Passé, Désir et Confidences
De nouveau sur la route nous sommes silencieux dans la voiture. Le temps de retrouver notre calme j'écoute le moteur de la voiture tout en essayant de savoir lequel de nous deux va s'excuser en premier. Je ne suis pas du genre à me coucher et je crois que lui non plus d'ailleurs. Sa main chaleureuse vient trouver ma cuisse sans me lancer aucun regard. Son pouce dessine des cercles sur la peau fine de l'intérieur de ma cuisse à cause de ma position en tailleur. Étrangement cela crée un petite chaleur dans le bas de mon ventre et j'ai du mal à déterminer pourquoi. C'est bizarre mais j'ai la sensation d'avoir du mal à respirer et à me contrôler à son contact et cela de plus en plus. Ses émeraudes croisent finalement mes iris avec une petite étincelle.
— Lucy excuse moi je...
— Non c'est moi... je t'ai provoqué... coupé-je sans pour autant prononcer le mot d'excuse.
— Tu as eu raison de m'arrêter. Je suis très impulsif et parfois je me contrôle pas. Mais je ne veux pas que tu commences à avoir peur de moi à cause de ça, admet-il en continuant ses caresses.
— Peut-être qu'avec le temps tu arriveras à mieux contrôler tes impulsivité ? Proposé-je doucement.
— La colère c'est la ou j'ai le plus de mal car crois moi je sais me contrôler sur beaucoup de choses malgré mes impulsions... avoue-t-il avec une voix chaude pleines de sous entendus.
— Tu as toujours été comme ça ? Questionné-je alors que je pose ma main sur la sienne.
— Quand j'étais plus jeune je me laissais marcher dessus à l'orphelinat. Heureusement que les gars étaient tous là, maintenant à chaque moment je me rappel de cela. Quand j'ai décidé d'arrêter de me laisser marcher dessus je libérait ma colère à chaque fois. Maintenant je ressens le besoin de la laisser parler sinon je deviens une bombe à retardement, explique-t-il alors que je joue avec les bagues qu'ils a sur les doigts.
— Tu n'as jamais chercher à savoir qui était tes vrai parents ?
— Non je n'en ressent pas le besoin avec les gars on s'est créé notre propre famille. Et eux non plus n'ont pas envie de connaître leurs parents biologique. Ils nous ont abandonner ou confier à des inconnus. C'est qu'ils ne tenaient pas tant que ça à nous, argumente Hayden en dépassant une voiture trop lente à son goût.
— Peut-être qu'ils n'avaient pas les moyens de s'occuper de vous à l'époque, suggéré-je tendrement.
— Dans ce cas là tu ne fais pas d'enfant. Tu ne penses pas ? Rétorque-t-il en me lançant un regard toucher.
— Oui c'est vrai...
— Personnellement le jour où je voudrais un enfant, parce que ça arrivera... je m'assurerai d'être prêt tout comme la mère et qu'elle le désire aussi. Mais surtout d'avoir de quoi le protéger, le nourrir et surtout l'instruire, lâche-t-il avec un nouveau sourire.
— Et si elle ne se sent pas prête ? Demandé-je en ayant bien conscience que la mère puisse être moi.
— Alors j'attendrais, réponds-t-il simplement.
Ses paroles tendre et projective me touchent au plus profond de moi. Il pense déjà à l'avenir avec plusieurs possibilités. Savoir que je puisse en faire partie me fait frémir au plus profond de moi. Derrière nous Félix nous colle au basque pour bien faire comprendre qu'il veut faire la course. Cobra accélère alors le mouvement avec un sourire amuser et sur la voie a notre gauche Félix roule à la même vitesse que nous. Avec les vitres teintés on ne les voit pas mais Sienna en profite elle pour ouvrir sa fenêtre et nous faire coucou. Hayden fait de même après avoir allumer une cigarette et joue avec les palettes du volant pour dépasser par la droite. De mon côté malgré mon sourire je reste sur l'enfance peu commune voir tragique de Hayden. Il a grandit sans parents, uniquement avec ses frères et à tout appris de la vie lui même. En ce moment j'ai juste envie de le prendre dans mes bras pour lui dire que jamais je ne laisserai à présent. C'est étrange ce sentiment d'attachement sans réel sentiment amoureux pour le moment.
Avant d'accélérer réellement il referme sa fenêtre et appuie vivement sur la pédale. Coller soudainement au dossier du siège je lâche un cri de surprise avant de le voir ricané. Même pendant les trajets à plus de cent quatre vingt kilomètres heure sur une longue ligne droite quasiment déserte il repose sa main tendre sur l'intérieur de ma cuisse. Un soupir de contentement échappe à ma vigilance mais attire son intérêt. De tout ses doigts il forme des cercles à l'intérieur de ma cuisse et malgré mon legging noir je ressens toute la douceur et la sensualité de ses gestes. Mon cœur commence doucement à palpiter dans ma poitrine et une chaleur englobe maintenant mon bassin tout entier. Si de simple caresses ainsi avec l'excitation de la vitesse me met dans un tel état je me demande comment je serais le jour où il sera en moi.
— Hum... voilà pourquoi il ne suit plus... lâche soudainement mon copain.
— De quoi ? Demandé-je alors que je sors de ma rêverie.
— C'est Sienna qui est au volant il a fait comme moi avec toi la dernière fois, sourit Cobra en ralentissant la cadence.
Son bras tatouer par dessus l'accoudoir continue de se mouvoir sur ma cuisse et je commence réellement à avoir chaud. Je sens mon sang palpiter dans mes jambes et venir me réchauffer de l'intérieur. Lui qui disait savoir quand une femme ressent du désir ou est simplement vierge il ne semble pas réaliser en ce moment qu'il me faut de l'effet et me déstabilise. A moins qu'il ne le montre pas pour ne pas me mettre mal à l'aise mais plus le temps avance plus j'ai envie de lui sauter dessus. Ressentant plusieurs vagues de chaleurs je décide de retirer ma veste et j'aurais dû le faire des le départ comme Hayden. Celui-ci ne cesse ses petites caresses tout en fixant la route. On dirait qu'il se complaît à me torturer ainsi et c'est injuste. Son regard croise finalement le mien quand la musique Eyes Without A Face de Billy Idol commence à tourner. D'un geste de la main il me fait comprendre de venir entre ses jambes comme la dernière fois mais je vais faire bien mieux que cela.
Quand je me place à califourchon face à lui il froncé des sourcils agréablement surprit. Malgré l'aspect dangereux de mon acte je l'embrasse et il fait un léger écart sur la route. Sa main gauche vient trouver ma nuque alors qu'il possède entièrement ma bouche et me colle à lui. La droite tient fermement le volant tout en gardant un œil sur la route linéaire. Mes hanches coller aux siennes je ressent ce besoin d'aller toujours plus loin dans mes gestes et la chaleur devient insoutenable dans la voiture. Je descend mes baisers dans son cou pour qu'il puisse pleinement observer la route alors que mes mains se balade délicatement sur son torse. Mordillant doucement la chair de son cou comme il a pu le faire auparavant avec moi je lui arraché un grognement de complaisance.
Entre mes jambes je ressent un désir que je n'avais pas éprouvé depuis longtemps pour un homme. A mesure que les minutes défilent sa virilité durcie et j'ai peur de ce que tout ceci peut engendrer mais à la fois je le veux tout entièrement.
— Lucy... souffle-t-il avec une voix grave et désireuse.
— Hum... murmuré-je simplement en continuant de lui dévoré le cou avant de passer mes mains sous son tee-shirt qui provoque un nouvel écart sur la route.
— Arrête où je pourrais plus me contrôler... prévient-il en passant sa main sur ma mâchoire.
Alors que Félix passe à côté de nous Hayden éteint les lumières intérieurs de la voiture. Le téléphone coupé la musique pour laisser apparaître un appel de sa part.
— Mec ça va ? Demande la voix du coréen.
— Oui tout va bien. J'ai juste été distrait par quelque chose que me montrait Lucy... Lâche-t-il en mêlant son souffle chaud au mien.
— Tu m'en diras tant. Lucy évite de la perturber au volant s'il te plaît, ricane Félix à l'autre bout du fil.
— Ne t'en fait pas pour ça tu sais que je suis prudent quand elle est avec moi, assure Cobra avant de raccrocher.
La Shelby blanche se place devant nous ce qui donne un point de repaire à Hayden. Alors que je me recule légèrement il saisit ma nuque et dépose fougueusement ses lèvres sur les miennes. Agrippant le dossier derrière lui je lâche un petit gémissement de surprise avant de dévoré de nouveau son cou. Sa respiration courte et rauque me laisse imaginer tout le désir qu'il ressent pour moi et il finit par me demander de nouveau de m'arrêter.
— Lucy... Arrête... c'est pas le meilleur endroit ni moment pour ça...
— Le faire dans ta voiture pourrait être sympa, avoué-je en souriant contre sa peau.
— Oui mais... Lâche-t-il en saisissant mon menton, pour une première fois avec toi je veux faire les choses bien, reprend-t-il avec une voix pleine d'un combat acharné contre le désir.
— Et tu vois ça comment... ? Demandé-je d'une petite voix fébrile et déstabilisé.
— Ça je le garde pour moi sinon il n'y aura plus aucune surprise et aucun romantisme... susurre-t-il en me retournant entre ses jambes.
A présent assise face au volant je tente de calmer mes ardeurs. Son bras gauche autour de mon ventre me caresses cela n'aide pas à me contenir. Le pied sur la pédale il continue de rouler derrière Félix qui a bien compris que Hayden a besoin d'un peu de repos. Celui-ci prend une de mes mains pour la mettre en bas du volant et libérer sa seconde main. Avec la plus grande délicatesse il place alors mes cheveux sur le côté et m'enlace de ses deux bras. Sa tête fourré dans mon cou il y dépose à son tour des baisers.
— Cobra tu me tortures la... soupiré-je en me tortillant sous ses caresses.
— Tu m'as procurer du plaisir il serait injuste de t'en privé, murmure-t-il à mon oreille.
— Mais j'essaie de...
— Chut profite... termine-t-il avant de laisser une de ses mains aller bien plus loin que les miennes.
Passant la barrière de mon leggin puis celle de mon sous vêtements il vient caresser mon bouton de chair. Mon corps se cambre mais est retenu par son autre bras qui m'enlace entièrement comme une ceinture. Je perds totalement la tête ça fait bien trop longtemps pour moi. Ses va et vient langoureux sur mon intimité me fait gémir tant que tant et il y prend tout son plaisir ainsi. Sa virilité ne dégrossi pas tandis que ses dents viennent caresser la peau fine de mon cou. A mesure que les minutes passent je perds de plus en plus pied. Lutter pour ne pas fermer les yeux devient une supplice et je sais qu'il ne va pas s'arrêter en si bon chemin. Il commence à grogner de plaisir quand je me tortille de plus en plus sous le mien.
— Hayden... je t'en supplie... arrête... soupiré-je entre deux respiration.
— J'ai envie de te donner du plaisir alors prend le... Rétorque-t-il au creux de mon oreille.
Cette phrase prise le bouclier que je gardais fermement en main. Ma seconde main vient agripper sa nuque alors que je roule des hanches. Il arrive par je ne sais quel moyen à me faire atteindre un petit orgasme. Mon cœur palpite su fort dans ma poitrine que j'ai la sensation qu'il va en sortir. La buée sur les fenêtre que l'on peut apercevoir de l'intérieur laisse imaginer ce qu'il a pu s'y passer. Avec tendresse il retire sa main et m'embrasse une dernière fois dans le cou. Peu à peu je tente de reprendre mes esprits et ma respiration. Sa virilité toujours présente doit le faire souffrir atrocement mais il n'en dit rien. Ma main ne lâche pas le volant et il en profite pour chercher ses cigarette et de quoi boire à porter de main. Mes entre jambes encore sensible fait des siennes à chacun de mes mouvements. J'aurais tant aimer qu'on aille bien plus loin que des préliminaire mais c'est déjà beaucoup dans cette situation.
— Toi tu vas attendre pour fumer, sourit-il alors que la musique Sunbathe de Tainy commence dans la voiture.
— Oh pourquoi ? Laché-je offusqué.
— Parce que tu es déjà détendu et que tu devrais profiter de cet état tu ne penses pas ? Demande-t-il en collant mon dos à son torse avant de récupérer le volant.
— J'ai droit de te dire que je m'y attendais pas du tout ? Dis-je avec un sourire aux lèvres.
— Évidemment et c'était le but. Tu as d'autant plus apprécier avec la surprise n'est-ce pas ? Reprend-t-il en tirant sur sa cigarette.
— Mais ... et toi ?
— Je réponds à ta question quand tu répondras à la mienne ma perle, rétorque-t-il tendrement.
— Oui j'ai apprécié... avoué-je timidement.
— Et pour moi je saurais me calmer mais je me rattraperai la prochaine fois, assure-t-il alors qu'il accélère en me tendant un cigarette.
Il dépasse rapidement Félix qui doit être surpris et tente de nous rattraper alors que j'allume m'a blonde nous devrions pas tarder à arriver.
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