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❋ 07. I have no reason to exist


— Donc vous êtes en train de me dire que c'est l'arme avec laquelle Rafe a tué Peterkin ? Demanda Shoupe.

— Exactement, répondit JJ.

— C'est la même arme que Ward a utilisée pour tuer Gavin, ajouta Pope plus que sérieux.

Shoupe se gratta l'arrière de la tête. Lauren assise au fond du bureau connaissait bien Shoupe et savait pertinemment, rien qu'en voyant sa tête qu'ils n'arriveraient rien à en tirer.

— Je... Et où est ce corps ?

— Vous n'avez pas cherché ? Demanda Kie sur un ton accusateur.

— J'ai vérifié à l'hôpital et chez lui. Il était sorti.

— Sorti ?

— Evidemment ! Il est mort !

— Ecoutez ! Les enfants, écoutez ! Le fait qu'il ne soit pas chez lui, ne prouve pas qu'il ait été tué.

— Quelle putain de blague, jura JJ.

JJ commençait à s'emporter. Il avait retiré sa casquette rouge pour la jeter sur le sol, montrant son mécontentement. C'était plus fort que lui, mais en même temps compréhensible. Shoupe ne voulait pas vexé ces enfants mais d'un autre côté les preuves étaient rare.

— Vous allez au moins la faire analyser  ou vous assoir dessus ? Demanda Kie.

— Vous ne voyez pas plus loin que votre putain de nez !

— Hé, JJ. Calme toi, gamin.

— JJ, ferme-là, ajouta Pope qui essayait de calmer son amie.

Kie continuait d'essayer de convaincre le shérif, alors qu'il se dirigeait progressivement vers la porte, avant de l'ouvrir et des inviter à sortir. Comme à son habitude JJ jurait tout ce qu'il pouvait. Kie essayait part tout les moyens de convaincre le shérif pendant que Pope raisonnait blond.

— Sortez, j'ai du travail.

— Ward vous a soudoyé ? Lui demanda Kie. Ça n'a aucun sens.

Il détourna le regard et lui fit signe d'avancer.

— Vous ne vous bougerez pas le cul, connard.

— Dehors ! Hurla Shoupe. Sauf toi, Lauren.

Elle tourna la tête en direction de JJ un peu plus loin dans le poste de police, avant que le shérif ne referme la porte, mettant fin à leurs échanges de regard.

— Que s'est-il passé ? Demanda Shoupe assit en face d'elle derrière son propre bureau.

— Rien qui ne te concerne, se ferma-t-elle.

— Lauren, ne me fais pas ça. Pas à moi, s'il te plait.

— Ne fais pas celui qui me comprend alors que tu refuses de nous aider.

Il baissa la tête et se frotta les yeux à plusieurs reprises.

— Tu sais que vous me mettez dans une situation inconfortable.

— Tu préfères laisser en liberté ces sauvages de Cameron plutôt que de rendre justice à Peterkin ? Sarah ? John B ?

Shoupe ne lui répondit pas. Il se contenta de se relever et d'attraper ses clés.

— Je te ramène chez toi, Lauren.

— Ne fais pas ça, s'il te plait. SI tu ne veux pas les aider, laisse-moi au moins le faire.

— Lauren...

— Je ne te demande pas de me couvrir, je te demandes juste de me laisser faire.

Il reposa son trousseau de clé et lui fit un léger signe de tête, l'invitant à sortir. Elle s'approcha de lui —bien qu'elle était sale— et le serra dans ses bras en guise de remerciements avant de sortir du bureau.

— Shérif, fais au moins analyser cette arme, lui dit Lauren. Même si la vérité te fais peur.

Il leva les yeux au ciel et lui fit signe de sortir. Lauren sortit rapidement du commissariat et relâchera la pression. Il faisait nuit noir et elle en avait marre. Elle ne souhait qu'une chose c'est dormir.

— Dure journée ?

Elle sursauta et tourna la tête en direction de cette voix qui lui était si familière.

— Qu'est-ce-que tu fais encore là ?

JJ s'approcha de la brune, les mains dans les poches, les yeux droit sur l'horizon, un léger sourire accroché à se lèvres gercées.

— J'allais pas te laisser rentrer seule.

— Où est-ce-qu'on va ? Demanda Lauren.

— A toi de me le dire.

Il n'avait pas cinquante endroit où se rendre. JJ ne voulait pas rentrer chez lui, Lauren ne voulait pas voir sa mère. Hormis dormir à la belle étoile ou chez Maria, les options qui s'offraient à eux étaient rare, mais le choix vite fait.


❋           ❋


Ils étaient rentrés le plus silencieusement chez Maria de sorte à ne pas la réveiller. Lauren avait tout de même prit le temps de laisser un petit post-it sur l'ilot centrale de sorte à prévenir sa tante qu'elle était là, qu'elle ne pense pas que des squatteurs c'étaient introduit —même si en soi, ils en avaient l'allure.

Après avoir prit chacun une bonne douche et s'être lavés de leur péchés respectif, JJ avait prit l'initiative de panser les blessure de la brune. (Mal)Heureusement, seulement les blessures corporels, les autres devaient encore patienter un petit peu. Lauren était assit sur le bord de son lit, les pieds appuyés sur le rebord du sommier en bois, les mains posés sagement sur ses genoux, pendant que JJ déposait délicatement quelques goutent de désinfectant sur un coton.

Elle ne l'avait jamais vu aussi concentré sur une tâche. Le bout de la langue sortie, entre ses yeux, ses cheveux blonds encore mouillés qu'il prit le temps de rabattre en arrière le temps qu'il s'occupait d'elle, sa peau matte et sèche, tout ces petits détails qui lui avait manqués. Cela faisait bien trop longtemps que Lauren n'avait pas eu l'occasion de l'observait ainsi. Ça lui manquait, il lui manquait —mais ça c'était pas nouveau.

JJ attrapa le menton de la brune entre son pouce et son index, l'obligeant à mettre la tête en arrière. Ses cheveux bruns aux carrés, tombèrent en arrière, lui dégageant le visage en grande partie. Le blond prit le temps de dégageait les dernière mèches de son visage et ses blessures.

— Ça va piquait, annonça-t-il.

À ce moment-là, Lauren ferma les yeux. Le frais de la solution dont le coton était imbibé coula le long de sa tempe. JJ avait été généreux. Vint ensuite, les picotements qui justifiaient l'efficacité du produit et prouvait que les blessures de Lauren n'était pas forcément que superficiel. La main de JJ remonta sur la joue de Lauren quelques instant, glissant ses long doigts rugueux et abimés derrière son oreille. Les yeux toujours fermés, de sorte à savourer la chaleur de cette acte qui la ramenait un an en arrière.

Bon sang, qu'est-ce-qu'il lui avait manqué. Qu'est-ce-que ce bout d'homme pouvait lui faire comme effet ! Son coeur battait de plus en plus vite et menaçait de s'échapper, très loin. La chaleur que provoquait son touché, laissa Lauren dans une transe interminable. Des papillons se créent dans son ventre et ne demandaient qu'à être libérés. Elle pencha sa tête sur le côté comme si elle cherchait à appuyer la sensation de son touchait.

— Hé, garde la tête droite ! Lui ordonna-t-il.

Lauren rouvrit les yeux, JJ était à quelques centimètres de son visage; Elle était tellement absorbé par les sensations de sa main sur sa joue, qu'elle n'avait même pas fait attention qu'elle pouvait sentir son haleine mentholé caresser son visage. Il était on ne peut plus sérieux, toujours cette langue pincée entre ses lèvres fine et pour une fois pas abimés.

Il passait d'une blessure à une autre, déposant quelques petit strap pour permettre à ses blessures de se maintenir. Il était soigneux, bien plus soigneux qu'elle l'avait connu. Il prenait son temps —savourait-il lui aussi ce moment intime ?

— Arrête de me fixer avec ces yeux-là.

Sa voix était calme, plus calme qu'à son habitude. Son regard était toujours concentré sur ce qu'il faisait, il ne daigna pas lui jeter un coup d'oeil.

— Pourquoi ? Jubila-t-elle doucement. Je te regarde comment ?

Il esquissa un léger sourire, sans même la regarder. Lorsqu'il posa le coton sur son arcade, Lauren eut un léger sursaut du à la douleur, et il prenait un malin plaisir. Il la regarda enfin.

— Comme ça, dit-il en soutenant son regard. Ce regard.

Lui comme elle savait très bien qu'elle était ce regard. Même si ni l'un, ni l'autre l'avouerait à haute voix, c'était le regard qui avait fait chavirer son coeur.

Il reprit un air sérieux.

— Que faisais-tu dans les égouts ?

Lauren ferma les yeux, laissant échapper un soupire en même temps.  L'espace de quelques secondes, elle eut un flash de sa discussion avec Rafe sur la moto.

— J'étais avec Rafe, avoua-t-elle honteusement.

Elle n'avait pas eu le courage de rouvrir ses yeux. Elle sentit que JJ avait retiré sa main de son visage et qu'il poussa un soupire. Lorsqu'elle les rouvrit, elle le vit jeter le coton sur le lit et s'éloigner d'elle.

— Tu es toujours en train de courir après cette... pourriture !

Lauren se releva pour essayer de s'approcher de JJ pour le calmer. Il commençait à faire les cent pas dans la pièce et s'énerver tout seul. Lauren lui attrapa les mains comme elle pu, et se rappela de la foi ou elle avait paniquait dans le poulailler et que JJ l'avait calmé. Elle tenta le tout pour le tout.

Elle attrapa son visage entre ses deux mains, elle se mit sur la pointe des pieds et posa fougueusement ses lèvres sur les siennes. Quelques secondes, le temps qu'il comprenne la situation, ses mains viennent se poser délicatement au creux de ses reins, l'attirant contre elle. C'était comme si il avait oublié la raison pour laquelle, il s'énervait. JJ répondit à son baiser, ne la laissant pas reprendre son air. Il en redemandait comme une drogue. Lauren laissa ses mains se promener dans ses cheveux, appuyant sur l'arrière de sa tête comme si elle voulait le sentir encore plus proche de lui. Leur lèvres ne cessaient de jouer ensemble avec intensité. Jamais ils ne s'étaient perdu ainsi dans un baisers. Après temps d'attente, ils étaient enfin réunit.

JJ serra Lauren un peu plus contre lui, avant de reprendre son air quelques secondes et s'emparer à nouveau des ses lèvres, la forçant à reculer jusqu'au lit. Elle s'assit déçu, à bonne hauteur, JJ debout entre ses jambes, légèrement courbés pour pouvoir continuer de savourer ses lèvres. Lauren passa ses mains sous son tee-shirt, laissant glisser ses doigts le long de ses abdominaux, remontant dans son dos pour le serrer aussi fort que possible.

Jusqu'à ce qu'elle ait un élan de lucidité, poussant JJ gentiment avant de relever d'un coup et commencer à faire les cent pas comme lui quelques secondes avant. JJ dans l'incompréhension total ne pouvant pas forcément cacher l'effet qu'elle provoquait chez lui, s'assit sur le lit, en prenant soin de ranger son tee-shirt. Il ne comprenait pas cet arrêt brusque.

— Pour ta gouverne, non je ne cours pas après Rafe Cameron, ok ?

— Oui, du coup j'ai cru comprendre avec... ce qui... enfin, tu vois.

— Merci ! Du coup, la raison pour laquelle je me suis retrouvée avec Rafe, est simple.

— Je t'écoute ?

— Hier, j'ai surpris Ward Cameron et Rafe sur le ponton chez eux. Ma fenêtre donne directement dans leur jardin, pratique, hein. Bref, ils avaient un gros sac noir qui ressemblait fortement à un cadavre, et j'ai pas pu m'empêcher de suivre Rafe jusqu'à chez Barry, sauf que je me suis fait chopper. On a eu une petite altercation et je me suis retrouvée dans les égouts. Tu connais la suite.

— Tu es inconsciente ! Rala-t-il.

— Tu préfères que je sois inconsciente ou que je cours toujours après Rafe ?

Il haussa un sourcil, la méprisant.

— Voilà.

Lauren vint s'assoir à côté de lui après s'être calmé. Dans les quelques secondes de silence, JJ réfléchit.

— Qu'est-ce-qu'il t'est arrivé ?

Lauren fronça les sourcils.

— Qu'est-il arrivé à la petite New-Yorkaise qui avait peur de tout et paniquait pour un rien ?

— Cette petite New-Yorkaise, à perdu sa raison de vivre.

— Elle la retrouvera un jour, sourit JJ.

— Ça ne sera jamais plus comme avant.

JJ baissa la tête un instant comprenant la subtilité de la discussion.

— Qu'est-ce-qu'il s'est passé, Lauren ?

— Je suis retournée vivre chez ma mère.

— Ta mère ne peut pas être un tel cauchemar.

— J'ai perdu mon père et mes amis la même année, ensuite je pensais avoir trouvée ce qui me maintenait en vie, puis ma mère a brisé mes rêves en plus de ceux de mon père. Pourquoi exister dans un monde où tout ce qui compte pour nous, n'existe pas ?

— Mais tu es ici aujourd'hui, ta mère a cédé.

— Après m'être pointé une arme sur la tempe et menacé d'appuyer sur la gâchette.

Si la mâchoire du blond avait pu se décrocher, elle serait part terre à l'heure actuelle. Il n'en revenait pas. Lauren décida de passer cette épisode.

— Il y a eu des conditions pour revenir ici, mais ma mère à préféré les accepter plutôt que de devoir ramasser des bouts de cervelle sur son plan de travail en marbre.

— Lauren, comment peux-tu... dire ça, comme ça ?

— Qu'est-ce-que tu veux, JJ ? Que je pleure ? Que je m'acharne sur mon sort ? J'ai assez pleuré et j'ai assez remis ma vie de merde en question. La seule chose qui me permet d'aller bien et de me sentir vivante c'est d'être ici, sur les pas de mon père, près de ma tante et près de toi.

Il posa une main sur sa cuisse, ce geste la réconforta dans son idée qu'elle était à sa place auprès de lui, ici à OBX. Lauren essuya une larme solitaire sur sa joue et le remercie avant de simplement le serrer dans ses bras, se laissant tomber à la renverse sur le lit, l'un contre l'autre.

Un délicieux moment de bonheur.

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