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Chapitre 14

La silhouette d'un homme dans une grande robe noire aux motifs dorés, opulents, descendait les marches d'un escalier en colimaçon, sombre et humide. La clarté de sa longue chevelure argentée semblait contraster avec l'oppressante obscurité environnante. L'endroit exultait d'ailleurs une odeur de moisissure et une pestilence qui en écœurerait plus d'un. Cependant, cela ne semblait en aucune façon affecter la personne qui continuait son chemin, le regard droit et dur. Finalement, au bout d'un long couloir sombre où des gémissements étaient perçus derrières des portes en bois, il s'arrêta devant l'une d'entre elles. L'un des gardes qui l'accompagnait s'approcha et inséra une clef dans la serrure pour la déverrouiller, l'ouvrant pour laisser passer l'homme.

Celui-ci entra et s'assit sur un petit tabouret, amené par l'un des gardiens. Il baissa ensuite le regard sur le corps devant lui, d'une ignominie méconnaissable, dont seuls quelques traits prouvaient que cette personne avait été humaine autrefois.

« Anna, l'interpela-t-il sur un ton glacial, te décideras-tu à parler ? »

La chair bougea et frémit, une voix distordue, et qui ne semblait plus humaine, lui répondit de manière lente, comme si elle avait dû mal à parler :

« Janvier... Ta visite m'avait manqué... »

Ses roucoulements, malgré sa voix déformée, étaient perceptibles. Néanmoins, la provocation fit mouche, n'ayant visiblement aucun effet sur l'empereur.

« Tu sais, Anna, je ne suis pas un homme très patient. Vu que la torture sur toi ne semble avoir aucun effet, j'ai trouvé une autre solution qui correspondrait à un être tout aussi vil que toi. », expliqua son interlocuteur en claquant des doigts.

Aussi se releva-t-il et quitta-t-il la pièce, deux gardes venant saisir ce qui restait de la concubine par des chaînes et emboîtant le pas à leur supérieur. La femme fut traînée à travers divers dédales avant d'arriver dans une salle. Ici, elle fut enchaînée à nouveau au mur. Des pleurs familiers lui parvinrent, l'extirpant de son silence.

« Que ?

- Anna, quelles magnifiques retrouvailles n'est-ce pas ? N'es-tu donc pas heureuse de retrouver ta mère et ta sœur ?, s'enquit l'empereur dans un sourire sardonique.

- Non, arrêtez, elles n'ont rien fait, bégaya l'ancienne concubine, apercevant les deux personnes les plus chères à son cœur, avec Stan, bâillonnées et ligotées à une table, vous le savez très bien. Mon père est déjà mort pour sa tentative de rébellion. Mais ma mère et ma sœur n'en savaient rien !

- Je le sais bien. Mais il se trouve qu'elles seront peut-être l'unique moyen de te faire parler, explicita son interlocuteur.

- Ma sœur n'a que dix ans ! Vous n'allez pas la torturer pour ça ?? », s'insurgea-t-elle.

Les traits de Janvier se déformèrent soudainement sous le coup de la fureur, une haine sans nom se reflétant dans ses yeux, et il s'approcha de la jeune femme pour lui soulever ce qui lui restait de visage.

« Et est-ce que tu as pensé une fois à mes enfants ?? À cause de ton obsession, Gabriel et Elly sont incapables de marcher et Alexandre est devenu aveugle à cause de ton exécrable poison. ALORS COMMENT DEVRAIS-JE ME SENTIR EN SACHANT QUE MES PROPRES ENFANTS SONT EN TRAIN DE MOURIR PAR TA FAUTE ?? ET COMMENT DEVRAIS-JE ME SENTIR QUAND L'AMOUR DE MA VIE EST MOURANT, PLONGÉ DANS UN COMA PAR TA FAUTE ????? DONC, JE N'AI QUE FAIRE DE TA SŒUR ! ELLE POURRAIT AVOIR DIX, CINQ OU DIX-NEUF ANS QU'ELLE SUBIRAIT LE MÊME SORT ! J'ANÉANTIRAI LA PLANÈTE ENTIÈRE POUR SAUVER MON BIEN-AIMÉ ET MES ENFANTS !! EST-CE QUE TU COMPRENDS ??? »

L'homme respira lourdement pendant un temps face à son discours cathartique. Puis, il se redressa, lâchant son visage, reprenant un air calme.

« Maintenant, si tu continues de refuser de me donner le remède, ta mère et ta sœur souffriront par ta faute. Sache, toutefois, que dans ma plus grande clémence, si tu me donnes le bon antidote, je laisserai ta mère et ta sœur partir. Elles pourront vivre leur vie tranquillement, tu as ma parole. C'est ton choix », proposa-t-il.

Son interlocutrice demeura silencieuse. Au bout d'un certain temps à attendre, l'empereur secoua la tête puis s'assit sur un siège à proximité de la femme emprisonnée.

« Bien, ton opiniâtreté et ton égoïsme seront leur perte. Faites donc », ordonna l'homme d'un geste de la main.

L'un des gardes s'avança d'abord vers la mère, celle-ci se débattant en apercevant l'appareil de torture qui se rapprochait de ses ongles, comprenant leur intention.

Anna détourna les yeux, se refusant à regarder le spectacle morbide devant elle. Cependant, l'un des gardiens, d'une main, releva son visage de force, l'obligeant à assister à la scène devant elle.

« Si je t'ai laissé un œil, c'est justement pour que tu puisses constater par toi-même la souffrance de ta famille, par ta faute. Alors sois un peu reconnaissante, espèce de misérable catin », lui cracha son tortionnaire.

Horrifiée et incapable de détourner le regard, Anna dût être témoin de la torture de sa mère, pouvant entendre ses cris résonner dans sa tête alors que tous les ongles de sa première main avaient été arrachés.

Finalement, le bourreau se dirigea vers sa sœur, qui se mit à sangloter de plus belle, véritablement terrorisée par ce qui allait suivre.

« ATTENDEZ !, hurla subitement l'ancienne concubine, je vais parler, je vais tout dire, mais ne faites pas de mal à ma sœur et ma mère, s'il vous plaît... »

L'empereur se pencha vers elle, souriant.

« Je t'écoute »

« Le lilas... Je l'ai drogué avec de la graine de pavot... et j'ai utilisé de l'encens de lilas... L'antidote, c'est le lilas... avec du miel et des baies de malavia* », confessa enfin la femme.

Son interlocuteur sourit simplement avant de claquer des doigts. Deux gardes partirent chercher quelque chose, sortant de la pièce. Pendant ce temps, Janvier reprit la parole :

« J'espère, ma très chère Anna, que ton antidote est efficace.

- Que veux-tu dire ? », articula-t-elle avec difficulté, la peur lui étreignant le cœur.

Un premier gardien revint en portant une bouteille, tandis que l'autre rapportait les ingrédients et un bol.

« Tu vois, chère Anna, je vais vérifier l'efficacité de ton remède, avant de le distribuer à mes enfants et mon époux. Qui sait si tu ne m'as pas menti ? Je suis certain que ta sœur et ta mère se porteront volontiers pour cet essai », exprima l'empereur dans un grand sourire glacial.

Le teint de l'ancienne concubine pâlit fortement tandis que sa propre famille était droguée. Elle réussit alors à se jeter aux pieds de son tortionnaire pour le supplier d'une voix altérée :

« Non, non, je me suis trompée !! Pas de miel dans cet antidote !! Une erreur, c'est une erreur !! S'il vous plaît, pas de miel !! »

L'homme lui lança un regard, son sourire glacial s'agrandissant sur son visage.

« Je vois... Fais attention ma chère Anna... La prochaine fois, ta mère et ta sœur risqueraient de goûter au mauvais remède », la menaça-t-il sur un ton acrimonieux.

Celle-ci déglutit avant de hocher la tête. L'empereur fit ainsi un geste de la main, l'antidote déjà prêt prodigué aux deux personnes. Après plusieurs longues minutes insoutenables, les deux membres de sa famille reprirent connaissance, au plus grand soulagement de l'ancienne concubine.

« Bien, donnez-le-moi », ordonna leur supérieur en se relevant.

Il récupéra le bol, chuchotant des mots inaudibles à l'oreille de son garde. Puis, il se retourna vers la prisonnière.

« Magnifique ma chère Anna, la félicita-t-il sur un ton dédaigneux et sarcastique, en attendant de voir si ce breuvage est efficace, ta mère et ta sœur te tiendront compagnie. Tu as intérêt à ce que cela fonctionne ou je ne donne pas cher de la peau des membres de ta famille »

Et sur cette dernière menace, il tourna les talons et se dirigea vers la sortie. Il remonta le long de cet escalier en pierre, atterrissant dans une large pièce. Deux soldats s'approchèrent et refermèrent le mur derrière lui, scellant le passage secret.

« Prévenez Marine de mon arrivée, exigea-t-il tandis que ses serviteurs l'avaient rejoint, et dites au médecin de préparer une boisson à base d'infusion de lilas et de baies de malavia, MAINTENANT »

Après ses ordres, certains s'inclinèrent et s'enfuirent à toute vitesse dans des directions différentes.

L'empereur, quant à lui, finit par arriver à destination. Cependant, alors qu'il s'apprêtait à entrer dans le palais, il aperçut les silhouettes de l'un de ses généraux et d'un de ses gardes de l'ombre.

« Que se passe-t-il ? Est-ce urgent ?, s'enquit-il.

- Votre Majesté, je vous apporte des nouvelles du front. Selon vos ordres, nous avons annihilé la ville et éliminé la menace ennemie, informa le général en s'inclinant.

- Votre Majesté, nous avons traqué les derniers rebelles, aucun d'entre eux n'a pu s'enfuir cette fois, notifia Lix en s'agenouillant, que devons-nous faire des derniers encore en vie ?

- Tuez-les tous et exposez leurs têtes à l'entrée de la ville, commanda l'homme avant de réfléchir puis de reprendre, réflexion faite, tuez-en seulement une partie et exposez leurs têtes sur des piques à l'entrée de la ville. Les autres, accrochez-les vivants à côté des têtes, et laissez-les mourir doucement. Montrez ce qu'il en coûte de se rebeller contre l'empereur.

- Bien Votre Majesté, acceptèrent ses deux subordonnés en se prosternant, c'est chose faite »

Janvier parut satisfait par leur réponse et reprit enfin sa route. À l'intérieur, il se dirigea vers l'une des chambres et s'y engouffra, ignorant la forte odeur d'encens.

« Mère, salua-t-il, ses yeux s'adoucissant en l'apercevant, ne devriez-vous pas être en train de vous reposer ?

- Janvier, sourit-elle en se retournant légèrement, des servantes s'inclinant face à l'arrivée de l'empereur, je suis venue veiller sur les petits...

- Leur état s'est-il amélioré ?, demanda-t-il en se rapprochant tandis qu'elle était assise sur le bord du lit, les jumeaux plongés dans un sommeil profond.

- Hélas... seul le parfum de lavande, couplé à du pavot, calme leur douleur... Ces pauvres enfants... Ils n'avaient rien fait, pleura doucement l'impératrice douairière, et leur pauvre mère qui ne peut même pas veiller sur eux... C'est dur Janvier... Lorsqu'ils se réveillent et qu'ils hurlent de douleur, appelant leur mère jusqu'à ce qu'ils s'endorment à nouveau... Combien de temps cette torture doit-elle encore durer ?

- Peu de temps... Le médecin devrait arriver avec l'antidote, lâcha sur un ton amer le père en caressant tendrement les cheveux de ses enfants.

- J'espère que cela permettra de les soigner..., murmura d'une voix suppliante la vieille femme.

- Où est Alexandre au fait ?, questionna Janvier en se redressant.

- Il fait un tour dans le jardin. Mais je crois qu'il te cherchait, il voulait te voir, l'informa sa mère.

- Merci Mère, remercia l'homme en sortant de la chambre avant de se tourner vers elle, n'oubliez pas de vous reposer Mère.

- Je le ferai », accepta-t-elle.

Son interlocuteur acquiesça avant de partir, croisant sur sa route le médecin.

« Prévenez-moi s'il y a un changement », lui dit-il.

Ce dernier hocha la tête et poursuivit son chemin en direction de la chambre.

Janvier en profita ensuite, lors de son trajet, pour donner des ordres et s'occuper promptement de quelques affaires. Toutefois, il s'interrompit rapidement lorsqu'il aperçut la silhouette d'un enfant qui marchait lentement, aidé de nombreux serviteurs.

« Y suis-je presque ?, demanda-t-il d'une voix hésitante.

- Bien sûr votre altesse, continuez ainsi, vous y êtes presque », l'encouragea l'un des serviteurs.

Tous s'immobilisèrent d'un coup en apercevant la figure imposante de l'empereur qui s'approchait d'eux à vive allure. Celui-ci vint alors se placer juste devant son fils, s'agenouillant à sa hauteur. Le concerné finit par s'arrêter en sentant un obstacle devant lui.

« Qui est-ce donc ?, s'enquit-il en tâtant le visage de l'inconnu puis de lâcher un sourire éclatant, Père ! Est-ce bien vous ??

- Oui, c'est moi, lui répondit-il tendrement en le prenant dans ses bras et en le soulevant, se redressant en même temps, mon fils est si intelligent.

- J'ai juste reconnu vos traits Père, rétorqua l'aîné en souriant.

- Alexandre..., soupira de tristesse le paternel en resserrant un peu plus le bandeau autour des yeux de son fils, dans peu de temps, le médecin va t'apporter un breuvage qu'il faudra que tu boives, d'accord ?

- Bien Père, accepta le concerné, sans remettre son autorité en question.

- Après réflexion... Et si nous y allions ensemble ? Allons rejoindre tes frères, voyons si ce remède est efficace », l'enjoignit Janvier.

Alexandre acquiesça avec vigueur avant de s'accrocher avec toute la force de ses petites mains à son père. Les deux se dirigèrent ainsi, à nouveau, vers le palais des enfants.

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« J'ai froid... si froid... »

La silhouette se recroquevilla, ne pouvant s'empêcher de chercher un semblant de chaleur dans cet endroit glacial.

Parfois, il entendait des appels. Il lui semblait entendre le nom de « Stan », mais il n'osait pas bouger. Il était terrifié. De quoi avait-il peur ? Lui-même l'ignorait. Il ignorait également le temps qui s'était écoulé depuis qu'il était coincé ici.

Peut-être passerait-il l'éternité ici... Seul... Sans personne...

« Stan ! Stan ! »

Les appels se rapprochaient et il se blottit encore plus contre le coin, souhaitant simplement disparaître aux yeux du monde.

« On l'a trouvé !! Yipee ! », s'exclama soudainement une voix inconnue.

La froideur de l'endroit sembla tout à coup se dissiper pour laisser place à une douce chaleur. Il osa finalement lever les yeux pour les poser sur le trio le plus insolite.

« Hôte ! Je vous retrouve enfin ! Votre âme est si bien cachée ! », pleura doucement un miroir, son écriture coulant sur sa surface.

« On... se connaît ? », murmura-t-il avec appréhension.

Les trois étrangers se dévisagèrent avant que celui à l'apparence plus ou moins humaine se rapproche de lui et pose sa main sur son front. Stan sursauta face à l'afflux de chaleur qui l'envahit.

« Ça va aller Stan, tu ne souffriras plus à partir de maintenant, lui promit l'inconnu dans un sourire réconfortant, regarde, ce sont tous tes souvenirs »

Sa vie défila devant ses yeux et ceux-ci s'écarquillèrent tandis qu'il reprenait enfin conscience de qui il était.

« Tu as de la chance d'avoir un système si dévoué. Il t'a cherché pendant plusieurs semaines sans succès avant de venir quémander notre aide », lui expliqua le jeune homme, faisant glisser ses longs cheveux noirs dans son dos en se relevant.

Sur ces mots, il lui tendit la main.

« Allez, viens, on va te ramener chez toi, le rassura-t-il.

- Qui êtes-vous ?, interrogea par curiosité le châtain en saisissant la main et en se faisant redresser.

- Haha ! Je ne suis qu'un personnage caméo, ne t'en fais pas. Je n'ai aucune valeur scénaristique, je ne suis présent que pour te ramener enfin chez toi, gloussa son sauveur.

- Je... Merci... », remercia sincèrement Stan, légèrement confus par ses paroles et contemplant avec intérêt les plumes qui parsemaient le visage et le corps de son bienfaiteur.

« Bon, c'est bon ?( ゚Д゚)On peut rentrer maintenant, Soliès(1) ? J'ai faim, moi ! (ノ`□')┻━┻ », s'insurgea brusquement le nuage, tandis que son visage se déformait en de drôles de symboles.

« Que tu peux être détestable, Auteur ! Si tu as si faim, tiens, prends mon pied ! », rétorqua le concerné avant de lui asséner un coup de pied en pleine poire, l'envoyant valser au loin.

Un « C'est pas juuuuuste ('Д') » put se faire entendre avant de s'éteindre au fur et mesure qu'il s'éloignait.

« Ne fais pas attention à mon système, Stan, reprit le dit Soliès, l'air de rien, il est insupportable. Maintenant, je vais te ramener chez toi. »

Tout en lui tenant la main, il l'emmena ailleurs, lui faisant quitter cet étrange endroit. Il se retrouva soudainement téléporté devant une porte. Il n'eut pas le temps de lire ce qui était écrit au-dessus qu'il fut poussé à l'intérieur. Miroir s'approcha de lui et l'exhorta à avancer.

« Allons-y, hôte ! Vous allez bientôt pouvoir retrouver une vie normale ! »

Ce dernier hocha la tête avant de se retourner en direction de son libérateur, celui-ci occupé à tirer les joues de son nuage-système qui semblait se plaindre à coups de symboles révoltés.

« Merci, remercia-t-il sincèrement en s'inclinant, vraiment, merci de m'avoir sauvé »

L'autre haussa les épaules avant de sourire :

« Je sais ce que ça fait que d'être plongé dans un tel désespoir. Je suis heureux d'avoir pu t'aider, déclara-t-il avant de lui faire un geste d'aurevoir, allez, j'ai eu assez de temps d'écriture, il est temps pour toi de reprendre afin de terminer ton histoire.

- Nous reverrons-nous ?

- Peut-être dans mon monde ? Viens dans RAS, ce serait drôle, gloussa son interlocuteur.

- J'y penserai », accepta le châtain, malgré les paroles étranges et énigmatiques du jeune homme, avant de finalement suivre son système.

« C'est bon ?? On peut aller manger ?? ╰(⇀⌂‶) »

« Mais tu ne penses donc qu'à te goinfrer ?? »

« Ça me rappelle d'ailleurs que ton placard est vide ( ¬‿¬) »

« Oh toi ! Tu vas voir ce que tu vas voir !! »

Leurs éclats de dispute disparurent au loin tandis que Stan s'enfonçait plus profondément dans cet endroit inconnu, ignorant une étrange machine à écrire et son immense bibliothèque pour continuer plus loin.

« Miroir, sommes-nous aussi amis ? », demanda tout à coup le jeune homme.

« J'en serais ravi ! »

« Alors, nous sommes amis. Merci Miroir pour ce que tu as fait, pour ne m'avoir jamais abandonné, merci », le remercia son nouvel ami confirmé.

« Je... J'ai déjà abandonné un ami une fois... Alors, je me suis promis de ne plus jamais abandonner personne. Donc merci à vous, Stan, de m'avoir fait confiance »

Les deux se dévisagèrent avant de sourire, puisqu'un visage s'était dessiné sur la surface du système. Aucun mot de plus n'avait besoin d'être prononcé, tous deux avaient compris. Ainsi se dirigèrent-ils, ensemble, vers la lumière.

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Stan ouvrit difficilement les paupières.

« Vous êtes réveillé hôte ? », s'enquit un Miroir qui vint littéralement lui coller au nez.

« Que se passe-t-il ? », gémit le concerné en se redressant douloureusement, repoussant son ami et s'appuyant contre le dossier du lit pour demeurer assis.

« Alors... comment dire... il s'est passé tellement de choses... c'est compliqué de tout résumer », se plaignit un système dépassé alors qu'une fenêtre emplie d'écritures diverses était ouverte devant lui.

Des bruits de pas retentirent subitement et Stan leva les yeux vers la silhouette familière qui venait de franchir le pas de la porte. Le châtain s'exclama alors, ravi :

« Janvier ? ... Janvier ! »

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*La malavia est une plante inventée.

(1) Soliès est un personnage, comme Auteur, provenant d'un autre livre nommé "Réincarnation d'une auteur sarcastique" (RAS). 

Bon, j'avoue que la torture d'Anna était un peu satisfaisante à écrire XD (je déteste ce personnage) et que Janvier est un homme euh... à ne pas se mettre à dos XD. Peut-être, s'il était dans le monde moderne, serait-il un chef mafieux. Ouais, ça lui irait bien. Disons qu'il priorise toujours son époux et ses enfants. Quel bon mari et bon père. Par contre, mieux vaut ne pas être son ennemi lol. 

Qu'avez-vous pensé de Miroir maintenant ? Le pauvre, obligé d'aller chercher de l'aide dans un autre livre mdr. Ne vous en faites pas, il n'est pas nécessaire de lire RAS pour comprendre cette histoire, indépendante, malgré l'apparition d'Auteur et de Soliès (je les aime tellement, j'avais besoin de les faire venir ouin).

Je m'excuse également d'avance pour les enfants mais... utiliser de la drogue sur des enfants peut avoir des conséquences assez néfastes. Ne vous en faites pas, le remède les aidera en grande partie ;). 

Et oh la la, c'est déjà presque la fin :O !! Comme c'est court ! En tout cas, on se retrouve dimanche prochain pour le dernier chapitre ^^ !

FF

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