Après la pluie, le beau temps
Lucy
Encore sous le choc de mes propres actes je ne quitte pas les bras de Hayden dans la salle de réunion. J'ai tuer pour la première fois de ma vie, c'était un simple acte de défense pour ma famille mais cela me rend malade. Assise sur ses genoux il ne cesse pas ses caresses sur mes cheveux et me tient tout contre sa chaleur. J'observe Sienna qui a moins de mal que moi à ingurgité ce qu'elle vient de faire mais je la connais je sais qu'elle se contient face aux autres. Félyx la connaît aussi et ne la lâche pas non plus de son côté. Giovanni, lui, reste en permanence avec Lorena qui a vu toute sa vie défiler devant ses yeux. Encore en pleure dans les bras de son mari elle ne cesse de me remercier pour mon acte.
— Allez me fouiller cette baraque, trouver moi ce gosse, je veux savoir où il se trouve sinon cette histoire n'aura jamais de fin, lance Antonio complètement en rage.
— Bien patron ! réponds un de ses hommes avant d'entraîner tout les autres avec lui.
— Antonio je doute que tuer un enfant qui a, à peine cinq ans serve à quelque chose, lance Chase autour de la table.
— Je pense que au contraire il a raison malheureusement, rétorque Hayden sans cesser ses caresses.
— Mais c'est un gosse !!! insiste Chase revolté.
— Un gosse qui va grandir et sa haine avec. Il voudra savoir qui a tuer son père et il n'aura de cesse de traqué cette personne, explique Félyx avec un ton étrangement calme.
Les paroles de Félyx résonnent alors dans mon esprit, mais elles créent aussi un étrange silence dans la pièce qui nous réunit tous. Dans un sens je suis soulagé, mais de l'autre je pense à cet enfant à qui on vient de privé la joie de connaître son père. Hayden scrute le vide en repensant sûrement à son propre vécu à ce sujet alors que je n'ai pas encore déballé tout ce que moi et Lorena avons appris. Celle-ci prend alors les devants ayant réussi à calmer sa crise de pleurs.
— Mon amour... commence-t-elle ne ne regardant que lui, ce n'est pas tes parents qui ont envoyé Hayden loin de sa famille, mais ce sont ses parents à lui. Ils ont enlevé celui qui avait le plus de caractère car ils croyaient en une étrange superstitions. Celle de la naissance des jumeaux qui serait mauvaise dans une famille mafieuse.
— Mais pourquoi ils n'ont pas chercher simplement à retrouver Hayden ? demande Riley avec les sourcils froncés appuyer contre le mur.
— Parce qu'ils ne savaient pas par où commencer... continué-je à la place de Lorena, seul le père de Milani s'en est occuper et pour venger l'affront fait à sa famille car il considérait que les Lucciano lui avait tout voler, il s'est tiré une balle en pleine tête. Emportant avec lui le secret...
Légèrement redresser face à Cobra je l'observe lui et son monde qui se Bouleverse encore une fois. Antonio soupire comme si tout avait lâcher d'un coup, il serre les poings appuyés contre la table et ferme les yeux. Giovanni appuyer sur le mur derrière lui semble avoir du mal à déglutir et c'est Lorena qui porte le coup de grâce.
— Vos parents n'ont jamais voulu abandonner votre frère...
Une larme silencieuse coule sur la joue de Hayden et de Giovanni en même temps. Giovanni sûrement soulager de savoir que ses parents étaient vraiment comme ils l'ont toujours été et Hayden par la détresse de voir qu'on la retiré à sa famille dès ses premiers jours. Giovanni lance alors un appel vers son bras droit, celui-ci décroche dans les instants qui suivent.
— Oui patron ?
— Verenzio, je veux que tu te rende dans le bureau de mon père et que tu ouvres le carnet vert en velours de ma mère. Cherche ce qu'elle a écrit il y a plus de vingt ans s'il te plaît, demande Giovanni alors qu'il pose le téléphone au centre de la table.
Pendant un long moment tout le monde se regarde, je tente de relativisé, j'ai tuer un homme mais Hayden on lui a détruit toute sa vie. Je dois être forte et courageuse pour lui, car pour une fois ce n'est pas moi qui ai besoin de lui mais l'inverse. Pendant un long moment on entend le bras droit de Giovanni fouiller dans le bureau les papiers jusqu'à trouver ce fameux que tout le monde cherchait. Après avoir feuilleter il trouve la date qui suit
— 9 Novembre 1994...
— Oui c'est cela, lit s'il te plaît, insiste Giovanni appuyer au bout de la table alors que tout le monde est pendue au téléphone.
— Moi, Licia Lucciano, j'écris aujourd'hui pour transmettre toute ma peine et ma douleur sur ces quelques pages. On ma retiré mon troisième enfant, Valério, l'amour que je porte à tout mes enfants à toujours été sans pareille et je n'aurais de cesse de te chercher à travers le monde. Sachez mes enfants que la vengeance n'est que l'amertume qui se trouve en chacun de nous. Rien ne sert de l'alimenter si son destin n'est de rendre le monde que plus mauvais qu'il n'est encore. L'homme qui nous a retiré Valério s'est donner la mort emportant avec lui le secret de la vie où la mort de mon enfant. Ne faites confiance qu'à votre famille, et si vous trouver ce carnet... brûlé le, je ne veux pas que vous ayez à souffrir plus qu'à cet instant. Vivez pour votre fierté, votre famille et votre amour. Ne laissez jamais personne se mettre en travers de notre famille. Licia Lucciano...
La voix du bras droit tremble tant il est prit par la sensibilité des mots de la défunte mère des Lucciano. Mon regard se tourne alors vers Hayden, les yeux rouges par l'absence de sa mère, la mâchoire serré à cause de la haine et le long soupir de son égo qui refuse de craquer devant tout le monde. Giovanni remercie alors Verenzio et lui demande de mettre de côté ce carnet.
— Je crois qu'il est temps qui tout ce passé reste derrière nous. La mort de Milani signe la fin de cette guerre à mes yeux. Je veux que notre famille prospère. Et cela va commencer par le retour aux sources mes frères, lance Giovanni qui regarde toutes les personnes qui se trouve dans cette pièce.
Sans attendre je prend Hayden tout contre moi. Debout devant lui je le laisse fourré son visage au niveau de mon ventre avant qu'il ne craque. Serré tout contre moi je lui caresse les cheveux comme il a pu le faire avec moi. Il hurle de rage provocant un regard humide chez tout ses frères. Car chacun sait ici à quel point il a été torturé par cette histoire d'abandon qui en vérité n'en n'était pas un. Félyx balance la tête en arrière pour retenir ses larmes, jamais je n'aurais penser que de tels hommes puissent être si sensible finalement. Mais il faut croire que dans le cercle privé de la famille c'est tout autre chose. Voir la détresse de mon futur mari me met dans tout mes états et me fait presque oublier mon propre choc. Mais je crois à présent que plus ne sera jamais comme avant. Certes nous avons tous montres notre sensibilités aujourd'hui, mais cela n'a fait que consolider les liens qui étaient en train de se créé.
Ivy de son côté par derrière le mini bar et prépare un verre à chacun. Essuyant moi même les larmes de Hayden, je pose mes mains en coupe sur son visage pour y déposer ensuite un long baiser sur ses lèvres. A présent sur ses deux pieds il me serré si fort tout contre lui que j'ai la sensation que mon corps tout entier va exploser. Tous debout autour de cette large table ronde nous suivons le petit discours de Ivy qui, pour la première fois nous ouvre son cœur.
— J'aimerais qu'on porte un toast ici, maintenant, tous ensemble. À notre famille, à nos frères, nos sœurs, nos beau frères, belles sœurs, à tout ces désaccord qui nous rendent plus fort, et à toutes ces belles choses qui vont arriver dans l'avenir. J'aimerais aussi qu'on porte un toast à la fin de cette guerre qui ne semble avoir aucune fin, à tout ces hommes innocent décédé pour protéger notre famille, finalement à Licia et à Angelo Lucciano, pour avoir créé cette magnifique famille que nous sommes devenue grâce à vous, Antonio, Giovanni et évidemment Hayden car désolé mais à mes yeux c'est ce prénoms qui restera dans mon esprit...
Un léger ricanements entraîne celui de tout le monde. Nous trinquent tous ensemble en se promettant d'être toujours là les uns pour les autres. Cette guerre n'a fait que rapprocher ceux qui n'aurait jamais dû être séparés. Nous buvons tous une gorgée avant de décidé de tous rentré à la villa pour passer encore plus de temps ensemble. Antonio réponds au téléphone avant que nous quittons la pièce et on apprend alors que plus aucune traces de l'enfant de Milani n'a été retrouver et des deux hommes qui l'accompagnait aussi. Peut-être que finalement le destin veut que tout s'arrête ici et nulle part ailleurs.
La main de Hayden me retient doucement alors que tout le monde est sortit. Je le regarde avec des yeux remplit d'amour, de doutes et de fatigue.
— Jamais je n'aurais penser te faire vivre tout cela ma perle...
— Hayden... tu n'as pas à t'en vouloir je ferais tout pour ma famille. Tout comme toi, dis-je en prenant place entre ses bras.
— Je t'aime Lucy ! lâche-t-il comme si sa vie en dépendait en saisissant mon visage, je t'aime et jamais, jamais je ne laisserais personne te retiré à moi. Je veux voir le bonheur dans son regard lorsque nous serons marié, je veux te voir avancer vers moi pour te passer la bague aux doigts, je veux te voir porter notre enfant et l'entendre rire à tes côtés. Je veux te protéger parce que c'est mon devoir et ne plus jamais te laisser subir ce que tu as pu vivre ce soir. Je veux t'aimer jusqu'à en crever... Lucy...
Ses larmes font monter les miennes au moment où je l'embrasse d'un baiser si fort en émotion que je ne saurais dire laquelle est la plus forte. Le joie ? La mélancolie ? La excitations ? L'euphorie ? Ou tout simplement l'amour sans fin que je lui porte.
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