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Chapitre 08 : Les liens élastiques, Anaya Katlan !

Les sourcils d'Alry se froncèrent d'eux-mêmes, et il scruta les moindres petits détails de la personne. Il pouvait reconnaître ce visage qui semblait avoir mûri entre milles...

Les battements de cœur du troisième membre de l'élite, se mirent à paraître aussi ordonnés que ses pensées. Plus son regard s'attardait sur la silhouette de la personne au loin, plus il avait du mal à se convaincre que ses yeux ne lui jouaient pas des tours.

Nalhim... se tenait de l'autre côté de la pièce la mine fatiguée. Il avait grandi, mais certains traits de son visage restaient à jamais les même.

Mine de rien, des souvenirs se mirent alors à remonter dans l'esprit d'Alry. Des émotions qu'il n'avait plus connues depuis des années, s'évertuaient de toutes leurs forces à échapper au joug de son contrôle. Les souvenirs du passé remontaient rapidement, s'affichant tels des images, claires et limpide dans l'esprit de l'héritier de l'ombre.

Il détacha alors un moment son regard, de la personne qui se trouvait à l'autre bout de la pièce. Alry souffla doucement, tentant de rassembler ses esprits mais ce fut peine perdue. Ce qu'il avait purement et simplement refoulé durant des années, revenait avec une force brute à laquelle il ne s'attendait pas. Néanmoins, il ne pouvait se permettre de perdre la face maintenant.

Son combat intérieur l'éprouvant, Alry passa une main confuse dans sa chevelure ténébreuse, ce qui eût l'effet de faire retomber sa capuche.

Toutefois, dans son élan pour la remettre en place, il s'immobilisa. Une personne s'était arrêtée devant sa petite table pourtant bien au fond de la pièce. Pris dans ses pensées, il n'avait d'ailleurs pas senti cette dernière se rapprocher.

Ensuite, une légère brise comme pour inciter le jeune membre de l'élite à relever la tête, caressa timidement son visage dont la vue était obstruée par sa main gauche. Quelques-unes de ses mèches noires s'animèrent à son passage.

Alry releva alors la tête puis... comme pris au dépourvu, ses yeux noirs se mêlèrent à un merveilleux caramel qui le fit plonger des années en arrière. La couleur rare des yeux de son ancien meilleur ami, se reconnaîtrait même parmi des milliers d'autres. Un effluve de souvenirs remonta à la surface. Alry s'abandonna ainsi à cet échange éprouvant, incapable de trouver la force de s'y soustraire.

Le visage du nouvel arrivant se décomposa, submergé par les émotions. Son expression passa de la curiosité à l'étonnement. Une profonde surprise qui fit accélérer les battements de son cœur quand il réalisa devant qui il se tenait.

La surprise céda place à l'incompréhension, qui donna la force à Nalhim de prendre place devant Alry, sans rompre leur échange visuel. En fin de compte, un profond soulagement plana dans ses iris qui s'étaient d'un coup illuminés.

Alry aurait vu n'importe quelle autre expression sur son visage qu'il n'y aurait accordé la moindre importance. N'importe quoi d'autre et il n'aurait pas bronché...

Pourtant, en plus de le reconnaître, la chaleur qui se dégageait de ses yeux, réchauffa aussitôt le cœur du troisième membre de l'élite. Ce cœur qu'il avait pris le soin de congeler dans un coin lugubre de son esprit.

Les froides pensées qu'il avait sur un Nalhim au regard impassible et indifférent, se liquéfièrent avant même de prendre pleinement forme. Ne pouvant prononcer un mot, ce fut ce d'ailleurs dernier qui brisa le moment de léthargie.

- Al... murmura-t-il, d'une voix chaude et incertaine avant de détourner un moment ses yeux.

Les iris sombre d'Alry s'éclaircirent brièvement, exprimant la brusque surprise de ce dernier. Ce diminutif de son prénom « Al »... sembla s'extirper sous une montagne de souvenirs presque oubliés. Il y a de nombreuses années, son ancien meilleur ami l'appelait ainsi. Et ce dernier ne l'avait toujours pas oublié...

Le contrecoup du changement entre son humeur habituellement froide, et la chaleur de émanant de la personne en face de lui l'affecta...

À cet instant précis, quelque chose se fissura chez lui.

À l'extérieur, c'était son masque qui était brisé, du moins, jusqu'à la hauteur de ses yeux. Pourtant à l'intérieur... c'était une tout autre histoire.

Imaginez un cœur...

Ce cœur dont le rouge pétant et la chaleur humaine, a cédé place à un réceptacle de ressentis froids. Tellement refroidi, qu'il s'en est retrouvé recouvert de plusieurs couches d'une glace noire et agressive. Ce cœur balafré et blessé, avec comme seules récompenses, des cicatrices profondes, injustes et impitoyables des griffes de la vie.

Ainsi malmené, il a fini par perdre de sa chaleur. Puis il a pris une teinte rouge glacée, qui chasse de plus en plus le rouge humain au fur et à mesure que les blessures se complètent.

Maintenant, apercevez cette glace noire recouvrant le...

Voyez-là à un endroit sur sa surface, se fissurer sous l'effet d'une brusque pulsation de ce cœur endolori. Ce cœur, un court instant connecté à la réalité du ressenti chaleureux.

Percevez alors le rideau ténébreux du ciel sous lequel pend se cœur s'éclaircir. Regardez-le se teindre rapidement d'un agréable et léger caramel, sous l'effet d'un soleil magnifique aux reflets colorés.

Maintenant, discernez de cette légère brisure sur la pierre givrée, une goutte s'écouler. Cette dernière suintant lentement la glace désormais illuminée tel un éclatant cristal noir.

Voilà exactement ce qui se passait à l'intérieur d'Alry Katlan en ce moment précis !

En outre, et en dépit de ce qu'il ressentait, sa main nerveuse refit encore le tour de sa chevelure, avant que le Katlan ne réponde à celui qui se trouvait devant lui.

- Nalhim, réussit-il à articuler d'un ton dénué de toute supercherie, se permettant un moment d'ôter son masque déjà bien amoché.

Le concerné immobilisa à nouveau son regard sur le troisième membre de l'élite, peinant à croire celui qu'il avait en face de lui.

Et, pour une fois, dans cette taverne où il avait passé toute sorte de moment, il ne sentit pas à l'aise. Le regard clair, Nalhim lança alors à Alry avant de se lever :

- Avant toute discussion, sortons d'ici. Suis-moi !

Le tutoiement et la soudaine considération de son meilleur ami, l'étonna sans pour autant l'incommoder. Alry n'en avait pourtant pas l'habitude.

Après tout, ils avaient passé des années sans se voir. Et l'un ne savait même encore rien sur l'autre. À croire qu'ils étaient reliés par des liens élastiques. Ce genre de liens qui étaient très extensibles. S'étendant en longueur mais perdant en rigidité quand ils s'éloignaient, puis recouvrant la taille et l'épaisseur initiale quand ils se rapprochaient.

Par ailleurs, en ce qui concerne leur rigidité d'origine, on n'en sait encore rien.

Encore peu confus, mais ayant retrouvé tout son calme, Alry emboîta donc le pas de Nalhim se levant de sa chaise pour le suivre sûr de lui.

Le ciel était un peu moins brillant et le soleil ne brûlait plus aussi ardemment. La lumière de ses rayons, était maintenant obstruée par de gros et épais nuages que le vent peinait à déplacer. Alry, remit alors sa capuche se déplaçant aux cotés de Nalhim, qui semblait si bien connaître le chemin qu'il n'avait nul besoin d'y songer.

- Tu sais, nous sommes tout sauf discret, chaque personne sur le chemin te regarde, murmura soudainement ce dernier.

Ne sachant pas trop quoi répondre, Alry se contenta de soupirer encore perdu dans ses pensées. De toute façon, ils arboraient tous des vêtements aux tons chauds ici. Et puis, intégralement vêtu d'une cape noire qui dissimulait sa nouvelle armure du royaume de l'ombre, le troisième membre de l'élite faisait tâche sur le tableau.

Toutes les habitations avaient la couleur claire du bois sec. Et même si pour une fois il ne passait pas inaperçu, ce n'était pas le premier des soucis d'Alry.

Pourquoi se sentait-il si à l'aise avec Nalhim qu'il venait juste de voir après plusieurs années ? C'était la question qu'il se posait.

Il y avait ce petit quelque chose, qui empêchait l'héritier de l'ombre de rester froid avec son ancien meilleur ami.

Au bout de détours par deux ou trois rue, ils s'arrêtèrent devant une maison. Toute modeste, c'était la première à avoir un petit jardin marqué par sa magnifique et riche coloration. Les fleurs qui siégeaient dans la petite plantation n'étaient pas très hautes, et attiraient toute l'attention.

Sans prendre la peine de frapper, Nalhim ouvrit la porte et invita Alry à entrer. Ce dernier ne se fit pas prier, et le jeune homme ferma la porte derrière lui. Le jeune combattant, atterrit alors dans un petit salon très chaleureux.

Plusieurs mètres vous séparaient du fond de la pièce. Dans le fond gauche, se calait un gros divan couleur beige. Il y en avait également deux autres qui lui tenaient compagnie, positionnés de chacun de ses cotés. Ils formaient ainsi un petit coin, dont le centre était occupé par un guéridon soutenu d'un pied taillé dans du bois massif.

Plusieurs lithographies figuraient sur le mur. Le petit salon était plein d'autres petits détails qui respiraient la vie. Les deux jeunes hommes s'installèrent alors sur les divans l'un face à l'autre. Nalhim se servit du pichet sur la table, pour leur servir de l'eau à tous deux. Il but une gorgée de son gobelet puis le déposa.

Alry n'en fit rien, se contentant d'observer la fenêtre incrustée, dans le même mur que la porte d'entrée d'un air évasif.

- Cela va faire très exactement sept ans que tout s'est passé, lançant calmement Nalhim, brisant le siège du silence qui commençait à prendre ses aises.

- Juste... raconte-moi, murmura presque alors Alry, son visage redevenu impassible.

Ce passé douloureux était à la base, de tout ce qui s'était passé ces sept dernières années. Le troisième membre de l'élite avait au fil des années, imaginé des milliers de scénarios de ce qui avait bien pu se produire ce soir-là...

Ce soir où, on ne lui avait pas laissé la chance de comprendre, il avait vu pour la dernière fois ses parents, sans pour autant leur dire adieu...

- Je me rappelle encore de tout ce que nous avions fait ce jour-là avant que tu ne rentres. Ce soir-là...

- La lune était pleine ! continua Alry, le regard vitreux.

- Personne ici n'y était à part les anciens. La plupart des gens n'en savent presque rien et n'y ont même jamais compris grand-chose. Moi par contre, je me suis renseigné sur la totalité de l'histoire puisque je savais que tu reviendrais, et me la réclamerais.

Le regard d'Alry, sérieux, attentif et impatient incitait Nalhim à continuer. Et ce, même s'il savait que son ancien meilleur ami allait tirer du doigt sur une corde qui lui était sensible... ses parents.

- En fait, les choses se sont passées avec trop de précipitation. La...

Sept ans auparavant, l'attaque du passé...

Le temps passait, mais il ne lui semblait pas.

Anaya dans les bras de son mari s'était réfugiée, se retrouvant incapable de s'y déloger. Elle avait le cœur en morceaux...

Son fils venait de lui être cruellement arraché des mains, par les griffes du destin. Quoiqu'elle fasse le sort s'abattait toujours sur elle. C'était pour l'éviter qu'elle avait fui son passé et sa famille. Maintenant tout ceci la rattrapait !

Anaya l'avait compris depuis sa tendre enfance, que ce pouvoir dans ses veines était un simple et pur poison !

Alry venait de lui être arraché, et il en avait malheureusement hérité. Le cœur brisé de la mère qu'était Anaya Katlan, n'arrivait pas à se convaincre qu'elle s'était séparée de son fils pour le protéger. Elle n'avait plus la moindre envie de suivre le plan élaboré jusqu'à la fin, pourtant elle le devait...

Depuis toujours, la jeune femme avait été fragile. Alors, comprenez que la perte de son enfant l'emplissait de toute la tristesse du monde.

Agrippée à son homme comme s'il allait disparaître, elle n'avait aucune envie de le perdre lui aussi. Ce dernier ne prononçait d'ailleurs pas un mot, se contentant de lisser les cheveux de sa femme, ce qui semblait l'apaiser.

Il était impassible. Et cela traduisait tout le mal qu'il ressentait en ce moment précis. Seirys lui, n'avait jamais été doué avec les mots. Ce n'était pas son fort et c'était la raison pour laquelle Anaya était tombée pour lui.

Il avait toujours préféré les actes aux paroles et ce, même s'il aimait beaucoup lire. Son total mutisme était donc par correspondance opposée, l'image d'un homme éternellement brisé. L'image d'un homme, aussi meurtri par les larmes de sa femme que par la perte de son fils.

Et oui ! Seirys savait lui aussi qu'il n'aurait plus jamais la chance de le revoir. Malgré le fait que sa femme effondrée ne l'aidait pas, il le savait mieux que jamais. C'était à lui de l'épauler. Elle lui avait parlée du lien familial chez les Katlan... de cette force d'émotion qu'il lui avait fallu combattre des années durant pour s'enfuir de chez elle. Et ça, c'était une toute autre histoire...

Il savait donc, mieux que quiconque l'affliction puissante qui mettait sa femme dans un pareil état. Pourtant...

- Ana, on doit y aller.

- ...

Tout avait été fait dans la précipitation. Le village n'étant pas très grand, toutes les maisons furent vites désertés par évacuation.

Comprenant la situation, le chef de la petite communauté avait refusé de livrer les deux jeunes gens aux ravisseurs, prenant une partie de la situation en main. Deux ou trois hommes du village s'étaient entêtés, pour rester protéger ce qu'ils avaient peiné à construire.

À part eux qui n'avaient l'autorisation de s'afficher qu'en cas d'un signal spécial et le chef du village, il restait juste les parents d'Alry.

Le chef de la communauté était au courant de leur lourd secret avant de les laisser s'installer. Après avoir écouté leur histoire des années auparavant, il avait juré de les protéger, ainsi que leur progéniture.

Il connaissait le péché originel et l'injustice de l'histoire...

Toute cavale avait une fin. Les parents d'Alry allaient devoir se rendre pour sauver la vie leur fils. Et aussi celles de tous les gens de cette communauté, qui avait accepté les accueillir des années durant. Tout s'était passé si vite, qu'ils n'avaient pas eu le temps de s'enfuir. Et en plus, ils étaient fatigués.

Les années s'égrenant avaient appris de nombreuses choses au couple. Ils s'étaient rendu compte, qu'ils ne seraient libres qu'en se rendant. Si le prix de leur liberté était la mort, ils la préféraient de loin plutôt que de fuir encore une fois.

Parfois, il faut savoir se tourner vers le soleil pour avoir l'ombre derrière soi.

Le soleil dans toute leur vie était leur seul et unique fils. Mais, il était reparti avec toute la lumière qu'il avait apportée. Maintenant l'ombre était de retour !

Calmement assis au milieu du village, Anaya avait retrouvé sa place dans les bras de son mari. Maintenant, elle ne sanglotait plus. L'héritière arborait d'ailleurs un air calme et inquiétant...

Le vent d'un caractère presque maternel, relevait quelques mèches de sa chevelure d'encre par l'intermédiaire de brises rafraîchies. Le village était désert, et le silence s'était élu maître des lieux.

Le couple était installé devant la statue de la déesse du bois. Le chef du village, s'était quant à lui établi une place non loin d'eux, fixant les étoiles dans le ciel d'un air sombre depuis sa chaise inconfortable.

Chaque seconde qui passait semblait durer tout une année.

Seirys, les yeux fermés et sa femme dans ses bras semblait encore peser le pour et le contre de cette décision. Si cela ne tenait qu'à lui, il aurait encore entrevu une autre échappatoire. Maintenant qu'Alry était en sécurité, il y avait une peur maniaque qui lui enserrait doucement la gorge.

Quand l'astre nocturne monta au plus haut dans le ciel, les légères brises furent balayées par des rafales brusques d'un vent qui était tout sauf naturel. Il redoubla d'ardeur quand soudainement, quatre ombres apparurent dans le ciel.

Noires et furtives, elles fendirent l'air de leurs ailes tranchantes et descendirent agressivement tels des démons.

En fait, c'étaient des griffons monstrueux à l'air enragés et couverts de plumes noires. Ils étaient au nombre de quatre, et chacun d'entre eux servait de monture à un cavalier.

Il faisait évidemment assez sombre pour qu'on puisse aisément les distinguer. En plus, ces cavaliers étaient étrangement vêtus. Chacun d'entre eux portait un léger voile, ce qui empêchait catégoriquement de voir leurs traits.

Tandis que Seirys serrait sa femme un peu plus contre lui, cette dernière semblait totalement détendue dans ses bras. Le chef du village quant à lui s'était braqué, se rapprochant déjà d'eux.

L'air agressif des griffons était palpable dans tous leurs gestes. La queue qui balaie rageusement le sol et les pattes avant qui bougeaient tout le temps, trépignant d'impatience. Ils n'avaient qu'une seule envie, faire un carnage !

C'est alors qu'Anaya ouvrit les yeux, plongeant dans le marron envoûtant des pupilles de son mari. Elle y lue peur, chagrin et regret. Ce soir, il n'avait pas peur de se perdre... mais il avait juste peur de la perdre.

Les yeux d'Anaya devenus impassibles, semblaient malgré tout lui demander un dernier service. Ce genre de service qu'il était sûr de ne pas pouvoir lui rendre « Rys, ne bouge pas... » Disaient-ils.

Ce dernier échange visuel fut comme un adieu car l'avant dernière détentrice du pouvoir de l'ombre ferma à nouveaux ses yeux, les rouvrant tout de suite après. Seirys, n'avait jusqu'alors, jamais vu pareille expression dans les yeux de sa femme.

Avec grâce et douceur, elle se détacha de lui, avant de se lever. Faisant face aux nouveaux arrivants, elle laissa alors la magie sombre l'envahir et noircir ses ressentis.

Son regard tapant durement dans les yeux rouges sang des griffons, sa voix fine et légère entonna soudainement une chanson. Ensuite, la surprise dans les yeux du chef se mua en respect, puisque la voix de la princesse de l'ombre calma aussitôt le vent surnaturel qui vint se coucher à ses pieds. Les griffons reculèrent d'un pas.

Les notes mélodieuses et les paroles envoûtantes s'enchaînèrent, se mélangèrent, et tournoyaient sur elles même pour laisser ouïr une musique terriblement belle.

Cette musique envoûtante produisit également d'autres réactions. Les longues mèches d'Anaya qui se noyaient parfaitement dans la nuit, s'animèrent brusquement, comme animées par leur volonté propre.

Le vent désormais asservi par la voix de la princesse de l'ombre, se mit à trembler autour d'elle frissonnant même par moment. Les particules les plus légères au sol se mirent aussi à s'élever, formant ainsi un spectacle magique et exceptionnel.

Le sol se fissurant sous ses pas, la magie menaçante et puissante emplissait chaque particule de l'air les environnant. Guidée par le rythme mélodieux et accordé à la belle voix de l'héritière.

La voix de cristal d'Anaya monta encore, encore et encore. Si bien que quand elle redescendit d'un ton, on sentait toute la puissance qui émanait d'elle, chargée à bloc. Puis Seirys, laissa s'écouler des larmes amères et tristes.

Elle avait tout fait pour ne jamais lui montrer sa part d'ombre. Cependant, il ne la jugeait pas, au contraire. Seirys était, ainsi la regardant, à jamais subjugué par les traits harmonieux de la reine emplie de bonté et de courage, qui avait daigné partager sa simple vie !



Erson

Et voilà comme promis, le dernier chapitre avant un bon moment. Et oui, il est long, et m'en a fait baver. Mais je l'ai fais pour que vous puissiez bien le déguster. Surtout, vous en pensez quoi ???? Dites-moi tout. Et n'oubliez pas de cliquer sur la petite étoile qui vous regarde impatiemment. Bonne soirée à vous tous les élémentaires !

Erson

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