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14 | ❝ C'est juste un bon ami

14 | invincible - ruelle


— Sergent Ramirez ? Êtes-vous prête ?

J'entends Maria dans le couloir arriver, je finis de fermer mon sac de voyage et ouvre la porte pour sortir. Je tombe nez à nez avec elle.

— C'est bon, je suis là.

— Vous avez donc changé d'avis, remarque t-elle en souriant. Je suis ravie.

— Ne vous réjouissez pas comme ça, Directrice Hill.

Elle tourne les talons, je la suis à travers les couloirs pour arriver sur le toit ou un jet privée -sûrement à Stark- nous attends. Avant de monter dans le jet, Maria se tourne vers moi.

— Donnez-moi votre main.

Je ne comprend pas vraiment pourquoi mais je lui donne. Elle approche sa main et aide à refermer la mienne avec la sienne après avoir déposer un objet métallique dedans. Je la regarde puis approche ma main vers moi, je l'ouvre.

— Où l'avez-vous trouvé ? Demandais-je.

— Il était autour de votre cou lorsque l'on vous a récupéré, sourit-elle. Je me suis dit que vous aimeriez le récupérer.

— Maria, j-je sais pas quoi vous dire, dis-je le sourire au lèvres. Je suis vraiment heureuse de le retrouver, je pensais l'avoir perdu à l'aéroport, je pensais ne jamais le revoir.

Elle me sourit et pose une main sur mon épaule. Je reste là au milieu du toit à regarder ce qu'elle m'a rendu. Mon médaillon... dumoin le médaillon de Bucky avec le mien autour de la même chaîne. Je ne pensais jamais les revoir.

— Dépêchez-vous Sergent, on a pas toute la journée, cri Maria du Jet.

Je lui sourit puis là rejoins a l'intérieur. C'est luxueux, c'est bien à Stark, pensais-Je. Il n'y a plus aucun doute. Je m'installe sur un fauteuil en attendant l'envole.

— Stark ne nous accompagne pas ? Demandais-je.

— Quel est votre intérêt soudain pour Monsieur Stark ? Me taquine t-elle.

— Oubliez ce que je viens de demander, soupirais-je.

Je suis installée au fond du fauteuil feuilletant un magazine qui se trouvait à côté de moi. Il n'y a rien d'intéressant, je m'ennuie. Les heures de vols commence à se faire sentir. Je décide d'engager la conversation.

— Vous n'êtes toujours pas décidé à me dire où nous allons ? Demandais-je.

— Non toujours pas.

— Pourquoi tant de mystères ? C'est quoi le problème du SHIELD avec les secrets ? Vous m'expliquez ?

— Premièrement, le SHIELD a été dissout sous votre conseil et deuxièmement, parce que ne rien dire pose généralement moins d'ennuis, explique t-elle. A part quand c'est vous, Alana.

— Il faut croire que je ne suis pas une généralité, dis-je en souriant.

— Je vous le confirme, vous ne l'êtes pas.

Je me mets à sourire un instant, je cherches de quoi alimenter la discussion pour passer mon ennuis. Une idée me vient...

— Fury ? Vous avez du nouveau ?

Maria regarde vers le cockpit, la porte est bien fermée. Elle se poste au bout de son siège.

— Je l'ai eu hier, dit-elle.

— C'est vrai ? Demandais-je soulagée après des mois d'absence. Comment va t-il ? Où est-il ?

— Il va très bien, il voyage un peu partout en quête de réponse. Il m'a demandé des nouvelles de vous.

— Si il en veut, il n'a qu'à venir les chercher, dis-je un peu déçu.

— Vous savez très bien que c'est impossible.

— Je sais oui, répondis-je. Mais lui est-il au courant qu'il y a des personnes à qui il manque et qui aimerait bien le voir ?

— Il est au courant, sourit-il. Il est venu vous rendre visite durant votre mois de convalescence.

— J'étais sous sédatif et à moitié dans le coma, dis-je. Pourquoi a t-il choisi ce moment ?

— Il était vraiment inquiet, il avait peur de vous avoir perdu.

Je baisse la tête un moment. Ce que Maria me dit me fait plaisir, mais d'un côté cela me rend triste. Je me suis attaché à Fury dès qu'il m'a fait sa proposition à l'armée, puis il m'a personnellement entraîné et fait passer les niveaux pour devenir un agent de niveau 7. Mon objectif était d'être un agent de niveau 10 comme lui. Il m'avait donné un but concret, puis après avoir disparu de la circulation nous nous sommes encore rapprochés. Il m'a sauvé la vie, protégé et fait confiance.

— Il était là durant les interventions de Banner et Zuri ? Demandais-je.

— A chacune d'entre elle, dit-elle.

— Je le savais... Chaque nuit, je cauchemarde à cause de ce fichu mois. Mais une chose était resté en suspens, c'était une voix qui m'était familière qui me chuchoter quelques choses pour m'encourager pour me garder éveillée. Mais je ne savais pas qui c'était... mais maintenant, je le sais.

— Fury a des yeux partout.

Je souris à l'entente de cette phrase. Elle a raison, et il le répétait souvent. Cet homme est un mystère pour le monde entier, personne n'arrive à le cerner correctement.

Après m'être assoupis sur le reste du vol, Maria m'annonce que nous sommes enfin arrivés. Ce n'était pas trop tôt, je commençais à me fatiguer le dos. Mais non, suis-je bête ! J'ai une colonne vertébral faite de vibranium ! Adieu les soucis de dos.

— Pense à autre chose Alana ou tu vas encore sortir de tes gonds, me parlais-je en attrapant mon sac pour rejoindre Maria prête à sortir de l'avion.

Après des heures dans l'ignorance, je vais enfin savoir quelle est notre destination. Je salue le conducteur puis me dirige vers la sortie, je passe la tête en premier. La lumière m'éblouit accompagné d'une légère brise qui vient caresser mon visage. Au bout de quelques secondes mes yeux s'habitue à la clarté de l'environnement. Avant de descendre les escaliers en douceur, je reconnais cet endroit merveilleux. Je ne pensais pas y remettre les pieds avant un moment, je suis heureuse. Je ne pensais pas qu'il était possible de m'être à nouveau heureuse.

— C'est pas vrai, lâchais-je avec un sourire.

Une fois sur la terre ferme, je tourne sur moi même regardant les merveilles qui m'entoure. Je souris bêtement me rappelant mon arrivée de la dernière fois.

— Regardez où vous mettez les pieds, Sergent.

Je reconnais cette fois. Je regarde devant moi, il arrive devant moi, doucement et majestueusement. Je ne pensais pas le revoir lui non plus. Je souris de toute mes dents. Maria s'approche et lui offre une poignée de main des plus sérieuse. Il pose ses yeux sur moi, me regarde de la tête au pied avant de sourire m'adressant un signe de tête.

— Mesdames, dit-il. Bienvenue au Wakanda.

Derrière lui un bout de femme à la peau noir vétu de blanc s'approche à grand pas, les bras grands ouverts pour venir refermer son étreinte autour de moi.

— Alana, dit-elle heureuse. Comme je suis contente de te revoir. Du moins consciente.

— Oh... Merci Shuri pour cette remarque, dis-je en la lâchant.

— Désolée, dit-elle en grimaçant. Mais je suis quand même heureuse de te voir.

— Je pense que le Sergent le sais, intervient T'Challa qui semble vouloir rester officiel entre nous. Petite soeur, voici Maria Hill elle dirige les Avengers.

— J'ai entendu parlez de vous, dit Maria en serrant la main de la jeune femme.

— Je suis ravie de l'entendre.

Après ces présentations, T'Challa nous invites à l'intérieur du palais royal. Maria n'est apparemment jamais venu ici, elle semble très curieuse et pose beaucoup de question au Roi.

— Et donc vous dirigez ce pays mais vous êtes un justicier à mi-temps ? demande t-elle indiscrètement.

— Je n'emploierais pas ce terme, dit-il en rigolant. La Panthère noire est...

— Vous n'auriez pas dû le lancer sur ce sujet, soupirais-je en les coupant.

Maria se retourne vers moi qui me faisait discrète jusqu'à présent. A en voir sa tête elle semble plus que outrée de mon comportement en présence du Roi. Si elle savait ce qu'il m'avait fait vivre pendant une folle journée. Je vois T'Challa qui semble amusé par ma réaction.

— Très bien, dit-il. Je vous réserve ça pour un autre jour Directrice Hill.

— Appelez-moi Maria.

— Très bien, Maria.

— Bon c'est bien jolie tout ça, dis-je en croisant les bras sur ma poitrine. Mais qu'est-ce-qu'on fait au Wakanda ?

— Il me semble que je vous ai dit que je ne vous laisserez pas périr dans cette fichu prison, non ?

Je réfléchis une seconde. Effectivement, j'avais oublié ce petit détail. Mais je ne pensais vraiment pas qu'elle tiendrait sa parole. Quoi que venant d'elle, tout est possible.

— Euh si, bégayais-je. Je m'en souviens, mais ça ne me dit toujours pas ce que nous faisons ici.

— Eh bien c'est ici que vous séjournerez.

Je la regarde avec stupeur. Vais-je réellement être accueillit au Wakanda alors que je suis une prisonnière en caval ? Je tourne le regarde vers le Roi qui me sourit, il semble se réjouir.

— Souvenez-vous ce que ma mère vous a dit la dernière fois ? Vous êtes la bienvenu, comme chez-vous, dit-il.

— Je n'ai pas de chez moi, répondis-je.

— Alors il serait temps d'en avoir un.

— Le Roi à gentiment accepté de vous accueillir pour une durée indéterminée, ajoute Maria. Je ne comprend toujours pas pourquoi mais il semble fortement vous appréciez.

— Ah oui ? demandais-je en fixant T'Challa dans les yeux.

— Il paraît, répond t-il.

— Je propose de continuer cette situation commence à devenir très embarrassante, dis-je.

— Je suis on ne peut plus d'accord.

T'Challa décide de continuer de faire visiter le palais à Maria mais avant tout il m'avait conduit à la suite que j'allais occuper durant mon séjour au Wakanda. C'était une merveilleuse suite luxueuse et immense qui brillait de mille feux. Un paradis dans un paradis. Ce que j'aimais dans ce pays c'était les incroyables vues qu'il y avaient. C'était vraiment quelques choses de merveilleux qu'il fallait voir au moins une fois dans sa vie.

Le temps passait vite, je n'avais pas beaucoup bougé. J'étais resté là, sur le balcon de ma suite à regarder le paysage. J'étais allongé sur le rebord du muret les yeux levés vers le ciel qui était en train de se remplir d'ztoile. Un peu de répit ne faisait pas de mal. J'entends des pas arriver vers moi, je tourne la tête. T'Challa.

— Excuse-moi, j'ai frappé mais tu ne répondais pas, je me suis donc permis d'entrer, dit-il deux verre à la main et une bouteille.

— Non pas de soucis, tu as bien fait. J'ai rien entendu, dis-je en me redressant.

Je m'assois sur le rebord, il s'approche et pose les verres et la bouteille à côté de moi.

— Fais attention à ne pas tomber, dit-il.

— Je ne suis pas suicidaire, répondis-je en croisant mes jambes en tailleur.

— Après ce que tu as vécu, on ne sait jamais.

Cette dernière réflexion jette un froid. J'affirme d'un coup de tête. Il attrape la bouteille et l'agite devant mon nez.

— En quelle honneur ? demandais-je.

— Nos retrouvailles, sourit-il en remplissant nos verres. J'espère que tu aimes le vin.

— C'est le cas.

J'attrape le verre qu'il me tend, j'approche mon nez de celui-ci et le sent. Il a une bonne odeur fruité, c'est agréable. Il approche son verre du miens pour trinquer.

— Santé, dis-je avant de boire.

— Comment tu te sens ? demande t-il.

— Je vais te répondre la même choses qu'au 40 dernières personnes qui me l'ont demandés.

— C'est vrai, rigole t-il. La question ne se pose même pas, tu vas bien. Tu es en pleine forme ça se voit.

Je sais très bien qu'il est ironique, mais il rentre dans mon jeu. C'est ce que j'apprécie chez T'Challa, il ne veut pas être l'ami énervant à poser des questions dont il connaissait la réponse. Il détourne tout à l'ironie et attend que je vide mon sac. Il m'a cerné. Je reprend ma place initiale et m'allonge sur le muret. Je lâche un soupire histoire de décompresser.

— Je ne vais pas bien, dis-je.

— Je sais, je l'ai vu.

— En même temps après ce qu'il m'est arrivé comment veux-tu faire pour aller bien ?

— Avec le temps sûrement, je n'en sais rien. Cela ne m'est jamais arrivé, dit-il en posant son verre.

— Et je ne te le souhaite pas.

— Et ton corps ? Comment va-t-il lui ?

— Je ne peux pas dire qu'il m'appartienne encore, soupirais-je. Mais il semble mieux se porter que moi. J'ai vu Stark, il m'as examiné. Enfin le truc dans le dos qui me maintient debout. Il trouve ça remarquable que mon corps accepte aussi bien le vibranium.

— C'est une bonne chose, non ? demande t-il remarquant mon expression peu réjouissante.

— Oui ça l'est, dis-je. Ta sœur, Banner et Stark ont fait un travail remarquable je dois l'avouer.

— Mais ?

Je ne m'attend pas à ça, je tourne la tête vers lui.

— Mais quoi ?

— Il y a un mais, dit-il. J'attend la suite.

— J'avais pas prévu m'en sortir...

— Tu as été bien plus résistante que ce que tu pensais, n'est-ce pas ?

— Je pensais pas surtout que Shuri aurait fait du si bon travail avec mon costume en si peu de temps, dis-je pour détendre un peu l'atmosphère. Je comptais un peu là dessus.

— Ça t'apprendra à sous estimer ma sœur, rigole y-il.

— Crois-moi, je ne la sous estime plus.

Je pose ma main sur ma jambe en vibranium.

— Je lui dois tout...

— J'espère que la jambe te plaît, c'est moi qui ai choisi le modèle.

Je lâche un rire. Dans mes pote circonstances il réussit à rire. C'est un bon ami, un très bon ami. Je ne sais pas ce que je ferais sans quelqu'un comme lui à mes côtés.

— Pourquoi as-tu proposé de me laisser vivre ici le temps que le gouvernement me traque à travers le pays ?

— Tu es mon amie, sourit-il. Puis je voulais un que tu me racontes tes anecdotes de prison.

— Oh oui, c'est surtout ça !

— Je suis à découvert ! dit-il en levant les mains.

— Je savais que tu avais un truc derrière la tête ! dis-je en le pointant du doigt le sourire aux lèvres.

— Alors, c'est comment la prison ?

— Morbide, dis-je. Surtout dans ce genre de prison. C'est le genre de prison ou la sécurité est tellement importante que nous étions jamais en contact avec les autres détenus ou alors très peu et je me faisais ramasser. J'étais seule dans cette minuscule pièces à entendre des sauvages hurlaient, ou bien réciter la bible en allemand. Tu y crois toi ? La bible en allemand.

T'Challa se met à rire calmement, je me redresse et le regarde sourire. J'attrape mon verre pour boire.

— C'était affreux, dis-je plus calme. Je commençais à devenir folle, chaque nuit je faisais le même cauchemar. Je me réveillais, c'était toujours un cauchemar. Donc j'essayais de me rendormir avec ce goût métallique au fond de la gorge. Je me réveillais quelques heures plus tard au son strident de l'alarme qui indique l'ouvert des portes pour mon rendez-vous psychologique. Faut avoir un mental en acier. J'ai songé demandais à Shuri de me refaire le cerveau en vibranium.

— Pourquoi est-ce-que tu fais une pointe d'humour sur un sujet aussi important ? demande t-il.

— C'est une façon de dédramatiser les choses, dis-je. Je supporte pas être le centre d'attention, je déteste parler de ce qui me travail à quelqu'un. Pourtant les psy de la prison me l'ont conseillés, alors c'est ce que je fais. Mais je me sens toujours pas bien avec l'avoir fait, donc je continue dans l'espoir que cette douleur au fond de moi s'atténue.

Il est face à moi ne sachant pas quoi dire.

— Tu vois, c'est pour ça que je fais de l'humour, si je dis ce que je pense, les gens ne savent pas quoi me répondre.

— C'est délicat, tu sais ? Tu es mon ami et je me sens impuissant. Je suis Roi, j'ai de la puissance, je suis fort, mais face à ça. Face à ta douleur, je suis impuissant. Je ne peux pas t'aider. Je suis témoin de ta douleur, mais je suis faible face...

— Je suis désolée de t'infliger ça, dis-je en descendant du muret.

— Non ! Ne dis pas ça ! Je savais dans quoi je m'embarquais lorsque j'ai accepté de passer cette après midi avec toi. J'ai su lorsque j'ai accepté de t'aider dans ta mission suicide que ça n'allait pas être simple avec toi, car tu es une fille compliquée et têtue. Mais je t'ai dit oui car j'avais confiance en toi, je savais que je pouvais t'aider. Je savais que l'on deviendrait ami, et les amis c'est là quand tu en a besoin. Alors ne t'excuse pas, je savais dans quoi je m'embarquais.

Quoi lui répondre ? Ce qu'il venait de me dire m'allait droit au coeur. Une larme dégringole le long de ma joue. Il me tire le bras jusqu'à ce que nos corps soient l'un contre l'autre. D'une main protectrice et chaleureuse il caresse mon crâne. Je fonds en larme dans ses bras. Jamais une personne ne m'avait donné autant d'importance, jamais personne n'avait fait autant pour moi. Jamais...

[ 14.11.18 ]
2859 words.

on est #2 dans les 708 fics marvel ❤️

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