Nuit Blanche 3
Alors que nous arrivons non loin du port Hayden appuie sur sa tablette et fait cacher ses plaques d'immatriculation. Je doute que ce soit incorporer aux fonction de la voiture. On se gare entre deux conteneur et il laisse simplement les phares allumer. Toutes les lumières intérieurs de la voiture sont éteintes et il vient entremêlés ses doigts au miens. La chaleur de son souffle caresse le dos de ma main avant de laisser ses lèvres entrer en contacta avec celui-ci. Je devine son regard à travers la noirceur de la nuit et je ressent son désir à travers tout l'habitacle. Le coffre de la voiture s'ouvre subitement et me fait sursauter. Les vitres teintés de la voiture nous cachent entièrement et la nuit environnante aussi. Un tas de paquets sont déposé dans le coffre et je ne cesse de scruter Hayden. Mon palpitant ne fait que augmenter mais lui doit être habituer à ce type de situation. J'ai peur et je suis à la fois exciter par l'illégalité du moment.
Alors que le coffre se ferme il ouvre l'accoudoir et j'y devine une arme noir et une enveloppe marron. Un des trois hommes toques alors à la fenêtre et il transmet simplement l'enveloppe sans aucun mot de plus. Si on est découvert maintenant je suis morte. La fenêtre électrique conducteur se referme et il démarre tout de suite. Nous sortons rapidement du port et il est plus de trois heures trente du matin. La vitesse qu'il exploit me colle au siège et des que nous sortons de l'état de Floride il ralentit et découvre les plaques de sa voiture. La cadence ralentit légèrement et je remet la musique en route. Éclairer par la tablette je le vois me regarder avec un doux sourire.
— On a des millions dans le coffre en ce moment même. Cette fois-ci on ne pourra pas faire d'escale, on n'est jamais livrer dans le même port ce qui évite d'être repérer. Je cache mes plaques pas simple sûreté et je suis toujours armée. J'ai vu ton regard mais tu n'as pas à t'inquiéter ça se passe rarement mal lors des livraisons, explique-t-il se voulant rassurant.
— Tu n'as jamais peur Hayden ?
— Au début j'avais peur un peu comme toi tout à l'heure, lâche-t-il saisissant de nouveau ma main, mais avec le temps on apprend à le gérer et puis c'est mon monde alors si j'en avais peur en permanence je me serais tirer une balle depuis longtemps, reprend-t-il avant d'entremeler de nouveau nos doigts sur l'accoudoir.
— Habituellement tu y vas seul ou avec les garçons ?
— Ça dépend mais ce soir c'était prévu que j'y aille seul à la base. J'ai eu peur mais pour toi car je t'ai mis en danger, avoue-t-il en me lançant un regard attaché.
— Tu le cachés plutôt bien, avoué-je surprise.
— Dans ce monde il faut cacher ses sentiments et n'avoir peur de rien, lâche-t-il en plantant son regard dans le mien.
— Et si ça c'était mal passer ?
— Le premier qui touchait à un seul de tes cheveux était mort, admet-il avec un regard plus sombre.
— Tu n'es pas obliger d'en arriver là, rétorqué-je de nouveau surprise par sa réponse.
— Lucy... Tu es ma copine, Chase et les autres sont des frères pour moi. A présent tu fais partie de la famille et n'importe lequel d'entre eux te protégera. Le monde dans lequel on vit est loin d'être rose et avoir une copine est risqué même très risqué. Mais je suis près à prendre le risque et je comprendrais que ce soit trop pour toi, lance-t-il en attendant une réponse de ma part.
— Donc tout le monde dans ton milieu saura que je suis ta copine ? Demandé-je intrigué.
— Tout le monde me connaît, je suis un chef de secteur alors... oui, répond-t-il simplement en donnant un coup d'accélérateur.
— J'ai beaucoup à apprendre de ton monde Hayden... laché-je pour lui donner ma réponse.
— Et tu en sauras plus à mesure du temps, fini-t-il en baisant de nouveau le dos de ma main.
Même dans cette voiture qui roule à toute allure sur le bitume sous le ciel étoilée d'été j'ai envie d'être entre ses bras. Et ce bien malgré l'appréhension de son monde. Mais après tout ce côté est aussi une partir de lui et il n'est pas violent à mon égard. La simple claque que j'ai reçu de Owen la mit hors de lui. Pourquoi aucun de mes ex ne m'a fait me sentir en sécurité ainsi ? C'est un sentiment si beau. Je sais que l'amour n'est pas encore là car il serait bien trop tôt d'en parler. Mais peut-être qu'à deux nous allons apprendre à le cultiver. Ce sentiment est subitement bien flou pour moi. L'ai-je un jour réellement ressenti ? Alors que le paysage défilé dans la pénombre derrière lui je ne cesse de l'observer. Ses traits si fins le rendent totalement attirant. Il paraît calme mais à l'intérieur de lui l'orage semble gronder. J'apprends à le connaître alors peut-être que je me trompe et quand je croise finalement son regard vif alors je me rend compte que j'ai vu juste.
— Qu'est-ce qui t'arrive ? Demandé-je avec une voix douce alors que la musique Save Me de Kadebostany défile.
— Je repense à cet abruti qui t'a mit une claque et je réalise que je t'ai mise en danger ce soir alors que je n'aurai pas du, admet-il en allumant une cigarette.
— Hayden je ne suis pas en sucre je peux supporter une claque, ricané-je, tu m'as peut-être mise en danger mais on s'est rapprocher toi et moi, puis... ce n'est pas comme si tu n'étais pas là si ça c'était mal passé. Tu l'as dis toi même, sourié-je en prenant appuie avec mes coudes sur l'accoudoir.
— Je suis bien plus sanguin que tu ne l'imagines, rétorque-t-il alors qu'il ne nous reste que deux heure de route.
— Je devrais en avoir peur ?
— Toi non, les autres oui et beaucoup l'ont bien compris, lâche-t-il avec un ton sérieux.
Les jambes replié sur l'assise je pose ma tête sur mon bras replier sur l'accoudoir. La fatigue commence à prendre par de moi et j'écoute tranquillement la musique qui défile dans la voiture à un volume des plus doux. Gitana de Claydee emplit les basse de la Shelby et je ressens mes yeux se fermer peu à peu. J'ai besoin de me reposer je le sais mais je veux aussi profiter d'être avec lui. Mes paupières fermer je ressens ses doigts venir dessiner des petits cercles incessant dans mes cheveux. Des gestes doux, affectueux et sensible et peu de personne doivent lui connaître. Sa main non tatouer tient le volant pour la tenue de la route tandis que le serpent s'occupe de mes cheveux gris. En ouvrant finalement les yeux quelques minutes plus tard je crois son regard émeraude et léger sourire en coin.
— Fatiguée ? Souffle-t-il sans cesser ses caresses.
— Ça fait beaucoup d'émotions en une journée, avoué-je avec un léger sourire.
— Tu peux dormir derrière si tu préfères. Il y a un matelas et j'ai tout fermer avec des rideaux pour mes long trajets, explique-t-il en fixant sa route.
— Non c'est bon, ici je suis bien. Puis je suis fatiguée mais je ne veux pas vraiment dormir, soufflé-je en observant la tablette afficher les différents titres qui passent.
— Le week-end prochain il faudrait que tu viennes au club avec moi enfin si tu le veux, sourit-il en reportant de nouveau son regard vers moi.
— J'aime la nuit, la danse et passer du temps avec toi alors... comment refuser.
Ses yeux pétilles alors et il me fait signe de venir vers lui. Je me redresse et l'interroge du regard. Il m'invite à m'asseoir entre ses jambes. Soudainement maladroite à cause de la voiture en mouvement et de ma fatigue je me débrouille pour m'asseoir la ou il le désire. Dos à la porte conteur je suis appuyé contre son torse avec les jambes replié pour éviter de l'embêter dans sa conduite. De sa main tatouer il tient à présent le volant et il m'invite à allumer une cigarette si je le souhaite. Je ne me laisse pas prier et lui en met aussi une dans la bouche. Revigoré, mon coup de fatigue est passer et j'ai presque envie de l'embrasser alors qu'il conduit. Sa blonde entre les doigt du serpent il se mordille la lèvre et je cède à la tentation. Après mon baiser rapide et plutôt timide sa main vient soutenir ma nuque et il approfondit le sien. La chaleur dans mon bas ventre grandit et je laisse mes propres doigts caresser le haut de son torse. Sa langue danse langoureusement autour de la mienne et la délicatesse de ses lèvres en mouvement en rendent folle. Malgré son désir il arrête notre baiser car il doit rester concentré sur la route et je me tourne moi même face à la route. Il saisit alors mes mains et les pose sur le volant pour retirer les siennes.
— Mais...
— Si ton père aime ce type de voiture alors tu dois savoir les conduire, lâche-t-il avec les sourcils relevé en passant la tête à mes côtés.
— Oui mais si je l'abîme je m'en voudrais Hayden, avoué-je de nouveau avec le stress qui augmente au creux de l'estomac.
— Ne stress pas, ça ne sert à rien je suis là s'il se passe quoique ce soit, lance-t-il en replaçant une de mes mèches rebelles derrière mon oreilles.
Peu à peu je me détend et me rend compte que conduire cette merveille est un vrai plaisir. La chaleur de ses mains sur mon ventre me réconforte et ses pouces font des petits va et viens tendre sur celui-ci. Fumant sa cigarette derrière moi il garde tout de même un œil sur la route et check son téléphone brancher sur la voiture. Dans une trentaine de minutes on arrivera chez mes parents et je n'ai vraiment pas envie de rentrer. Mais de passer tout mon temps à ses côtés, apprendre à connaître son monde et ses dangerosités. Car oui, même si cela m'effraie réellement j'ai envie de tout connaître pour mieux le comprendre.
— Puisque tu t'es livré à moi en début de nuit je vais en faire de même. Moi, Chase, Félix, Riley et Seth nous sommes tous orphelins, commence-t-il d'une voix calme.
Cette révélation me fait faire un écart sur la route qu'il reprend directement. D'une main sur le volant il m'invite à reposer mon dos tout contre son torse et l'écouter.
— On s'est connu dès notre plus jeunes âgés et on ne s'est jamais lâcher. Personne ne nous a jamais adopté car on faisait bande à part et on était... différent. C'est bien pour cela que je te dis que ce sont mes frères et non mes amis. Quand on a commencer à avoir l'âge de sortir et de travailler j'ai fais beaucoup de conneries. Et ils m'ont suivi... je te passerai les détails car je n'en suis vraiment pas fier. Mais si a l'heure actuel nous sommes tous entré et avec un poste élever dans ce monde c'est ma faute Lucy... reprend-t-il avec un ton nerveux.
— Hayden... je ne pense pas que tes frères t'en veulent pour tout ça. Au contraire, vous avez peut-être une vie dangereuse et illégal, mais vous la vivez à fond à l'heure actuelle je me trompe ? Demandé-je en me tournant légèrement vers lui.
— C'est vrai mais avant d'être commercial j'étais consommateur et ça m'a value beaucoup de problème et j'en ai apporter à mes frères par la même occasion, argumente-t-il pour se donner raison.
— On a tous un passé, on fait tous des choix, qu'ils soient bons ou mauvais. Mais si tu leurs posait la question je pense qu'il ne te tiendrai pas pour responsable de tout ceci. Je connais pas encore ton monde et pour moi c'est très flou tout ça, mais si vous avez une position élever c'est grâce à toi et ton travail non ? Continué-je pour tenter de comprendre tout ça.
— C'est aussi leurs travail Lucy, lâche-t-il avec un soupir.
— Alors c'est grâce à vous tous. Vous êtes souder et moi c'est tout ce que je vois. C'est le plus important et je penser qu'avec cet alliance vous pouvez en tirer avantage. Vraiment...
Son regarde croise le mien et il m'embrasse de nouveau mais avec plus d'envie de fougue que les premières fois. Comme s'il était heureux d'être compris ou écouter. Ou de pouvoir entendre ces quelques paroles d'une femme qui a deigné l'écouter au lieux de voir sa position et son possible argent. Puisque pour avoir une telle voiture c'est qu'il doit bien gagner sa vie. Pendant notre baiser il accélère ce qui me presse tout contre lui et me vaut un petit cri de surprise. Ma tête au creux de son épaule je vois finalement la maison de mes parents se dessiner au loin. Le soleil se lève il va être sept heure du matin. Hayden se gare et m'observe. Un léger baiser déposer sur mon front et on sort de la voiture. Il n'éteind pas le moteur et reste appuyer du côté conducteur. Je récupère mes affaire et il m'embrasse de nouveau. Un doux baiser d'au revoir et je ne vais pas pouvoir retrouver mon lit car aujourd'hui je dois passer du temps avec ma famille. Par dessus l'épaule de Hayden je remarque mon père sur le palier extérieur qui me fait un signe de la main avec un large sourire.
— Bon pour la discrétion on repassera, ricane légèrement Hayden.
— Souhaite moi bon courage pour mon interrogatoire, sourié-je en déposant un dernier baiser sur ses lèvres.
— Tu ne me présente pas ? Demande-t-il pour me taquiner.
— Je ne sais pas si mon père étant plu intéressé par toi ou le petit bijoux que tu pilotes, avoué-je en faisant mine de réfléchir.
— Le petit bijoux ? Reprend-t-il en haussant positivement les sourcils.
— Oui, vraiment, assuré-je en regardant de nouveau celle-ci.
— Je dois y aller sinon je vais prendre du retard, envoie moi des SMS quand tu veux, lâche-t-il avant un dernier et doux baiser.
Sur le trottoir je le regarde partir et sourit quand la voiture vrombit. Le regard de mon père sur moi devient lourd et je sais que je vais avoir le droit à tout un tas de questions. Priant pour moi même je m'avance dans l'aller et récolte un :
— Tu es bien matinale ma fille !
Ironie du sort ! Je n'ai pas dormi et je vais devoir tenter éveiller plus de quatorze heure. C'est génial. Ayez pitié de mon âme seigneur faites que cet interrogatoire passe rapidement.
Bạn đang đọc truyện trên: Truyen2U.Com