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-03 | ❝ C'est juste un valheureux patriote

03 | bad dreams —ruelle





ALANA OUVRIT LES YEUX EN DOUCEUR. La lumière blanche l'éblouissait et l'empêcher de garder les yeux ouvert. Elle se frotta les yeux et s'étira délicatement avant de pouvoir s'adapter totalement à la forte lumière peu naturel. Alana regarda autour d'elle et où reconnaître le laboratoire de Banner, elle continua son à chercher du regard le Docteur qui se trouvait à sa droite.

Alana essaya de se redresser mais impossible, son dos était trop douloureux. Banner s'approcha et la força à rester allongée.

— Bon sang... c'est quoi le délire avec mon dos. On m'a accroché une cible ?

Alors qu'ils échangeaient un sourire, Alana lui demanda goût de même de l'aider à la mettre sur pied. Elle n'aimait pas rester allongée sans rien faire, elle se sentait impuissante.

Banner accepta, il l'attrapa sous les aisselles et l'aida à se maintenir dépité sur le sol. Sa tête lui tournait et son dos l'empêchait de rester droite, elle devait se faire violence pour y arriver.

— Qu'est-ce-que je fais là ? Demanda-t-elle.

— C'était ça ou la cellule. Je me suis dis que vous préfériez le labo, répondit-il.

— Effectivement. Fury voulait me rejeter en cage ?

— Non, c'est le secrétaire d'état. Steve est à l'heure actuelle en train de vous sauvez, dit Banner.

— Quoi ?! Demanda Alana surprise. Pourquoi fait-il ça ?

Alors que Banner allait lui répondre, la porte du laboratoire s'ouvrît violemment — moins que les autres fois quand même —, Steve entra le premier avec une expression sur le visage peu rassurante, mais très sérieuse. Il avait l'air assez remonté contre la personne qui le suivait derrière, c'est à dire Stark, en train de crier sur le super-soldat.

Steve faisait face à Alana et Banner tandis que Stark lui criait dessus le dos tourné. Cela ne l'empêchait en rien. Banner et Alana impuissant, observait la scène sans rien dire.

— Franchement Cap, ne me dites pas que vous n'êtes pas d'accord avec moi ? Vous savez que j'ai raison, vous savez que c'était la meilleure chose à faire. J'ai fais ce qu'il fallait !

Steve serra les poings pour contenir une certaine rage qui menaçait d'exploser avant de se retourner vers Tony.

— Loin de là ! Vous n'avez pas fait ce qu'il fallait. Appelez le secrétaire d'état pour superviser la mission était une grossière erreur. 

— Attendez... quoi ? C'est vous qui avez l'appelé ? Les interrompît-elle.

Stark leva les yeux au ciel avant de baisser le regard jusqu'à elle pour la mépriser.

— Et voilà qu'elle s'en mêle ! S'exclama-t-il. Écoutez, vous n'êtes absolument pas la bienvenue ici, votre place est dans une cellule et non mon laboratoire.

— Notre laboratoire. Donc elle reste ici, intervint Banner.

Elle comprit rapidement que la personne qui s'acharnait sur elle c'était lui, le grand Tony Stark mais elle ne savait pas vraiment pourquoi.

— Vous êtes une criminelle, vous avez trahi le SHIELD. Vous méritez la prison.

Alana serra les poings et respira un bon coup, essayant de ne pas se laisser dominer par la colère.

— Écoutez Monsieur Stark, vous n'êtes pas le mieux placé pour me dire qui je suis, ou à l'endroit que je devrais être. Vous ne connaissez pas la vérité, votre opinion n'est absolument pas le bienvenu.

— Ne me dites pas ce que je dois faire, s'approcha t-il hargneux.

— Et vous ne seller pas mon destin, sans prendre connaissance des informations, dit-elle en lui tenant tête.

— Vous êtes une criminelle, provoqua t-il.

— Et vous un abruti.

— On continuera cette conversation seul à seul, Rogers.

Tony lança un dernier à Alana avant de lui tourner le dos et de passer de Steve qui ne bronchait pas. Tony sortit de la pièce, laissant derrière lui un sentiment de malaise. Les gardes refermèrent la porte derrière lui.

Dans cette pièce, il était difficile de dire lequel était le plus énervée; bien que Steve ait une envie passagère de foutre son poing dans la mâchoire de Stark, et Banner de relâcher son alter ego, quant à Alana, elle battait des records. Elle avait mal de tête suite à ces dernière heures plutôt chaotique et que son dos ne la supportait plus, ajouté à cela un milliardaire qui lui tapait sur les nerfs, clairement elle était à cran. Sa patience avait des limites mais surtout elle n'était pas capable et encore moins entrainé à supporter autant d'émotion et de colère d'un seul coup.

Alana commença les aller-retours dans la pièce pour essayer de se calmer, de penser à autre chose et d'utiliser les techniques de respiration qu'elle avait apprise au cours des dernière années; rien ne fonctionnait. Alana n'arrivait pas à se calmer avec ces fameux exercice, rien n'y faisait, c'était trop tard.

Arrivée à un point de non retour, elle se mit à hurler, le plus fort possible à se déchirer la gorge jusqu'à se jeter sur la table la plus prof pour y enfoncer ses petites mains. Jusqu'ici rien d'inquiétant mais ce petit coup de nerf ne la calmait pas pour autant, elle s'accrocha au rebord de la table et la serra aussi fort que possible, jusqu'à réussir à la tordre.

Les larmes lui montèrent aux yeux. Prise d'une crise d'angoisse, Alana essaya une nouvelle fois de réguler sa respiration mais elle tomba tremblotante sur le sol et trouva refuge contre le métal froid de la table qu'elle venait de déformer. La tête calé contre les pieds métalliques, ses joues rougissaient à cause des larmes qui se glissaient entre sa joue et le métal froid.  Ses yeux étaient clos et elle menait un combat acharné contre elle-même pour les maintenir clos encore quelques minutes.

Steve et Bruce regardaient la scène de leur points de vues et ne savaient définitivement pas quoi faire. Déjà que Banner lui-même avait du mal avec ses propres crises, géré celle de cette jeune femme n'allait pas être une tâche facile.

Steve se décida finalement à s'accroupir auprès d'elle, une main légère et hésitante posée sur son épaule.

— Votre main, s'approcha Banner à son tour.

Elle ne lui répondit pas et se retourna mais le Docteur était bien décidé à l'aider. Il attrapa sa main plus fortement et la forçant à ne pas réagir; sa main était intact. Banner releva le regard vers Steve qui ne comprenait pas non plus comment c'était possible, enfin... une idée germa dans son esprit.

— Le sérum du Super-Soldat ?

Alana essuya ses quelques larmes avant de relever le regard vers Rogers. Elle n'avait pas besoin de parler, il lisait la réponse dans son regard. Elle s'attendait à ce qu'il lui pose la question, mais rien. Il garda le silence, ce qu'elle apprécia fortement.

— Je m'excuse pour la table, je- j'ai du mal à contenir une certaine colère, lorsque je suis énervée il faut que ça sorte sinon je...

Il posa une main sur son épaule pour la rassurer.

— Je vous comprend, je sais ce que vous vivez, Alana. Ne vous en faites pas, ce n'est qu'une table.

Comment, ça elle ne savait pas, mais elle lui faisait confiance. Il avait ce sentiment rassurant qui l'attirait. Cela faisait bien trop longtemps qu'elle n'avait pas eu peur de se confier à quelqu'un, Banner était le premier.


❖ ❖ ❖


Cela faisait maintenant plusieurs longues minutes qu'elle était renfermée dans la salle de réunion — celle où elle avait croisé le regard du Captain —, elle était assise les bras croisés sur sa poitrine et jouait avec sa chaise, tournant sur elle-même plusieurs fois sans. S'arrêter; autrement dit elle s'ennuyait. Rogers avait décidait de l'enfermer dans cette pièce le temps qu'il décide ce qu'ils allaient faire d'elle. Dans un sens, c'était comme maintenir un loup enragé dans une petite cage. Alana s'ennuyait, elle n'avait rien à faire et n'avait décidément pas envie de se morfondre à l'heure actuelle.

C'est en s'affalant vulgairement sur la table oval, qu'elle remarqua le paquet de feuille blanche au centre de la table. Elle se redressa puis monta presque sur la table pour les attraper, vint avec un stylo bille bleu presque vide.

— Autant le finir, on va pas le gâcher quand même.

Elle s'installa confortablement dans le fond de son siège et commença une activité qu'elle n'avait pas fait depuis bien longtemps : le dessin. Alana dessinait très bien sans avoir prit de cours, c'était ce genre de personne insupportable que l'on nommé les autodidactes.

Elle se mit à dessiner la première choses qui lui vint à l'esprit, une personne précisément. Un beau brun, trapu qui avait partie de sa vie un jour, qui l'avait aidé et lui manquait. Elle continuait de dessiner, se laissant transporter par ses mouvements jusqu'à fermer les yeux et continuer de dessiner. Le dessin lui permettait de ne pas tout oublier, bien qu'une partie de sa mémoire était condamné par ce fichu antidote qui la maintenait envie, il lui avait fait oublier. C'était l'effet secondaire, ce que lui coutait sa seconde chance.

Lorsque la porte de la salle s'ouvrit, Alana rangea rapidement le bout de papier qu'elle tenait entre ses doigts pour l'enfoncer dans sa poche. Elle s'installa à nouveau au fond de son siège et fit rouler son stylo entre ses doigts — elle savait que Fury détestait ça.

— Le directeur, la sous directrice et le Captain. Ai-je fais quelques chose de mal ? Se mit-elle à rire.

Fury poussa grossièrement, tandis que Maria laissait un sourire s'échapper.

— Monsieur le Secrétaire d'état à malheureusement eut un imprévu et à du se retirer de l'affaire. Mais avant de partir, il nous a gentiment donné son accord pour prolonger votre séjour ici, Sergent.

Alana n'était pas sur d'avoir correctement entendu. Elle savait pertinemment qu'ils avaient magouillé quelques choses, mais elle ne se doutait pas de quoi, encore moins qu'elles allaient être les répercutions et le prix à payer. Elle se redressa bien droite sur sa chaise avant de pencher la tête sur le côté pour montrer son incompréhension.

— Je... ne comprends pas ? Pourquoi ?

— Parait-il que vous ne soyez pas la situation la plus graves à gérer pour monsieur finalement.

Alana se mit à rire, du Fury tout craché.

— Je vous souhaites donc un bon séjour, Sergent.

— Je dois remercier qui ? Demanda Alana un sourire accroché sur les lèvres.

— Oh, juste un valeureux patriote voulant sauver son pays, dit le blond qui n'avait pas dit un mot depuis le début.

Honnêtement, Alana ne pensait pas à lui. Absolument pas. Elle pensait que c'était Fury le responsable, mais... Steve Rogers ? Elle appréciait d'autant plus. Elle ne put s'empêcher de sourire en posant son regard sur lui. Les bras croisés sur son torse, il acquiesça d'un simple hochement de tête, réprimant son sourire.

— Après vous, mademoiselle, lui indiqua-t-il la sortie.

Ils sortirent de la pièce tout les trois, se dirigeant dans le couloir.

— Elle ne vous a pas reprit, Captain ? Demanda Hill derrière Alana.

Steve ne comprenait pas. Il répondit que non, sans vraiment comprendre. Dans son coin, Alana voyait où ils voulaient en venir. Elle rigolait bêtement.

— C'est bien la première fois qu'elle ne reprend pas la personne qui l'appelle «mademoiselle », se moqua Fury.

— Comment ça ?

— C'est Sergent, se moqua Hill à son tour.

Alana ne disait rien mais n'en pensait pas moi. Il était vrai qu'elle reprenait toute ceux qui l'appelait mademoiselle, Madame ou autre. Bien qu'elle ne l'ait pas fait avec Steve. Elle baissa donc la tête gênée, sans répondre.

Alors que Maria et Fury les abandonnèrent, Steve décida d'amené Alana à un endroit qu'elle connaissait bien. Ils marchaient tout les deux côtes à côtes dans le couloir, sans un bruit. Jusqu'à ce qu'elle reconnaisse l'endroit, elle allait parler mais il le fit avant elle.

— On a décidé de vous rendre ce qu'il vous appartenait.

— Mon ancienne chambre ? Sourit Alana.

— C'était la moindre des choses, fit-il de même.

— J'apprécie le geste. Merci beaucoup, Captain.

Il esquissa un sourire avant d'enfoncer ses mains dans ses poches.

—  Nos chemins se sépare ici, dit-il.

— Juste pour aujourd'hui, continua-t-elle sa phrase.

— Bien-sûr, juste pour aujourd'hui.

Alana esquissa à son tour un magnifique sourire.

— Je vais vous laisser vous reposer.

— Attendez ! dit-elle en l'attrapant par l'avant bras. Je peux vous poser une question ?

— Je vous écoute ?

— Pourquoi avez-vous défendu ma cause auprès de Stark alors que vous saviez que les Avengers seraient remis en cause ?

— Fury tient à vous, je ne sais pas encore pourquoi mais je le découvrirais. J'ai pu remarquer que vous étiez un bon élément, un bon Agent, malgré ce qu'il s'est passé je pense que vous méritez votre chance.

— Qu'avez-vous fait pour me faire rester ici, Captain ? Insista-t-elle.

— Et vous, qu'avez-vous fait pour rester en vie, Sergent ?

Elle baissa la tête, elle appréciait son répondant.

— Gardez  vos questions pour plus tard, nous avons tout notre temps. POur le moment, vous devriez vous reposer. Passez une bonne nuit.

— A demain, Captain, dit-elle en le regardant partir.

Il venait de la laisser seule devant son ancienne chambre. Elle hésita un moment avant d'entrer, puis à l'aide d'une grande inspiration elle se décida à tourner la poignet. La lumière s'alluma automatiquement. Il y avait bien longtemps qu'elle n'avait pas mit les pieds dans cette endroit et pourtant rien avait changé — malgré l'épaisse couche de poussière. Elle fit le tour de la pièce comme une enfant qui venait de retrouver un objet qu'elle avait perdu et décidé de grandir sans. Alana ouvrit le grand volet roulant, celui qui recouvrait la vue de l'immense baie-vitrée qui se trouvait en face de son lit.

Elle aimait cette vue plus que tout et la retrouvait lui procurait un sentiment de nostalgie, tous comme cette voix qui la fit frissonner, la ramenant des années en arrière.

— Je passais par-là, comme tout les jours puis... j'ai vu de la lumière dans cette vielle pièce poussiéreuse. J'ai cru à un individus indécent,  puis je t'ai vu. Toi, comme au bon vieux tant, plus si innocente que cela.

Alana se mit à rire,  touchée par ses mots, elle se retourna pour faire face à la personne qu'elle considéré comme son paternel. A peine entré dans la pièce qu'elle lui sauta au coup tel une enfant, le serrant aussi fort qu'elle le pouvait. Dans un soupire — comme pour s'assurer que cela était réel —, elle prononça son nom.

— Clint...

— Tu m'as manqué, Lana, entoura-t-il sa taille de ses bras.

Elle s'écarta de lui quelques secondes, tout en gardant ses mains posé sur ses épaules, elle s'imprégnait de son visage si familier malgré le temps.

Avant sa disparition, Natasha et Alana étaient meilleures amies. Deux filles, venant de nul part, sans famille juste un lourd passé. Si différente mais à la fois si ressemblante. Malgré leurs quelques années d'écarts et leurs provenance diverses, Natasha avait entrainé Lana pendant plusieurs années. Au fur et à mesure du temps, un lien familial s'est crée entre ces trois-là. Ils avaient leurs petites familles et se suffisaient à eux-même.

— Comment vas-tu ? Demanda-t-il.

— Demande plutôt comment je ne vais pas...

— Lana, ne t'en fais pas. Les choses vont s'arranger.

— Ah oui ? Tu penses ? Entre ma meilleure amie qui m'en veux, et tout le shield entier qui me pensait morte... Je ne vois pas comment les choses pourraient s'arranger. Rogers à sacrifier- je ne sais quoi pour me permettre de rester, Clint.

— Tu suggères qu'on auraient du te laisser ?

— Cela aurait été plus facile pour tout le monde, je serais resté un fantôme.

— Tu devrais parler à Nat.

— Elle m'a ignoré.

— Comprends-là, elle te pensait morte.

— Toi aussi, et pourtant tu es ici avec moi ?

— Tu sais que- je ne peux pas t'en vouloir, c'est impossible...

— Tu as toujours été trop bien pour être mon père.

— C'est faux, ne dit pas ça. S'il te plait... Arrête de te prendre la tête pour aujourd'hui et va juste... dormir, on se verra demain. C'est promis.

Et c'est ce qu'elle fit, une bonne nuit de sommeil.




publié : 28.07.18

1921 words.

modifié : 01.09.18

2019 words.

réécrit : 06.03.20

2746 words.

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