Sous les coups de vingt et une heure après avoir terminer le travail et toutes les confections qui nous restait sur les bras j'envoie un SMS à Hayden. Ayant insister pour venir me chercher je l'attends sur le trottoir devant la boutique avec un cigarette entre les mains. La nuit commence à tomber et l'air doux du soir commence à se rafraîchir. A la moitié de ma blonde sa belle Shelby noir vient se garer pour me récupérer et je monte sans hésiter. Sa main vient directement trouver ma cuisse tandis que ses lèvres se déposent furtivement sur les miennes avant qu'il ne reprenne la route. Savoir qu'il fait autant attention à moi me touche en plein cœur. Mais savoir qu'il a été menacer ce week-end me tracasse vraiment. Chaque instant quand il est dehors j'ai peur pour sa vie et je suis destinée à ressentir ce sentiment toute ma vie.

À l'appartement il me sert un verre de vin rouge avant de nous emmener sur le balcon. Après m'avoir offert une cigarette on s'assoit dans le canapé d'extérieur pour se détendre. Les seuls bruit qui nous parviennent sont ceux de la ville, des voitures ou de la brise de cette saison d'automne. Blottie contre lui je profite sans aucun mot. Mais après quelques secondes il vient perturber cette tranquillité.

— C'est rare que tu finisses si tard...

— Oui avec James on a terminer toutes les commandes pour demain il y en avait vraiment beaucoup.

— Hum... je vais encore devoir demander des vacances pour toi. Tu es fatiguée je le vois ma perle. Il faut que tu te reposes, chuchote-t-il avant de déposer un baiser sur mon front.

— Non ça va vraiment. Une bonne nuit de sommeil et ça ira mieux, réponds-je avec le sourire.

— Tu veux faire quoi ce soir ? Demande-t-il en écrasant sa cigarette.

— Je prendrais bien un bain, puis un film. Sauf si tu dois t'en aller évidemment, proposé-je en me redressant.

— Non ce soir je suis rien qu'avec toi. Félix tient les rênes pour moi, argumente-t-il en se levant avant de me tendre la main.

— Cobra laisse les rênes à quelqu'un d'autre que lui même ? C'est étrange tu ne trouves pas ? La taquiné-je alors qu'il me fait reculer dans le salon.

— Hum... un peu. Mais je lui ai laisser beaucoup d'instruction dont celle de m'appeler au moindre problème, sourit-il avant de m'embrasser amoureusement.

Sur le pointe des pieds pour lui éviter de trop se baisser je passe mes bras autour de son cou. Sans prévenir il me soulève et m'arrache un cri de surprise. Les chevilles nouées autour de ses hanches il nous amène jusqu'à la salle de bain ou il fini par me poser sur le rebord du meuble ou se trouve le lavabo. Monsieur s'occupe alors de faire couler l'eau avant d'y ajouter du bain moussant. Avec un fond musical et un peu d'encens on se glisse dans l'eau chaude. Le dos plaquer à son torse musclé je ferme les yeux pour écouter cet instant purement merveilleux à mes yeux. La porte fermer à clé et son arme à porté de main sur le meuble à côté de nous il fume une nouvelle blonde. Sous l'eau je caresse ses cuisses du bout de mes ongles.

— Pourquoi tu te sens obliger d'avoir ton arme dans chaque pièce où nous sommes Cobra ? Susurré-je doucement.

— Par simple sécurité ma perle, réponds-t-il simplement.

— Mais ici on est chez moi, on ne risque rien, rétorqué-je avec un petit sourire.

— Ton homme est un gangster. Certes je peux être craint mais je fais tout de même attention pour toi, lâche-t-il avec un petit rire.

— Ça fait étrange de se dire que tu es un gangster, dis-je en me redressant pour le regarder.

— Pourtant c'est le cas et ça n'a pas eu l'air de te faire peur, argumente-t-il avec un sourire.

— Tu ne me l'as pas dis au départ, rétorqué-je pour l'embêter.

— C'est vrai mais tu as rapidement saisit sans que je te le dises je me trompe ? Questionne-t-il amusé.

— Tu n'as pas tors, avoué-je avec une petite voix.

— Donc tu n'as jamais eu peur ? Reprend-t-il pour obtenir une réponse.

— J'appellerai pas ça forcément de la peur mais de la curiosité. En ce moment j'ai peur pour toi Cobra parce que tu es menacer et que je sais pertinemment que tu me cachés quelque chose, dis-je en posant ma main sur sa joue.

— Tout est sous contrôle ma perle. Cesse de t'inquiéter, lance-t-il après avoir délicatement saisit ma main.

— Pourquoi tu ne veux rien me dire ? Insisté-je avec des yeux plus doux.

— Parce que je ne veux pas te mettre en danger. Et si je te dis quoi que ce soit tu le seras forcément. Seuls mes frères sont au courant, argumente-t-il sans couper notre contact visuelle.

— Tu es injuste avec moi, laché-je comme une enfant avec le menton appuyé sur son torse.

— Pourquoi ? Ricane-t-il

— Tout le monde sait que je suis ta femme, je suis déjà en danger pour ça tu le dis toi même et j'ai même pas le droit de savoir ce qu'il se prépare, boudée-je ironiquement.

— Tu as dis que tu étais quoi ? Demande-t-il avec les yeux pétillant.

— Ta femme, pourquoi ?

Sans un mot il saisit mon visage en coupe pour m'embrasser si fougueusement que j'en perd totalement mon souffle. A présent à califourchon sur lui on ne cesse de s'embrasser pour une raison qui m'échappe. Quant il fini par s'arrêter je l'interroge du regard et son portable vibre.

— Te l'entendre dire c'est tout autre chose Ma perle, sourit-il en décrochant. J'écoute.

Bien décidé à le taquiner j'effleure son torse du bout des ongles pour le faire frissonner. Je continue sur ses haines et il sursaute à plusieurs reprises tout en gardant une voix calme et concentré pour son bras droit à l'autre bout du fil. Ma tête au creux de sa clavicule je poursuit mes caresses. Quant sa main vient se mêler à mes cheveux je ferme les yeux pour profiter d'autant plus de ses gestes.

— Préviens Logan, il saura t'aider.

— ...

— Hum... méfie toi de Tyler je n'ai pas confiance. S'il a trahit son précédent patron pour nous il n'hésitera pas pour le refaire, s'agace Hayden.

— Oui t'inquiète... Lance la petite voix lointaine de Félix dans le téléphone.

— La cargaison assure toi qu'elle atterisse dans notre bâtiment si tu vois ce que je veux dire...

— Très bien...

Étant trop concentré sur ses caresses je ne préoccupe pas de la suite des propos de Félix ou de mon propre amant. Après encore un long quart d'heure de discussion je fini par déposer un baiser sur sa joue pour sortir du bain.

— Rejoint moi quand tu auras fini, susurré-je avant de sortir de la salle de bain.

Enroulé d'une serviette dans mon mini placard dressing je cherche une noisette d'un bleu pâle à dentelle blanche. Pour m'amuser un peu je décide de ne porter aucun shorty en dentelle. Si ses mains s'y aventure alors on ne pourra qu'en rire. La fenêtre entrouverte laisse voler le bas des rideaux tandis que j'ouvre le large placard qui fait face au lit pour en sortir la télé. Assise en tailleur sur le lit je lance ma série Netflix 《Friends》. Elle est ancienne mais je l'adore et la regarde pour au moins la cinquième fois consécutive. Devant moi le cendrier et mon paquet de blondes dont j'en allume une. Concentré sur mon épisode je ne remarque pas tout de suite Hayden, appuyer contre le mur dans l'ombre de la télévision. Torse nu, en jogging noir et les bras croisé dont son beau bras tatouer d'un Cobra il sourit en coin et paraît nostalgique.

— Qu'est-ce qui t'arrive ?

— Rien... simplement j'aime t'observer quant tu es calme et sereine, admet-il avec un léger sourire avant de se placer derrière moi.

Sans attendre sa demande je lui propose une cigarette qu'il accepte et que j'allume. Tranquillement il pose son menton sur mon épaule pour regarder l'épisode qui suit en ma compagnie. Sa blonde terminer ses mains s'aventure sur mes hanches et mon ventre me faisant frissonner. D'un geste doux il place mes cheveux d'un côté pour pouvoir déposer des baisers légers sur la peau fine de mon cou. Tout contre son torse je me laisse aller et m'appuie. J'allonge mes jambes quand le bout de ses doigts se glisse entre mes cuisses. Il sourit tout contre ma peau avant de venir caresser l'objet de son désir faisant dresser le sien. Cambrer par le plaisir, mes mains se glissent sur sa nuque et dans ses cheveux avant de lâcher un premier soupire de contentement.

— J'ai pas envie de dormir cette nuit... chuchote-t-il à mon oreille augmentant soudainement ma passion.

— Et tu arrivera à tenir ? Souris-je alors que je pousse le cendrier et le reste en dehors du lit.

— Je dors rarement la nuit ma perle... souffle-t-il d'une voix chaude de désir.

D'un geste vif il me retourne pour me plaquer contre le matelas. Ses lèvres s'écrasent fougueusement sur les miennes avant qu'il ne pénètre en moi sans prévenir. M'arrachant un gémissement mêler à de la surprise il sourit. Son geste n'a pas été brutal, vif ou incontrôlé. Bien au contraire. Lentement il commence ses va et vient avec des roulements de hanches si précis et délicieux que je vais rapidement en perdre la tête. Ses bras autour de moi il me serre comme s'il avait peur que je lui échappe. En symbiose, on ne fait qu'un et notre désir n'est plus qu'une seule danse passionnelle. Quant ses dents viennent mordiller mon cou je craque, il en profite alors pour accélérer ses mouvements si intense de minutes en minutes. Sa langue vient chercher la mienne au moment où on atteint le sommet de cette monter fulgurante. Pour faire durer le plaisir il s'arrête alors et se force à attendre. Allonger tout contre moi il reprend son souffle et débarrasse mon visage des quelques mèches qui l'entourent. Son regard amoureux, pétillant et passionnel me scrute et ce que j'y lit me fait peur.

— Qu'est-ce qui t'arrive ? Demandé-je alors qu'il bouge lentement en moi.

— J'aimerai que ce moment dure toujours ma perle... souffle-t-il en reprenant intensivement notre danse.

D'un long baiser passionnel on pourrait croire qu'il me dit adieu. Ou simplement qu'il me déclare tout son amour à sa manière. Je sais que je n'aurais pas ses quelques mots de si tôt et moi même je n'arriverai pas à les prononcer. A présent que l'homme qui me correspond m'a trouver je ne voudrais qu'on me le retire pour rien au monde. Et je suis prête à tout pour cela quitte à entrer totalement dans son monde et y prendre part.