Vie mouvementée
Vers dix sept heure j'ai déjà hâte de terminer ma journée. Il me reste encore une heure trente à tirée et James fermera derrière moi la boutique. J'aimerai savoir un jour ce qui le lie à mon père de manière si privée. Ivy compte passer à la maison ce soir avec les filles demain nous sommes mercredi et normalement j'ai tout un tas de cours à récupérer avec elles. Même si je ne suis pas spécialement fatiguée j'aurais aimer rentrer plus tôt mais il reste encore un tas de couronne à terminer et des livraisons à trier et placer dans le magasin. Tandis que James termine les couronnes difficiles je places les bouquets et différentes fleurs dans le magasin ainsi que les décorations reçu par la même occasion.
Finalement malgré mon impatience le temps passe plutôt vite et je pars quinze minutes plus tôt une fois mon travail terminer. James me donne un large pourboire et après à peine cinq minutes de marche à pieds je me rend compte que les deux mêmes hommes de la dernière fois me suivent. Cette fois-ci ils ont le pas bien plus presser et il faudrait que j'atteingne l'angle de ma rue avant qu'ils ne me mettent la main dessus. Ainsi avec de grandes sueurs froides, des nausées soudaine et des douleurs dans les cuisses j'accélère vivement le pas. Mon sac à la main et mon téléphone dans l'autre près à appeler Ivy si besoin je trottine et me met finalement à courir quand ils se rapprochent. Dans une course contre la montre l'air frais dans ma gorge me brûle et mon angoisse ne fait que augmenter.
J'ai la sensation de courir pour ma vie et de ne pas faire assez d'effort pour aller plus vite. Comme ces horribles rêves où nous sommes poursuivit par l'invisible et que l'on a la vitesse d'une grosse limace. Peu avant l'angle l'un des deux me tire par les cheveux et m'arrache un crie strident. À l'aide de mon sac à main et d'un coup de pied bien placé je me défais de son emprise pour n'avancer que d'un mètre et avoir le temps d'appuyer sur le bouton d'appel vers Ivy dont j'entends la voix à l'autre bout du fil.
— Vient la ma mignonne, sourit vivement l'un des deux hommes mal habillé et rasé.
— Lucy ...?
Mon téléphone glisse sur le sol et mon sac vole dans la même directement. L'un mattrape par l'arrière et bloque mes bras. Le second tente alors de me mettre des coups mais avec habileté je lui décoche un coup de pied dans les parti intime et aperçoit la silhouette de Hayden au loin. Un coup de tête en arrière me permet de me défaire de l'emprise du premier et le second me saisit pour me balancer violemment à terre. Le bitume éraffle mes mains et sans aucune raison je hurle alors le nom de ma nouvelle connaissance. La semelle sale du second est prête à s'écraser sur mon visage quant il est brusquement saisit à la gorge par Hayden vers lequel je me recule. Au bout de sa main tatouer il braque une arme vers le premier homme qui reste tétanisé. Le sifflement aigu de la respiration du second se fait entendre et j'entends alors des os craqué.
Essoufflée je n'arrive pas à me relever et saisit mes affaires non loin de là. Hayden baisse alors son arme pour tirer dans la cuisse gauche du premier homme. Le bruit sourd de son arme est étouffer par son silencieux et l'inconnu agonise à terre alors que le second est en manque d'oxygène. A présent à terre dans une inconscience totale je me recule de quelques pas afin d'éviter un nouveau drame. Il porte une arme, Hayden... a un arme... j'avoue que cette image de lui ne m'avait jamais effleurer l'esprit mais quand il se place accroupit près de premier homme alors qu'une voiture noir brillant arrive pour laisser apparaître Félix et Chase je me pose de plus en plus de questions.
— Tu vois Aaron, tu t'es attaquer à une personne dont il ne fallait pas toucher. Tu passeras le bonjour à ton patron de ma part et de celle d'Anthony, sourit-il avec un regard vif.
— Ça va mec ? Demande Félix en me jetant un coup d'œil.
— Moi ça va, réponds-t-il en tournant à son tour son regard vers moi.
— C'est Ivy qui nous a prévenu, ajoute Chase après avoir mis l'homme dans son coffre.
— Dites lui que Lucy est saine et sauve. On la tiendra au courant, fini Hayden avec un signe de la tête.
Félix s'étant approcher de moi accroupit me regarde avec tendresse tandis que je calme progressivement mon cœur.
— Ça fait sûrement trop pour toi, mais fais lui confiance malgré ce que tu as pu voir ou entendre, lâche le coréen avec un léger sourire.
D'un simple signe de tête positif je lui assure de tenter de le faire mais il va sûrement être accablé de questions. Chase et lui discutent un peu plus loin alors que les rues sont désertes. Le coréen saisit alors ma main et une vive douleur s'empare d'elle. En inspecteur la paume de celle-ci il se rend compte que je suis bien plus que éraffler. Du sang coule de ma main et il retire un morceau de verre logé dans ma peau. Un petit cri de douleur m'échappe et j'étais bien trop concentré sur Hayden et ces deux inconnu que je n'ai pas fais attention au reste. Même si je sais qu'il n'a pas le choix de vérifier s'il n'y a pas d'autres morceaux je grimace avec la douleur. Après cela il faudra tout désinfecter et ce ne sera pas non plus une partie de plaisir. Sur le trottoir, non loin de l'endroit où j'ai rencontrer le sol une bière casser est éparpillé au sol. Après un regard réconfortant Chase se place de nouveau au volant de la voiture et Hayden nous rejoint.
— J'ai retirer le seul morceau qui restait, on va s'occuper de Aaron, assure Félix avant de nous quitter.
Sans un mot Hayden m'aide à me relever et récupéré mes affaires près de moi. Un bras dans le creux de mon dos il s'assure que personne d'autre n'arrive en chemin et nous arrivons finalement dans mon appartement. Rien ne m'a été volé et j'en suis heureuse. Derrière nous il referme la porte de mon appartement et je commence à sentir des douleurs le long de ma jambe droite. Hayden me demande avec la plus grande délicatesse où se trouve ma salle de bain et je nous y conduit. Il fait alors couler de l'eau tiède dans la lavabo après l'avoir boucher. Dans ma petite armoire je lui indique où se trouve désinfectant et bandage.
— Tu es bien équipé, remarque-t-il en plongeant ma main blesser dans l'eau.
— Avec les études de médecines de Ivy, Amy et Sienna je n'ai pas le choix. Sinon j'aurais eu le guerre, ricané-je alors qu'il frotte le sang sécher.
— Et toi tu ne voulais pas continuer ? Demande-t-il pour m'occuper l'esprit alors qu'il chercher d'éventuels bouts de verre.
— Oh si j'aurais aimer mais mes parents n'avaient pas les moyens alors j'ai décidé de travailler pour me payer mes propres études, souris-je légèrement alors que le désinfectant me brûle.
— Tu ne t'es pas louper... souffle-t-il en rinçant de nouveau ma main.
— Tu portes toujours une arme sur toi ? Demandé-je avec un peu trop de curiosité.
— Mon travail m'y oblige... avoue-t-il à demi mot.
— Et quel est ton travail précisément ? Continué-je alors qu'il me fait asseoir sur le tabouret.
— Effectué des transactions de marchandises, récupéré les fonds et mettre à l'écart les concurrents, lâche-t-il sans réellement mettre un mot sur ce qu'il fait.
— Quel genre de marchandises ? Insisté-je avec une voix douce.
— Si je te le dis je te met en danger Lucy. Et je refuse ça, mais ce n'est pas légal c'est tout ce que tu dois savoir, dit-il en commençant à entouré mon poignet avec le bandage.
Je ne trouve aucune réponse à cela et je n'arrive pas à déterminer si ça l'angoisse ou pas. De mon côté j'ai bien deviner de quels activités il s'agissait et même si cela me terrifie je suis tout de même attiré par l'homme qu'il est. Chase et ses autres amis doivent aussi faire partie de ce fameux "commerce" et je suis étonnée de voir à quel point ils ne paraissent pas ce qu'ils sont. Tout s'est passer si vite que je me demande d'où il a sorti son arme et où elle est à présent ranger. Sur sa tempe gauche une goutte de sang reste présente et je l'efface du bout des doigts. Son regard surpris croise alors le mien et même si je suis loin de prêché la violence cet homme a bien mérité ce qu'il lui est arriver. Sans me quitter des yeux il fini ce qu'il a commencer et on se relève. De ma main validé je débouche le lavabo et range tout ce qui a été sorti. J'attache mes cheveux à demi emmêlés et on se rend sans un mot dans le salon. Avec beaucoup de naturel il entrouvre la baie vitrée pour laisser entrer un peu d'air. Devrais-je avoir peur de lui ou pas ? Il n'a pas l'air d'avoir une vie des plus normales. Et je ne suis pas sur que Ivy soir au courant de tout ceci avec Chase. Rapidement j'envoie un SMS à ma meilleure amie pour lui dire que tout va bien et que je passe un peu de temps avec Hayden.
— Qui était ces hommes ? Demandé-je trop piquer par ma curiosité.
— On travaille pas pour le même patron et il nous cherche depuis un moment. Maintenant ils m'ont trop pousser à bout et j'ai été trop patient, lâche-t-il en m'invitant à fumer une cigarette sur le balcon.
— Pour quel raison ils vous cherchent ? Continué-je alors qu'il ne doit pas trop en dire.
— Ils veulent s'approprier ce que l'on a, répond-t-il tout en restant vague.
— Tu te bat souvent comme ça ?
Savoir qu'il peut être blesser à tout moment m'inquiète au plus profond de moi. Peut-être que de savoir qu'il s'intéresse à moi y est pour quelque chose. Mais surtout plus j'apprends à le connaître plus je me rends compte que sa personnalité doit être très profonde. Ma question le perturbe tant qu'il s'approche de moi et remonte ma main blesser dans notre champ de vision.
— Tu préfères avoir la vérité entière ou seulement la moitié ? Rétorque-t-il avec la cigarette entre les lèvres.
— Tu ne me proposes pas de me mentir ? Réponds-je avec un sourire amuser.
— J'y gagnerai quelque chose ? Lâche-t-il surpris.
— Non... quitte à avoir la vérité autant l'avoir entièrement, ajouté-je alors qu'il rapproche ma main de sa vue.
— Oui ça m'arrive souvent voir très souvent. Je te dirais même que c'est mon quotidien mais je ne veux pas que ça devienne le tien. Ta blessure est déjà de trop pour moi et je me suis retenu de pas lui en décoché une en pleine tête, explique-t-il alors qu'une goutte de sang traverse le bandage blanc.
— Hayden on ne se connaît pas... ça ne peut pas te toucher comme ça, rétorqué-je du tac au tac.
— Quand je fais les choses ce n'est pas à moitié. Je t'ai déjà fais comprendre que j'avais une attirance pour toi. Mais si tu me dis que tu n'en as pas alors j'arrêterai d'intervenir dans ta vie, lance-t-il avec une voix des plus douces.
Muette face à ses paroles de velours j'ai le cœur qui est prêt à exploser et c'est bien trop pour moi. Comment savoir si je suis attiré par lui ou pas ? Certes j'ai envie de le connaître bien plus que cela mais est-ce que j'en suis à ce point là ? Ses yeux émeraudes me scrutent et attendent avec la plus grandes des patience une réponse de ma part. Ce week-end je vais chez mes parents alors je pourrais peut-être réfléchir à la question et lui répondre en revenant. Notre discussion est couper par mes amies qui arrivent avec des bouteilles en main. Ma seconde main poser sur sa veste en cuir s'agrippe à la fermeture et je suis presque déçue qu'elles arrivent si vite. Malgré ma réponse muette ils nous dirige vers la porte d'entrée qu'il ouvre et il se retourne alors vers moi.
— Soigne ta plaie. Et réponds moi quand tu veux, lâche-t-il en commençant à partir.
— Ce week-end je vais chez mes parents à une heure d'ici, en revenant je te dirais ce qu'il en est, annoncé-je en saisissant sa main.
Avec un dernier sourire et une caresse sur ma main il s'en va et croise mes amies en chemin. Ivy s'arrête alors pour discuter avec lui.
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