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❋ 09. He wouldn't leave her again

Pope stoppa la voiture dans la rue, devant une immense maison.  Le temps était humide, ils étaient tous les trois fatigués comme pas possible, mais ils devaient continuer. Lauren qui était toujours sur les genoux de JJ après quasi 24h depuis leur départ de OBX, se tourna vers la fenêtre pour regarder la demeure.

— T'es sûr que c'est là ? Demanda JJ.

— On va vite le savoir, répondit Lauren en ouvrant la porte pour descendre sur le trottoir.

— Qu'est-ce-que... Lauren ! Grogna JJ en la suivant.

— Faut que je me dégourdisse les jambes, j'en peux plus.

— Ça peut être dangereux.

Ils descendirent tous de la voiture pour se rendre devant le portail.

— Ça m'a l'air bien gardé cette histoire, remarqua Lauren.

— Je pense que c'était plus un moyen de garder les esclaves à l'intérieur, ajouta Pope.

— Ça va de soit.

Le portail finit par s'ouvrir, ils se regardèrent tout les quatre sans dire un mot. Lauren leva les yeux au ciel et fut la première à faire un pas dans la propriété. Elle regardait tout autour d'elle, observait les moindre détails du jardins. Tout lui semblait familier maintenant qu'elle y était. C'était une sensation étrange de déjà-vu, mais elle garda ça pour elle. Ils la rattrapèrent, Pope devant la porte ne perdit pas de temps à frapper à plusieurs reprises. Lauren arriva derrière eux, en montant les escaliers du porche au ralenti. Pope recommença à frapper et la porte s'ouvrit violemment, laissant apparaitre un homme de la quarantaine, qui affichait une expression aigri. Il croisa les bras sur son torse et les regardaient un par un.

— Tu dois être Pope ? 

— Monsieur Limbrey ?

— Madame Limbrey vous attendez hier.

JJ justifia rapidement leur retard, ce qui n'avait pas l'air de satisfaire l'homme. Il continua de râler et de maintenir une expression renfrogné.

— Elle était énervée que vous ne soyez pas là, insista-t-il.

— Ils viennent de vous dire qu'ils étaient désolées, que la voiture les a lâchés. Il faut vous le dire en quelle langue ? Intervint Lauren, derrière eux.

JJ la regarda avec deux grands yeux ronds, de sorte à ce qu'elle comprenne que pour une fois il faudrait qu'elle se taise. Elle haussa les sourcils tout en le regardant, avant de revenir vers le monsieur qui la dévisageait de la tête aux pieds.

— Vous avez besoin d'aide ? Demanda JJ qui n'aimait pas la façon dont il la regardait. 

Lauren leva les yeux au ciel une nouvelle fois, l'homme ignora cette provocation et reprit. Lauren était toujours perturbée par la façon dont il l'avait fixé. Elle était sur d'elle qu'elle n'avait jamais vu cette homme, et pourtant il semblait la connaitre —où il l'avait simplement trouvé magnifique, ce qui était tout aussi gênant.

— Elle vous attendait, seule. Vos amis restent dehors, précisa-t-il. 

— On reste ensemble, dit JJ.

— JJ, c'est bon je gère, dit Pope. Ça ira.

— Soyez prêt.

Il se dégagea du passage pour le laisser entrer après qu'il est regardé ses amis un part un. Puis l'homme, reposa son regard à nouveau sur Lauren.

— Tu viens avec lui, dit-il en la pointant du doigt. je pense que Madame Limbrey sera ravis de te voir.

Lauren ne comprenait vraiment rien, ni le nom, ni cette homme lui disait quelques choses. Mais pourtant ce jardin, elle l'avait déjà vu. JJ était prêt à discuter la décision de Lauren, mais elle passa devant Kie et lui pour entrer sans un mot, sans même un regard. Elle était bien trop perdu dans ses pensées, concentrée à essayer de trouver une réponse à ce qu'il se passait.

L'homme referma la porte derrière eux, les invitant à avancer dans la grande pièce qui donnait au bout du hall d'entrée. La maison était immense et avait une hauteur sous plafond incroyable. Il y avait de très gros lustre en Crystal qui y étaient accrochés. Lauren fit un tour sur un elle-même pour regarder ce qu'il se trouvait autour d'eux. Des toiles, de très vielles toiles dont elle ne connaissait pas le nom. Il y avait des moulures sur les murs et aux plafond, de grandes bibliothèques avait de magnifique bouquin bien plus vieille qu'elle. Elle avait déjà mit les pieds ici, maintenant elle en était certaine. Pope l'avait laissé au milieu de la pièce pour se concentrer sur les livres dans la bibliothèque.

— Je suis déjà venu ici, finit-elle par dire. Je connais cette endroit.

Il se tourna vers elle, et au même moment ils entendirent les pas lent et un bruit métallique arrivait vers eux. Lauren se tourna à son tour. Devant eux, arriva une femme, une très belle femme aux cheveux blonds, habillait de couleur crème, très chic. Elle avait une béquille dans chaque mains qui l'aidaient à marcher. Elle s'arrêta devant eux, un léger sourire sur les lèvres. Lauren se recula, elle se souvenait d'elle. 

— Monsieur Heyward, dit-elle. Mademoiselle Gray, je ne m'attendait pas à ce que vous l'accompagniez. 

Lauren ne savait pas quoi répondre, Pope fit le tour pour la rejoindre.

— Je te croyais à New-York avec votre mère, depuis que ton père est... décédé. 

— C'était le cas, répondit Lauren. Excusez-moi, mais... Je vous ai déjà rencontré ?

— Oui, sourit-elle en allant s'assoir sur le siège d'époque victorienne devant elle. Tu as bien grandit depuis la dernière fois que je t'ai vu. Tu es le portrait craché de ton père... Pas que physiquement puisque tu te retrouves ici aujourd'hui.

— Excusez-moi, mais qui êtes-vous ? Demanda Pope.

— Carla Limbrey, répondit Lauren. Dernière descente d'une des plus vielles familles de Charleston, une des plus grande famille... concernant, l'esclavage, dit-elle en baissant la tête vers Pope. 

— Nous devrions porter un toast, commença la blonde en servant le thé.

— Excusez-nous, mais nous ne sommes pas là pour porter un toast, intervint Lauren froidement alors que Pope lui donna un coup de coude pour se montrer plus respectueuse. C'est vrai, Pope ! On a besoin de réponse, et vous seule pouvez nous aider.

— Je sais que vous et vos amis avaient trouvé l'introuvable, dit-elle. Vous en avez devancez bien d'autres, y comprit moi. Dieu seul, sait que j'ai essayé. Je sais que Ward Cameron à l'or.

— Comment ? Demanda Pope.

— Ward Cameron et moi nous connaissons bien. J'ai financé son premier projet.

Lauren était en train de faire le lien sur pas mal de choses. Elle repensa à tout les papiers, les contrats qu'elle avait trouvé l'été dernier dans les affaires de son père. Toutes les sommes d'argent que son père et Ward avait encaissé et négocié, provenait directement de Carla Limbrey. 

— Vous étiez la quatrième personne dans le coup, comprit Lauren. C'était donc vous qui donnait les finances à Ward, Big John et mon père. Et Ward vous a tous trahit.

— Ton père a été dans son sens, dans une premier temps.

— Jamais mon père n'aurait soutenu Ward Cameron, je suis désolée. 

— Tu ne le connaissais pas, comme je le connaissais, Lauren. 

— Mon père était un homme bien !

— Carl Gray ne vivait que pour le Royal Merchant ! La preuve, il t'a laissé seule, à New-York ! 

Lauren se tu. Elle n'aimait pas que cette femme lui dise des choses ainsi sur son père, elle refusait d'y croire. L'homme qu'elle connaissait n'était pas avide d'argent et l'aimait plus que tout. Elle serra la mâchoire et laissa Pope continuer.

— Je sais que Rafe Cameron a tué le shérif Peterkin. J'en ai la preuve.

— Vous pouvez innocenter John B ?

— C'est inutile d'essayer, même en leur fournissant l'arme du crime, ils ne font rien, ajouta Lauren.

— Lauren, s'il te plait ! S'agaça Pope.

Pope essaya de convaincre Limbrey d'innocenter John B juste par bonne volonté, mais c'était évident qu'elle ne fonctionnait pas ainsi, sinon elle ne l'aurait pas fait venir. Lauren commençait à comprendre, qu'elle allait lui demander quelques choses en échange. 

— Je peux innocenter votre ami, dit-elle. Mais avant ça, il y a quelque chose que je veux. C'est une toute petite chose, vous savez ce que c'est.

Lauren et Pope se regardèrent ne sachant pas du tout de quoi elle allait parler.

— Je veux la clé, dit-elle.

— Une clé ? Des clés de camions ? De maison ? Désolé, je ne vois pas.

— La clé de Denmark Tanny.

— Denmark Tanny ?

— Désolé, mais j'ignore totalement de quoi vous parlez, mais j'en chercherais une pour mon amis. J'en trouverais une s'il vous en faut une, mais je ne comprends pas. Je ne l'ai pas sur moi.

— Venez avec moi.

Elle se releva tant bien que mal, l'homme du tout début revint et les accompagna pour aller dehors. Il était insistant et poussait dans le dos Pope pour qu'il avance. Ils se promenaient tout les quatre dans les jardins de la maison, Limbrey racontant l'histoire de sa famille et de cette endroit. Lauren regardait tout autour d'eux, ne sentant pas les choses. Il y avait quelques choses de louche qui ne se finirait pas bien. Elle resta derrière Pope et derrière elle se trouvait l'homme qui les avait accueillit. 

Ils s'arrêtèrent devant une tombe, celle de Denmark Tanny. Pope regarda Lauren, qui comprit que lui aussi était stressé et sentait que la situation allait déraper. Lauren continuait de regarder autour d'elle s'il y avait un moyen de s'échapper rapidement de cette endroit en cas de problème. Rien, ils étaient vraiment au milieu d'une mini forêt en plein milieu de la ville. Elle continuait de raconter l'histoire de Denmark Tanny, croyant toujours que Pope la connaissait. 

— Jamais entendu cette histoire ?

Pope lui fit signe que nom.

— Vous pensez que je suis stupide ? Demanda t-elle en s'approchant de lui. Pourquoi le gamin Routledge vous impliquerait ? Et que ferait-elle ici ?

— John B est simplement notre ami ! Se défendit Lauren. 

— Vous travaillez avec Ward, c'est ça ?

— Non ! Répondit Pope avec dégout.

— C'est la vérité, renchérit Lauren. Jamais on travaillerait pour eux, sachant qu'ils ont fait du mal à nos amis.

— La dernière fois que j'ai vu ton père, tu fréquentais le fils de Ward.

Lauren soupira, elle avait la sensation que cette histoire la rattraperait toute sa vie.

— C'est de l'histoire ancienne ! Depuis qu'il a tué Peterkin, je... Il nous a menacé, moi et mes amis plus d'une fois. Big John et mon père étaient amis, John B est mon ami. Je... Je n'ai rien à faire avec ces gens ! 

— Vous mentez ! L'un autant que l'autre ! 

Elle se pencha vers Pope qui ne pouvait plus reculer ou il tombait dans les fleurs.

— La clé mène à La Croix de Saint-Domingue ! Le vrai trésor est au pied de l'ange. Ce sont les derniers mots de Tanny. Ça vous parle ?

— Hé ! Stop ! Intervint Lauren. Laissez-le ! 

Elle réussit à l'arrêter, Pope en profita pour se dégager.

— Merci, mais je crois que je vais retourner au 21e siècle.

Pope et Lauren reculaient le plus rapidement possible avant de se mettre à courir pour trouver la sortie.

— Tu finiras comme ton père, Lauren Gray.

Elle poussa un soupir.

— Pourquoi est-ce-que tout le monde me dit ça ? 

— J'espère pour toi que c'est faux, ajouta Pope.

Ils tombèrent dans une impasse. Le portail était bloqué par des chaines.

— On a qu'à l'escalader, proposa Lauren.

— Ça fait bien 3 mètres de haut et t'as vu les piques en haut ? Je tiens pas à mourir maintenant.

— Faut trouver une autre sortie... et vite ! 

Ils revinrent sur leur pas, mais l'homme les avait suivit. Ils se regardèrent tout les deux, l'homme sortie un taser. Lauren leva les yeux aux ciels, ça sentait pas bon. Ils tentèrent de se jeter sur le mur en brique pour le monter, mais il attrapa Pope et le balança sur le sol. Il attrapa ensuite Lauren, qu'il tira par les cheveux en hurlant avant d'elle aussi s'écraser sur le béton. Il allait se mettre au dessus d'elle pour la bloquer, mais Pope se releva et le plaqua sur le sol et lui donna un coup au visage. Il aida Lauren à se relever.

— Tu me devais au moins ça, dit-elle en se frottant les mains.

— T'inquiète, j'ai pas oublié ce que t'as fait pour moi, Lau.

Elle lui sourit, mais l'homme ne perdit pas plus de temps pour se relever. Il lança son poing qui atterrit dans le vide, mais donna ensuite un coup de pied qui fit tomber Pope sur Lauren. Ils se dégagèrent le plus vite possible, Lauren resta au sol le temps que Pope se battait avec lui et elle rampa jusqu'au taser pour le récupérer et lui taser les parties génitales. Il hurla de douleur et tomba sur le sol à côté de Lauren, qui prit peur et recula pour le pas qui la touche. 

Elle finit par heurter un truc chaud derrière elle, et vit apparaitre le visage de JJ. Elle n'avait jamais été aussi contente de le voir que maintenant —faux, elle l'avait été.

— T'as rien ? 

— Non, va aider Pope.

Il donna un coup dans le taser pour que Kie le récupère et aida Pope à se relever. Ils se mirent à courir vers le mur en brique, Lauren se releva en dernier et passa le mur plus lentement que ses amis. JJ la réceptionna de l'autre côté, elle le remercia. Ils montèrent dans la voiture le plus rapidement possible en hurlant à plein poumon de se dépêcher. JJ avait prit le volant, et Lauren se retrouva sur les genoux de Pope cette fois-ci. Ils se tenaient tous comme il pouvait au vu de la conduite sportive du blond. Derrière eux, une voiture bien déterminé les suivaient. 

— C'est à sens unique ! Hurla Kie.

— À gauche, JJ ! Gauche !

— JJ, y a une voiture en face !

Lauren le regardait, il souriait tous ce qui pouvait amusé de la situation. Il croisa le regard de Lauren, furieuse.

— Et ça t'amuses  en plus ! 

— Quoi ? Mais...

— Tu nous mets en danger et ça t'amuses ! S'énerva la brune.

— JJ ! Il y a des gens ! Hurla Kie. 

Lauren tourna le tête vers l'avant et vit les deux jeunes qu'il venait d'esquiver. elle se tourna et regarda derrière, son coeur battait la chamade. Encore son imagination qui lui jouait des tours, elle avait cru voir ses amis. Elle cligna des yeux à plusieurs reprises et se remis correctement sur les genoux de Pope qui avait bien remarqué qu'elle était perturbé par un truc. JJ tourna dans une ruelle et la voiture se mit à fumer.

— C'est le carburateur ! 

— Il l'a pas réparé ? 

— Non !

— Oh bordel ! 

Il stoppa la voiture, prit leur affaires à l'arrière et se mirent à courir aussi vite que possible avec le mec qui les coursait toujours. Ils courraient tous ensemble à travers les rues de Charleston. JJ rentra dans un monsieur, Lauren le rattrapa pour qu'il garde son équilibre et ils reprirent la course aussi vite que possible. 

— Il faut le semer, je peux plus courir ! 

— Lauren ! Dépêche toi ! 

Elle courrait aussi vite que possible, Kie lui attrapa la main pour l'aider à courir avec elle. Puis ils débouchèrent sur une nouvelle avenu et manquèrent de se faire ramasser par un engin bizarre sur lequel se trouvait leur amis. Le regard de Lauren trouva celui de John B.

— Cette fois-ci j'avais pas rêvé, dit-elle.

Tous affichait un magnifique sourire, heureux de enfin se retrouver même si ils n'étaient pas sortit d'affaires.

— Allez !  Montez ! 

JJ et Pope se mirent à pousser, Kie s'installa à côté de Sarah pour la serrer dans ses bras. Lauren resta debout sur l'attache de la remorque et se tenait à John B. Son coeur était léger, ils étaient tous ensemble et c'était le principal. Ils continuaient leur chemin jusqu'à une plage, ils sautèrent tous par dessus la rambarde, John B aida Lauren à se réceptionner et passa une bras tour de ses épaules, heureux de la retrouver. Elle lui sourit, puis ils embarquèrent dans le bateau. Ils prirent la route pour rentrer chez eux.

Lauren était assise au bout du bateau, John B le conduisait, Sarah assise devant le gouvernail et les autres tous autour. Ils discutaient, ils avaient le sourire aux lèvres et tout semblait parfait. Lauren avait l'impression de vivre un rêve et qu'on allait lui retirer dans très peu de temps. c'était la raison pour laquelle elle resta à l'écart. Elle ne savait pas de quoi était fait la suite et elle avait peur de souffrir un nouvelle fois. Elle ne le supporterait pas, ils étaient toute sa vie, ils étaient la devant elle. 

John B regardait Lauren se perdre au fin fond de ses pensées, il la connaissait assez pour savoir qu'elle n'allait pas bien mais qu'elle ne dirait rien. Il repensa à la dernière fois où il l'avait vu, sur ce ponton, où elle avait sauté pour rejoindre ses amis. Et si elle avait été avec eux ? Si elle était resté avec eux sur le bateau ce jour-là ? Est-ce les choses auraient été différentes ? Est-ce-qu'ils auraient pu rentrer plutôt ? John B n'en savait rien, mais la chose qu'il savait c'était que la dernière fois qu'il l'avait vu, elle était souriante et pleine vie. Alors qu'aujourd'hui, une part d'elle avait sombré et il avait la sensation qu'il n'y était pas pour rien. 

John B se promit qu'il ne la laisserait plus.


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