❋ 04. What you don't know, JJ.
Lauren avait quasiment couru de chez sa tante au restaurant de la famille de Kiara, alors autant vous dire que son cardio paniquait légèrement. Lauren détestait courir, elle trouvait que c'était le truc le plus inutile et immonde qui existait à partir du moment où les véhicules motorisés existaient. À ce moment précis, c'était la petit New-yorkaise qui parlait et non la super aventurière d'OBX.
En arrivant, elle se prit quelques minutes pour récupérer, même si elle savait très bien qu'elle ne serait pas remise avant une bonne heure -et encore, c'était gentil. Durant son effort, elle n'avait pas eu le temps de réfléchir à la raison pour laquelle Kiara lui demandait de la rejoindre, elle et les Pogues. Elle était bien trop concentrée à maintenir son effort et canaliser ses douleurs musculaires, que le stresse était devenu le cadet de ses soucis.
Jusqu'à maintenant.
Lauren voyait au loin ses amis, ils étaient au bout du quais, visiblement absorbé par les explications mouvementées du blond. L'espace d'un instant, Lauren se demanda si Kie n'avait pas oublié qu'elle l'avait invité et qu'elle allait s'incruster dans leur groupe sans qu'ils n'en n'aient réellement envie.
— Mon dieu...
Ça y est, le stresse commençait à la prendre à la gorge. C'était pourtant trop tard, Lauren avait engagé le pas en direction des ses amis.
Ses pas étaient quasiment tous égo, comme si elle s'était transformé en robot qui avait subi en reformage pour obéir aux ordres qu'on lui donnait. Lauren divaguait bien trop loin dans ses pensées, qu'à tout moment elle appuyait sur le petit bouton rouge dans son cerveau et annulait la mission pour fuir lâchement loin d'eux.
En soi, elle aurait choisi cette option à une certaine époque. Mais aujourd'hui, elle les connaissait que trop bien et l'enjeu était bien trop gros, qu'elle ne supporterait pas —et ne prendrait pas le risque des perdre, encore.
— Tiens, te voilà, lui sourit Kie.
Maintenant, c'était trop tard pour fuir.
Il fut une époque ou Lauren ne se serait jamais imaginé que son meilleur allié serait devenu Kiara.
Lauren n'eut pas le temps d'en placer une pour les saluer, que JJ avait fait volte-face et commencé à râler. Elle connaissait ce regard profond, remplie de rage et d'incompréhension, cherchant à cacher un certaine faiblesse devant ses amis. Elle détestait ce regard, rien n'avait changé.
— Qu'est-ce-qu'elle fait là ? dit-il en la pointant du doigt.
— C'est moi qui l'ait invité, la défendit Kiara. Si ça te pose problème, ça changera rien.
— Et une personne en plus pour l'aventure, ça ne serait pas de refus, ajouta Pope avec un regard amicale.
JJ, le maître des Dramas, se tenait la tête et faisait des tours sur lui-même, en ce mordant la lèvre.
— On sait tous très bien que tout ce qui est aventure, c'est pas la personne la plus utile !
— JJ ! Hurla Kie. Qu'est-ce-qui t'arrives ?
Il allait lui répondre mais décida de se taire et c'était surement mieux ainsi.
Lauren regardait le blondinet qui avait la mâchoire serré et les lèvres pincées, ce qui faisait ressortir ses fossettes mais elle n'aimait pas cette expression et encore moins ce regard. Depuis qu'elle était de retour, Lauren n'aimait pas grand choses de JJ visiblement.
Et pourtant elle allait devoir faire avec.
— Je t'avouerais qu'en venant jusqu'ici, j'ai hésité un bon nombre de fois à revenir sur mes pas et faire comme si je n'avais jamais vu le message de Kie, se confit-elle. J'ai hésité un moment, puis je me suis dis... Hé merde, il le faut. Porte tes couilles et vas-y. On doit bien ça à John B et Sarah.
JJ aurait bien rétorqué quelque chose de cynique, pour mettre le bourdon à tout le monde ou simplement casser les pieds. Mais Lauren avait prononcé le nom de son meilleur ami, et c'est vrai qu'ils leur devaient bien cela.
— C'est bon, on y va.
Et il enclencha la marche, suivi par Pope et Kie qui s'approchèrent de Lauren en jubilant avant de la serrer dans leur bras comme deux enfants sur-excité.
— Par contre, j'accepterais volontiers un petit brief...
Bras dessus, bras dessous, Kie tira Lauren avec eux jusqu'à la voiture prenant soin de lui expliquer ce qu'elle devait savoir.
Lauren souriait légèrement en écoutant Kie, mais elle souriait principalement parce qu'elle venait de se rendre compte que les mimiques de son visage lorsqu'elle racontait quelques choses qui lui tenait à cœur, lui avait manqué. Lauren jetait un coup d'œil de temps en temps devant elle pour guettait les réactions du Blondinet, faussement en colère.
— Lui en veux pas, lui dit Kie.
— De quoi ?
Elle lui sourit. Elle avait bien remarqué que Lauren avait décroché depuis un petit bout de temps.
— JJ. Tu le connais mieux que quiconque, donc lui en veux pas.
Lauren ne savait pas quoi lui répondre, alors elle se contenta de lui offrir un léger sourire pincées entre ses lèvres, avant de grimper dans la voiture, à l'arrière.
Ils étaient tout les deux à l'arrière de la voiture, dans un silence de mort, chacun tournaient la tête par sa fenêtre comme si un simple regard les pétrifieraient. Cela semblait idiot. Ils avaient l'air idiot mais personne ne savait réellement comment s'y prendre. Dans un sens, Lauren les comprenait, cela faisait quelques mois qu'elle ne les avaient pas vu et la dernière fois qu'elle avait vu leurs visages, c'était cette fameuse nuit. Fameuse nuit, qui forcément ne rappelle pas d'agréable souvenir et pourtant Lauren était bien de retour avec eux. Même si cela semblait impossible pour JJ, c'était la simple vérité.
La fille qu'il avait laissé ce soir-là, avait bien changé. Oui, d'apparence c'était toujours Lauren, sa Lauren. La fille à qui il avait ouvert son coeur, la fille pour qui il aurait donné sa vie, la fille qui lui avait appris à aimer et se rendre compte qu'il n'était pas qu'un simple bon à rien.
Et pourtant aujourd'hui, à cet instant même il n'avait qu'une seule envie : lui crier dessus.
Tout ça, était bien paradoxal.
Lauren ne s'était même pas rendu compte que Pope avait pris la parole. Elle ne comprenait pas bien de quoi parlait le jeune homme, mais elle essayait de se rattacher au peau d'informations que son cerveau captait. Tout ce qu'elle remarquait, c'était cette alchimie naissante entre Kiara et Pope. Quelques choses avaient changés et ça, si elle s'y attendait.
Soudainement, Pope sortie de la voiture. Ils étaient arrêtés dans une rue —encore une informations qui lui avait échappé. Ils se retrouvaient donc à trois dans ce petit habitacle, l'air commençait à leur manquer —la situation devenait étouffante.
— Comment ça va avec Pope ?
Et JJ décida de gâcher cet air.
Lauren fronça les sourcils en entendant ce que le blond venait de dire. Elle s'avança vers le siège de Kie, derrière le volant.
— Ça va, répondit la brune.
— Comment ça, ça va ? Râla Lauren.
— Quoi ? Demanda Kie innocemment.
— Non non, mais qu'est-ce-que j'ai loupé ? Dis-moi ? Kie, il se passe quoi ?
— T'as loupé beaucoup de choses, ma jolie, soupira JJ assez bas.
Lauren fit le choix de l'ignorer.
— Est-ce-que je vous demandes ce qu'il se passe entre vous, moi, peut-être ?
— Non, s'agaçait-ils en même temps.
— Bien, maintenant fermez-là.
Le silence de mort reprit doucement pendant que Pope faisait ses aventures dans son coin ; ses amis en avaient littéralement rien à faire puisqu'ils étaient bien plus concentrer sur leur histoires de cœurs.
Attendons la nuit. La nuit apaise les mœurs.
❋
❋ ❋
❋
Cela faisait maintenant près d'une trentaine de minutes qu'ils étaient tout les quatre, sous la pluie en train d'attendre le principal suspect de leur petite enquête. Ils avaient l'air si sur d'eux que Lauren trouvait cela un peu trop facile —où elle avait simplement perdu le goût de l'aventure, c'était fort possible. Il pleuvait à plein temps et ils étaient tous trempés. Pourtant, personnes ne semblaient s'en plaindre.
— Je dois avoir une bonne dizaine de litre d'eau dans les chaussures, ronchonna la New-Yorkaise.
— J'avais dit que c'était pas une obligation que Miss New-York nous suive.
— Au cas où tu aurais oublié, je suis juste à côté de toi, dit-elle en lui faisant un signe de la main.
Kie et Pope se regardaient tout les deux en levant les yeux au ciel.
Au même moment, le téléphone de Lauren se mit à vibrer. Ce n'était pas la première fois depuis le début de la journée, mais malheureusement pour elle, cette fois-ci, JJ réussit à lire l'appel entrant.
— J'y crois pas ! S'exclama-t-il haut et fort. Shoupe ?
— JJ, commença la brune.
— Bordel de merde ! Les gars, c'est une vendu.
Kie et Pope lui demandèrent ce qu'il se passait alors qu'il continuait de s'énerver contre Lauren qui n'arrivait pas à en placer une pour se justifier. Au fond d'elle, si elle avait eu le courage, elle lui aurait offert sa meilleure claque, mais en réalité, il avait le droit de douter d'elle. Elle ne pouvait pas lui en vouloir —même si une claque ne lui ferait pas de mal.
Il lui arracha son téléphone des mains pour montrer l'écran à ses meilleurs amis ; l'appel se termina. JJ, qui connaissait très bien se téléphone se permis de regarder l'écran d'accueil qui affichait sept appels manqués du Shérif et à présent un appel entrant de sa mère.
JJ eu soudainement un doute et repensa immédiatement à cette nuit où ils avaient tout perdu. Il se remémorait doucement les élément tragiques de cette nuit-là, ainsi que le visage de Lauren qui lui annonça son départ avant de s'enfoncer dans la nuit au côté de sa mère. Sa mère... JJ assimilait petit à petit les informations, mais Lauren lui arracha son téléphone des mains pour le ranger dans sa poche sans dire un mot.
JJ allait parler, mais elle l'interrompu en se mettant à parler, la mâchoire serrée et cet air menaçant qu'il n'avait encore jamais vu. Lauren était une toute autre personne à ce moment précis.
— Tu n'as aucune idée des conditions sous lesquelles j'ai pu revenir ici, à Outer Banks, JJ ! Tu n'as aucune putain d'idées de ce que j'ai du faire, de ce que j'ai dû endurer pour convaincre ma mère de... Eh pis merde ! mêle-toi de ton cul pour une fois dans ta vie !
— Les gars, s'interposa Kie.
— Alors pourquoi tu as voulu revenir ici et sacrifier... je ne sais quoi ! Tout ça pour remettre les pieds ici alors que cette endroit ne t'as apporter rien d'autres que de la tristesse et du danger ! Qu'est-ce-que tu fou là, Lauren ?!
— Je...
— Fermez-là ! Hurla Pope.
Alors qu'ils continuaient de se regarder droit dans les yeux, des gouttes venaient s'immiscer entre eux. il y avait une certaine tension que eux-même n'arrivaient pas à déterminer. Ils étaient partagés l'un comme l'autre entre la haine et le manque, la colère et l'angoisse.
Kie attrapa JJ et leurs fit signe des suivre sur le toits pour mieux voir la scène —qu'ils n'avaient pas suivis. JJ n'avait pas bougé, il continuait de fixer Lauren, les cheveux trempés, bien plus long que la dernière fois qu'il l'avait vu et cils collés entre eux, à cause de la pluie —ou des larmes qu'elle s'était permis de laisser s'échapper.
— Gray, je...
Elle lui fit signe de se taire et suivis Pope et Kie sur le toit du bâtiment. Ils étaient tout les qu'âtres installés sous la pluie, derrière le rebord du toit tout glissant.
Lauren sécha rapidement une larme discrètement mêlé aux gouttelettes de la pluie intense, sous le regard discret et regrettable de JJ.
Pope et Kie regardaient avec attention la scène qui se déroulée sous leurs yeux. Pope filmait avec attention, faisant quelques commentaires.
— Gavin n'a pas l'air content, il crie sur Ward, déclara-t-il.
— Pourquoi ?
— J'en sais rien, mais il a l'air en colère.
— Pour deux connards qui sont liés par leur merdes... étonnant, râla Lauren.
Au loin, ils les voyaient commencer à se battre. JJ et Pope se demandèrent ce qui était en train de se passer tandis que Kie commençait à jurer de son côté. La scène qui se dévoilait sous leur yeux était assez violente et perturbante. Pourquoi se battaient-ils ?
— Ward est en train de démolir Gavin !
— Je pense qu'on peut rajouter une personne de plus a sa liste.
— Lauren, déconne pas.
Ward venait de balancer son complice tout droit sur un rebord de table. Gavin ne semblait pas se relever, il devait être sonné.
— Bordel de merde, il a une arme ! Annonça Pope.
— C'est sûrement l'arme du crime, pensa Kie.
Gavin se releva difficilement et se mit à hurler. Ils n'entendaient pas bien ce qu'il venait de hurler mais Lauren était presque sûr d'avoir entendu le nom de Rafe dans tout ça. L'espace d'un instant, elle espérait avoir eu un hallucination auditive. Ce qui dans un sens, lui fit peur. Elle pensait encore à Rafe après tout ça ?
Et un coup de feu la fit sortir de ses penser.
Ils se baissèrent tout les trois, hormis Lauren sous le choque. JJ l'attrapa par l'épaule et la força à se baisser.
— Pope, tu as tout filmé ?
— Ouais, assez pour le mettre en taule.
Puis un autre coup de feu.
Pope se redressa pour continuer de filmer malgré le danger.
— Il sort, il cherche le flingue ! Les gars, le flingue est dans les égouts !
Ils se redressèrent tout les trois pour regarder Ward en bas sur le trottoir. Effectivement, il avait l'air de chercher quelques choses dans les égouts. Quand soudain, Kie se redressa d'un coup debout et se mise à hurler :
— Qu'est-ce-qui va pas bien chez toi ?
— Kie ! Hurla Lauren. Arrête tes conneries !
— Meurtrier !
JJ attrapa son amie et la força à se taire et se rassoir alors qu'elle continuait d'hurler malgré la main sur sa bouche.
— Ferme-là bon sang !
— Je m'en fou qu'il m'entende ! C'est un meurtrier !
— Oui et il va nous tuer ! Argumenta le blond.
— Alors pour une fois, ferme-là Kie ! Ok ?
Elle fronça les sourcils même si elle savait très bien que ses amis avait raison.
— Il s'approche ! Les gars il arrive !
— Comment ça, il arrive ?
— Il faut qu'on y aille, maintenant !
Pope affolait ses amis, ils se dirigèrent tout les trois en direction de l'échelle pour redescendre du toit rapidement. Il leur mettait la pression au point que Kie, marcha sr la main de JJ qu'il fut obliger de lâcher sa prise de douleur et tomba directement sur son meilleur ami, faisant tomber la caméra qui regrouper toute les preuves de la soirée.
— Les gars, dépêchez-vous !
Pendant qu'ils se disputaient qui avait cassé quoi, Lauren n'était plus avec eux. Elle était partit dans l'autre sens, direction Ward Cameron. Elle marchait d'un pas décidé, sous l'eau, frigorifié, jusqu'à se retrouver au milieu de la rue, partiellement éclairé. Devant elle, Ward Cameron, son argent sous le bras avec une mine décomposée de se rendre compte qu'il y avait un témoin et que c'était l'ex-copine de son fils. Il reculait de plus en plus rapidement, essayant d'échapper à Lauren qui continuait d'avancer dans sa direction.
— Lauren ! Hurla JJ tout droit sortie de nul part. Qu'est-ce-que tu fous ?
Elle se retourna face à lui, au même moment, les sirènes de police et les gyrophares arrivèrent, tout droit dans leur direction. JJ s'approcha de Lauren calmement contrairement à ce qu'elle aurait pensé. C'était comme s'il avait réfléchi a ce que Lauren lui avait dit sur ses conditions de retour à OBX. Il continuait de s'approcher d'elle, jusqu'à effleurer délicatement sa main au moment ou les policiers arrêtèrent les voitures pour descendre et pointer leur armes dans leur direction. Pope et Kie arrivèrent tranquillement à leur tour, se résignant.
— Baissez vos armes.
Shoupe s'approcha de Lauren et JJ. Il avait cet air sur son visage que Lauren commençait à connaître, celui de : je t'aurais prévenu.
— Shoupe, je...
— T'as mère est là, Lauren. Il faut que tu viennes avec moi.
C'était encore pire que ce qu'elle pensait. Ils n'allaient pas être arrêtés en tant que suspect d'un meurtre, non. Lauren allait être arrêtés pour avoir désobéi aux ordres de sa mère manipulatrice.
Dans les phares des voitures de police, Lauren aperçu la démarches de sa mère se diriger droit dans sa direction. Lauren gardait la tête baissé. Elle savait pertinemment que quoi qu'elle dirait ne ferait pas changer sa mère d'avis. Alors, elle préférait garder le silence.
Jusqu'à ce que sa joue lui brule.
Sa mère venait de lui mettre une gifle. JJ derrière eux ne pu s'empêcher de réagir à cela.
— Dans quel droit vous faites ça ? Qu'est-ce-qui ne va pas chez vous ?
— Hé, petit, ne t'en mêle pas, le retint Shoupe.
JJ repoussa le Shérif violemment en arrière pour tenter de se rapprocher de Lauren et sa mère au milieu de la route sous la pluie.
— Je vous parles ? Ne faites pas la sourde oreille.
Lauren ne bronchait pas. Elle redressa simplement la tête à l'aide de sa mère qui avait attrapé son menton dans sa main droite. Elle pleurait et remerciait la pluie de cacher ses sanglots.
— Tu m'as désobéi, Lauren.
Elle lâcha son menton et l'ignora. Elle se dirigea maintenant vers JJ qui était toujours retenu par le Shérif Shoupe.
— Lâchez ce voyou, je vais lui toucher deux mots.
— Madame, permettez-moi de m'occuper de lui, ce n'est pas à vous de-
— C'est ma fille, je m'en occupe.
— C'est moi qui vais vous touchez de mots ! S'agaça JJ. Vous n'êtes qu'une psychopathe manipulatrice, vous n'en n'avez rien à faire du bonheur de votre fille, vous ce que vous voyez c'est la gloire et les balais dans le cul. Vous voyez donc pas qu'elle est malheureuse à vos côtés ? Vous êtes aveugle à ce point ?
— Vous n'êtes qu'une bande de petit vaux rien, mal éduqués. Vos parents ne vous ont-ils pas appris à vous tenir en laisse dans cette ville ?
— Madame, vous n'avait pas le droit de leur parler sur ce ton sans la présence d'un adulte resp-
— Shoupe, arrêtez de vouloir faire votre travail quand ça vous arrange.
— Vous vous prenez pour qui ? S'énerva JJ.
— Pour la mère responsable de sa fille. Faut-il que je vous demande ce que font vos parents pour que vous traîniez dans les rues à faire je ne sais quoi en plein milieu de la nuit ? Je suis sur que toi et tes amis manquez cruellement d'éducation et d'un minimum de jugeote pour comprendre la façon dont je gère ma propre fille.
— Moi, ce que je comprends...
— JJ, s'approcha Kie.
— Ce que je comprends, reprit-il calmement. C'est que votre propre fille ne vous aimes pas, et que vous n'arrivait pas à l'accepter donc vous vous sentez obligés de contrôler toute sa vie, quitte à la couper du vrai bonheur. Vous voulez que je vous dise ce qui la rend heureuse ? Nous. Ses amis. Cette ville pourrit dans laquelle votre ex-mari a grandit et vécu ses plus belles années. La mer, elle adore contempler les vagues pendant des heures et des heures. Maria, elle aime sa tante plus que tout au monde, comme nous tous ici, je pense. Parce qu'elle est aimante et ne cherche pas à la contrôler.
— Maman, ça suffit on y va, la supplia Lauren qui esquivait le regard de JJ.
— John B, Sarah, Kie, Pope, et moi. Nous sommes des amis et rien y changera pas même votre autorité.
— Peut-être qu'une assignation à résidence vous fera changer d'avis.
Et elle tourna les talons, cramponnant sa fille par le poignet pour la ramener de force chez eux.
Les mots de JJ avait un goût âpre qui lui restait dans la bouche. Comment allait-elle s'en sortir à présent ?
Bạn đang đọc truyện trên: Truyen2U.Com