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Tensions Palpables

Lucy

En route pour faire ce fameux je ressens le silence pesant dans la voiture me comprimé la poitrine. Hayden est toujours très silencieux quand il se pose des questions et il m'ouvre rarement ses pensées. En ce moment il est concentrer sur son téléphone à donner de multiples ordres sûrement ou à conclure des marchés à distance. Croisant les jambes afin que la dentelle de mes long bas dépassent de ma jupe cintré j'attire son regard en moins de deux. Feignant d'observer la route en pleine réflexion je sens ses yeux me brûler la peau au moment où il me détail. Habillé d'un magnifique tailleur crème aux décoration noir j'ai opté pour des bas de la même couleur. Après avoir assez jouer avec lui je tourne mon regard et aperçoit non pas le désir mais l'amour profond.

— Ça va Cobra ?

— Très bien seulement avoir la tentation sous la main est horrible pour moi Ma Perle...

Puis il sourit en coin comme j'aime tant avant de reporter son attention sur le SMS en cours. Lorsque nous arrivons au centre de test Antonio est déjà présent avec trois hommes. Félix a tenue à être présent et je sais que cela réconforte Hayden par la même occasion. Avant de descendre du SUV aux vitres teinté je prend le temps de détailler Antonio. Un peu plus grand que Hayden, mais avec beaucoup de similitudes tout de même, la même mâchoire néanmoins cacher par une barbe naissante, la forme des yeux et la carrure d'épaule. Il est vrai que s'il ne sont pas de la même famille alors ils pourraient tout de même le faire croire. Hayden se saisit de ma main créant une chaleur instantanément entre nous. Il m'invite à sortir à sa suite avant que l'on contourne le véhicule. Félix sort alors qu'il est au téléphone avec l'un de ses hommes sûrement un petit problème de dernière minute.

— Lucciano, lance Hayden en allumant une cigarette.

— Cobra, je commençai à me demander si vous alliez venir, admet Antonio avec les mains dans les poches.

— Un contre temps, c'est ma faute, ajouté-je avec un regard pétillant de sous entendue.

Jouer avec son hommes à qui craquera le premier est une chose, mais couvrir ses doutes en est une autre. Il est à la tête de tout ceci et il est bien plus fort que n'importe quel homme que j'ai pu croiser dans ma vie alors ce n'est pas un possible frère de sang qui va changer cela. Antonio sourit ce qui pousse Hayden à faire de même avant de passer son bras dans le creux de mon dos. Un geste assez significatif quand on le connaît, il me remercie de manière plutôt discrète. Lorsque Félix nous rejoint nous sommes prêt à entrer dans l'établissement. Des portes coulissantes nous accueille suivie d'un hall qui fait très hôpital. Je déteste cette ambiance et plus vite le test sera fait, plus vite je me sentirai mieux. Une trop charmante infirmière aux yeux de biches nous accueille et reluque mon homme comme si je n'étais pas là. Celle-ci m'agace déjà et je ne peux m'empêcher de lui lancer un regard noir. Félix s'amuse discrètement de la situation à mon insue.

— Calme toi on dirait que tu vas la buter, me chuchote-t-il alors que nous sommes derrière Cobra et Antonio.

— Oh je suis sûre que tu seras ravie de le faire pour moi.

Mon sourire vicieux l'amuse une nouvelle fois avant qu'il ne confirme mes dires. Sympa d'avoir un frère mafieux ça peut-être utile finalement. Cette pensée me fait doucement rire alors que Hayden et Antonio sont invité à suivre l'infirmière pour le test ADN. Dans la salle d'attente nous sommes seuls avec Félix qui ne cesse de lancer des coup d'œil à l'infirmière qui nous a accueilli. Entre ses mains il joue avec un couteau de poche qu'il s'amuse à plier et déplié à sa guise. Est-il en train d'imaginer la manière dont il pourrait lui faire peur ? Je me pose la question et pose ma main sur la sienne.

— Je rigolais Félix.

— Ah bon ? Oh mince ça aurait été marrant, ironise-t-il en rangeant son couteau avec le sourire.

— Je ne sais pas si je serais capable de tuer un jour...

— Ce ne sera pas ton intention, tu es bien trop pure pour cela chère sœur. Mais si cela venait à arriver ce serait sûrement pour protéger l'amour de ta vie, lâche-t-il alors que celui-ci arrive, ou pour protéger ta famille.

— Est-ce à cela que vous pensé à chaque fois ?

— Non, quand on me trahis je deviens rapidement très nerveux. Avant que vous arriviez toutes dans nos vies, on tuait pour se faire respecter quand on essayait de se foutre de nous. Ou simplement sur ordre de notre patron, admet Félix d'une voix faible.

— Il est vrai que moi et les filles avions parfois peur de vous au départ.

— Ce n'est pas à vous d'avoir peur Lucy, c'est aux autres, assure-t-il avec un regard froid et plein de colère.

Nous nous levons par la suite pour rejoindre Hayden et Antonio qui s'apprêtent à sortir. Sortant mon paquet de cigarette j'en tend une à mon frère qui me remercie d'un baiser sur le front. Des notre sortie j'allume ma cigarette pour tenter de faire descendre ne serait-ce qu'un peu mon stress. Les hommes de Hayden, Antonio et Félix n'ont pas bouger et sont toujours sur les lieux à surveiller les alentours.

— Comment comptes-tu choper Milani ? Demande Cobra à Antonio lorsque nous arrivons.

— Je ne sais pas encore, ce mec est plus douer pour la fuite que la confrontation, rétorque Antonio amusé.

— Il paraîtrait qu'il a eu un fils récemment. Il se cache dans une vieille baraque à Kenner. Assez proche de l'aéroport pour fuir comme un lapin. Ses larbins sont en permanence dehors à faire des tours et malgré le fait qu'il soit marié il fait venir des potes tout les jours, informe Félix avec sa clope au bec.

— Intéressant comment sais-tu tout cela Caméléon, c'est cela ? Demande Antonio sans en être certains.

— C'est ma spécialité. Savoir tout sur tout le monde, regarder sans me faire voir. Riley lui c'est le corbeau, la grande faucheuse. Il peut de tuer dix gars en l'espace de quinze seconde. Chase c'est le pro pour les combats, Seth lui est le loup qui veille en permanence sur la meute. Et Hayden, le Cobra si vif sans ses attaques qu'il ne rate jamais sa cible avec un penchant bien vicieux quand on la trop pousser à bout, explique Félix avec un sourire en coin.

— Donc je suppose que vous nous faites surveiller aussi. Vous êtes très douée je vous l'accorde et je pense qu'avec le temps on saura en apprendre plus les uns les autres, rétorque Antonio avec un sourire vrai.

— Parce que tu es persuadé que nous sommes frères ? Demande Hayden qui s'en grille une autre.

— J'ai demander à Giovanni de faire des recherches de son côté. Il vit dans la maison familiale et figurez vous qu'il a trouver tout un tas de choses cacher dans l'ancien bureau de mon père. La seule règle étant de ne jamais fouiller dans les affaires de notre père depuis tout jeune nous l'avons finalement enfreint et il n'est pas la pour voir cela. Dieu nous en préserve, ricane-t-il finalement en nous dévoilant sûrement un père très strict.

De mon côté je termine ma cigarette et observe Hayden qui est toujours aussi troublé depuis la fameuse photo. J'ai la sensation de le perdre et j'ai peur face à cela. Je ne sais pas quoi faire, la simple idée de le perdre de nouveau fait que mon cœur s'emballe subitement. Par pitié Hayden je t'en supplie revient à toi, je suis perdue sans ton assurance. Son regard émeraude transpercé le mien à ce moment là et il reprend sa posture habituelle.

— Il faut coincé cet enculer, et je suis sûre que vous voulez vous joindre à nous, assure Hayden avec un sourire amusé.

— Je traque ce connard depuis un moment, l'avoir sous la main pour lui soutiré des informations serait jubilatoire. Évidemment que je vais me joindre à vous.

— Le mieux ce serait de lui tendre un piège, ajouté-je alors que les trois hommes tournent leurs regards vers moi.

— C'est-à-dire ma perle ?

— Eh bien depuis qu'il est apparue j'ai eu l'occasion d'y réfléchir et s'il veut nous atteindre nous pour vous toucher vous pourquoi ne pas en jouer ? Ne pas le tenter ? Avec les filles on peut faire croire que l'on tient la boîte seules une nuit. Et on pourrait laisser des indices à ses espions ainsi il sera prit au piège et persuadé d'avoir gagner.

Ma proposition les laisse perplexe, elle attise la curiosité chez Antonio qui ne me connaît pas, la fierté chez Félix qui semble approuvé le projet et l'inquiétude chez Hayden qui est tout le contraire de son frère. Nous voilà dans de beaux draps. Je sais que Sienna est déjà pour ce projet, Ivy est plus qu'emballer à l'idée de foutre son poing dans la gueule d'un gars et Amy serait ravie de jouer la fausse barmaid.

— Non, répond simplement Hayden.

— Mais Hayden...

— Non je ne mettrais pas ta vie en danger volontairement Lucy, insiste-t-il de nouveau.

— Et si c'était notre seul moyen de le choper ? Lâche Félix avec sérieux.

— Il y a toujours d'autres moyens, assure Hayden.

— Pour le coup je suis d'accord avec Cobra, ajoute Antonio.

— Et moi je n'irais pas contre ma femme même si l'idée ne me plaît pas, affirme Félix avec un ton nerveux.

— Même si tu peux risqué de la perdre ? Hum ? Rétorque Hayden qui commence à s'énerver.

— Tu seras dans les parages pour agir alors ou est le problème ? Lance Félix qui hausse le ton.

Pendant qu'ils se crèpent le chignon comme les frères qu'ils sont je soupire. Nous voilà encore répartie sur un débat qui va durer des heures jusqu'à ce que l'un des deux cède. Antonio de son côté s'approche doucement de moi alors que les deux autres se crient dessus un peu plus loin. Il me propose silencieusement une cigarette que j'accepte bien trop stresser pour la refuser. Perché sur mes talons avec mon tailleur cintré je me demande pour combien de temps on en a.

— Lucy, puis-je t'appeler par ton prénom ?

— Bien sur.

— Je peux t'assurer qu'il ressemble à Giovanni sur beaucoup de points, s'amuse Antonio avec un petit rire taquin.

— Vraiment ? Souris-je en les observant se choper au col.

— Très vite nerveux dès que l'on parle de sa femme. Ce besoin de frapper dès qu'il est en colère mais surtout ce tique du regard et du sourcil relever dès qu'il est agacé. Il tient cela de notre père, tout comme le vert de ses yeux, affirme Antonio déjà persuadé qu'il est de la famille.

— Parce que pour toi c'est certains ?

— Il y a des choses qui ne trompent pas Lucy...

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