Chapitre 1 : Dreams
04 avril 2025, mon réveil se réalise comme habituellement, en sursaut, après avoir rêvé de cette fille pour la énième fois. Comme chaque nuit depuis l'âge de mes 5 ans. Adosser à la fenêtre de ma chambre, mes pensées sont perdues dans l'immensité de la beauté du ciel étoilé, admirant ce que Dieu a pu créer. Où est tu ? Dans quel pays te trouve-tu ? Si tu savais à quel point je te cherche depuis tous ce temps. Donne-moi juste un signe, même petit mais s'il te plaît ne me laisse pas sans toi... Inspirant et expirant, la main passé dans mes cheveux, des petites perles de tristesse coulent le long de mes joues, laissant sortir l'émotion de toutes ces années à essayer de trouver la moitié de moi-même manquant à ma vie. Toi, dont l'âme s'accroche à la mienne comme un aimant depuis des décennies. Toi ayant grandis avec moi dans mes rêves. La seule personne connaissant la couleur et la valeur de mon cœur. Parfois certaines personnes dans le monde entier peuvent se rechercher inconsciemment sans même connaître l'existence de l'autre. Mon esprit divague observant les heure défiler, mon réveil sonnera dans quelques minutes pour me rendre au travail. Du haut de mes 30 années sur terre, mon enfance a été marqué par l'ambiance de la cité, guider par mes 4 grands frères, le football m'a été appris dès l'âge de mes premiers pas. Protectrice avec mes amies, mon rêve a toujours été d'être un garde du corps a la tête dure. Décider à construire mon métier sur ce rêve, mon diplôme m'a été délivrer il y a deux ans. Ma taille, assez grande, m'accorde un avantage. Passé ma vie à sculpter mon corps, aujourd'hui pouvoir être fière de moi est un sentiment dont il m'est encore impossible de ressentir. Mes cheveux bruns tombent le long de mon dos tatouer, très long et soyeux, les attachés dans mon métier est nécessaire. Ne vous m'éprenez pas, mon rêve a dû être stopper pour cause de problème de santé, si vous saviez comme cela a été dur pour moi. Un restaurant de ma ville nommé « Au Bureau » m'a embauché il y a un an de cela. L'ambiance y est vraiment agréable, malgré quelques petites querelles comme dans chaque travail, l'avantage est de n'avoir aucune pression avant de venir. Certes ce n'est pas le travail idéal, vous l'aurez compris, mais celui-ci m'aide à mettre le plus d'argent possible de côté pour réaliser mon projet de me rendre dans les pays asiatiques. Plus particulièrement au Vietnam, le seul pays où mon cœur est accroché. Il y a quelque mois, le pays où je souhaiter voyager m'était encore inconnu. Mais la musique tient une partie extrêmement importante pour moi, mon âme vie a travers cela. Ecoutant chaque musique, de chaque pays, celle du Vietnam a procuré un sentiment en moi indéfinissable. Mon arrivée sur le parking du travail produit au guidon de la moto de mes rêves d'enfant, une Yamaha MT 125 orange et noir, celui-ci c'est réaliser quand mon père m'en as offert l'occasion il y a 12 ans de cela. Trop âgé malheureusement pour en conduire une lui-même. Etant la dernière arrivée comme d'habitude, le ronflement de ma moto ne laisse personne indifférent devant la façade Américaine du bâtiment, en pierre beige, les fenêtres au contour noir, une beauté moderne.
- La voilà enfin ! La meilleure est arrivée !
- Meilleure ? Meilleure ? Laisse-moi, en doutée !
- Laisser, c'est moi la meilleure !
- C'est elle la meilleure et vous le savez !
- Guillia, toujours prêt à défendre sa chouchoute !
- N'importe quoi...
Un sourire aux lèvres de les entendre parler comme cela, la descente de celle-ci retourne tous les regards sur moi. Guillia, notre collègue, promu directrice il y a quelques jours, pose sa main délicatement sur ma hanche, déclenchant en moi un frisson, pose sa joue gauche, au doux parfum de Monoï, sur la mienne, un seul baiser ne s'effectue entre nous deux comme à son habitude.
- Il faut vraiment nous expliquer ce qui s'est passé entre vous les filles !
- De quoi parles-tu Pacôme ?
- Vous ne vous dites jamais bonjour de la même façon qu'avec nous !
- Tu es jaloux ? (Rire)
Il effectue un geste de la main, sur un ton de joie.
- Chérie, tu aurais une paire de cerise entre les jambes, crois-moi, j'aurais pu l'être ! (Rire)
Après cette réflexion à rire tous ensemble. Il est temps de rentrer aux vestiaires pour pouvoir enfiler nos tenues mais tout le monde semble être occupé, c'est le moment pour moi de me faufiler dans le bureau de la nouvelle directrice. La porte fermée avec délicatesse pour ne laisser paraître aucun bruit, ses baisers recouvre mon cou avec tendresse en agrippant ses mains sur mes hanches. Automatiquement, mon reflex est de la repousser en croisant son regard surpris se posant sur moi.
- Guillia nous avons rompu il y a plusieurs semaines !
- Tu ne m'aime plus c'est ça ? Tu as trouvé une nouvelle petite amie ?
- Ce n'est pas cela ! Mais je ne veux pas qu'on pense que je couche avec la directrice pour obtenir une promotion...
- Quoi ? Parce que tu ne penses qu'à cela ?
- Mais non tu m'as mal comprise... Je ne voulais pas le dire comme ça...
- Ne t'embête pas à en dire plus, ce n'est pas nécessaire Skylar...
- Guillia... Attends s'il te plait !
Le bruit sourd du claquement de la porte procure le ressenti même de sa colère. Mes collègues arrivent quelques secondes plus tard, les yeux remplis d'interrogations. Ma collègue, Jennyfer, a 57 ans, chaque matin, son rituel de me réaliser une étreinte dure depuis mon arrivé dans l'entreprise, d'ailleurs dite moi, pourquoi m'embêter à mettre du parfum puisque chaque jour c'est le sien sur moi. Les yeux émus, nous partons au travail, mes collègues mettent en place la salle de restaurant, Guillia est une femme qui me plait beaucoup, belle, sexy, gentille... mais mon cœur ne peut pas l'oublier, grandir avec l'image de cette femme mystérieuse dans mes rêves n'est pas un hasard, mes pensées ne cessent d'aller vers elle. Peut-être que mon cœur ne donne aucune chance à des relations pouvant m'apporter ce dont ma vie a besoin, mais l'âme sais notre destiné, nous ne contrôlons plus rien. Doucement la porte de la réserve se referme, du haut de ces 1m60, sur la pointe des pieds pour compter les aliments en haut de l'étagère, mes mains glissent délicatement sur son ventre, son sursaut ce produit dans mes bras. A la vue de mon visage, sa tête ce pose sur mon épaule avec un petit soupir de soulagement. Mon nez peut sentir cette odeur de noix de coco dégageant de ses cheveux bruns.
- Guillia je suis désolée, tu sais, je ne souhaite pas de relation sérieuse !
Retourner face à moi, mon front contre le sien. Sa main posée le long de ma joue, ses yeux fermés de tristesse.
- Je veux simplement passer le plus de temps à tes côtés avant que tu ne partes pour ton voyage !
- Je ne veux pas te faire souffrir ! Tu sais que je t'aimerais toute ma vie !
Ses yeux s'ouvrent, plongeant dans mon regard.
- Je t'aime encore et t'aimerais pour le reste de ma vie même si je suis de nouveau avec quelqu'un dans le futur !
- Alors passons le reste du temps avant mon départ toutes les deux !
Mes lèvres se rapprochent des siennes dangereusement avec douceur, le claquement de la porte nous interrompt dans notre élan. Gêner et ne sachant comment réagir, ses pas la dirige en courant vers la sortie, heureusement intercepté par mes soins. La bouche couverte de nos mains.
- Tu ne dois rien dire Jennyfer !
- Que se passe-t-il entre vous deux ?
- Nous sommes plus qu'amies mais plus en couple...
- Quoi ? Comment cela « plus » ?
- On est sortie ensemble pendant deux ans mais on a rompu il y a quelques semaines
- Mais... C'est trop important... Pour que je puisse garder le secret...
- S'il te plaît, personne ne doit savoir pour nous deux !
- Puis-je au moins en parler à un collègue ?
- Qui ?
- Pacôme...
- Tu rigole Jenn ? Tu sais qu'il est la plus grande commère de l'entreprise ! Lui en parler, c'est le dire à tout le monde !
- ...
- Jennyfer !
- Promis je ne dirais rien n'a personne !
Une fois sur de la promesse de Jennyfer. Mes lèvres peuvent enfin embrasser les siennes sous son regard ému. Toutes les trois repartis travailler, chacune de notre côté, la journée se passe normalement, sans débordement. Allongé sur mon lit, une série projetée sur le mur avec le vidéo projecteur. Morphée a eu raison de sa fatigue dans mes bras, sa tête poser sur ma poitrine, déposant un baiser sur son front. Le soleil vient percer la fenêtre et dépose délicatement ses rayons sur nos joues, dans les bras l'une de l'autre, ces lèvres me donnent le premier baiser de la journée.
- Bonjour toi !
- Bonjour !
- Tu as bien dormi ?
- Toujours avec toi...
Ses lèvres parcourent mon cou, descendant le long de mon corps. Ses dents viennent croquer le lobe de mon oreille provoquant un cri de ma part, en descendant sa main le long de mon ventre pour arriver sous mon boxer. Stopper dans son élan, son regard poser sur moi, continuant sur sa lancé. Ma main parcours son corps de milles caressent arrivant à mon tour sous son short. Ses lèvres fondent dans les miennes m'offrant le plus doux des baisers. Ses dents se mettent à mordre mes lèvres de plaisirs. Ensemble, au même instant, nous atteignons l'orgasme ultime. Moment complice, nous rapprochant davantage. Nos sourires s'entre-mêle sur le chemin de la salle de bain. Arrivée au travaille séparément, par nos propre moyens, les regards de Jennyfer avec ce sourire, attise la curiosité des autres. Tout au long de la journée, des milliers de questions ont été posées par chacun de nos collègues. Et confronter à donner des réponses sans divulguer notre relation. Epuisée de cela, mon corps s'effondre sur mon lit.
« Rêve :
Dos à moi, habillé d'un pantalon noir et d'un haut blanc, ses cheveux noirs, beau et étincelant, recouvrent sa peau jusqu'en dessous de ses fesses, apercevant légèrement son tatouage, ainsi que ceux présent sur ces bras. Assise au bout de son lit, dans sa chambre, ses hanches basculent doucement et tendrement de gauche à droite de façon sexy sur la chanson « Ring My Bells » d'Enrique Iglesias. Je n'aperçois toujours pas son visage. Un parfum de Vanille vient accrocher mes vêtements. Je ne sais pas qui est cette mystérieuse fille mais mon cœur est tomber amoureuse d'elle dès le premier rêve. »
Mon réveille se réalisant toujours en sursaut, l'odeur de la vanille ancrée encore dans mes narines, sans savoir quoi penser, ni quoi ressentir à cet instant. Mais l'envie de rester auprès d'elle deviens de plus en plus présente. La fille mystérieuse de mon enfance a grandi à mes côtés et plus le temps passe, plus certains détails de son apparence devienne beaucoup plus clair dans mes rêves. Aujourd'hui, c'est mon jour de repos bien mérité après avoir travaillé dur toute la semaine, marché le long de la voix verte entourant ma ville me semble être un bon programme pour me détendre un petit peu. Près de l'immeuble où j'ai grandi, ce trouve un petit chemin recouvert d'arbre, une cocarde vole autour de moi et vient se poser sur une feuille devant moi, quelques pas léger et doux pour ne pas lui faire peur, et celle-ci se déplace de la même façon jusqu'arriver à l'endroit où, ma famille et moi, passions tous les jours pendant mon enfance à vélo ou bien à pied, puis s'envola. Peut-être était-ce un signe de Dieu ? Ce signe tant désirer. Dans mon enfance, le ciel était pour moi comme une énigme, pendant des heures, assise sur l'herbe verte derrière mon immeuble, mes pensées se perdaient a imaginé ma vie autre part, quand un avion passé, laissant sa trace blanche sur ce fond bleu, ce sentiment d'avoir mon avenir ailleurs, a l'autre bout du monde, me saisissez. Tout le temps, je disais à ma mère « Maman un jour je serais dans cette avion, partant pour embrasser ma destinée ». Dans quelques jours, l'avion m'emmènera au Vietnam. Stressée, c'est une première fois pour moi de partir aussi loin de chez moi. Mais mes rêves vont enfin se réaliser. Dernière soirée pour moi en France, Jennyfer, Guillia et d'autre collègues m'on préparer une petite surprise au restaurant.
- Surprise !
Des ballons orange et une banderole « Bon Voyage » orange accroché aux bouteilles du bar. Les larmes me parviennent coulant sur mon visage sans en contrôler l'intensité. Une étreinte pour chacun d'eux, mais la plus grande réserver pour elle. De longues minutes dans ses bras, en quelques geste, la compréhension de notre histoire leur ai familière.
- Embrasse la Sky !
- Non ! Non !
- Sky ! Sky ! Sky ! Sky !
Mes lèvres l'embrassent sous les cris de tout le monde. Cette soirée restera dans mes pensées pour le reste de ma vie. Tous, ont promis de garder le secret même après mon retour. 31 mai 2025, les paysages urbanisés de la ville de Paris défilent devant mes yeux ébahit. La voiture, une Audi Q7 noire, n'est autre que mon taxi, me dépose devant l'immensité de l'aéroport d'Orly Charles De Gaulle. Mon esprit est tous petit face à la grandeur de ce bâtiment, quand nous y prêtons attention, change le destin d'une personne à chaque minute. Mon corps se fige devant cette façade, me remémorant que mon avenir se joue peut-être à cet instant. Après toutes ces années à réfléchir, franchir la porte de mon destin qui m'attends à l'autre bout du monde est une chance pour moi venue de Dieu. Cet édifice ressemble à une véritable ville, ne pas connaître, c'est se perdre à coup sûr, c'est aussi ressemblant qu'un labyrinthe. Mes pensées perdues au milieu de tous ces voyageurs défilant tel un défilé de mode, leurs regards déterminés, prêt à prendre leurs vies en main. Toutes nationalités confondues se croisent à longueur de journée devant les employées témoin de la beauté du monde. Devant une grande baie vitrée, installer sur des sièges rouges, la vue nous offre un panorama de rêve sur l'arrivée et le départ des avions venant des pays peuplant notre magnifique planète. Aujourd'hui ce rêve de petite fille devient réalité mais pour quelques semaines seulement. Mon histoire vous la connaissez déjà, croyez-vous que la femme de mes rêves d'enfant se trouve là-bas ? Se sentiment d'être différente des autres me bloque en permanence mais se sentir différente n'est pas une fin en soi, c'est un commencement, le commencement de montrer au monde la beauté de la différence. Ce voyage ne m'apportera peut-être rien, mais ne pas le tenter serais pour moi un regret me hantant le reste de ma vie. Ma mère me répète toujours ce dicton « qui ne tente rien n'a rien ». Un dicton si réel, comment savoir si les évènements se feront, si nous ne les tentons pas. Les rêves peuvent se toucher du bout des doigts, mais vous devez les gravir sans compter les efforts pour les obtenir. Le chemin peut être très rude parfois mais croyez en vous, cela en vaut largement la peine donner chaque jour. Devant l'embarcation numéro 28, porte numéro 10, la longueur du couloir menant à mon rêve semble être une plus long que prévue mais l'entrevue d'une lumière à travers la porte au loin se laisse apercevoir, rêveuse de commencer une nouvelle vie, une belle main se tend devant moi, me ramenant quelque peu à la réalité. Attrapant mon billet avec finesse, pour le vérifier, une jeune l'hôtesse de l'air fraichement sortie de l'école, un sourire radieux aux coins des lèvres, me fit signe de monter dans l'avion. Digne d'un film, cette scène où chaque passager met ces bagages, dans la soute se réalise, au-dessus des places avant de s'installer à nos sièges. Serrer les uns contre les autres, c'est à la fois inconfortable mais satisfaisant de réaliser son rêve d'enfant. Dans quelques heures, cet appareil se posera dans un nouveau pays afin de respirer une nouvelle ère.
« Mesdames et Messieurs, bonjour et bienvenue à bord du vol Air France numéro 1997 à destination de Ho Chi Minh Ville, Je suis Christelle, votre cheffe de cabine, purée je ne sais pas qui est la personne m'ayant donné une promotion mais je pense qu'il n'aurais pas dû, accompagnée messieurs, vous avez de la chance aujourd'hui, de mes 3 collègues pour vous, Chantal, Sandrine et Emmanuelle, le meilleure pour la fin, non Mesdames, je ne vous oublie pas, Lucas vous accompagnera durant ce vol, s'il vous plait attendez d'être arrivée a destination pour lui sauter dessus, seront vos hôtesses et steward pour ce vol.
Nous vous prions de bien vouloir ranger vos bagages dans les coffres supérieurs ou sous le siège devant vous, c'est mieux pour éviter a d'autre passager d'être assommé pendant le vol. Les issues de secours sont situées de chaque côté de l'appareil, merci de ne pas reproduire les films de Jason Statham et de les ouvrir. Pour votre confort et celui des autres passagers, nous vous rappelons que ce vol est non-fumeur.
Si vous avez besoin d'aide pour placer vos bagages ou pour toute autre assistance, n'hésitez pas à solliciter l'équipage. Mesdames, je vous vois venir, Mathias est musclé mais ne nous l'usée pas, nous avons besoin de lui. Nous vous souhaitons un agréable vol »
Mon siège, placé au milieu de l'appareil, est le numéro 503B, ma voisine s'est installée près du hublot.
- Enchanté voisine de siège (sourire), moi c'est Jessica
- Bonjour, je suis Sky, enchantée (sourire)
- Enchantée ! D'où viens-tu ?
- De Normandie et toi ?
- Originaire de Paris mais je connais bien ta région
Mon installation se réalise rapidement, pensant même être la plus rapide de l'appareil, ayant seulement un petit sac noir contenant mes papier d'identités et mon téléphone portable. Le reste de mes valises a été donné lors de l'enregistrement de mon billet. Mes pensées son perdue dans un mélange d'angoisse et d'excitation donnant à mon émotion, un sentiment d'euphorie. Les moments les plus stressant du vol sont surement le décollage et l'atterrissage, comment réagir nous savons tous ici que c'est ma première fois à bord d'un avion ? Malgré cela, l'hôtesse de l'air nous annonce les règles de sécurité avec humour afin de détendre les personnes à bord.
« Mesdames et Messieurs, votre attention s'il vous plaît, je suis là (avec un signe de la main). Nous allons procéder aux consignes de sécurité pour notre bien enfin votre bien pardon. Nous vous demandons d'attacher votre ceinture, pas celle du voisin attention, de redresser votre siège et ne pas rester en mode décontracté, penser aux personnes de grande taille derrière vous, moi je m'en fiche, je mesure 1m60 seulement et votre tablette, laissez la tranquille, elle ne vous a rien fait.
En cas de dépressurisation, pour ceux sachant pas la définition, si notre avion chute brutalement, un masque à oxygène tombera automatiquement devant vous. Ce n'est pas pour jouer, ni gazer votre voisin, je répète votre voisin est innocent. Tirez dessus pour déclencher l'oxygène, doucement, ne tirez pas trop fort ce n'est pas votre femme, placez-le sur votre visage et respirez normalement, pas comme des petits cochons. Les adultes doivent s'équiper avant d'aider les enfants, c'est mieux sinon, nous sommes dans la merde... Merde... Crotte, Christelle il y as des enfants a bordes, oh oui merde... je veux dire crotte, excusez-moi.
Votre gilet de sauvetage se trouve sous votre siège, au cas où le commandant de bord souhaiterez piquer une petite tête dans l'eau. Normalement cela ne devrait pas arriver, nous revenons de Bora Bora. Pour l'enfiler c'est très simple, passez votre tête dans l'encolure et attachez les sangles autour de votre taille, ne profitez pas pour regarder vos abdominaux, nous le savons, ils ont eu peur et sont partie avec les tablettes de chocolats. Ne le gonflez qu'à la sortie de l'avion en tirant sur les cordons rouges, pas le fil bleu, le fil rouge sur le rouge d'accord ?
Nous vous rappelons que l'utilisation des appareils électroniques est interdite pendant le décollage, ce qui veux dire, les selfies pour dégouter votre belle-mère adorer devra attendre un petit peu. Merci de votre attention »
Celle-ci est donnée en plusieurs langues pour qu'elle puisse être comprise de tous les passagers mais toujours avec humour.
« Mesdames et Messieurs, nous nous préparons au décollage, ça va secouer. L'équipage prend place pour le décollage, tous à vos postes. Vérifiez que votre ceinture est bien attachée, et si vous trouvez votre voisin mignon vérifier aussi, votre siège en position droite et votre tablette rangée »
Une petite secousse se produit, mes mains se figent directement sur les accoudoirs de mon siège, tenant la main de Jessica sans le vouloir. L'espace d'une petite seconde, nos regards se croisent avant de se poser sur nos mains.
- C'est ta première fois ?
- Cela se voit tant que ça ?
- Disons que tu vas avoir beaucoup de mal à le dissimulé (Rire)
Tout au long du décollage, sa main se positionne sur la mienne ne me lâchant pas une seule seconde. L'atmosphère pesante se détend tranquillement avec son rire éclatant dans l'habitacle. Retirant celle-ci délicatement, m'excusant auprès d'elle.
« Mesdames et Messieurs, nous avons atteint notre altitude de croisière de 33 000 pieds, oui c'est plus haut que la Tour Eiffel. La durée estimée du vol est de 14 heures, je sais, vous allez devoir me supporter pas mal de temps.
Notre premier service de repas débutera dans environ 30 minutes, nous ne voulons pas avoir des passagers grognons d'avoir faim. Le menu de votre vol se trouve dans votre pochette. Pour votre confort, nous vous proposons des couvertures et des oreillers, vous avez vue comment nous sommes attentionnés avec vous ?
La cabine va maintenant être mise en ambiance nuit pour favoriser votre repos. Les écrans individuels restent à votre disposition avec plus de 100 films et séries, oui 14 heures de vol à nous regarder vous servir, ça va être long sinon.
Notre second service de restauration sera proposé environ 2 heures avant l'atterrissage, quand même nous ne voulons pas que vous soyez ballonnée pour descendre de l'appareil »
Toutes mes économies sont parties dans cette aventure, c'est le voyage de ma vie, mais les places en classe économiques s'avèrent réellement inconfortable. 14 heures de vols à dormir, pensées, regardé des films, etc... nous attendent, cela va être très long, heureusement l'hôtesse de l'air détends énormément le vol. Cette épreuve est une étape de plus pour embrasser mon destin, ma voisine de siège ne me laisse pas traverser cela seule non plus. Les films défilent sur mon écran, passant de l'humour au dessin animée, mais je ne m'arrêterais pas avant d'avoir trouvé le film parfait pour ce vol « Transformers » ! Un écouteur s'échappe de mon oreille d'une douceur sans fin, me le prenant en me demandant de pouvoir le regarder ensemble.
- Ce film est une légende !
- Nous sommes totalement d'accord !
- Teams Autobots ou Decepticons ?
- Sans hésitation, Autobots
- Bumblebee aussi ?
- Evidemment
- Je trouve cela dommage que Megan Fox apparait seulement dans les deux premiers
- Elle méritait de jouer dans tous les volets, c'est une actrice aux multiples talents
- C'est elle la beauté du film
- Je suis d'accord avec toi !
Lors des publicités, la population de l'avion captive mon attention, beaucoup de personne partent en vacances, mais autant de personnes rentrent chez eux. Les profils son variée sur ce vol, mais la plupart sont des hommes d'affaires. La modernité de ce monde est diversifiée, cela nous apprend, les avions ne sont pas simplement là pour nous faire voyager mais ils servent maintenant dans le monde du travail.
- Puis je regarder le film a tes côtés ?
- Avec plaisir ! Une légende comme cela ne peut pas être regarder seule
- Je suis d'accord avec toi !
Au fond de nos sièges, notre installation est assez confortable, la douceur des femmes me fascine, sa tête poser délicatement sur mon épaule, ce film a marqué ma génération et continue avec les générations à venir malgré l'âge de ce film. Aujourd'hui, la gentillesse a disparu de la surface de la terre, nous méfiant tous les uns des autres, mais pourquoi ? Mon Dieu nous a offert cette magnifique planète, nous devons en prendre soin, et de tous ces habitants peu importent leur religion, leurs origines ou bien leur orientation sexuelle, nous sommes tous égaux ! Le temps passe plus vite avec de la compagnie, ce voyage me permet de rencontrer des personnes extraordinaires. Bon comme vous le savez déjà surement, dans les avions, les repas ne son généralement pas très bon, cela ne vaut pas un bon restaurant. L'hôtesse de l'air nous dépose quelque chose ressemblant à un Hachi parmentier avec comme dessert, un crumble aux allures bizarre, d'ailleurs, aucune de nous deux n'en as manger. Au bout du deuxième volet, Jessica c'est endormi sur moi, ces bras envelopper de ma veste Adidas, ne voulant pas la voir trembler de froid. Son réveil se réalise en douceur, nos discussions son porter sur nos parcours respectif et notre histoire. La mienne la touche plus particulièrement.
« Mesdames et Messieurs, nous entamons notre descente vers Ho Chi Min Ville. Veuillez redresser vos sièges, relever vos tablettes, ne pas jeter son contenue sur votre voisin, il ne vous a toujours rien fait et ranger vos bagages sous les sièges devant vous, ne vous inquiétez pas, si vous oubliez votre sac avec un millions dedans il ne vous sera pas restitué. Assurez-vous que votre ceinture est attachée.
Pour les passagers en correspondance, les informations concernant vos vols seront affichées dans le terminal à votre arrivée. Oui je sais être sérieuse parfois... Ou pas.
Nous atterrirons dans environ 20 minutes. La température à Ho Chi Minh Ville est de 28 degrés, c'est autre chose qu'à Paris. Heure locale : 22 heures. »
Par le hublot, nous apercevons l'Aéroport international de Tân Sơn Nhất, vue du ciel, celui ressemble à un « L » géant entourer de lacets recouverts de millions de baies vitrées. Nos ceintures bouclés, l'atterrissage se passe en douceur.
« Mesdames et Messieurs, bienvenue à Ho Chi Minh Ville. Pour votre sécurité, veuillez rester assis avec votre ceinture attachée jusqu'à l'extinction du signal lumineux, Mesdames n'hésitez pas à en acheter un pour chez vous, mon mari reste assis et je suis tranquille pendant un moment. »
Des rires éclatent dans l'avion, l'hôtesse de l'air a été parfaite durant tout le vol entier.
« Mesdames et Messieurs, vous pouvez maintenant détacher vos ceintures et récupérer vos bagages dans les coffres supérieurs, n'oubliez pas votre million, sinon je le garde pour moi. Attention à leur possible déplacement durant le vol, mais ne vous mettez pas à quatre pattes, Mathias est là pour vous aider Mesdames, pour vous Messieurs, cela vous fera les abdominaux partie avec le chocolat.
La récupération des bagages se fera au terminal 12, carousel 94.
Au nom d'Air France, nous vous remercions d'avoir choisi de voyager avec moi... Pardon avec nous, mes collègues me regardent bizarrement et espérons vous revoir très prochainement sur nos lignes surtout avec moi. »
Des tonnes d'applaudissements retentisse dans l'habitacle. Les hôtesses de l'air à notre descente de l'avion nous serrent la main.
- Merci pour ce vol, vous avez été génial.
- Merci a vous pour votre sérieux ! A bientôt !
A la sortie de l'avion, dirigés automatiquement dans l'intérieur de l'aéroport, mes yeux écarquiller en prennent déjà plein la vue, l'immensité de ce bâtiment me laisse sans voix. Les plafonds, ressemblant à un ciel étoilé, reflète dans le carrelage sans défaut au sol. Des palmiers posés le long de l'immense baie vitrée nous offre un paysage de rêve sur l'entièreté de l'aéroport. L'aspect fade des aéroports français est bien loin. Nos valises récupérer et installer sur un petit chariot, nos chemins doivent se séparer avec Jessica, malgré tous, nous avons garder contact via les réseaux sociaux, si besoin l'une de l'autre, nous pouvons toujours nous contacter. La beauté de cet aéroport me laisse présager de la beauté de ce pays. L'escalator me mène à la sortie du bâtiment où mon taxi m'attends dans une petite ruelle préparer pour cela arborant des places bien distincte avec de grand écran plat. De couleur verte et blanche, ces voitures se distinguent des nombreuses berlines noires présentent ce jour, pour j'imagine récupérer les nombreux hommes d'affaires présent sur mon vol. Le chauffeur, très gentil, d'environs mon âge, m'aide à transporter mes valises dans le coffre et me tiens la main pour rentrer dans la voiture. Ne parlant très peu l'anglais, Google traduction m'aide pour communiqué avec lui. Leur volant à droite me rappelle celui de l'Angleterre, à la différence de nous, installer à gauche. Le plus agréable son leur tableau de bord, décorer à l'image du conducteur. En direction de mon Hôtel situé dans la ville de SaiGon, a seize minutes d'Ho Chi Minh Ville. Les paysages d'une beauté sans fin défilant devant mes yeux malgré la nuit prenant sa place doucement sur le pays. Remplis de couleurs, nous traversons la ville où certain building touche presque le ciel de leur avancer futuriste. Ces lumières illuminent mon imagination de milles couleurs. Devant de tel paysage, je mesure la chance de pouvoir voyager hors de la France et découvrir de nouvelles cultures. Mon dépaysement totalement présent à cet instant même. L'odeur des plats préparer humidifient mes narines de ses saveurs. De pars sa richesse, la ville nous offre une vue sur le pont traversant la Rivière de SaiGon, pour accéder de l'autre côté. Celle-ci sépare la ville en plusieurs parties distincte, aussi resplendissante les unes que les autres. Un quartier assez modeste apparait au loin, mes promotions et tous mes pourboires m'ont permis de m'offrir une petite chambre dans un Hôtel nommé Central Park SaiGon. L'enseigne écrite en violet laisse place à une sorte de petite fleur devant celui-ci. La devanture grise et bleu, fait place à un immense building entourer de plusieurs boutiques. La chambre est soft et propre, assez pour la durée de mon voyage, je compte énormément visiter et ne pas rester ici à dormir. Epuisée, mon corps s'effondre sur le lit. A mon réveil, la nuit est tombée à nouveau sur la ville, mon estomac gargouillant, je décide donc d'aller manger dans un petit restaurant, au Vietnam ceux-ci restent ouvert tard la nuit, la différence entre nos pays est grande. Il est 21 heures, le restaurant « A Taste Of SaiGon – Old Market » m'accueil de son type maison marron avec sa porte verte orné de toutes ses plantes sur le côté. Ma surprise fut elle quand l'intérieur me submerge de son charme, jaune avec des tables en bois et son bar apparent directement à l'entrée, l'étage attire davantage mon attention, accessible seulement avec un escalier installer sur une petite échelle en bois. Celui-ci cache un décor resplendissant, chaleureux et familiale. Les propriétaires, très charmant et gentil, m'installent à une table à côté de deux femmes. Ma meilleure amie, Hannah, une jeune femme de 40 ans, grande au cheveux marron et court avec des yeux aussi bleu que l'océan, d'origine allemande mais vie en Thaïlande avec sa femme, Thidarat dont le mariage est prévu pour bientôt, me rejoint pour quelques jours de vacances au Vietnam. Son avion s'est posé il y a déjà quelques heures, mais ayant des choses à faire toute seule, je n'ai pas pu aller la chercher moi-même. Elle décide donc de me rejoindre au restaurant. Un signe de la main pour lui montrer notre table, d'un pas lourd et déterminant diriger vers moi, suivie d'une longue étreinte pour ces retrouvailles. Hannah est une amie rencontrée virtuellement, ce voyage est notre première rencontre et va permettre aussi de nous découvrir toute les deux. Pour communiquer avec elle, offert il y a quelque mois de cela, des écouteurs traducteurs permettent de nous comprendre, la technologie d'aujourd'hui produit des choses extraordinaires rendant nos quotidiens plus faciles à vivre. En s'asseyant, l'écharpe de la femme à côté de nous tombe au sol.
- Excusez-moi !
- Ce n'est...
Son regard se perd dans le miens. A cet instant, il n'existe plus de barrière de langue où même d'origine. Cette femme aux long cheveux noir, sa peau tatouer et son parfum dont l'odeur ne met pas inconnu. L'espace d'un instant, le temps s'est arrêter, mes oreilles ont cesser d'entendre et mon cœur c'est plonger dans son univers. Hannah me tape sur le bras depuis de longues minutes, mais mon esprit ne peut se détacher du sien.
- Sky ! Sky !
- Oui...
- Sky !
- Oh pardon, voici votre écharpe !
- Merci...
Sa réponse d'un anglais brisé fait fondre mon âme. Retourner chacune de notre côté, le cœur lourd d'être détacher à nouveau. C'est comme si nos âmes voulaient rester connecter encore pendant des décennies. Notre commande est rapide, pour moi ce sera un Vietnamese pancake with shrimp and porc, c'est un grand pancake rempli de viande de porc avec une petite salade sur le côté et rice paper, pour Hannah se sera un wrap and Roll combo, ce sont de simples wraps. Les assiettes, devant nos yeux, ressemblent à des tableaux colorés, toutes ces couleurs dont nous ne sommes pas habitués, donne cette envie de tout dévorer. Les deux jeunes femmes, ayant fini leur repas, partent du restaurant, mais son regard ne veux pas se détacher du miens une seconde. Leur ressemblance est si forte, leur trait du visage est comme ceux des jumelles. Tard dans la soirée, nous rentrons à l'hôtel avec Hannah pour une bonne nuit de sommeil, à rêver d'elle comme chaque nuit. Tout ce dont mes pensées se rappellent, c'est de ce pyjama Indien, bleu foncé avec des rayures blanches sur les extrémités, mes lèvres embrassant sa cuisse, et sentir sa main dans mes cheveux, la sensation ne disparait pas à mon réveil rendant ce rêve plus réel. Nous déjeunons au restaurant de l'hôtel puis partons-en excursion au centre commercial « SaiGon Centre ». Logé dans un immense building, sa baie vitrée recouvrant l'entrée et ses néons bleus laisse entendre la beauté de l'intérieur. Pour la première fois, je découvre un centre commerciale remplis d'étage et de boutique. L'allure moderne laissent un goût futuriste sur les pays Européen. La beauté moderne incarné dans un ravissant building aux couleurs blanches et grises bordé de milles vitre montrant la splendeur de chaque boutique. En direction de la boutique Louis Vuitton, un cri de détresse vient percés nos tympans, la jeune femme tatouée d'hier soir au restaurant, assise au sol, son visage remplis de gouttes de pluie, nous expliquant le vol de son sac à main comprenant ces papiers d'identités. Formée au métier de BodyGuard en France, mon instinct de sécurité prend le dessus, lançant mon sac à dos dans les bras d'Hannah, repérant le voleur vêtu d'habille noir courir vers la sortie. Ma solidarité féminine comprend à cet instant, ceci est une question de survie. Mes pieds courent derrière lui sans faiblir, passant à travers les personnes, le Centre Commerciale étant remplis de monde à cette heure-ci. Glissant sur la rambarde des escalators, mes bras l'interceptent en tombant sur lui évitant de peu son coup de poing. Nos corps au sol, mon coude saigne mais un bodyguard ne connait pas l'abandon. Les personnes autour de nous affolées, se reculent faisant place à un ring de combat entre lui et moi mais l'entoure ne lui laissant aucune une chance de s'échapper. Le bruit des affolements attire d'autres personnes regardant de tous les étages.
- Donne-moi le sac à main !
- Viens le chercher, si tu le veux !
- Ne m'oblige pas à le prendre de force !
- Je t'attends !
Ne comprenant pas un mot de ces paroles. Doucement et prudemment, je m'avance vers lui recevant son coup de pieds au niveau des côtes. Ma jambe fléchis sous les cris des personnes présentes, mais ma stratégie de me retrouver derrière lui fonctionne. Mon genou gauche frappe l'arrière de son genoux droit violemment, faisant fléchir ces deux genoux au sol, pendant ce temps-là, quelque seconde d'inattention avant qu'il ne reprenne ces esprits nous son délivrer pour le maitriser, son bras droit intercepter, le tournant d'un coup sec sans le brisé et plaquant son abdomen contre le sol permet au voler de lâcher le sac. La sécurité arrive entre temps pour l'arrêter. Relever sous les applaudissements et les remerciements de la sécurité, le sac a main retrouve sa propriétaire après la foule éparpillée, me remerciant chaleureusement ainsi que sa petite amie. La deuxième jeune femme d'hier soir, arrive en courant me remerciant à son tour. Nous traduisons nos conversations avec les traducteurs sur nos téléphones afin de mieux nous comprendre.
- Je me présente, je suis Lam, voici ma petite amie My et ma grande sœur Loan
- Je suis Sky, française et voici ma meilleure amie, Hannah qui est allemande.
- Enchantée !
- De même !
- Laisser nous vous invitez pour vous remercier !
- Nous ne sommes pas habituées à cela dans nos pays
- Cela nous ferait plaisir !
Nous acquiesçons pour ne pas les vexés car nous ne savons encore rien des cultures et traditions de ce pays. My, est un Tomboy, marche avec nous devant les filles, nous expliquant comment la vie se déroule ici. Des doigts viennent toucher ma peau et nous stopper dans notre élan.
- Tu es blessé...
Mes yeux se posent sur Loan tenant mon bras en regardant le sang couler dessus.
- Ce n'est rien, ne t'en fais pas
- Ce n'est pas rien, viens avec moi !
Sa main accroche la mienne, et me conduit directement dans les toilettes du centre commerciale. Loan est une personne petite en taille mais grande en valeur. Sa gentillesse et sa douceur dépasse tout ce dont j'ai pu voir dans ma vie. Ses cheveux au couleur de l'automne reflètent l'intensité dans son regard. Celui-ci vous faisant craquer à chaque fois que vous en regarder l'éclat. Avec un bout de sopalin et une délicatesse a coupé le souffle, essuie et soigne ma blessure. Ce sentiment de protectrice se ressent à l'instant où ses mains se pose sur vous. De retour avec le reste de la bande, arrivé devant McDonald pour commander une boisson dont sa dégustation se fera en marchant à travers les boutiques guidées par des Vietnamiens originaire de ce pays. Loan propose de nous préparer un diner chez eux. Leur voiture, une berline assez récente, My au volant, nous conduit directement devant un immense building, garer au sous-sol, l'ascenseur est nécessaire pour accéder à l'étage. Claustrophobe depuis toute petite dû à de mauvaise expérience, Hannah sens tout de suite que quelque chose ne va pas, son instinct maternel reprend le dessus. Sa main serre la mienne de toutes ces forces, me répétant « tout vas bien ». Lam se tourne instinctivement vers moi, sa chevelure noire déploie un parfum de noix de coco envoutant l'ascenseur tout entier. Son regard est sombre mais à la fois fascinant de sa beauté. Me regarde dans les yeux, prenant ma main et me répète « il n'y a aucun danger je suis là », cette phrase résonne en moi, le temps s'arrête de nouveau, la terre cesse de tourner, et nos cœurs s'unissent en un seul et même battement. Tout disparait autour de nous instantanément, ne laissant place à nos deux âmes s'associant pour en former une seule. Sa main est de plus en plus moite, me transmettant la chaleur de son âme. L'ascenseur s'ouvre, gêner devant sa petite amie, ma main se retire lentement, la remerciant sincèrement de son aide. Appartement 2894, la porte s'ouvre sur un petit cocoon luxueux, la cuisine à notre droite ornée de placard blanc et de plan de travail en marbre noir. Au bout, sur cette même ligne droite, le salon laisse place à deux murs en marbre blanc de chaque côté, un canapé blanc en cuir et un écran plasma dépassant toute la technologie, ce trouve au centre. Deux chambres séparer d'une penderie gigantesque en verre, vienne séparer l'appartement, et pour compléter celui-ci, une magnifique salle de bain à la pointe de la modernité. Prenant place sur le canapé a la demande des hôtes, un cri de douleur s'émis de ma bouche au-delà de ma volonté.
- Que ce passe-t-il ?
- Le voleur m'a procuré un coup de pied dans les côtes !
- Montre-moi s'il te plait !
- Tu t'es occupée de moi au centre commercial, tu en as assez fait !
- Ne soit pas têtu !
Mon regard perdu dans la pièce, recherchant celui d'Hannah trop occupé à discuter avec Lam et My.
- Suis-moi !
- Loan attend...
Accroché à ma main, en direction de la salle de bain. Soulevant mon tee short délicatement laissant apparaître une ecchymose de la taille de sa main. En attendant son retour de la cuisine munie d'un torchon remplis de glace. Au contact de celui-ci, mes jambes fléchissent me rattrapant sur le bord du lavabo. Son reflexe est de poser sa main directement sur mon abdomen, les capsules de ses ongles se perdent sur mes abdominaux non dessiner pour le moment. L'intensité du moment me fait perdre tous mes moyens. La douceur de sa main au contact de ma peau, ne me laisse pas indifférente à son charme.
- Je suis désolée, suis-je aller trop fort ?
- Tout va bien...
Interrompu par My désirant se rendre aux toilettes, son corps se rapproche du miens laissant seulement quelques centimètres entre nous. Lam et Hannah nous regardent avec insistance. Ne comprenons pas, nos regards se persécute un instant, sa main rester sur mon abdomen, la mienne lui tenant la hanche.
- Ce n'est absolument pas ce dont vous croyez !
- Vous faites ce que vous voulez les filles, vous êtes adulte !
Le torchon de glace enlever, leur compréhension se ressent dans leur geste. Le voleur m'a énormément amoché mais le temps d'un instant qu'il soit sombre ou éclaircie, requiert toujours le positif de la situation. Aujourd'hui, je comprends le sens du mot « coup de foudre ». La beauté ne réside pas dans l'apparence. Chaque personne a une beauté intérieur inestimable. Quand la sienne transperce mon regard, sa beauté deviens admirative. Son éclat dépassant jusqu'à présent le ressenti de mon cœur. Chaque regard entre nous deux s'intensifient de plus en plus durant la soirée.
« Rêve :
Nous marchons le long d'une route entourer sur le côté droit de maison modeste. Arrêter devant une petite maison avec un étage. Ses bras me serrent fort, sa tête posée dans le creux de mon cou. Me disant « Quand j'étais jeune... » Une sorte de bruit de train ou de voiture m'empêche de connaître la suite de la phrase. Sur le devant de la maison, des petites fleurs roses et jaunes ont été planter dans des petits bacs »
Au milieu de la nuit, assise dans mon lit, mon corps gelé comme si son âme venait de me serrais contre elle. Me laissant encore aucun indice sur son visage où même son identité.
- Hannah ! Hannah ! Réveil toi !
- Que se passe-t-il ? Tu vas bien ?
- J'ai encore rêvé d'elle...
- Tout va bien ce passé, tu es là pour trouver des réponses, laisse le temps faire les choses...
Diriger vers la fenêtre, mon regard porter vers le ciel étoilé en espérant avoir une réponse à toute ces interrogations. Habituée à cela depuis des années, il est toujours impossible pour moi de me rendormir après cela. Le jour pointe le bout de sa rosée sur la ville. Tôt dans la matinée, Lam et Loan viennent nous chercher pour aller en direction du Marché Ben Than, se trouvant à 30 min de la ville. Le chant de Lam transperce complètement mon âme la mettant a nue pour la première fois de ma vie. Des petites perles d'eau coule sur mes joues rosées par la timidité devant la beauté de cette voix. Mon cœur n'ayant jamais eu à faire face à ce genre d'émotion en est chambouler. Nous nous sommes rencontrés il y a quelques jours de cela, mais se sentiments de la connaître depuis des décennies me dépasse. Un grand bâtiment blanc orné d'une horloge de chaque côté nous accueille de son immensité. L'intérieur, à la hauteur de la façade, des centaines de petits marchands exposé sur des kilomètres de longueur. Hannah et Loan devancent nos pas.
- Tout va bien ?
- Oui, oui, je suis juste un peu fatiguée, je n'ai pas bien dormi cette nuit
- Tu as fait un cauchemar ?
- Un rêve, enfin je rêve de la même personne depuis toute petite mais avec des rêves différents chaque nuit...
- Et tu n'as aucun détail sur cette personne ?
- Seulement qu'elle a de longs cheveux noirs, elle est tatouée mais je ne distingue pas ces tatouages
- Tu penses que cette fille est au Vietnam ?
- Je l'espère en tout cas...
Interrompu dans notre conversation par Hannah me parlant devant un stand, quelques souvenirs achetés pour ma famille, direction le restaurant, le décor me laisse muet dès son entrée. Positionner devant une baie vitrée, notre table met à notre disposition une vue inégale sur la beauté des paysages. Loan se trouve devant moi, retire ses lunettes de soleil, la couleur de ses yeux marron habillés d'un maquillage parfaitement réalisé montre un aperçu de son éclat. Sa peau illuminée par la lumière de son élégance libère une odeur florale ornant la pièce entière de son parfum. Le nectar de son regard occasionne au fond de moi la sensibilité d'attacher le rythme de son cœur au mien. L'agréable musique de son sourire étincelant éveille mon âme meurtrie réalisant pour la première fois le mot bonheur. Cet instant recommence à nouveau, nos regards se croisent, cessant les planètes de tourner dans le système solaire. L'intensité soustraite par nos yeux, nos mouvements percent la réalité de cette connexion entre nous. Le silence de mes mots produit beaucoup de bruit dans son corps reliant le battement de son cœur au mien automatiquement. Le bruit des assiettes se posant sur la table nous ramène si durement a la réalité. Mes mots en français déclenchent chez elle un sourire faisant ressortir ses petites fossettes. Au moment de payer l'addition, ses doigts, placer au niveau de ma hanche, me dirige vers la sortie du bâtiment m'isolant dans une petite bulle. La balade continue autour de la ville, nous arrivons devant le Tao Dan Park. L'entrée muni d'une magnifique arche jaune, me rappel de suite un rêve fait il y a quelques semaines, « une petite fille posant devant celle-ci dans un costume ancien rouge ». L'impression d'être déjà venue ici mais c'est ma première fois. Assise sur un banc devant un paysage de rêve bercé par une petite fontaine. Lam me confie les souvenirs de son enfance, ce sentiment d'être différente et incomprise face à sa famille, ce sentiment d'inégalité. Avoir ses sentiments lors de notre enfance peut nous marquer, malgré cela, sa force s'est décuplé et ça en est admirable. Son histoire est d'autant plus belle que la généralité parce qu'elle s'est construite par elle-même sans de l'aide à personne. La nuit prend place en compagnie de la lune, éclairant la ville de son ciel étoilé. Le retour est assez dur, endormis sur l'épaule de Loan dans la voiture. Ses caressent sur mes joues me réveille en douceur. Gêner, un remerciement pour cette journée apercevant son sourire. Mes pas me mènent en courant à la chambre. Rejoint par Hannah quelques minutes après. Cette sensation d'euphorie et de bonheur n'étais plus survenue depuis si longtemps. Mon téléphone sonne à ce même instant, recevant son message. Mon sourire, comme un automatisme, former sur mon visage. Sa proposition d'un rendez-vous, seule avec elle engourdit mon cœur de papillon. La nuit est difficile, n'arrivant pas à dormir, me demandant quelle tenue vais-je pouvoir mettre ? Direction le Sala Urban Park situer à SaiGon. De grande statue en forme de fleur sont placés devant un étang gigantesque. La chaleur et l'hospitalité de ce lieux le rende si magique. Loan, sublime dans sa robe blanche laissant apparaître ses tatouages sur son dos. La phrase tatouer sur sa colonne vertébrale attire mon attention. Sentir un air nouveau, cet air pur de la nature, et ce calme produit autant de bruit de son silence. Comparer à la sonorité incessante des moteurs français, vivre dans ce petit bout de Paradis serais d'un apaisement sans fin. Placé sur un banc, les jambes croisées, ma tête posée sur ces cuisses face à l'étang, sa main dans mes cheveux. Son rire illumine ma journée, seule nos regards suffisent à nous comprendre. Sa respiration s'accélère à quelques centimètres de ma bouche, me libérant un sentiment de joie. Vous connaissez surement cette impression quand votre cœur va sortir de votre poitrine a un moment spécifique, c'est exactement mon ressenti à cet instant. Ses lèvres au contact des miennes produisent un feu d'artifice dans mon estomac. Nos sourires ne disparaissent pas, sa main se fond dans la mienne, me laissant profité de cet instant de bonheur. Si le temps pouvait s'arrêter et garder cet instant pour l'Eternité. Le mot bonheur ne devrais se résumer qu'a son prénom. Elle est plus qu'un coup de foudre, elle est l'amour d'une seule vie.
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