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35 | ❝ C'est juste un allié

35 | queen — bohemian rhapsody

Deux bon mois étaient passés. Deux mois plutôt calme pour notre Agent en service. Elle enchaînait les arrestations de terroriste, les complots contre le gouvernement, elle supervisait même la garde rapprochée de personne importante qui entrait et sortait des États-Unis. Elle faisait tout cela à la perfection bien évidemment, autrement dit c'était le parfait petit soldat. Voir même, esclave du gouvernement. Elle avait gagné la confiance des dirigeants du Pentagone où même de plusieurs hommes politiques important venant de l'autre bout du monde. Alana faisait son travail à la perfection sans ronchonner, sans rien dire, elle accepté tout ce qu'il lui était demandé. Avec ça, elle avait obtenue le droit de vivre dans un appartement pas trop loin de Washington. Un bon quartier.

Elle pouvait rentrait le soir tranquillement, après une journée de boulot, prendre une bonne douche, se reposer, se préparer son dîner. Elle pouvait avoir une vie à peu près normal, elle était citoyenne. Lorsqu'elle n'était pas en mission, elle allait faire ses courses comme tout le monde, sans que personne ne la reconnaisse comme si a eux aussi la mémoire leurs avaient été effacés. Ou alors, tout simplement que le monde entier était tellement dangereux et fou que ce n'était rien de bien important. Enfin bref, elle ne cherchait pas vraiment la réponse à cette question. Tant qu'elle pouvait être tranquille, cela lui convenait. On peut dire qu'elle vivait une vie à peu près normal à présent.

Aujourd'hui, elle avait fini sa journée bien plus tôt que d'habitude. Son commandant lui avait donnée congés de quelques jours. Elle s'était donc demandé ce qu'elle pourrait faire de congés. Elle n'avait jamais eu de congés avant, disons qu'elle n'avait jamais vraiment eu de travail, si on peut dire, légal. En sortant du Pentagone, un taxi l'avais déposé  devant le centre commercial près de sa résidence. Elle avait prévu d'aller y faire quelques courses, une envie de poulet au curry lui avait pris. Ça faisait des années qu'elle n'avait pas pu cuisiner quoi que ce soit. Alors c'était le moment.

Après une bonne demi-heure à tourner, virer dans les allées du centre commercial, elle était ressorti avec un bon panier garnie de quoi faire de bonne pâte et un succulent poulet au curry. Simple, mais efficace. Alana faisait le chemin à pied jusqu'à son appartement. Elle traversait rapidement un endroit qu'elle connaissait bien. Un vieil ami lui en parlait souvent puisque c'était l'endroit où il avait rencontré l'homme qui avait des ailes. Sans donner un seul coup d'œil, elle marchait tête baissé comme si elle voulait éviter de raviver des souvenirs. Plus que quelques minutes de marches avant d'arriver à sa résidence. A l'entrée, elle tapa son code, puis poussa la porte avant de pénétrer à l'intérieur de l'enceinte et de monter les escaliers au pas de courses, excité à l'idée de cuisiner de bonne pâtes. Elle plongea sa main dans sa poche de veste pour chercher ses clefs. Une fois trouvé elle releva la tête, et tomba nez à nez avec un homme qu'elle connaissait.

— Commandant, le salue t-elle d'un simple signe de tête avant de s'approcher de sa porte pour la déverrouiller. Que faites-vous ici ? Je suis en congés je vous rappelle.

Elle appuie sur la poignet et pousse la porte. En entrant elle allume la lumière puis pose son sac de courses sur la table de la cuisine. Sans qu'elle ne dise quoi que ce soit, il entre puis ferme la porte derrière lui.

— Allez-y faites comme chez vous, soupire t-elle.

Il s'aventure dans son appartement et regarde un peu tout ce qu'il y a autour de lui. Comme si il était en train d'analyser.

— Pas d'effet personnel ? Pas de photo ? C'est pas très convivial chez vous, ose t-il.

— Comment voulez-vous qu'une amnésique ai des effets personnels ou autre ? Demande t-elle en sortant une bière. Vous en voulez une ?

— Volontiers.

Elle en attrape une autre et lui tend. Il l'a remercie et l'ouvre à l'aide de sa force. Il s'assoit à table se permettant de fouiller dans le sac de course d'Alana.

— Qu'est-ce que vous avez acheté de bon ? demande t-il en sortant les ingrédients un par un. Du poulet, des aromates, du curry, pas mal. Des pâtes, de la crème...

— Que faites-vous ici ? Lui demande t-elle. Si vous m'avez mis en congés ce n'est pas pour apporter le boulot chez moi.

— Je suis là en tant qu'ami, affirme t-il. Personne ne devrait passer son anniversaire seule.

Alana relève la tête vers lui stupéfaite. Son cœur bat la chamade. Elle ne s'attendait absolument pas à ça. Même elle ne s'attendait pas ce qu'on se soucis de son anniversaire, elle n'y faisait même pas attention. C'est le regard perdu, les pensées en fouillis qu'elle bois une grosse gorgée de sa bière comme si elle voulait noyé sa gêne.

— Vous cuisinez ce soir ? Demande t-il en se relevant et partant à la recherche d'ustensiles.

— Je ne vous ai pas invité à rester, dit-elle froidement.

— Non c'est sur, rigole t-il. Et vous ne le ferez jamais puisque c'est contre la loi d'inviter son Commandant à dîner chez soi. Alors je me permets de le faire dans un but totalement professionnel.

Elle le regarde de travers puis émet un léger sourire, mais elle ne s'avouera pas vaincu si on peut dire.

— Vous savez cuisiner j'espère ? Demande t-elle en buvant une gorgée.

— Je sais faire cuir des pâtes ?

— Ça me va, dit-elle. Je m'occuperais du poulet.

— Bon bah comme ça c'est réglé, dit-il le sourire aux lèvres. Je savais que vous et moi nous ferions une bonne équipe.

Elle le regarde en souriant. Elle n'avait pas sourit depuis longtemps maintenant, du moins pas sincèrement. Ce soir, elle se sentait enfin libre, bien dans sa peau et surtout normal. Elle pouvait cuisiner comme une personne normal, rire et passer du bon temps.

Une fois les courses sorties, le Commandant Gordon s'attaquait à la cuisson des pâtes. Alana supervisait quand même au maximum ce qu'il faisait. Elle était perfectionniste au plus haut point, même sur des pâtes. Alana commençait juste à s'attaquer au blanc de poulet, avec un couteau aiguisé elle coupait des morceaux.

— Vous aimez la musique ? Demande t-il.

— Mettez donc, on va bien voir.

Il sort son téléphone dernière génération et le pose sur la chaîne hi-fi qui n'avait encore jamais servie. La première chanson était un classique.

— Queen, sourit t-elle.

— Vous connaissez ?

— Disons que je me souviens de ce qui est essentiel.

— On verra ce qui est essentiel pour vous plus tard, rigole t-il. En attendant, retirez vos gants pour couper plus vite vos morceaux de poulet.

— Non, se referme t-elle. Je ne peux pas.

— Bien-sur que si vous pouvez, dit-il. Ils ne vous servent qu'à vous protéger de vous même.

Elle relève la tête vers lui. Comment est-il au courant de ça ? Pensait-elle.

— Vous êtes dans un environnement calme, tous est tranquille, on a de la musique, on fait à manger, rien pour vous stresser. Croyez-moi, retirez les. Tout se passera bien.

— Comment pouvez-vous savoir cela...

Elle s'interrogeait vraiment à son propos.

— Nous avons une amie en commun qui serait prête à tout pour vous, avoue t-il.

— Je n'ai pas d'amie, ment-elle.

Il l'a regarde en rigolant.

— Je ne suis pas né de la dernière pluie Alana. Je sais que vous savez au moins qui est Daisy Johnson.

— J'en est entendu parler, continue t-elle de couper son poulet.

— C'est une amie proche de vous, et vous savez aussi que ses gants ont étés conçues par sa supervision.

— Je sais qu'elle porte une paire similaire à celle-ci, dis-je. Une histoire de fréquence, il me semble.

— Vous êtes très fortes pour garder les questions loin de vous, mais lorsqu'il faut y répondre, vous paniquez. Votre pouls s'emballe, et vos pupilles se dilate. Et vous mordre la langue comme on vous a appris à l'armée ne sert à rien.

Elle baisse la tête pour finir de préparer son poulet et de le passer à la poêle rapidement avant de le mélanger aux pâtes qu'elle fait revenir dans la poêle aussi avec de la crème fraîche et du curry. Tout en ignorant son invité.

— Écoutez, je comprends totalement ce que vous faites. Je ne veux pas vous forcer à quoi que cela soit, c'est très bien ainsi mais sachez que certaine personne sont de votre côté.

— Personne ne peut comprendre.

— Si, je vous comprends. Et je ne dirais rien.

— Je ne vois pas ce que vous pouvez dire de toute façon, je n'ai rien dis, sourit t-elle.

Il sourit à son tour et prend le relais à la cuisson. Alana se sentait à l'aise contre toute attente, comme si finalement il y avait une personne avec qui elle pouvait être elle même sans mentir. Il finit de faire cuir le tout correctement sous le regard superviseur d'Alana. Elle s'assoit à table avec sa bière. Elle réfléchit un instant avant de parler.

— Admettons que vous avez raison, sourit t-elle. J'aurais donc une question à vous poser.

— Allez-y ?

— Qui êtes-vous pour que Daisy vous fasse confiances comme ça ?

— Un ami, sourit t-il.

— Quel genre d'ami ? Parce que avant, j'avais plein d'amis, mais selon le niveau d'affinité j'en disais plus ou moins.

— Le genre d'ami sur qui ont peut compter à n'importe quel moment.

— Vous seriez prêt à sacrifier votre poste pour l'aider à garder un secret contre votre pays entier ?

— Oui.

Elle hoche de la tête étonnée.

— Dans ce cas, parlons franchement, se relève t-elle en lui tendant sa main. Sergent Alana Ramirez, anciennement Agent clandestin du SHIELD et maintenant du gouvernement.

— Commandant Samuel Gordon, qui jusqu'à présent était dans la légalité total, sourit t-il en serrant sa main.

— Nous sommes donc de parfait opposés.

— Pas si opposé que ça je pense, sourit-il.

Cela faisait deux bonne heures qu'ils étaient là, dans la cuisine, à discuter, manger et boire du vin. Au fil des discussions ils se trouvaient des affinités, mais Alana restait quand même sur la défensive. A l'heure d'aujourd'hui, elle ne pouvait compter que sur elle-même. Elle ne pouvait avoir confiance qu'en elle. C'était elle contre le reste du monde. Mais elle acceptait un peu de réconfort et d'aide, car elle n'était pas idiote. Elle savait pertinemment que seule elle ne réussirait pas spécialement tout. Alors un coup de main, lui ferait le plus grand bien. Le Commandant Gordon ayant l'air d'une personne de confiance, une personne, un ami proche de Daisy Johnson, elle savait qu'elle pouvait lui faire confiance. Daisy lui avait promis qu'elle la contacterait le plus rapidement possible, elle ne savait pas comment mais maintenant elle comprenait. Gordon allait être le lien entre elles deux. Elle s'en réjouissait.

Alana rigolait vraiment de bon cœur, elle se remémorait les différentes missions qu'elle avait eu depuis tout ce temps, les moments où elle a fait de belles boulettes ce qui la faisait rire et amusé Gordon. Mais tout cela lui rappelé l'époque où elle avait encore de vrais amis sur qui comptait, des amis qu'elle a déçu et blessé. Son sourire s'efface peu à peu, elle voit une gorgée pour essayer de le cacher.

— Mais c'est du passé, conclue t-elle froidement.

— Un passé qui semble être encore bien présent, ajoute t-il.

Elle boit une gorgée.

— J'ai perdu mes parents, je n'avais même pas la majorité, commence t-elle. Je me suis toujours retrouvée seule, je suis entrée à l'armée en espérant pouvoir me pardonner et trouver une famille, mais je ne me sentais pas à ma place. Fury m'a recruté au SHIELD, j'ai dit oui sans réfléchir... J'avais vu quelques choses en lui, qui me rassurait...

— Un peu comme Daisy et Coulson ? Demande t-il.

— Oui voilà, c'était mon tuteur. Mon exemple.

— Mais a cause de lui vous avez tout perdu ?

— Ce n'est pas ce qui fait le plus mal.

— Dites-moi ?

— Avant de m'effacer la mémoire, il m'a dit pourquoi il m'avait fait subir tout cela... « Vous avez détruit mon équipe. » Ce n'était que la vengeance.

— Il est inquiet pour vous, dit-il.

— Lorsque la personne que vous admirez ce retourne contre vous et devient votre pire cauchemar, vous auriez réagit comment ?

— Je ne sais même pas si je l'aurais supporté. C'est donc pour dire à quel point vous êtes forte.

— Et a quel point je suis seule, dis-je.

— Je peux vous dire que vos amis sont toujours à votre recherche, dans l'espoir de vous retrouver un jour.

— Empêchez-les de mettre la main sur moi, ordonne t-elle.

— Daisy m'a déjà donné l'ordre.

Elle sourit et boit une nouvelle gorgée avant de répliquer.

— Ça ne m'étonne pas.

Gordon attrape les assiettes, les couverts et les verres pour les débarrasse dans l'évier avant de laisser couler un fil d'eau dessus. Alana finit son verre de vin rapidement avant de se resservir.

— Vous ne m'avez pas dit si vous avez trouvé votre place au sein du SHIELD ? Demande t-il en se retournant face à elle.

— Non, je n'étais pas non plus moi-même. Mais au sein des Avengers, je savais qui j'étais et j'avais trouvé une vraie famille.

— Alors battez-vous pour retrouver votre famille, insiste t-il.

— Il m'est impossible, répond t-elle. Même avec la meilleure des volontés. J'en ai marre d'être traqué sans arrêt.

— Vous préférez donc être du bon côté de la loi pour prospérer tranquillement en sachant que l'ont vous impose une idéologie qui n'est pas la vôtre ?

Elle affirme d'un hochement de tête.

— Comment faites vous ? Demande t-il.

— Je vous retourne la question ? Vous êtes un militaire engagé par le Pentagone mais vous ne croyez pas en votre gouvernement, mais vous continuez de suivre les règles, jusqu'à ce qu'un élément perturbateur arrive et crée une faille. A aucun moment vous n'hésitez et vous pénétrez corps et âmes dans cette faille. Alors que cela fait des années que vous acceptez les idéologies que l'ont vous imposes.

Il ne répond pas et coupe l'eau qui coule.

— Finalement, vous avez raison. Nous ne sommes pas si différent vous et moi.

— J'ai toujours su qu'un jour mon engagement au près du gouvernement trouverais un sens, dit-il. Aujourd'hui, je sais que c'est vous.

— Comment ça ?

— Vous réussirez à faire tomber le gouvernement.

Elle pouffe de rire, l'alcool commence à lui monter à la tête.

— Quoi ? Moi ? Laissez-moi rire, se marre t-elle. Je ne suis qu'une simple inhumaine avec des capacités assez sympas mais incapable de savoir qui elle est.

— Vous réussirez.

— Je n'arrive déjà pas à m'occuper de moi alors ne me faites pas croire que je ferais tomber le gouvernement, hurle t-elle.

Il acquiesce d'un hochement de tête comme s'il capitulait.

— Très bien, nous verrons.

Alana avait beau faire comme si rien n'était, comme si ce qu'il venait de dire ne l'atteignait pas. Mais en réalité, elle allait y réfléchir. Pourquoi elle ?

[02.07.19]
2512 words.

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