N'as-tu jamais ressenti ce sentiment hautain qu'est le vide? Te sentir comme si tu tombais mais que tu ne fais absolument rien pour te retenir parce qu'après tout, c'est ça qu'il te reste. Ne t'en fais pas, je ne te donnerais pas ça, je ne te donnerais pas cette satisfaction là d'avoir eu raison de ma personne... je dis juste que depuis toi, il m'arrive parfois de rire et de me sentir comme si j'avais encore mal. Parfois, je suis avec les gens que j'aime et que j'apprécie et je sens mon cœur se serrer et je perds le fil du temps.

Comme si tu encourageais la tempête qui m'habitait, comme si tu étais le sponsor de mes craintes et que tu criais gloire à ma rage.

Il y a quelque chose qui se brise en nous au fil du temps, je crois. Une certaine magie. On n'y croit plus aussi fort, on est moins niais, probablement pour le mieux mais en même temps j'aime bien croire aux étoiles et me dire qu'elles dansent haut delà de ma tête. Et je suis une rêveuse, tu le sais, mais à chaque fois que je tombe de trop haut, le choc sur mon âme est ardu et je n'arrive pas à sourire sincèrement comme autrefois.

Probablement que je vais bien, tu sais, je ne suis pas plus triste qu'une autre...

Je te dis juste que parfois alors que tout pourrait aller pour le mieux, je pleure et je n'arrive pas à me réconforter. Et alors? Parfois j'aurais tellement de raisons pour sangloter certaines de mes misères... j'arrive à rester de glace. Nada. Tout autant que parfois, le goût des trucs que j'aime est tellement fade et je me sens le devenir tellement que... je me sens vide.

Comme un ombrage.

Parfois je te pardonne, mais parfois je te déteste parce que bon sang que tu as arraché trop vulgairement des résidus trop précieux de mon cœur. J'ai survécu, c'est vrai, t'as vu ça? c'est juste que ça m'a énervé de te voir avec une partie de ma pureté, mon âme écorchée et une décennie de mes étoiles trop belles pour toi.

*

Ce fut une journée comme les autres, j'étais dans cet hôtel luxueux dans la ville de Rio de Janeiro. Je regardai là vu sur le balcon de la suite, perdu dans mes Innombrables pensées...

- Que fais-tu de si tôt? Demanda mon "amie" en arrivant près de moi.

- Je ne faisais qu'admirer la vue de la ville.

- Tu auras tout le temps que tu voudras pour l'admirer.

- Que veux-tu dire? Ajoutais-je en me retournant, fronçant les sourcils.

- Je veux dire que nous pourrions emménager ensemble Aubry! Nous pourrions vivre ici dans cette magnifique ville! Je veux vivre avec toi, tu es la personne que j'aime le plus dans ce monde.

- Nadia, tu n'es pas sérieuse? Demandais-je en fronçant à nouveau les sourcils. C'est idiot de croire qu'ont peu avoir une vie ensemble. C'est vrai qu'on c'st bien amusé pendant quelques mois mais on ne va pas emménager ensemble pour autant. Que fais-tu de Katherine, ta mère? Tu ne l'as toujours pas retrouvé.

- Je me fiche de Katherine! Ce que je veux c'est être avec la femme que j'aime. Tu ne veux pas, seulement parce que tu penses toujours aux Mikaelson et à ta stupide vengeance. Soupira-t-elle pour ensuite se diriger vers la chambre pour prendre ses vêtements.

Je soupirai, bras croisé et allai la rejoindre vêtu de ma chemise à carreaux. Elle s'habilla d'un jean noir et d'une chemise suivis de sa veste en cuir qui lui faisait si bien et que j'adorais.

- Attend Nadia s'il te plaît, ne pars pas comme ça. Ne pars pas en colère... Ajoutais-je en le lui touchant l'épaule alors qu'elle évita mon geste, visiblement en colère.

- Non, ça ne marchera pas! Pas cette fois. Tout allait bien durant quelques jours et tout à coup tu me rejette encore une fois! Dit-elle, en colère.

- Tu sais que je t'aime bien. Soupirais-je.

- Justement! Tu m'aime bien! tu n'as jamais dit que tu m'aimais plus que bien. Je suis amoureuse de toi mais toi tu t'en fiche. Dit-elle en prenant son sac tout en ouvrant la porte que je refermai immédiatement.

Nous nous regardions dans les yeux pendant quelques secondes et je terminai par l'embrasser férocement, laissant valser son sac à l'autre bout de la pièce. Je lui enlevai ses vêtements en à peine 2 secondes ainsi que les miens.

*

Nous avions passez la journée au lit à boire du vin extrêmement cher pour la qualité et à commander tout le menu du service aux chambres. La nuit tomber, je ne pu réussir à fermer l'oeil. Je jetai un regard à Nadia qui dormait profondément à mes côtés. Je crois que je l'aime mais pas comme elle le croit. J'ai juste l'impression d'avoir l'obligation de m'attacher à une personne, au moins une seul personne, pour ne pas perdre mon humanité. Mais il me cherche, Kol Mikaelson me cherche et je dois le trouver avant qu'il ne me trouve.

Sans réfléchir, je me levai du lit et allai m'habiller sans faire de bruit. Pris mon sac et tout mes trucs et quitta tout refermant bien la porte. Ensuite, je pris le prochain vol direction la Nouvelle-Orléans. J'avais reçu un SMS de l'un de mes copains qui vivait dans le bayou. Il se nomme Jackson, c'est un loup-garou. Et j'ai fortement besoin de le voir. Il dit qu'il m'aidera à trouver un moyen de tuer Kol et en plus, je serais en sécurité dans le bayou puisque les vampires ne sont pas les bienvenues... Ouais bah moi on peut dire que je suis une exception!

*

Après plusieurs heures de vol, j'atterris enfin sur le sol Américain. J'avais également volé une mustang noir toit ouvrant, laissant mes cheveux blonds à l'air libre. Je dois avouer que j'avais plutôt la classe avec mes lunettes de soleil. Mon téléphone sonna encore et encore, c'était Nadia mais je n'avais pas l'intention de décrocher. Elle doit retrouver sa mère et moi je dois tuer un originel une bonne fois pour toutes, notre "histoire" attendra, de toute façon elle finira sans doute par m'oublier.

À un moment, j'aperçus deux beaux gosses au bar le Rousseau's en train de boire des bières sur la terrasse, je décida de garer ma nouvelle voiture et ne me gênais pas pour aller prendre un verre!

- Salut chéri! S'exclama l'un d'entre un, visiblement trop ivre pour marcher droit, ce qui me fit sourire.

Tout juste avant d'entrer dans le bar, il me tapa les fesses ce qui me fit arrêter nettement! Je leva les yeux au ciel, pour ensuite retirer mes lunettes de soleil de mon visage avant de me retourner vers lui.

- Argh, dommage que tu sois aussi sexy mais je déteste tous ceux qui osent me toucher! M'exclamais-je en le mordant rapidement dans le cou alors que son ami laissas les bières sur la table en bois pour partir en courant, quoiqu'ils n'y arrivaient pas très bien!

Une fois qu'il fit vider complètement de son sang, raide mort, je le laissai tomber au sol.

- Oups, il a dû faire un malaise. Rigolais-je.

J'enlevai le sang du coin de ma bouche et entrai finalement dans le bar, là où il n'y avait que deux vieux ivrognes presque aveugles dans un des coins sombre. Je m'installai au bar et demandai une bière à la jeune femme blonde.

- Une bière je vous pris. Souriais-je.

- Bien sûr, quelle sorte?

- Une blonde. Souriais-je en faisant référence à mes cheveux. C'est moi ou cette ville est d'un ennuie mortelle? C'est toujours comme ça? Les rues sont complètement vides.

- J'aurais dû deviner. Dit-elle en souriant tout en me servant. Non, d'habitude il y a un peu plus d'action.

Tout à coup, j'entendis la petite cloche sonnée dès que quelqu'un entra. Je n'y portai pas attention jusqu'à ce que j'entendisse ce nom...

*
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Qui croyez-vous est entrer dans le bar?