Chapitre 6 : Demérus, Millian, Pattes bleues
Toute les tentes des nouveaux arrivants, furent dressées non loin de ce qui était il y a peu, la capitale du pays de l'ombre...
Les nouveaux soldats qui n'avaient pas participé au combat, et qui venaient de la commission générale étaient chargés de balayer ce qui restait du royaume.
Capturer s'il y voyait des survivants, et récupérer tout ce qui pouvait être fortunes ou richesses. Ensuite, ils devaient établir leur nouvelle base. C'était les ordres qu'ils avaient reçu du général des armées en personne, qui lui aussi avait reçu ses ordres de plus haut.
Quelques soldats étaient chargés de fouiller la section ouest de la capitale. Monvis, Aaroc et Kelan en faisait partie et comme ils avaient fini leur travaux, ils furent acheminés au quartier général, près du palais.
Súaf Spir venait d'être rasé, et « Nark » était tombée ! La capitale de ce pays qui était à la base de toute cette histoire était anéantie. Le colonel des armées du sud-est des terre noires, ne tarderait pas à lui-même venir faire le constat.
Les elfes noirs avaient faits du très bon travail. Le colonel n'avait pas encore pu analyser lui-même tous les dégâts. Une bonne partie des elfes avait été envoyée dans l'immense forêt qui couvrait depuis bien trop longtemps le pays de l'ombre. Cette forêt était sacrément protectrice.
Et aussi, une bonne équipe d'elfes noirs et de quelques soldats était partie à la recherche des fugitifs du royaume, qui cachaient avec eux l'héritière du trône.
Le général des armées de l'attaque, Demérus, se délectait de sa victoire. Un verre de vin noir, chargé à ras bord à la main, le regard coloré par on ne sait quelle expression. Et son sourire cruel, garnissant sa bouche impure s'extasiant du mal qu'il avait infligé.
Le peuple des terres noires allait bientôt se venger, on avait longtemps crût qu'ils avaient disparu. Oui, ils allaient enfin démontrer qu'ils n'avaient pas trépassé, et qu'ils avaient durant tout ce temps, concocté leur vengeance en toute quiétude. Tout était bien trop planifié !
Demérus repensait à l'attaque.
Cette fois-ci, il s'était déchaîné, lacéré des gens et les avaient regardés se vider de leur sang peu à peu jusqu'à s'éteindre. Il avait arraché un nombre incomptable de vies. Plus il repensait au carnage et plus son sourire s'élargissait.
Comme leur espions infiltrés les avaient prévenu, le pays de l'ombre comptait de vaillant guerriers mais ils n'avaient pas d'effectifs. En parlant de vaillant guerriers, son sourire se ternit un instant... La longue circonférence de destruction l'inquiétait un peu.
Mais comment un jeune idiot, pensait-il, qui n'était pas censé contrôler ses pouvoirs était capable de pareil carnage. Presque un millier d'elfes noirs étaient morts.
Cependant, pour l'instant, il ne représentait pas une grande menace...
Presque un millier ne représentait rien comparé à leur effectif total !
Maintenant que Súaf était tombé, les armées des terres noires devaient rapidement se concerter et se préparer à suivre le reste du plan. Jusque-là, l'aide des elfes noirs avait été bénéfique. Mais il fallait que les choses s'enchaînent le plus rapidement possible.
Et plus Demérus y repensait, plus son sourire s'élargissait. Il ne restait qu'une seule partie de sa mission qu'il n'avait pas achevée !
Il faudrait que les armées noires soient le plus renseignés possibles sur le royaume du feu. Celui de l'ombre n'avait pas une importante armée. Juste deux villes, Suri et N'alia en plus de la capitale, Nark et quelques villages.
Il leur fallait trouver des informations sur le royaume du feu, mais seulement les dirigeants du peuple de l'ombre détenaient de pareilles informations. Et Demérus avait suivi le plan à la lettre, en laissant les « membres du conseil » captifs et en vie. Il vida d'une traite son breuvage qui traversa son gosier avec une légère sensation de chaleur.
Une infime quantité de vin s'écoula de la commissure de ses lèvres et roula sur son menton. Il déposa ensuite son verre, fier, tira les pans de la tente et sortit en véritable barbare. De toute façon, personne ici pour le moment, ne pouvait parler ! Il était le général de ses armées...
Le ciel était toujours gris, nuageux sur cette terre même si lors de cette saison, aucune goutte ne tombait. Les quelques soldats qui passèrent par-là se mirent un instant en garde avant de continuer leur travail. Tout grouillait autour de Demérus, les hommes s'affairaient pour reconstruire ce qui leur servirait désormais de base.
Nark était bel et bien tombée.
Un des hommes de sa garde rapprochée, plus précisément son second bras droit vint vers lui. Après l'avoir respectueusement salué, il l'informa que les conseillers captifs refusaient de livrer les informations qu'ils détenaient, s'acharnant à résister aux tortures.
Le général Demérus esquissa un sourire qui en disait long... et demanda à son bras droit de le conduire immédiatement au lieu des détentions. Il se devait coûte que coûte d'avoir ses informations !
Lui, escorté par son bras droit, arpentèrent alors tous deux l'ex ville, marchant sur le sable noirci par les incendies et les ruines du pays. Passant entre les tentes nouvellement entassées...
L'odeur du carnage de plusieurs jours déjà était encore omniprésente mais au lieu d'être répugné, l'exécrable général se faisait un plaisir d'inhaler cet horrible parfum. Seulement agréable, pour le masochiste qu'il était !
Quelques instants plus tard, ils arrivèrent devant les portes palais. Malgré l'assaut, la forteresse était encore debout. Et elle se dressait fièrement, au moment où les autres étaient au sol.
Les deux hommes entrèrent et brisèrent le silence de leur pas lourds et anarchiques. Après plusieurs minutes de marche, ils arrivèrent devant une porte à l'allure lugubre...
Toute noire, la peinture semblait défraîchie depuis longtemps. Il y avait une désagréable aura qui en émanait, des traces de sang noircies et de la peinture arrachée par endroits étaient parfaitement visibles.
Quand cette excentrique porte fut ouverte, Demérus et son bras droit s'engouffrèrent à l'intérieur entamant les marches d'un escalier râpeux et poussiéreux qui menaient à un sous-sol. Et puis effectivement, à la fin de l'escalier, s'étendait un long couloir où il y avait plusieurs autres portes ressemblant à celle d'en haut mais avec plus de dommages et des marques plus importantes.
Et, regardant au loin, on voyait les couloirs se succéder laissant deviner, le nombre de salle incalculable qui étaient cachées dans ces dédales. Le sourit de Demérus s'élargit quand on lui ouvrit l'une des portes dans laquelle il s'y introduisit.
Une salle très spacieuse où régnait une chaleur presque accablante. L'odeur dans cette pièce était âcre, et l'air pollué par la poussière, le sol n'était que sable. Demérus ne put définir avec exactitude la forme de la pièce car certains endroits étaient plongés dans une obscurité sans nom...
Seules quelques bougies, éclairaient un endroit défini, où les dits prisonniers se trouvaient enchainés, certains s'adossant au mur derrière eux. Un peu partout sur les murs il y avait des pitons, et à l'avant des captifs se trouvait une grosse chaise. Les prisonniers étaient au nombre de cinq et voyant leur état le général ne put qu'esquisser un sourire encore plus ignoble. Ils y avaient des gardes, deux plus précisément, qui surveillaient les otages.
Au fur et à mesure que Demérus avançait, l'odeur de poussière s'intensifiait dans l'air. Puis, il finit par prendre place sur la chaise, puis les gardes le saluèrent. Il laissa darder son regard sur chacun des prisonniers.
Parmi eux se tenait une femme dont la chevelure cachait le visage hostile. Le général fut tout de suite imbu d'une idée malsaine, et la conserva. Il rota désagréablement avant de s'adresser aux otages. La jeune femme afficha une mine dégoutée.
- Cher membre du conseil, commença-t-il avec ironie. Désolé, de l'ex-conseil, je suis sûr que de toute votre existence, vous n'aurez jamais imaginé qu'un jour vous vous retrouveriez dans ces prisons publiques utilisées, il a des décennies pendant la grande guerre.
- Elles sont d'ailleurs d'une beauté incroyable, et d'un confort..., continua le vil personnage. Alors, le temps est passé, vous savez... mais je suis sûr que comme moi, vous sentez toujours l'odeur du sang et de la chair lacérée qui gisait ici auparavant. Et oui, c'était votre pacifique royaume de l'ombre qui gardait des prisonniers ici !
Il les regarda tous un à un avant de continuer son écœurant discours ! Cet horrible sourire toujours plaqué sur sa bouche :
- Alors, je vais vous demander de me dire tout ce que vous savez sur le royaume du feu, sans omettre sa situation, et le but de soldats novices qui se sont enfui avec l'héritière de ce trône. Mais, nous allons débuter doucement... puis qu'on a tout notre temps.
La jeune femme frémit à l'entente des derniers mots de cet infâme personnage qui se tenait devant elle. Elle ne savait pas de quoi celui-ci était capable.
- Ah oui, on m'a dit que vous n'étiez pas très dociles, et j'ai oublié de vous dire que je ne me répéterai pas !, lança soudain le général, tirant un court poignard de la ceinture de son bras droit et s'avançant doucement vers ses prochaines victimes.
Toujours ce sourire aux lèvres...
- ...
Silence total... pas une seule réponse.
Les conseillers avaient préféré adopter leur mutisme ce qui amusa encore plus le général. Demérus se dirigea vers l'ex-conseil. Il attrapa le plus vieux par le col, le souleva et lui souffla :
- Je vous ai posé une question !
La victime hoqueta pris de surprise, mais quand il se retrouva, ne répondit point au général, se contentant de le fixer dans les yeux avec toute la détermination qu'il lui restait.
Mais, soudain, il se crispa net, dans son élan les yeux et la bouche grandement ouverts. Le général venait de le transpercer de toute part avec le poignard qu'il avait retiré à son compagnon. Demérus lui répondit avec cruauté lui tapotant gentiment le haut du crâne :
- Tu n'aurais pas dû te taire, je t'ai posé une question..., Mais vous êtes déterminé ! Ma parole !, termina-t-il en retirant l'épée du corps du conseiller en prenant soin de la tourner lentement avec satisfaction.
Aucun des autres conseillers ne réagirent, encore sous le choc. Une larme glissa silencieusement sur la joue de la fille dont les cheveux voilaient le visage...
Demérus jeta le poignard au sol et se retourna sortant de la pièce. Ces prisonniers allaient vite parler...
Il ordonna aux gardes de faire sortir la jeune femme, pour qu'elle puisse se préparer à un certain interrogatoire. Puis, de l'enfermer ensuite dans l'une des chambres du palais.
Il lui réservait un sort bien différent de celui des autres...
Colonel Carm Katlan...
De son coté, cela faisait bientôt une semaine que le colonel Carm se cachait dans la forêt. Le temps filait et il ne savait pas exactement combien de jours étaient passés. Ce ciel tout le temps nuageux n'aidait vraiment pas.
Il avait réussi à se cacher à D'alnoez, l'une des nombreuses clairières, de la forêt du royaume de l'ombre, et qui étaient entourées par un sort de protection. Il était là avec Wolcrew, son loup géant qui ne cessait de rager.
Carm avait d'abord pris le temps de soigner ses blessures, et de préparer un plan pour s'échapper mais depuis peu son plan ne servait plus à rien. La forêt était assaillie d'elfes noirs qui étaient susceptibles au moindre petit bruit.
Cependant, le jeune colonel ne voulait plus se cacher, il devait sans plus tarder s'en aller au royaume du feu mais comment ?
Il avait bien discrètement compté, et il y avait aux alentours de la clairière quatre elfes noirs. Tous svelte et vu leur façon d'agir, Carm savait qu'ils avaient déjà senti la magie du milieu. Comment allait-il s'en sortir ? Au moins, il avait la seule chance que ces elfes-là fussent justes combattants et qu'ils ne connaissaient pas trop la forêt...
...Carm Millian...
En fait, il faut à tout prix que je m'en sorte. C'est vraiment un vrai dilemme. Je m'étais quand même entraîné comme un aliéné dans cette forêt pour pouvoir devenir colonel, ne pensant encore en ce temps-là, qu'à oublier mes déchirures internes !
Je regardai encore une fois, un des elfes passer tout près de la clairière sans me voir. Il fallait que j'arrive à les semer et aller au pays du feu.
Wolcrew connaissait sans doute la forêt mieux que quiconque mais il lui fallait une ouverture sinon au vu de sa taille, il serait repéré comme le nez au milieu de la figure et moi avec. Et je ne pouvais en aucun cas pas le laisser faire une diversion, c'était lui et moi... ou personne tout court. J'étais lié à cet animal comme je ne l'étais avec personne.
Je ne pouvais en aucun cas le laisser s'exposer, c'était mon animal totem... Et avec la faculté la plus rare qui puisses exister ; la télépathie. Assurément, je communique avec un loup par télépathie, et je vous assure que quelques fois, ces pensées sont aussi très drôles.
Il fallait qu'on s'en sorte tous les deux car la rapidité de mon loup pourrait les semer.
Et voilà, il n'avait pas chassé depuis près de cinq jours. Je suis complètement perdu. Et la question ne cessait de me turlupiner. Que faire ? Que faire ? Et que faire ?
...Carm Millian...
Contre toute attente, la voix de Wolcrew résonna dans sa tête :
- Dans pas longtemps, nous serons repérés Carm...
Le colonel devait faire quelque chose, ça il le savait. La voix de Wolcrew se muait en grondement dans l'esprit embrouillé du capitaine.
- Tu es de sang pur ou pas ? À quoi te servent tes pouvoirs si tu n'oses pas les utiliser même dans les situations les plus désastreuses ?
Carm le savait, en fait il y pensait aussi mais, ça remontait à tellement longtemps...
- Je suis un pur-sang mais cette chose remonte à tellement longtemps Crew...
« Rouillé ou pas sache qu'on va tous y passer si tu t'entête à ne pas vouloir exploiter ton don. », gronda encore plus fort le loup dans l'esprit de son lié.
Le colonel soupira longuement, pesa le pour et le contre avant de finir par déclarer ouvertement à son loup.
- On va faire comme ceci Crew, si ma diversion fonctionne, on décampe par l'ouverture trouvée mais, tu dois toi aussi faire un effort et y aller à pattes bleues.
Le loup observa Carm avec amusement, bien sûr qu'ils allaient tout donner pour la survie !
Vous ne savez sûrement pas ce qu'ils veulent tous deux dire par « pattes bleues », donc accrochez-vous car cela ne tardera plus !
Le loup se releva de toute sa taille, ses muscles puissants craquant longuement.
Ensuite, le colonel comme à son habitude embarqua. Se tenant sur le dos du féroce canidé.
Il se concentra un instant puis ferma ensuite les yeux, tentant de faire le vide dans son esprit.
Le grand loup se servit de toute l'acuité de ses sens, pour guetter l'ouverture. Et au bout de quelques minutes, Carm sentit le flux parcourir ses veines.
Le vent se leva, effleurant le bout de ses doigts. Comme, une fleur qui s'épanoui le matin, la magie clôt en Carm et parcouru ses veines en une onde de satisfaction.
Il se mit à détecter toutes les formes de vies dans les environs avec ses capacités mentales. Plus la magie coulait, plus l'agréable sensation d'extase s'intensifiait. Aucune description ne saurait interpréter ce que le colonel Carm ressentait, quand il utilisait ce pouvoir.
Il détectait un cerf, quelques oiseaux de petites tailles dans les arbres et quelques rongeurs un peu plus bas. Tout s'établissait comme une carte dans son cerveau, tout autour de lui. Ce qu'il détectait ne suffisait pas à l'aider, alors notre colonel puisa dans ces ressources et chercha encore plus loin.
Plus il cherchait, plus il faiblissait mais Carm était vraiment trop absorber pour s'en soucier. La carte qui s'établissait, détectant toute forme de vie s'agrandissait de plus en plus dans son cerveau.
Au bout d'un long moment et à longue distance, il sentit un attroupement d'animaux mais ne parvenait pas à savoir de quoi il s'agissait... alors il força un peu plus. Un moment plus tard...
Et enfin, comme récompensé par ses peines, il reconnut quelque chose susceptible de l'aider. Une meute de loups avec un grand nombre d'individus. Son loup à lui grogna de satisfaction...
Cela tombait à pic, une méga meute.
Il chercha et entra en communication avec l'esprit de l'alpha, et sans avoir à échanger un mot, il déversa tout ce qui s'était passé, ses émotions et toutes les images dans l'esprit du loup.
Et ce dernier, l'analysa un instant mais quand il vit Wolcrew dans les images, il hurla automatiquement à tous les autres loups.
Ce fut comme une magnifique chorale fraternelle, toute la meute répondit mais aussi plusieurs autres meutes lointaines dans la forêt se mirent à hurler à leur tour. Carm ne savait rien de ce qu'ils avaient pu se dire. La première meute se mit en course vers la clairière, le colonel revint enfin à lui et manqua de tomber de son loup.
Les pas étaient nombreux, puissants, rapides et convergeaient vers eux. Il était vidé d'énergie et se sentait harassé. Il se reposa alors sa tête le long un peu du cou de son loup l'agrippant fermement avec le peu d'énergie qu'il lui restait.
Un laps de temps plus tard, un nombre impressionnant de loups débarquèrent dans la clairière, les dépassèrent et bondirent furtivement hors de la zone ensorcelée.
L'alpha, le loup le plus imposant, s'arrêta un instant aux cotés de Wolcrew et du colonel puis en un seul échange de regard, repartit aussi en vif que l'éclair.
Ils attaquèrent alors les elfes, qui décontenancés se retrouvèrent assaillis de toute part par des loups de toutes tailles.
Ils durent reculer et analyser la situation. Mais à un moment, ils comprirent vite qu'ils ne pouvaient pas se défendre face une armée aussi importante. Les elfes furent obligés de battre en retraite. Bien sûr, c'était de l'euphémisme, ils avaient déguerpis comme des rats. Et ce fut l'ouverture...
En moins d'une seconde, il prit son élan et s'élança plus vif que le vent. Wolcrew fila à toute vitesse, le colonel sur son dos. En un bond, il était déjà hors de la clairière et plongeait au cœur de la forêt, qui les conduirait sûrement au pays du feu.
Un, deux, trois pas et plus rapidement...
Ils avaient en très peu de temps parcouru des kilomètres et Carm recouvrant peu à peu ces esprits garda la tête basse pour éviter de se voir blessé par les branches griffues qui l'effleurait méchamment quelque fois.
Ils étaient en pleine forêt, donc devaient se méfier de la végétation qui se densifiait de plus en plus. Et un animal géant ne passait pas vraiment inaperçu...
Au fur et à mesure qu'ils avançaient, la vitesse du loup au pelage noir augmentait. Le but de l'entreprise était de distancer totalement les elfes noirs et éviter qu'ils ne les retrouvent par quelconque moyen.
Et enfin, après quelques minutes, suite à la vitesse ascendante de Wolcrew, la magie se produisit...
Une lumière bleutée avec des nuances de violet se mit à enclore les pattes du loup géant. Elle brûlait aussi dans autour de ses yeux. Au aurait dit des flammes violettes... Pures magnifiques et scintillantes, dans la forêt qui recevait très peu de lumière solaire.
Le colonel ne distingua bientôt plus rien du paysage de la forêt, à par une constante couleur verte... Tout défilait tellement vite que Carm vidé et fatigué peinait à garder les yeux ouvert surtout avec le vent qui lui fouettait violemment le visage.
Son loup était si furtif que de loin, on ne distinguait qu'une vive lumière bleutée parcourir le dédale entre les arbres à toute vitesse. Et voilà, c'était la fameuse capacité pattes bleues... ; du loup géant au pelage nuit.
La seule chose que le colonel distinguait nettement était le halo lumineux qui entourait chacune des pattes de son loup.
Puis, il esquissa un long sourire satisfait, parce qu'ils avaient finalement réussi...
@Erson
Enfin vous dites ? Je suis désolé mais ce chapitre m'a énormément demandé. Encore désolé pour le retard. Et d'ailleurs qu'est-ce que vous en pensez ? Vous avez fait la rencontre de Demérus ? Oulala, j'entends déjà les murmures d'ici... Que pensez-vous de Carm alors ? Vous ne pensiez pas le revoir de sitôt pas vrai ? Pattes bleues !! xd, vous aimez ?
Dans tous les cas dites-moi tout dans les commentaires et n'hésitez pas à m'écrire en privé, et Surtout n'oubliez pas ce petit *... Ouais on a tendance à l'oublier☺☺. Et enfin...
Merci !!! On est déjà à 400 vues, et pour certains c'est rien mais. Pour moi, c'est juste énorme☺☺ !
Un grand Merci et agréable journée à vous...
N'oubliez pas de commenter...
Vous pensez qu'il se passera quoi dans le chapitre prochain ?...
@Erson
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