Indécis
Lucy
Une heure après être monté chacun dans nos chambres j'observe Hayden sur notre petit balcon. Sur notre petite enceinte la musique Love$ick de 2Scratch tourne. Une douce brise fraîche de la nuit entre dans notre grande chambre et je reste ici, allonger sur le ventre appuyer sur mes coudes à l'écouter en silence. Écouté ses doutes muet, sa part d'ombres qui prend le dessus alors qu'il allumé une énième cigarette. J'aimerai lui être plus utiles mais j'ai la sensation que je ne peux l'aider en cet instant. Mon état alcoolisé l'a sûrement inquiète et même si j'ai encore de l'alcool dans le sang je ne suis plus ivre. L'inquiétude le bouffe en cet instant alors qu'il me pense assoupi j'en profite pour le détaillé malgré l'obscurité. Les jambes croisés dans son pantalon de jogging noir laisse dévoiler ses hanches puis son dos si musclé que j'ai déjà envie de le croquer. Une main dans la poche alors que sa seconde épaule est appuyé dans l'encadrement de la baie vitrée il continue de fumer.
Discrètement je sors du lit profitant de ses pensées profonde pour l'approcher. Sur la pointe des pieds j'arrive jusqu'à son dos d'où je glisse mes mains du bas vers le haut. Un petit sourire se fait entendre avant qu'il ne se retourne de moitié pour appuyer son dos contre le mur.
— Tu ne dors pas ma perle...
Du bout de ses doigts il place une de mes mèches derrière mon oreille avec son regard amoureux. De ses flans je passe ensuite mes mains sur ses abdominaux pour remonter jusqu'à ses pectoraux. Puis je viens me coller à lui en cherchant la chaleur et le réconfort qu'il sait si bien m'apporter.
— Qu'est-ce qui t'arrive ma perle ? Souffle-t-il en caressant mes cheveux.
De son autre main il continue de fumer alors que je profite de fermer les yeux et écouter à la fois la musique et son cœur qui bat en rythme.
— Tu es inquiet, je le vois. Ça fait plus de vingt minutes que je te regarde Cobra. Je vais bien et tout va bien se passer. J'ai confiance en toi je sais que s'il lève la main sur moi tu seras là.
Ma voix faible et douce semble le détendre jusqu'au moment où j'émets la possibilité de violence encourus par Milani. Le bruit de ses deux doigts qui balance son mégot parvient à mes oreilles avant qu'il ne m'enlace entièrement. Il le fait très peu souvent, je sais que quand c'est le cas il est prit par la peur de me perdre. Et moi je la vie au quotidien, car à chaque fois que je le vois passer les grilles de cette villa je me demande si c'est la dernière fois que je pose les yeux sur lui.
— J'aimerai t'interdir de faire ça, mais je ne suis pas ce genre d'homme. Tu le sais très bien ma perle...
— Hayden, dis-je en me reculant pour l'observer, moi aussi j'ai peur pour toi a chaque fois que tu pars pour des affaires ou choper des connards comme tu aimes les appeler.
Mon expression le fait légèrement rire avant qu'il ne m'embrasse avec amour. Passant un bras dans le creux de mes reins il me colle à lui avant de nous reculer doucement jusqu'au lit. Oh je connais ta technique Cobra tu veux me faire taire en me faisant l'amour mais cela ne fonctionnera pas cette fois-ci. Allonger entre mes jambes il me dévore le cou tout en remontant ma chemise de nuit qui glisse sur ma cuisse jusqu'à mon bassin. Un soupire m'échappe lorsqu'il effleure mes hanches au moment où il mordille mon cou.
— Cobra... je ne reviendrai pas sur ma décision...
— Hum...
Il semble ne m'écouter qu'à moitié pendant que je m'obstine à lui tenir tête.
— Tu m'aideras à apprendre à me défendre demain ?
Soudainement il s'arrête assez brusquement pour soupiré et remonter la tête. Les traits un peu plus dure j'ai enfin toute son attention.
— Tu ne lâchera pas le morceau c'est ça ?
— Je sais que ça ne te plaît pas tout comme à Giovanni mais c'est le seul moyen que nous avons pour l'attraper et si tu veux que j'ai le moins de risque je dois apprendre.
La tête posée sur ma poitrine, allonger tranquillement entre mes jambes, il joue du bout des doigts avec une de mes mèches de cheveux. Il est désemparé par la situation, et mon seul moyen de le réconforter c'est de le rassurer. Il a confiance en lui même autant jouer la dessus. A l'aide de ma main je caresse tendrement ses cheveux avant de faire des petits ronds successif sur son cuir chevelu.
— Si tu es blessé je ne me le pardonnerai jamais, affirme-t-il avec les yeux fermés.
— Hayden... j'ai confiance en toi. Je sais qu'il ne m'arrivera rien.
Lentement il se redresse et appuie appuie son coude à côté de ma tête. Son regard brûlant et intense plonge dans le mien alors que je ressent son souffle chaud sur ma poitrine.
— Tu as confiance en moi à ce point là ?
— Cobra, je t'aime. Bien sûr que j'ai confiance en toi.
Ma main poser sur sa joue il soupire un peu plus fort qu'à son habitude et laisse échapper une larme avant de m'embrasser de nouveau. Je sais qu'il n'aime pas que je le vois dans cet état. Un jour il m'a même déjà dit 《je me dois d'être fort en toute circonstances pour ta tranquillité et ton bonheur. Alors je le ferais.》. Jamais je n'oublierai cette phrase dites un soir alors que nous avions bu un peu trop tout les deux. Après son long baiser plein d'amour il me propose une chose.
— J'ai besoin de prendre l'air, et je voudrais que tu viennes avec moi.
— D'accord mais on va où ? Demandé-je alors qu'il saute du lit.
En scrutant le réveil je me rend compte qu'il est déjà deux heures du matin mais après tout nous sommes des oiseaux de nuit lui et moi. Pianotant sur son téléphone il envoie des instructions à Félix qui lui répond dans la seconde puisqu'il ne dort pas non plus. Passant un simple tee shirt noir puis des basket noir il descend cinq minutes avant moi. Vêtue d'un leggings noir et d'un débardeur de même couleur je sors de la chambre pour croiser Lorena qui remonte du rez-de-chaussée.
— Toi aussi tu ne dors pas, remarque-t-elle avec un sourire.
— J'ai pas l'impression que beaucoup de monde dort ici en fait, ricané-je en enfilant mes basket.
— Giovanni et moi on en profite pour prendre du temps pour nous, lance-t-elle en se dirigeant vers sa chambre.
Après un signe de la main je descend les grands escaliers intérieur avant de sortir directement à l'extérieur. Personne en vue hormis les gardes de Seth qui font leurs rondes. Au bout d'une petite minute j'allume une cigarette. Au bout de cinq autres petites minutes la belle Shelby sombre s'avance lentement devant moi et s'arrête. Je souris automatiquement, il veut une soirée comme celle que nous avons passer la première fois rien que tout les deux. Sortant de la voiture il m'ouvre la portière passager pour que je puisse m'asseoir à l'intérieur.
Le moteur gronde et nous voilà partie sur les grandes routes pour une petite partie de la nuit. Ma cigarette toujours en bouche je l'observe avec son bras tatoué poser sur le grand accoudoir qui nous sépare. La playplist qu'il m'a fait connaître à l'époque défile dans la voiture pendant de je caresse son bras du bout des ongles. Cela lui procure plusieurs frissons qui le détente. Mes chaussures retiré je me place en tailleur avant de poser ma tête sur l'accoudoir pour qu'il pose sa main dans mes cheveux. Arriver sur un grand axe il en profite pour appuyer un peu plus sur l'accélérateur. Je ferme les yeux et profite de ce moment de pays qui n'appartient qu'à nous. Cette voiture me manque vraiment quand j'y pense car nous y avons passer tant de temps ensemble que jamais je n'oublierai.
— Quand nous nous serons occupé de Milani, nous ferons un petit voyage. Cela te plairait ? Demande-t-il d'une voix douce amoureuse.
— Énormément ! Dis-je en me redressant soudainement.
— Bien alors peut-être quallez voir mon pays de naissance serait un bon début non ? Rétorque-t-il en pensant à l'Italie.
— Oh oui alors !
Un large sourire prend une nouvelle fois place sur son visage avant qu'il ne m'invite à m'asseoir entre ses jambes comme nous avons déjà pu le faire. Il place délicatement mes mains sur le volant avant de détaché mes cheveux qu'il place ensuite sur le côté. Ses lèvres brûlantes entrent en contact avec la peau de mon épaule au moment où j'imagine les premières fois où il m'a toucher avec ardeur. A l'aide de sa jambe libre il me force à écarter les cuisses. Sa main vient s'aventurer vers mon intimité et fait directement augmenter mon palpitant. Il sait que j'ai du mal à tenir le volant lorsque je suis absorber par le plaisir mais cela ne semble pas lui faire peur plus que ça. N'ayant pas mis de sous vêtements cela lui facilite la tâche et il ne manque pas de me le faire remarquer.
— Tu sais ce que ça me fait quand tu ne portes pas de sous vêtement ? Susurre-t-il à mon oreille comme si j'avais la réponse à tout.
— Non... soupiré-je lorsque son doigt dessine des ronds langoureux autour de mon bouton de chair.
— Ça m'excite... admet-il en me caressant de plus belle.
Un gémissement échappe à mon contrôle d'autant plus qu'il entre deux doigts en moi et faire des va et vient long et tendre. Mon emprise se resserre autour du volant puis il décide d'accélérer encore ayant le contrôle de la pédale. A un embranchement il me fait tourner et nous arrête devant une forêt. Le moteur toujours en marche il descend mon leggings pour me le retirer avant de me retourner et me place à califourchon sur lui. Craqué de nouveau ici et maintenant me tente grandement et je vais céder. Je suis totalement trempé et je n'attends que lui, ma bouche dévoré la sienne jusqu'à ce qu'il entre en moi sans prévenir.
Un cri de surprise résonné dans la voiture alors que je prononce son surnom.
— Je t'ai fais mal ? Demande-t-il paniqué.
— Un peu mais ça va ne t'en fait pas... souris-je en me cambrant en arrière.
Son bras fort me retient alors que je roule des hanches pendant qu'il me pénètre de coup sec. Mes jambes passé de part et d'autres du fauteuil je suis entièrement à lui et il me fait parvenir à l'extase assez vite. Il me connaît par cœur et cela lui donner une certaine facilité à me combler.
— On ne rentre pas de suite... susurre-t-il en déposant de léger baiser entre mes seins jusqu'à mon menton.
— Pourquoi ? Soupiré-je de plaisir alors que mon palpitant est au bord de la rupture.
— J'en ai pas fini avec toi... assure-t-il avec un sourire qui m'assure une nuit très courte.
Quelques heures plus tard...
Le soleil se lève doucement sur la nouvelle Orléans et Hayden nous ramène alors là où tout à commencer. Je ne sais pourquoi en vérité car nous étions censé rentrer. Garé sur le bas côté il nous fait sortir alors qu'il n'y a pas âmes qui vivent autour de nous. La seule chose qui trouble ce silence apaisant est le bruit de nos pas dans la rue. En arrivant devant cette porte numéro sept tout me revient en mémoire. Notre première rencontré, ce regard si mystérieux, la fuite des hommes qui voulaient m'agresser, notre première soirée, ce voyage en voiture, notre premier baiser et même la soirée où ils nous ont appris à jouer au poker. Lorsque j'observe les balcons son image me revient encore en mémoire. Une cigarette entre les doigt vêtue de sa veste en cuir noire. Ténébreux mais à la fois si sûre de lui. J'aimerais tant pouvoir revenir à cette époque si idyllique à mes yeux.
— Lucy, depuis le jour où je t'ai vu arriver ici, je savais déjà que j'allais tomber amoureux de toi, admet Cobra sans lâcher ma main pendant que j'observe sans cesse le bâtiment.
— Tu m'as sauvé sans lever le petit doigt ce jour-là, dis-je avec un petit rire amusé.
— Ma réputation était déjà faites à l'époque et je suis bien heureux que tu ne m'ai pas connu avant.
Sa franchise me déstabilise puis lorsque je croise son regard il me tend un trousseau de clés. Mon regard se fronce, je ne comprend pas. De quoi s'agit il ? Agitant le trousseau il me pousse volontairement à tendre la main. Une fois dans la mienne je reconnaîtrait une clé entre milles. Celle que j'ai désespérément chercher ce fameux jour où nous nous sommes rencontré. La panique était si intense ce jour là que je n'arrivai pas à mettre la main dessus. A-t-il réellement fait cela ? L'émotion monte en moi d'autant plus quand son regard heureux se pose sur moi. Sans un mot je me dirige vers la porte pour l'ouvrir puis monter les étages. Devant la porte de mon ancien appartement j'entre la clé, le bruit de la serrure retentit avant de que n'abaisse la poignée. Une certaine tension est présence car je ne sais ce que je vais y trouver.
Quand la pièce se dévoile à moi, c'est un choc émotionnel si fort qu'une larme coule silencieusement sur ma joue. Tout est comme avant, identique, bien réel et surtout si réconfortant. Ses bras passent autour de mon ventre par l'arrière pour m'enlacer. Nous entrons et je visite chaque pièce comme celle d'un musée alors qu'il m'observe apaisé et à la fois stressée. Je termine par mon balcon où j'ai passer tant de temps avec les filles. Appuyer sur le rambarde je scrute le soleil qui se lève et donne de belles couleurs chaudes à notre ville. Les pas de Hayden derrière moi se font entendre mais je ne me retourne pas je veux profiter de cet instant.
— Je sais à quel point tu tenais à cet appartement, avec ton père nous avons tout remis à sa place. Il ne manque que le piano de ta grand mère qui se trouve à la maison.
— Merci Hayden... tu n'étais pas obligé.
— Si je l'étais car pour moi aussi il signifie beaucoup. Ce sera notre petit coin de paradis lorsqu'on voudra se retrouver seuls. Qu'en penses-tu ? Demande-t-il toujours derrière moi.
— J'aime cette idée bien plus que la raison.
— Lucy Pearce... Lâche-t-il soudainement.
— Mais enfin Hayden pourquoi tu...
Je partais dans un fou rire qui s'arrête si subitement lorsque je le vois avec un genoux à terre. Le dos coller à la rambarde comme pour me donner une certaine stabilité je reste l'observer totalement décontenancé. Est-ce dont pour cela qu'il a tant tenue à acheter cet appartement ? De sa poche il sort une magnifique boîte en velours noire. Il l'ouvre face à moi pour laisser apparaître un bijoux si brillant fait de diamant et d'or que j'en oublie totalement de respirer.
— Veux-tu m'épouser ?
Lorsque la question fatidique passe ses lèvres, mon cœur craque et les larmes coulent car tout autour de moi n'a plus aucune importance. Et à voir notre accoutrement il a bien saisit que le reste n'a d'importance que s'il est présent. Oh Hayden depuis combien de temps prépares tu cela ? Est-ce dont aussi pour cela que tu étais très peu à la maison ? Face à lui je me laisse tomber les deux genoux au sol pour saisir sa main qui tient la boîte. Sans un regard pour le bijoux je plonge le mien dans ses belles émeraudes.
— Oui Hayden... je veux devenir ta femme.
Un grand soupire s'échappe de sa cage thoracique avant qu'il ne saisisse la bague pour me la passer au doigt. Elle est parfaite et il a choisit la bonne taille. Cet homme me fasciner toujours. De ses bras fort il entoure mes hanches et nous soulève. Mes lèvres se posent sur les siennes, avec des larmes et donne un goût d'une douceur salé à ce moment si précieux à mes yeux. Jamais je n'oublierai tout ce que tu as fais pour moi Hayden. Et malgré ce monde si cruel, je serais la femme la plus heureuse à tes côtés.
Bạn đang đọc truyện trên: Truyen2U.Com