par terre face à nous. Mes yeux me piquent et je fatigue à cause de mes pleurs j'ai la sensation d'avoir mal au vente et qu'à la fois il est atrocement vide. Peut-être que de parler de tout cela à mon homme ma libérer dans un certains sens.

Trente minutes plus tard la porte de la chambre s'ouvre et laisse apparaître Félix. Hayden appuyer contre l'encadrement de la porte attends que les filles sortent toutes pour refermer la porte et nous laisser tranquille. Un long instant il reste planter au milieu de la pièce à me scruter.

— Tu aurais dû m'en parler avant Bella j'aurais été moins entreprenant avec toi... souffle-t-il en s'approchant peu à peu de moi.

— Tu ne te doutais de rien ? Demandé-je avec les sourcils froncé.

— Bien sur que si ma bella... mais j'attendais que tu me parles de ce qui n'allait pas. J'ai honte que tu m'ai vu dans cet état... admet-il en prenant place à mes côtés.

— Tu n'as pas à avoir honte je comprends ta rage... mais c'est la première fois que j'ai peur de toi... avoué-je en baissant les yeux.

Du bout des doigts il relève mon menton pour planté un regard plein de tendresse dans le mien. Après s'être rapprocher de moi il agrippe mes hanches pour me placer à califourchon sur ses genoux. Ses lèvres effleurent les miennes avec volupté avant qu'il ne me dise.

— Ce n'est pas à toi d'avoir peur ma bella. C'est à lui, car à partir d'aujourd'hui ses jours sont compté, assure-t-il avec un regard déterminer.

— Alors ce n'était pas des paroles en l'air ? Questionné-je du bout des lèvres.

— Et je ne reviendrais pas la dessus. Bella... il faut que tu comprennes je ne suis pas un homme normal tout comme Hayden et les autres. On fait partie d'un monde différent et dans le notre quand on manque de respect à la femme de l'un de nous on en paie les conséquences, lâche-t-il avec  plus de rage.

— Mais je n'étais pas ta femme a l'époque... rétorqué-je incomprise.

— Et c'est le cas maintenant alors dès que Hayden me donnera le feux vert tu n'auras plus à te préoccupé de lui, lance-t-il en passant sa main dans mes cheveux.

— Mais tu sais qui il est ?

— Il travail pour mon patron, réponds-t-il avec un regard dur.

— Donc il est... il...

— Oui il est toujours là bas. Mais ne t'en fait pas ma bella je suis la maintenant et il ne touchera pas a un seul de tes cheveux. A ton avis pourquoi tu ne le revois pas depuis que nous sommes ensemble ? Lâche-t-il alors que la réponse est évidente.

— Vous êtes si respecter que cela ?

— Même si c'est le bras droit de notre patron il ne fait pas le poids face à nous et il le sait très bien. A partir de maintenant je voudrais que tu restes à mes côtés tout le temps. Cela te va-t-il ?

— Oui ça me va.

— Le prochain qui osera toucher à toi risque de passer un mauvais quart d'heure, assure mon copain avant de me serrer tout contre lui.

D'un seul geste il défait mon cou de mes cheveux pour venir y déposer un long et doux baiser. Sa respiration lente et forte m'indique qu'il tente encore une fois de se calmer et j'enroule mes bras autour de ses cheveux. Ce soir nous allons dans la boîte de l'hôtel, je sens que nous allons être bien plus proche en partant de celle ville que quand nous y sommes arriver.

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