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Nuit Blanche

Allonger sur mon lit je scrute le plafond avec un air morose. Je n'ai pas sommeil, j'ai presque envie de boire juste pour m'enivrer et je ne pense qu'à une seule personne : Hayden. Pourquoi cet homme que je connais à peine occupe en permanence mes pensées ? Ça en devient agaçant parfois. Son physique est très attirant ça il faut que je me l'avoue et curieusement je suis aussi attiré par sa personnalité mystérieuse et en quelques sortes dominatrice. Je deviens complètement folle c'est n'importe quoi ! Mon téléphone sur ma table de nuit s'illumine soudainement et je me redresse pour apercevoir un SMS de Hayden

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Hayden ♤
Bonsoir Miss, on ne s'est pas vu avant ton départ. Comment tu vas ?

Reçu à 22h34
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Moi
Bonsoir Hayden, pas très bien pour tout te dire mais ça va passer ne t'inquiète pas. Et toi ? J'étais inquiète depuis que tu as emmener Owen je ne sais où...

Envoyé à 22h35
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Hayden ♤
Je l'ai remis à sa place donc ça va. Et si tu me disais ce qui ne va pas ?

Reçu à 22h36
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Moi
C'est très long à expliquer par SMS et je ne veux pas t'ennuyer avec mes problèmes.

Envoyé à 22h37
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Hayden ♤
Alors vient en discuter avec moi.

Reçu à 22h38
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Mes sourcils se froncent, mon cœur palpite à une vitesse incroyable et je me redresse soudainement dans mon lit. Il n'a pas fait ça ? Une chaleur emplit mon ventre quand je vois son visage à travers ma fenêtre. Appuyer les jambes croisés contre sa voiture d'un noir intense il fume sa cigarette et relève le regard vers moi. Un sourire en coin se forme et je ne peux m'empêcher d'en faire de même. Mon téléphone entre mes mains vibre de nouveau.

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Hayden ♤
Aller descend au lieux de te faire désiré.

Reçu à 22h40
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Moi
Je m'habille avant tu vas devoir attendre. :-*

Envoyé à 22h41
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Quand il lit le message je le voit rire légèrement et se redresser. Dans mon sac je cherche un jean noir, des sous vêtements et un débardeur bleue roi. Dans mon ancienne armoire je saisis ma veste en cuir noir encore intacte et l'envie. Face au miroir on dirait une vrai bad girl, il ne manque plus que mes bottines à talon noir qui se trouve dans l'entrée et ce sera parfait. Pas encore démaquiller je me félicite pour cela et prends mon paquet de blondes pour le mettre dans ma poche de veste. A chacun de mes pas je risque de me faire grillé par ma sœur ou mes parents et je prends soin de fermer la porte à clé derrière moi. Sur le palier extérieur j'enfile mes bottines et le rejoint devant la maison. Il me détaille de la tête aux pieds avec un regard si langoureux que j'aurais presque envie de lui sauter au cou.

Alors que j'arrive à sa hauteur il sourit largement et je rougis comme une enfant.

— Qui t'a donner l'adresse ? Demandé-je avec les bras croisés.

Sans un mot il me montre l'écriture sur le papier et je reconnaît alors la calligraphie de Ivy. Traîtresse !

— Je peux le garder ?

— Bien sur, j'ai enregistré l'adresse dans mon téléphone maintenant, avoue-t-il en me tendant une cigarette.

— Comme ça j'aurais des preuves de ce que j'avance, réponds-je en acceptant la blonde qu'il me tend et allume.

— Tu sais bien cacher ta peine en tout cas, remarque-t-il en allumant lui aussi une cigarette.

— Tu n'aurais pas du t'embêter à venir jusque là Hayden...

— Ça ne m'ennuie pas Lucy sinon tu penses bien que je ne serais pas là, rétorque-t-il avec un regard sérieux.

— Revenir ici me rappel simplement de mauvais souvenirs... avoué-je en me mordant la lèvres inférieur.

Soudainement il observe avec inquiétude la maison et saisit mon poignet pour faire le tour de la voiture. Accroupie du côté conducteur il me fait signe de rester en position. La lumière de la chambre de mes parents s'est allumer et on attend patiemment qu'elle s'éteigne. On dirait deux ados qui font le mur alors que nous sommes majeurs et vaccinés. Si l'envie nous prend de sortir en pleine nuit on ne devrait pas se cacher mais à vrai dire c'est ce qu'il y a de mieux à faire quand on connaît mon père. Ma main dans la sienne on se relève quelques minutes plus tard et il me montre les clés de sa voiture.

— Je t'emmène ? Demande-t-il avec un regard joueur.

— Où ça ? Rétorqué-je avec un demi sourire.

— Te changer les idées, lâche-t-il en déverrouillant la voiture.

Quand j'entre dans la voiture j'ai presque peur de la salir avec la semelle de mes chaussures. Les sièges en cuir mate sont splendide et tout est si propre qu'on pourrait la pensée neuve. Le GPS est intégré avec l'écran d'une tablette la ou se trouve habituellement les poste radio. En dessous de quoi régler chauffage et climatisation. Au centre du volant un cobra en argent et derrière celui-ci se trouvent des palettes en argent pour passer les vitesses. Entre le siège conducteur et passager de trouve un large accoudoir en cuir. Je suis presque déçue qu'il nous sépare mais quand je relève le regard vers Hayden il semble amusé.

— Pourquoi tu souris comme ça ?

— Parce qu'aucune femme n'avait regarder avec autant de détail ma voiture auparavant, admet-il en démarrant le moteur.

— Je peux retirer mes chaussures si tu veux, dis-je en me baissant.

— Non tu poses tes pieds sur le tapis et attache toi, Ordonne-t-il en poussant sur mon épaule.

Le bruit du moteur me met en émois et il s'engage sur la route. Sans pour autant accélérer de trop il conduit de manière douce et je ne ressens pas le passage des vitesses supérieurs. Il connaît son bijoux à la perfection et j'aimerai vraiment le voir accéléré pour voir jusqu'à combien elle peut monter. Papa m'a fait aimer les voitures avec le temps et s'il savait que je me trouvai ici en ce moment il nous aurait taner pour venir avec nous. Au bord de mer on s'arrête non loin d'un phare et des gros rocher nous font face. Quand il s'arrête je le regarde et il me pose une question qui me retourne entièrement l'estomac.

— Tu tenais beaucoup à lui n'est-ce pas ?

Une boule se forme dans ma gorge car je pense directement à mon grand père. Et puisque Ivy a cracher le morceau pour l'adresse elle a du lui donner des détails pour le reste. Aucun mot n'arrive à sortir de ma bouche et je me retiens de verser une larme devant lui. On ne se connaît pas et pourtant il me cerne comme personne n'a jamais réussi à le faire avant lui. Et je suis sur que même sans l'aide de Ivy il aurait rapidement deviner. Quand j'observe le reflet de la lune sur la mer ça me rappel alors des moments passer avec mon grand père. Assit sur ses rochers à discuter pendant des heures lors des vacances d'été. Qu'est-ce que je ne donnerai pas pour revivre ce type de moment ? Sa main vient se loger sur ma joue et son pouce essuie alors une perle salé qui m'a échapper.

— Excuse moi je ne voulais pas te faire pleurer, lâche-t-il avec la plus grande délicatesse.

— Non, ne t'inquiète pas, c'est pas ta faute. Je suis trop sensible quand il s'agit de ma famille c'est tout, avoué-je en reprenant mes esprits.

— Qu'est-ce qui s'est passer ? Questionne-t-il en retirant sa main et m'invitant à sortir.

A l'avant de la voiture alors que je m'appuie contre le capot il saisit mes hanches et m'assois sur celui-ci. Un petit cri de stupeur m'échappe et j'agrippe ses épaules.  A la manière dont il m'a soulever je dois être un simple poids plume pour lui. Avec beaucoup de respect il retire ses mains et les place sur le capot tiède de la voiture pour m'écouter avec attention.

— C'était il y a sept ans, en plein mois de juillet on attendait son arrivée avec impatience. Je me souviens encore que ma sœur jouait dans la piscine avec ma grand père. Et lui, il avait prétexter devoir aller s'occuper d'affaires qui ne regardait que lui et moi je pensais simplement qu'il voulait nous faire un cadeau sans que personne ne le sache. Malheureusement ce jour là il est revenu avec une balle loger dans le poumon gauche...

Alors que les larmes montent et que je peine à terminer ma phrase je le vois contracté la mâchoire. Sans me presser il me laisse le temps de respirer et reprendre mon récit. Il replace une mèche échapper de ma queue de cheval derrière mon oreille et je reprend.

— Il n'est pas mort sur le coup alors il est revenu jusqu'à la maison. Lorsqu'il est arriver avec la moitié de sa chemise en sang sur la terrasse près de la piscine mon père la attraper avant qu'il ne tombe à terre. Les mains de mon père ont alors pris la couleur du sang et lui il m'observait en souriant. Comme s'il était apaisée... la seule phrase qu'il a dite et que je n'ai jamais compris c'est : tout à été payé, notre famille ne sera pas déshonoré. J'ai beau chercher, je ne comprends pas et pourtant je sais que je ne suis pas bête. Mais mon père ne m'a jamais rien expliquer. Il n'a jamais voulu alors je reste avec mes questions...

Assise sur sa voiture je suis pile à sa hauteur et il me regarde non pas avec de la pitié mais avec la douleur. Un soupire lui échappe avant qu'il ne me serre tout contre lui. La boule de nerfs loger dans mon estomac disparaît soudainement et je ferme les yeux. Je reprend peu à peu une respiration normale et je ne veux pas quitter ses bras. Lui qui est totalement extérieur à cette histoire et à ma vie pourra peut-être me donner une solution ou un semblant de réponse à ma question. Le bout de ses doigts font des cercles incessant sur ma nuque et mes bras autour de son cou ne se desserre pas.

— Cette phrase appartient à mon monde Lucy... avoue Hayden au creux de mon oreille.

— Dans quoi il s'était embarqué... soufflé-je avec regret

— Des dettes impayés peuvent l'être pendant un temps, mais il arrive un moment où on en subit les conséquences. Et malheureusement c'est souvent au prix de la vie, admet-il en se reculant légèrement pour planter son regard dans le mien.

— Alors... tu es en danger chaque jour ? Demandé-je avec une nouvelle inquiétude qui naît au creux de mon estomac.

— Oui, mais je pense avoir une position bien supérieur à celle qu'avait ton grand père. Je vais t'expliquer simplement les choses, j'ai un grand patron qui récupère tout et moi je suis un chef de secteur si tu préfère, explique-t-il en essuyant ma dernière larme.

— Mais si tu ne fais entièrement ton travail tu...

— J'en subis les conséquences. Je dois récupérer l'argent et les bénéfices mais aussi la marchandise comme ce soir, lâche-t-il avec un regard plus tendre.

— Et Chase et les autres ?

— C'est mes frères et mes bras droit, à mes yeux ils sont égal à moi mais pas pour mon patron, continue-t-il en sortant un cigarette pour lui et moi.

— Mais ce n'est pas conseiller d'avoir des personnes à qui l'ont tient autour de soit dans ce monde si ? Demandé-je peu sur de ma question.

— C'est exact mais Lucy, je n'aime pas suivre. Je ne suis pas comme ça et si j'ai le désir d'avoir des amis ou un copine ça ne regarde que moi. Et c'est à moi de les protéger c'est tout, affirme-t-il en sortant son téléphone.

Après un signe de la main il décroche à l'appel qui s'affiche. Appuyer sur le rocher face à moi il fume sa cigarette et discute avec grand sérieux avec l'autre personne au bout du fil. Mes yeux se dirigent ensuite vers la mer et les beaux reflets bleutée de la lune sur les petites vagues. Un talon appuyer au creux du phrase je croise les jambes et appuie mes coudes sur mes genoux pour être stable. La fumée de ma cigarette me détend peu à peu et je me force à faire le vide dans mon esprit. Il est attiré par moi et il serait bête de nié que moi aussi. Mais son monde pourrait me l'arracher à tout moment. Est-ce que je supporterait ça ? Je ne sais pas vraiment mais j'ai envie de me laisser porter par cette relation. Il fait palpiter mon cœur comme sur des montagnes russes et je commence à les savourer de plus en plus. Une main à présent appuyer sur le capot chaud je suis interpellé par Hayden.

— Sourit, lance-t-il en pointant son telephone vers moi.

Penchant la tête légèrement de côté avec la cigarette à moitié consommer dans l'autre je souris et l'autorise à prendre cette photo. En quelques pas il vient me la montrer et il l'a prise d'un bon angle. Garé de bié ou voit quasiment entièrement la voiture et moi assise dessus. A mes côtés il change alors son fond d'écran pour y mettre cette photo et garder simplement le logo du Cobra de la Shelby pour le verrouillage.

— J'ai droit de faire pareil ? Demandé-je pour le taquiner.

— Bien mais pas longtemps on a de la route devant nous, lance-t-il pour m'imposer de le prendre en photo le plus vite possible.

Prenant la même position qu'il a adopté devant chez mes parents il croise les bras et regarde la mer. J'arrive à prendre la photo sous le même angle que la sienne et joue le jeu en la mettant en fond d'écran sans le lui demander. Amusé il entre dans la voiture et je le suis de près.

— De la route nous attends ? Demandé-je avec les sourcils froncé.

— A moins que tu ai sommeil ? Rétorque-t-il avec un sourire joueur.

— Sûrement pas, je crois que ça fait bien longtemps que je n'ai pas fait une nuit blanche, réponds-je en bouclant ma ceinture.

— Alors ça peut-être la première passer ensemble si tu le souhaite, lâche-t-il en tournant le volant avec la paume d'une seule main.

— Très bien, sourié-je finalement.

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