Cela doit faire dix minutes que nous avons pris la route et je ne peux m'empêcher d'écouter le moteur ronronner. C'est si relaxant et la tenue de route est si parfaite qu'on se sentirait presque dorloter. Je ne sais pas vers où on se dirige pour le moment mais nous longeons la côte et c'est magnifique. Son portable brancher sur la voiture et poser sur un support intégré Hayden lance de la musique. Le titre Bugatti de GRHHH se lance et il accélère soudainement. Nous arrivons sur une grande route où il peut exploiter la vitesse de la voiture à loisir et il ne s'en privé pas. Pour mon plus grand plaisir il roule vite mais reste raisonnable et je me demande pourquoi.

— Je suis sur que tu roules plus vite habituellement, remarqué-je pour le taquiner.

— C'est vrai, mais je ne suis pas seul, et à cette heure ci c'est un coup à se faire choper si tu vois ce que je veux dire. Puis je ne sais pas si tu aimes ça ou si tu en as peur, admet-il en tournant son regard vers moi.

— Je vois ce que tu veux dire et mon père m'a emmener à beaucoup de rassemblement quand j'étais plus jeune alors... j'aime les voitures et la vitesse, avoué-je avec un sourire.

— Heureux de l'apprendre, si tu veux te mettre à l'aise vas-y. On a plusieurs heures de routes devant nous, lâche-t-il en indiquant mes chaussures et la ceinture des yeux.

Sans attendre je retire mes bottines, ma veste et débouche la ceinture. Assise en tailleur je check mon téléphone pour savoir si on a chercher à me joindre. Un SMS de Ivy m'attend et je l'ouvre sans attendre.

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Ivy
Désolé d'avoir vendu la mèche. Il est bien arriver ?

Reçu à 00h34
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Pour toute réponse j'aimerai lui envoyer un photo et en parle à Hayden. Il est d'accord et je nous prend en photo dans la voiture alors qu'il conduit. En contre parti je reçois une photo du groupe dans l'appartement de Chase ils semblent tous heureux avec un petit coup dans le nez. A cette remarque Hayden envoie un message à Chase lui indiquant d'être assez sobre au cas où il faille intervenir en son absence. Hayden ne cherche pas à cacher leurs conversation et je m'aperçois que Chase l'appel de nouveau 《Cobra》comme à pu le faire Riley quelques jour auparavant.

— Hayden, je peux te poser une question ? Demandé-je en me tournant vers lui.

— Toutes celles que tu veux Lucy. Ici il n'y a que toi et moi alors je te répondrai sans problème, lâche-t-il en me lançant un coup d'œil malgré la route.

— Pourquoi est-ce que Riley t'a appeler Cobra l'autre jour ? La Chase fait pareil, remarqué-je en lui indiquant on téléphone.

Il sourit amusé et toucher par ma question. Sans aucun mot il me demande de tenir le volant droit et retire sa veste en cuir. J'aperçois avec détail son bras droit qu'il temps vers moi avec un cobra entortillé autour de son bras entier. La tête de celui-ci prend le dessus de son poignet et le début du dos de sa main. On aperçoit le serpent du dessus avec la tête dépliée comme s'il allait attaquer. Le reste du corps ondulés, s'enroule autour de son bras et ses muscles mais aussi de son épaule et se termine sous son tee shirt blanc. De sa main gauche il tient de nouveau le volant et laisse l'autre bras tendu vers moi. Du bout des doigts je détail chaque ombre ou mouvement de l'animal.

— C'est mon surnom, parce que j'évite souvent les coups mais en donne des fatals. Deux fois je me suis retenu devant toi parce que je considère que tu ne dois pas voir ça, explique-t-il avec douceur.

— Je ne suis pas une fleur fragile tu sais, réponds-je toucher par son argument.

— Ce n'est pas ce que j'ai dis. Je sais que tu ne les pas vu comment tu étais enragé. Et ton coup était vraiment bien placer mais je préfère te protéger que te montrer la violence, non pas parce que tu es fragile mais parce que tu ne le mérite pas Lucy, argumente-t-il en dépassant une voiture.

— Il t'a traité de toutou, c'est logique que j'enrage non ?

Il paraît surprit par ma réponse. Ce détail il ne devait peut-être pas le connaître et je viens de le lui révéler. Son regard reste braqué sur moi et il dévie peu à peu sur la route d'à côté. Afin d'éviter que sa voiture soit abîmer je prends soudainement le volant et nous ramène sur la bonne route. Mon réflexe le sort subitement de ses pensées et il pose sa main sur la mienne alors que je suis penchée vers le volant. Près de l'accoudoir dans une case il m'invite à prendre une de ses cigarettes et je suis étonnée de le voir fumer dans sa voiture. Ça doit être vraiment rare car quand je suis entrer tout à l'heure rien ne sentant la blonde dans la voiture.

— Tu m'as défendu ? Demande-t-il soudainement après quelques instants de réflexions.

— Bien sur ! Tu le fais pour moi, alors quoi ? J'aurais du le laisser t'insulter ?

— Si j'avais su avant je ne me serai pas retenu devant toi, lance-t-il alors que la route continue de défiler dans la nuit d'été.

— Je peux changer de musique ? Demandé-je pour lui changer les idées alors qu'il s'énerve.

D'un signe positif de la tête il m'y autorise et je met Hawaí Remix de Maluma et The Weeknd. En tailleur sur mon siège je me déhanche au rythme de la musique et lui sourit les bras l'air. Il semble réellement énerver alors je pose ma main sur la tête de son cobra et il tourne immédiatement son attention vers moi.

— Ne t'énerve pas Hayden, tu ne pouvais pas savoir. Puis tu m'as protéger comme il le fallait à mes yeux, dis-je pour le rassurer.

— Il t'a frapper, ce n'est pas ce que j'appelle te protéger à la perfection, rétorque-t-il avec un ton sec.

— La perfection n'existe pas Hayden... soufflé-je alors que la musique change pour Me Gusta  Shakira et Anuel AA.

Suivant les paroles de la chanteuse je le regarde me déhanche et m'amuse. Il fini par retrouver le sourire et nous roulons plus vite. Ça fait déjà une heure que nous sommes sur la route et je ne me pose pas plus de questions que cela. Étonnamment je laisse la vie et Hayden me guider. C'est si naturel en sa présence que je me demande ce qu'il dégage pour que j'agisse ainsi. Chanter et faire la folle ainsi me donne soif et je cherche une bouteille d'eau du regard. Il doit lire dans mon esprit puisqu'il me montre la boîte à gant de la voiture ou se cache en fait des bières et des boissons non alcoolisé. Sans lui demander je lui décapsule une bière et la lui tend. Une pour moi et on trinque.

— À notre premier tête à tête ? Proposé-je en haussant les épaules.

— Il n'est pas banal, lance-t-il avec un sourire avant de boire une gorgée.

— Notre rencontre ne l'est pas non plus, ricané-je.

— C'est vrai, je ferai croire à Chase qu'on a trinquer à notre première nuit. J'aime bien le mener en bateaux parfois, admet-il avec un air rieur.

Soudainement min téléphone sonne dans la poche de mon jean et je répond en m'apercevant que c'est ma sœur qui m'appelle.

— Lucy ! T'es où ?

— Je me promène pourquoi ?

— A cette heure là ? Mais t'es pas bien où quoi ?! Seule en plus ! Papa va te tuer s'il se réveille ! Lâche-t-elle paniquer alors qu'elle est sur haut parleur pour que Hayden entende tout.

— Ah oui c'est certains si tu continues de hurler comme ça, rétorqué-je agacée.

— Mais tu es où ? Insiste-t-elle

— Je prends l'air et je me change les idées, soufflé-je en roulant des yeux sous l'amusement de ma nouvelle connaissance.

— Avec toi je n'obtient jamais rien sauf si tu le veux de toute manière. Bon rentre pas trop tard sinon  tu vas devoir répondre de tes actes, fini-t-elle avec un sacré fou rire.

Ma bière posé dans un des deux porte gobelet devant le large accoudoir je la scrute et soupire. Mon père malgré ma majorité passer ne cesse de me voir comme une enfant et ça m'agace. D'après Hayden il nous reste encore une petite heure de route et il est déjà presque deux heures quinze du matin. Sa vie toute entière n'est pas comme celle des autres il semble vivre au gré du vent et j'aime beaucoup cela. Il fait les choses à son bon vouloir, à sa manière et avec qui il le veut. Étant donner qu'il y a moins de monde sur la route il accélère la cadence et je souris comme une enfant. La vitesse ça me plaît et dans un bijoux comme celui-ci encore plus. En vérité j'aimerai tellement que cette nuit dure le plus longtemps possible et plus je discute avec Hayden plus j'ai envie de me rapprocher de lui. En tailleur face à lui j'appuie mes deux coudes sur l'accoudoir en cuir mate et observe de nouveau son tatouage. Après quelques instants il fini par le remarquer et me tend de nouveau son bras. Cette fois-ci je détaille seulement avec les yeux et n'ose pas toucher sa peau si douce. Presque à chaque doigt il porte une bague en argent ou d'un noir intense. Sa main se redresse soudainement vers ma joue et j'ai un mouvement de recule avec la peur au ventre.

— Lucy, je ne vais pas te frapper, lâche-t-il avec les sourcils froncé.

— Non je sais, excuse moi c'est un simple réflexe, sourié-je alors qu'il pose sa main tatouer sur ma joue.

— Hum, à cause de l'autre abruti qui te croyais acquise, répond-t-il en serrant les dents.

— J'ai droit de savoir où on va maintenant ? Demandé-je pour lui changer les idées.

— Au port de PensaCola, lance-t-il alors qu'on s'arrête pour une petite pause.

Laissant le moteur tourner on sort de la voiture et il reste appuyer à celle-ci du côté conducteur. Je le rejoins pour fumer une cigarette et il me rapproche de lui en posant ses mains sur mes hanches. Debout entre ses pieds je prends appuie sur le haut de son torse pour me tenir en équilibre. Il allume le feu de son zippo entre nos deux blondes et j'en profite pour observer le vert de ses yeux si intense. Dans la pénombre de la nuit je les vois à peine mais je ressens qu'il veut me tenir entre ses bras et une chaleur se crée alors entre nous. Il termine de fumer avant moi et ne me laisse pas partir pour autant. Mais en ai-je vraiment envie ? Entre ses bras je me sens à la fois apaisée et émoustillé par cette nouvelle relation qui se crée. Son bras dans le creux de mon dos me colle à lui alors que je jette mon mégot. Sa paume vient épouser de nouveau ma joue et il colle son front au mien. On dirait qu'il se retient et ça commence aussi à être mon cas.

— Ai-je le droit à une réponse maintenant ? Demande-t-il en faisant allusion a sa question d'attirance.

— Oui, réponds-je simplement avec un large sourire.

— Oui quoi ? Reprend-t-il en fonçant les sourcils.

— C'est la réponse à ta question, mais je pensais que tu l'avais compris sans que je te le dise, ricané-je alors qu'il dépose un baiser sur mon front.

Mes mains agripper à son tee-shirt noir je croise de près son regard émeraude intense et alors que nos lèvres ne sont qu'à quelques millimètres l'une de l'autre je ressens une vive appréhension. Devrions nous sauter le pas maintenant ? C'est peut-être trop tôt ? Nos souffles chaud s'entremêlent et je relève le regard vers lui pour lui transmettre mes peurs et il fini par déposer avec la plus grande douceur ses lèvres sur les miennes. Ma main remonte vers sa nuque et je me place sur la pointe des pieds pour lui éviter de trop se pencher. Son emprise se resserre avec délicatesse et notre baiser devient plus profond comme s'il avait attendu des semaines pour succomber à ses pulsions. Ses quelques mèches de cheveux viennent chatouiller mon visage et il cesse alors la danse de nos lèvres humides. Mon cœur continue d'exploser dans ma poitrine et il me sert encore plus fort contre lui avant de poser un dernier baiser sur mon front. Je suis heureuse de m'être laisser porter car à l'heure actuelle je suis aux anges. Et même si on ne se connaît pas depuis très longtemps je sens que je peux lui faire confiance. Sa vie est dangereuse mais c'est l'homme à qui je m'intéresse et ça il la bien comprit. 

De nouveau en voiture avec de la musique plus cool on reprend la route à toute vitesse. On a du perdre du temps mais à la fois on en a gagné beaucoup. Avec une voiture pareil on va rapidement rattraper notre retard et que ce soit lui ou moi personne n'a prononcer un mot depuis ce baiser langoureux. Je dois avoir des étincelles pleins les yeux et je me sens comme une adolescente qui revit sa première histoire d'amour.