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Choc et Rage

Alors que la voiture de Hayden roule le long de la route je reste bloquer dans mes pensées. Il est vivant, j'ai envie de pleurer de soulagement ce qui fini par rapidement arriver quand j'observe tout l'intérieur de la voiture qui n'a pas changer d'un pouce. L'écharpe que je pensais avoir perdue est en vérité poser sur l'accoudoir qui sépare les deux sièges. Mon dieu qu'est ce que c'est que tout ça ? J'ai l'impression d'avoir de nouveau le cœur qui vole en milles morceaux.

— Lucy... il ne t'a jamais quitter. Un tas d'hommes étaient en permanence autour de ton appartement pour ta protection. Regarde... Lâche-t-il en me montrant une villa magnifique qui nous fait à présent face.

Le long de l'allée en bitume noir je la détail du regard pour m'apercevoir qu'elle est si immense qu'on pourrait y faire dormir tout nos amis si on le voulait y compris nos familles. Une façade crème laisse place à une entrée en demi cercle soutenue par des colonnes à la romaine. Toutes les lumières sont allumer et rendent cette villa splendide.

— Il la faite construire pour toi... pour que tu sois à l'écart du bruit permanent de la ville. Que tu vives enfin dans le calme et proche de la mer... continue Seth alors qu'on traverse la villa pour qu'il me montre le jardin immense qui descend naturellement vers une petite plage.

Tout autour de moi semble irréel, je vais finir par perdre pied c'est bien trop pour moi. Je dois rentrer chez moi et faire le point. Sans attendre Seth je rebrousser chemin pour l'entendre appeler mon nom tout au long de mes pas qui ne font que se presser. Mes jambes deviennent du coton et je manque plusieurs fois de trébucher pour rencontrer le sol. Une crise de panique pointe le bout de son nez, j'ai horriblement mal dans la poitrine et une envie de vomir monte en même temps que les larmes qui dévalent à présent sur mes joues. Quand mon regard flou se relève dans le hall je fais face à mon frère, ma meilleure amie et son amant ainsi que tout les autres y compris Hayden. Son regard inquiet se pose sur moi alors que tout ses hommes entrent aussi dans la villa. En quelques pas il se retrouve face à moi et je ne peux alors empêcher ma rage de s'exprimer. Ma main vient violemment rencontré sa joue provocant la grimace de Félix et la réaction direct de ses hommes. D'un seul geste de la main il leurs interdit d'intervenir.

— Durant tout ce temps... commencé-je alors que mes larmes embrouille ma voix.

— Lucy je...

— TU ETAIS VIVANT ET TU NE M'AS RIEN DIT !!! Hurlé-je de douleur.

Tout le monde recule alors de sa position hormis Hayden qui continue de faire face à ma détresse. Ma meilleure amie baisse le regard honteuse tandis que mon soit disant frère se sent mal pour moi et Hayden.

— J'ai pleurer pendant des mois pour toi... DES MOIS HAYDEN !!! Crié-je de nouveau ne pouvant retenir ma crise de pleurs.

— Il a fait ça pour te protéger Lucy... intervient la voix de Ivy.

— Oh toi pas un mot ! Ma meilleure amie ?! Tu parles ! T'y étais au courant durant tout ce temps, tu me remontais le moral avec des paroles que tu ne pensais même pas !

— Lucy calme toi, reprend Hayden en faisant un geste vers moi.

— Ne me touche pas ! Lâché-je en poussant brusquement sa main avant de le dépasser.

D'un pas presser et hors de moi je me dirige vers le porte d'entrée devant laquelle se place Félix avec les mains jointes devant lui. Seuls Chase et Riley n'ouvrent pas la bouche ayant bien compris que peut importe ce que l'on me dira je ne veux rien entendre.

— LAISSE MOI passer...

— Lucy écoute au moins ce qu'on a  à te dire... souffle-t-il avec un ton plutôt doux.

— Pour un frère qui disait me protéger tu n'as même pas dègner protéger mon cœur de cette tristesse inutile ! Lâché-je avant de le bousculer pour sortir.

Essuyant le reste des larmes sur mes joues je descend la pente qui mène au grand portail garder par des hommes de mains de Hayden qui refuse catégoriquement de me laisser sortir. Leurs hurler dessus ne sert visiblement à rien alors sous leurs regard incompris je m'approche de le grille pour commencer à l'escalader. Ma détermination est sans faille, je veux absolument sortir d'ici et ne plus voir ces gens qui se disent mes amis.

— Lucy putain arrête tes conneries descend de là je te ramène ! Crie Félix en bas du portail.

— Va te faire foutre je préfère rentrer à pied que de passer dix minutes auprès d'un menteur comme toi ! Rétorqué-je alors qu'un homme me saisit les hanches.

Les mains agripper au portail je ne lâche pas et ne compte pas me laisser faire par ses hommes de main. Deux autres viennent me faire lâche et me place du côté passager de la Shelby blanche. Verrouillé de l'intérieur je ne peux plus sortir et mon faux frère que je haïs en cet instant allumé le moteur. Tout au long du trajet il ne pipe aucun mot ayant bien compris que je ne veux plus l'entendre. De nouvelles larmes de rage coulent alors sans que je ne contrôle quoique ce soit et malgré toutes les fois où j'essaie de ne pas croiser son regard je fini par le voir. Désolé, enrager et inquiet. Dans la cage d'escalier je tente de lui fermer la porte au nez mais il insiste et on tombe nez à nez avec Sienna qui commençait à sérieusement s'inquiéter pour moi. Son visage incompris face à mon état me pousse à lui avouer toute la vérité.

— Tu étais au courant ou pas ?!

— Calme toi de quoi tu parles ? Demande mon amie avec un ton calme.

— Hayden est vivant !!! Il vit dans une villa à dix minutes d'ici qu'il a soit disant construit pour moi et tout le monde me mentait durant tout ce temps ! Hurlé-je en partant dans une nouvelle crise.

— Pardon ? Rétorque-t-elle choquée.

— Sienna je vais t'expliquer... commence Félix en tentant une approche.

— Sors de là, ordonne Sienna entre ses dents pour retenir sa rage.

— Écoute... reprend-t-il

— SORS DE LÀ ! Hurle-t-elle de sa voix aiguë.

Sans un mot de plus il referme la porte derrière lui. Je m'écroule au sol soutenu par ma sœur qui tente de me réconforter alors qu'elle rage contre son homme. De nouveau on se berce toute les deux comme on a pu le faire maintes et maintes fois. Comment a-t-il pu me mentir à ce point ? Comment pourrais-je pardonner un acte pareil ? Pourtant mon amour pour lui n'a fait que grandir de jour en jour et c'est seulement quand je l'ai de nouveau vu ce soir que je m'en suis rendu compte. Car même après tout ce qu'il m'a fait je voulais simplement, dès les premiers instant, me jeter dans ses bras pour m'y loger le temps d'un instant. Oublier tout ces moments où j'ai pu le pleurer, toute la rancœur actuelle pour être de nouveau simplement moi et lui. Deux êtres qui s'aiment sans tout les problèmes tout autour. Mais en le choisissant ainsi qu'en choisissant la vie qu'il mène je savais très bien que de grosses douleurs m'attendait.

Quelques minutes plus tard, et calmer, on fume une cigarette face à l'étendue silencieuse de la nuit sur le balcon. La fraîcheur de la nuit caresse nos joues meurtris par les larmes. Ai-je eu raison de réagir ainsi finalement ? En tentant de me mettre à sa place l'espace d'un instant cela n'a pas du être une partie de plaisir non plus. Les paroles de Ivy me reviennent rapidement en mémoire 《il a fait ça pour te protéger...》. Mais pour ma sécurité face à qui ? Ou à quoi ? Cela faisait longtemps que des hommes étranges comme ceux de ce soir ne m'avait pas abordé ainsi. Alors finalement peut-être que oui, durant tout ce temps il m'a protéger à sa manière. Mais pourquoi me laisser ignorante ainsi ? 

— Je comprends pas qu'ils nous aient menti comme ça... soupire Sienna appuyé sur la rambarde du balcon.

— Soit disant pour notre sécurité...

— Hum... c'est dont pour ça qu'il y a autant d'hommes autour du bâtiment, remarque-t-elle en regardant vers le bas.

— Oui... mais ça ne justifie en rien ce qu'ils ont tous fait...

— Et Amy ? Demande ma sœur intriguée.

— Pas vu mais je suppose qu'elle était aussi au courant.

— Alors on est sûrement trop faible à leurs yeux pour faire face à tout ça visiblement... remarque mon amie avant de se laisser tomber dans un fauteuil.

— Personnellement je le vois comme ça aussi. Alors chez moi ça ne passera pas rapidement... avoué-je en recrachant ma fumer.

— De même pour moi. Alors je te propose que ce week-end on sorte au Club et qu'on s'amuse toutes les deux. Rien que toi et moi, sourit-elle avec une idée derrière la tête.

— Bien ! Faisons ça !

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