Un an plus tôt...

A l'arrière boutique, j'aide le patron et les fleuriste à confectionner des couronnes de fleurs. Il faut normalement être diplômé pour travailler ici mais j'aime apprendre sur le tas. Et surtout James a connu mon père il y a de cela des années et lui devait une fleur pour quelque chose d'inconnu à mes yeux. J'ai commencer dans cette boutique il y a quelques mois de cela et je dois avouer que j'aime particulièrement ce que je fais. Bien que mes études de médecines me tiennent à cœur j'adore sentir le parfum des roses le matin et toucher leurs douces pétales de multiples couleurs. Mes parents n'ayant pas les moyens de payer mes études supérieurs j'ai décider de prendre moi même les choses en mains et de travailler pour même si je prends du retard comparé à Ivy, Sienna et Amy.

Mes trois amies passent souvent à l'appartement pour me faire suivre leurs propres cours à leurs manières. Ainsi, j'aurais tout de même un avantage lors de ma rentrée et je les aimes pour le simple fait qu'elle prennent de leurs temps si précieux pour me transmettre ceux-ci. Comme chaque après-midi je me prends plusieurs épines dans les doigts et je n'apprendrai décidément jamais à les éviter. Plusieurs hommes entrent alors dans la boutiques dans des costumes parfaitement taillé et noir. Je suis chargée de les accueillir et d'encaisser leurs commandes. En effet les couronnes terminer sont pour un de leurs amis décédé subitement. Nous n'en avons pas su plus et dans ce type de cas nous ne cherchons pas à connaître de détails que l'on ne veut pas nous donner.

Un des quatre hommes à les cheveux grisonnant et je lui donne facilement une cinquantaine d'année. Cependant je remarque que pour un jour si triste il affiche plutôt un large sourire et une assurance a toute épreuve. Même si je n'ai pas à juger de cela et que chaque personne agit différemment face à ce genre d'épreuve je suis étonnée de le voir sourire ainsi face à moi. Les trois hommes qui l'accompagne récupère toutes les fleurs et sortent sans plus de mots que cela. A ce moment là mon portable dans la poche de mon demi tablier vibre.

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Ivy
Lucy, ce soir Jazz Club à 21h ?

Reçu à 16h30
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Moi
Avec qui ?

Envoyé à 16h31
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Ivy
Les filles et je ne sais pas si Owen se joint à nous. :-)

Reçu à 16h33
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Moi
Même si je l'apprécie beaucoup je n'ai pas envie de le croiser depuis que je sais que ses intentions de ne sont pas amicales.

Envoyé à 16h35
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Ivy
Je te comprends Lucy. Je vais m'arranger ;-). On se retrouve à 19h chez toi !

Reçu à 16h36
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Moi
Parfait ! À tout à l'heure ! :-)

Envoyé à 16h38
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Durant le reste de l'après-midi j'apprends à confectionner des couronnes plus complexe et je reçois des nouvelles de mes parents qui ne vont pas tarder à être en vacances. Je sais à quel point ils s'en veulent de ne pas pouvoir payer mes études alors ils me font venir au moins un week-end tout les deux mois chez eux. Ma mère s'entête à vouloir m'offrir tout un tas de choses et mon père fait de même en mettant de côté pour me payer une voiture. Je n'en n'ai pas la moindre nécessité pour le moment étant donner que je suis à un peu plus de cinq minutes à pied de mon appartement. À présent j'ai hâte de me retrouver en week-end et autour d'un verre avec mes amies. A travers les vitres de la boutiques je regarde tout le petit monde de la Nouvelle Orléans suivre sa petite vie le long des rues. Le soleil ayant déjà bien entamer sa descente vers le crépuscule je souris. Ma journée est bientôt terminer et ma semaine aussi. James s'approche alors de moi pour me tendre une petite liasse de billet.

— Un petit pourboire pour ton travail Lucy, sourit-il en posant les billets vert dans ma main.

— Merci James mais ce n'est pas nécessaire.

— J'insiste, tu passeras le bonjour à ton père de ma part. Et fait attention quand tu rentres ce soir, lâche-t-il avant de quitter la boutique.

L'ancien ami de mon père me regarde d'une manière si douce et à la fois si blesser que je me demande ce qu'il peut bien le lié à mon père. Leurs années d'universités ont été les meilleurs mais aussi les plus tourmentés d'après mon père. Il n'en parle que très peu et ma mère se sent aussi mal à l'aise quand il ne fait que le mentionner. Sous les coups de dix huit heures mes collègues m'invitent à quitter plus tôt le boulot n'ayant aucun client et un travail parfaitement fini.

Mon sac sur l'épaule et mes écouteurs dans les oreilles j'avance tranquillement en observant le coucher du soleil et les belles couleurs roses qui commencent à apparaître dans le ciel. La journée est passer assez rapidement et j'en suis heureuse. La batterie de mon téléphone tombe vite à plat et je le range dans ma poche. Je n'aime pas tellement ça et c'est seulement quand je retire mes oreillettes que je me rend compte que deux hommes me suivent de près. Au loin j'aperçois les pierres rouges de mon bâtiments et les balcons couverts décoré darabesques en fer gris. Tout un tas de plantes ornent ma petite terrasse ce qui contraste parfaitement avec celle de mon nouveau voisin du dessous qui en est totalement dénué.

A l'aide d'un petit coup d'œil je ressent que ces deux là ne veulent pas m'offrir des fleurs et qu'il est temps que je presse le pas. Le bâtiment rouge qui fait l'angle devient de plus en plus grand et cela me rassure. Mes clés en mains je me rapproche de mon appartement et la boule de stress augmente d'un coup quand je les entends accéléré derrière moi. Le bruit de mes petits talons retentit sur le bitume quand je traverse la route. Ils s'entêtent alors à me suivre et j'atteins finalement la porte portant le numéro neuf. Appuyé contre le mur un homme fume sa cigarette et porte son beau regard émeraude sur moi. Ses sourcils se fronce quand il s'aperçoit que je suis essoufflé et que je regarde derrière moi. Ses cheveux châtains foncé et mi l'on ramené en arrière lui donne un style bad boy avec sa veste en cuir noir. Quelques mèches de cheveux lui reviennent vers le visage et lui donne un aspect vers sexy. Tout vêtue de noir hormis son tee short blanc son regard s'attarde sur les deux hommes qui me suivent et changent de visages quand ils l'apercoivent. Mon cœur tambourine si fort contre ma poitrine que cela me donne des douleurs. Ayant bien compris que sa présence à fait fuir les deux autres agresseurs je lui sourit et entre dans la cage d'escalier sans poser plus de questions.

Enfin dans mon appartement je pose mes affaires en vrac sur le fauteuil couvert de plaid et ouvre la baie vitrée qui donne sur mon balcon. J'aurais peut-être dû le faire entrée plutôt que de le laisser dehors. Il avait vraiment un visage mignon avec ses traits fin et ce côté imberbe le rend d'autant plus sexy. Sans attendre plus longtemps j'allume une cigarette sur mon balcon et tente de décompresser. Appuyer contre la rambarde en fer de ma terrasse je remarque mon voisin blond arriver vers le bâtiment. Sa barbe bien taillé et ses cheveux blond qui tombent sur ses épaules lui donne à lui aussi un petit côté mignon. Malgré le bruit des voitures j'entends la conversation qu'il entame avec l'homme qui se trouve en bas.

— Hayden... depuis combien de temps tu m'attends ? Demande Chase avec qui j'ai discuter la veille.

— Une bonne demi heure. Des tarés ce sont amusé à suivre ta voisine, lance l'ami de mon voisin.

— Sérieux ? Et ils te connaissait ? Questionne Chase de manière plutôt agacé.

— Hum... répond simplement Hayden avant que son ami parte dans un petit rire.

Le silence prend ensuite place quand la porte du bâtiment se referme sur eux. Quelques minutes plus tard la mini Cooper de Ivy se gare devant le bâtiment et seule mes trois amies sortent de celle-ci. Un grand soulagement s'empare de moi quand je me rend compte que Owen est absent. Nous avons été très proche lui et moi et je le voyais comme un meilleur ami ou un frère. Mais récemment il m'a avoué vouloir bien plus que de l'amitié avec moi et je ne le souhaite pas. Alors pour notre bien être à lui et moi je prends mes distances et évite tout contact avec lui. C'est sûrement bien trop brutal mais c'est ce que j'ai trouver de mieux à faire.

— Lucy ! T'es clés ! Crie alors mon amie en bas du bâtiment.

Sans un mot je les lui lance et la tête du blond en dessous de chez moi apparaît. Il relève le regard vers moi et m'adresse la parole tandis que les filles montent chez moi.

— Lucy, sourit-il.

— Chase, répond avec le même étirement de lèvres.

— Tu devrais faire attention quand tu rentres, il y a trop de mec affamé dans le coin, lâche-t-il comme pour jouer le grand frère alors qu'on se connaît à peine.

— Ça devrait aller, merci de t'en soucier Chase, dis-je alors que son ami apparaît près de lui.

— Il a raison vous devriez faire attention, ajoute celui-ci.

— Merci à vous je pense qu'il ne se serait pas arrêté si j'avais été seule, rétorqué-je finalement avec un léger sourire.

— Ça c'est certain, assure Chase.

— Lucy !!! Crie alors la voix de Ivy dans le salon de mon appartement.

— Encore merci, soufflé-je par dessus le balcon avant de retrouver mes amies.

Ivy déjà apprêtez avec un jean crème et un top noir. Elle a mit de belle boucles d'oreilles grandes et doré et à lisse son carré plongeant. Ses cheveux brun font ressortir la belle couleur noisette de ses yeux. Amy à jouer de son beau corps et ses courbes fine pour porter un short court et blanc. D'origine asiatique elle a les cheveux brun et lisse de nature mais à décidé de les ondulés pour ce soir. Notre amie hawaïenne, Sienna, s'est habillé dans les mêmes couleurs que mes amis mais en jupes et je sais que je vais devoir m'aligner face à mon petit groupe. Sa peau métisse fait ressortir avec excellence ses beaux yeux vert et ses cheveux naturellement bouclés et plus volumineux la rende encore plus magnifique. Et puis il y a moi en jean noir avec mes cheveux teinté de gris foncé à blanc attaché en une vulgaire queue de cheval.

— Un relooking s'impose là, annonce Ivy en se tournant vers Amy et Sienna.

— Ça... commence Amy

— C'est sur... fini Sienna avec un sourire grimaçant.

Après avoir pris une bonne douche chaude et sécher mes cheveux je pars à la recherche d'une tenue accordé à mes amies. Une jupe évasé blanche qui s'arrête au dessus du genoux. Je ne suis pas assez grande pour en porter des plus longues de toute manière. Merci maman ! Ma petite sœur, elle, a hérité de la taille de mon père et peut porter de belle robes longues. La vie est injuste. Des bottes en daim noir à talons large qui montent jusqu'au genoux et un chemisier en soie noir fera l'affaire. Maquillé et apprêtez je me rend sur mon balcon où mes amies prennent déjà l'apéro autour de la table basse.

— Là tu es parfaite !