Deux jours plus tard...

Les garçons parties en vadrouille je ne sais où pour ce que l'on a ramener de Vegas nous nous retrouvons à quatre dans mon appartement. Être de nouveau entre filles me fait vraiment du bien car depuis la rencontre de nos deux groupes nous passons le plus clair de notre temps avec nos copains. Non pas que cela me déplaise, bien au contraire, mais avoir des moments entres amies est aussi primordial pour moi. Ivy cigarette en main s'arrête à l'encadrement de ma baie vitrée avec une idée en tête.

— Eh les filles, si on allait se prélasser à la plage ? Lance-t-elle joyeusement.

— Oh oui !!! Réponds directement Sienna avec un large sourire.

— J'en suis ! Rétorque Amy avec la main lever comme une enfant.

— Prendre des couleurs nous fera le plus grand bien, souris-je avant de partir préparer un sac.

Dans celui-ci s'y trouve : serviettes, crème solaire, enceinte Bluetooth, portable ou encore de l'eau et des petits gâteaux. En ce début d'après-midi nous prenons la voiture de Ivy pour faire un petit quinze minutes de route et trouver une belle plage au sable fin et blanc. Le bruit des vagues et l'odeur iodée de la mer me parvient directement au nez. Aujourd'hui, nous sommes lundi et il n'y a pas grand monde nous allons pouvoir profiter pleinement sans avoir des cri de tout les côtés. Allonger entre Sienna et Ivy je place mes lunettes de soleil sur mon nez en pensant à mon amant. Où se trouve-t-il en ce moment ? Je devrais peut-être le prévenir que nous sommes ici ? Mais la mission de cette après-midi est délicate et je n'ai vraiment pas envie de lui attirer des ennuis pour un simple SMS. Amy discute vivement avec Ivy de Riley qui s'entend parfaitement avec Chase et qui ont beaucoup gagner aussi à Vegas.

De mon côté j'observe Sienna qui se mordille la lèvre et hésite tout comme moi. De la musique Chill sur l'enceinte je tente de trouver les mots pour la rassurer.

— Honnêtement je pense qu'ils vont bien. Ils sauront nous envoyer un message quand ce sera fini.

— Je sais mais je suis inquiète je ne veux pas qu'il revienne blesser comme la fois où son épaule était bien amoché, argumente-t-elle en verrouillage son portable.

— En vérité je suis pareil que toi et ils ne savent pas où on se trouve. Pour eux on est sûrement à l'appartement, ajouté-je alors qu'il boule de stress se crée dans mon estomac.

— Il est si doux et gentil avec moi... je ne voudrais le perdre pour rien au monde Lucy, admet mon amie en tournant le regard vers moi appuyer sur ses coudes.

— Je sais, je te comprends parfaitement Hayden est pareil avec moi, avoué-je en me redressant tout comme elle.

— Il m'a promis d'attendre tu sais... souffle-t-elle pour que je sois là seule à entendre.

— Je sais qu'il attendra le plus longtemps possible pour toi. Mais toi tu n'en ressens pas l'envie ? Demandé-je curieuse avec un petit sourire.

— Il m'arrive parfois de l'imaginer et d'en avoir envie. Puis quand je me rappel la douleur que ça à été je reviens rapidement sur mes positions, explique-t-elle confuse.

— Sienna... quand c'est bien fait ce n'est que du plaisir, réponds-je pour la rassurer.

— Je sais Lucy. Mais avec la seule mauvaise expérience que j'ai tu comprendras que ça ne me tente pas, lâche-t-elle avec un ton un peu plus sec.

— Peut-être que le voir torse nu t'aiderai un peu, la taquiné-je un peu.

— Je l'ai vu une fois. J'avais envie de passer mon temps à le caresser de haut en bas, s'amuse-t-elle en retombant en arrière.

Le sable chaud recouvre mes pieds tandis que je me rallonge et fermé les yeux pour profiter de la chaleur du soleil sur ma peau. Une légère brise souffle sur notre corps chaud et rend cet instant juste parfait. Je viens alors à repenser à nos moments dans la voiture sur la route. Nos baisers si intense à la limite du désir palpable et de devoir se retenir pour la simple et bonne raison que sur le retour on ne pouvait pas s'arrêter. Le simple fait de faire de l'essence et passer au toilette pouvait être risqué mais les garçons savent ne pas montrer leurs inquiétudes ils sont très fort à ce sujet. Je me souviens encore de ce moment où à califourchon sur lui j'ai ressenti son désir comme une grosse bouffée de chaleur intense. C'est à ce moment qu'il m'a arrêter et m'a remise assise entre ses jambes en me disant 《même si c'est excitant ça devient trop dangereux ma perle》. J'aime vraiment quand il me parle comme cela ou quand il me surnommé ainsi. Mais calmer mes ardeurs à ce moment là à été un vrai défit pour moi et depuis nous n'avons pas eu l'occasion de nous retrouver seuls.

C'est justement l'objet de mon désir qui m'envoie finalement un message.

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Hayden ♤
On a terminer, on est rentrer mais vous n'êtes pas là. Tu es où ma perle ?

Reçu à 14h12

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Moi
Ce n'était pas trop dur ? Quelques part avec les filles on profite.

Envoyé à 14h13

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Hayden ♤
Ma perle ça ne me fait pas rire. Je n'aime pas te savoir seule dehors. Où tu es ?

Reçu à 14h13

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Moi
Pourquoi ? Je ne risque rien là où je suis. Cherche un petit peu.

Envoyé à 14h14

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Hayden ♤
Parce qu'il faut que tu comprennes que maintenant que tu es ma copine tout le monde te connaît. Et celui qui veut m'atteindre s'en prendra à toi. Alors dis moi où tu es ?

Reçu à 14h15

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Moi
Mais ne t'inquiète pas Cobra je vais bien. On profite simplement avec les filles.

Envoyé à 14h16

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Hayden ♤
On arrive.

Reçu à 14h17

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Moi
Comment ça ?

Envoyé à 14h18

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N'ayant aucune réponse dans la minute qui suit je sens que je l'ai mis en colère. Je voulais simplement m'amuser un peu. Cependant aucune des filles n'a vendu la mèche sur notre position alors je me demande comment il sait que nous nous trouvons ici ? Soudainement un nouveau stress s'empare de moi. Je ne voulais pas le mettre en colère ce n'était pas du tout mon intention et maintenant il va m'en vouloir. Super ! Comment je vais pouvoir lui expliquer ça à part 《je voulais juste rigoler un peu j'aurais fini par te le dire》? Peut-être qu'avec la route et le boulot qui l'attendait derrière il a perdu sa patience pour aujourd'hui. Je vais sûrement devoir m'excuser face à lui. Génial. Dix minutes plus tard les voitures des garçons se garent non loin de notre position et Ivy fait un grand signe à Chase. J'aurais pu avoir le temps de me cacher mais visiblement mon amie n'est pas d'accord avec ça. Sans leurs prêter attention je décide de rester allonger sur ma serviette près de Sienna qui se retient de rire de la situation. Accroupie près d'elle Félix lui caresse le front et Hayden vient se planter debout face à moi. Sans un mot il saisit ma main pour me relever et m'entraîner à l'écart.

— Cobra arrête la !

— Tu trouves ça drôle ? Demande-t-il agacé avant de plaquer mon dos contre le mur en pierre qui borde toute la plage.

— Je voulais simplement rigoler un peu tu n'es pas obliger de réagir comme ça, réponds-je les bras croisés.

— Lucy c'est pas drôle. Si je te demande où tu es c'est pour t'éviter un potentiel danger. Savoir que tu joues avec ta sécurité m'énerve, admet-il avec un regard vif.

— On risquait rien ici...

— Ah bon ? Tu es sûre ? Reprend-t-il agacé.

— Bien sur ! Qu'est-ce que tu veux qu'on risque ici ?! Laché-je sur un ton énervée.

— Regarde les trois hommes qui marchent le long sur mur et ceux qui marchent le long de l'eau. Tu crois qu'ils sont là pour profiter de la vue ? Reprend-t-il au creux de mon oreille.

Soudainement ces six hommes détonnent vraiment dans le paysage. Habillé comme pour la ville avec une démarche à la fois stresser et sur le qui vive. Mon cœur bat la chamade en pensant que j'ai risqué un potentiel enlèvement. Mes amies n'en n'ont sûrement pas conscience non plus jusqu'au moment où je m'aperçois que Félix emmené Sienna dans sa voiture avec ses affaires. Mon regard croise les émeraudes énervé de Hayden. Je ne sais pas quoi dire et je me retrouve vraiment bête face à lui. Sa main vient relever mon menton avant de se poser sur ma joue.

— Je ne cherche pas à te contrôler. Quand je te demande ou tu es c'est que quelque chose ne va pas. Tu comprends ? Questionne-t-il en se rapprochant de moi.

— Tu m'avais pas expliquer ça je ne pouvais pas savoir, réponds-je agacée.

— J'ai encore beaucoup de choses à t'expliquer mais ça viendra avec le temps. Vient il vaudrait mieux que l'on rentre avant qu'ils ne se décident à s'en prendre à nous, lâche-t-il en me guidant avec une main dans le bas de mon dos.

— La prochaine fois rester avec nous ça évitera ce genre de problème et on pourra profiter, terminé-je agacée de ne pas pouvoir profiter de la plage.

A présent c'est moi qui me retrouve à moitié en colère contre tout cela. Durant le trajet retour je ne lui adresse pas la parole et il ne cherche pas non plus à s'expliquer.  Dans l'appartement je lui claque la porte de la salle de bain au nez avant de l'entendre grogner derrière la porte. Sous l'eau tiède de la douche je tente de me calmer avant d'entendre le verrou de la porte s'ouvrir. Il est vraiment doué quand il le veut ! Durant un certains temps je ne lui prête pas attention et me demande tout de même ce qu'il fait. Au moment où je m'apprête à pousser le rideau de douche pour savoir ce qu'il fiche, il me rejoint entièrement nu sous l'eau. Prise au dépourvu il vient me bloquer entre son corps musclé et le mur en carrelage froid.

— C'est bon tu as fini ? Tu m'écoutes maintenant ? Lâche-t-il agacé.

— J'ai pas vraiment le choix, réponds-je sur le même ton.

— Lucy arrête de m'en vouloir pour quelque chose comme ça. Ça arrivera souvent et dans la situation actuelle je n'y peux rien mais ça va changer d'ici quelques temps. C'est tout ce que je te dirais. Je pense à ta sécurité ma perle et savoir que ces malades auraient pu te faire du mal me rend malade, s'énerve-t-il en approchant son visage à quelques millimètres du mien.

— Et si je continue de t'en vouloir ? Demandé-je en caressant sulfureusement son torse.

— Alors je serais contrarié et obliger de chercher à ce que tu me pardonnes, rétorque-t-il en collant son corps entier au mien.

Sans un mot de plus je descend ma main sur sa virilité pour la caresser. Un soupir de surprise et de contentement lui échappe et il vient mordiller mon cou. Mes va et vient son lent, pleins de désir et d'intensité. Tandis que l'eau coule sur nos corps fiévreux il agrippe vivement mes hanches pour me faire lâcher. J'enroule mes jambes autour de sa taille sans qu'il n'entre directement en moi. Ses lèvres emprisonné mon téton puis sa langue vient jouer avec celui-ci. Le corps cambrer sous le désir et ses caresses je n'attends qu'une chose, que nous terminons ce que nous avons commencer dans la voiture une journée plus tôt. Malheureusement pour nous et corps brûlant de désir Félix vient interrompre tout cela.

— Mec, on a un problème on doit y aller !

— Fait chier, gronde-t-il contre ma poitrine.

— Vas-y, je saurais attendre... soufflé-je alors qu'il me dépose au sol.

— Je me rattraperai cette nuit, promis, susurre-t-il à mon oreille avant de m'embrasser langoureusement contre le mur.

— Mec ! Dépêche toi ! Insiste Félix.

— Putin j'arrive Fe' ! Crie Hayden avant de sortir de la douche pour se sécher.

Leurs vies est une perpétuelle montagnes russe. Mais j'avoue que cela rajoute de l'intensité à ma vie qui était bien banale avant de tous les rencontré.