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Chapitre 1

Le 2 septembre 2019, Isaphan.

La lune venait de s'éclipser pour laisser place aux rayons du soleil se propageant dans les petits quartiers résidentiels d'Azgada.

Dans l'une de ces rues, seulement une maison beige était éclairée par la lumière artificielle des lampes. Pendant que les habitants de la petite bourgade dormaient encore, une chambre était déjà remplie de vie. Dans l'une des pièces que comptait la bâtisse, se trouvait une jeune fille. Elle venait de se lever et pensait déjà à la journée qui s'annonçait.

Les vacances d'été venaient de se terminer, et Alyah n'avait pas vu son petit ami depuis deux semaines. Elle se levait de son lit, encore à moitié endormie en partant vers la fenêtre de sa chambre. Elle préférait voir le temps grâce à l'extérieur, plutôt qu'aller chercher les informations sur les applications de son téléphone. À vrai dire, la jeune rousse n'avait jamais été une gourou de la technologie. Son verdict était le suivant : il avait l'air de faire chaud, malgré le fait qu'il soit tôt dans la matinée. Il allait donc falloir s'habiller légèrement en cette journée de septembre.

Après le petit rituel, elle se dirigeait d'un pas lent vers son armoire. Elle voulait se faire belle pour la rentrée comme n'importe quelle lycéenne, mais une autre raison la poussait à se pomponner : pour son petit-ami, Osmann.

Après dix minutes de recherche, Alyah n'avait toujours pas trouvé quoi se mettre sur le dos. Elle avait une main sur sa hanche et sa jambe droite pliée légèrement, tandis que son pied martelait le sol énergiquement. Elle zieutait de haut en bas, la tenue parfaite. Elle n'imaginait pas, que cela serait sûrement sa dernière journée à pouvoir faire cela.

En bas, attendait sa mère un panier repas à la main. Impatiente, elle expirait de grosses goulées d'air, signe de son agacement. Elle en avait marre d'attendre alors qu'elle fût prête à aller au travail, sa fille la retardait sans arrêt. Cependant, au fil des années, elle avait appris à faire avec l'imponctualité de sa descendance.

— Ma chérie, tu vas être en retard ! Dépêche toi ! criait-elle d'en bas des escaliers.

De l'étage, Alyah entendait les paroles de sa mère et essayait de se dépêcher. Depuis sa tendre enfance, ce sont ses parents qui l'accompagnaient avec Sasha, sa meilleure amie à l'école. L'établissement se trouvait à une soixantaines de  kilomètres de là, au centre de la capitale donc le chemin n'était pas bien long, mais malgré tout, la jeune étourdit trouvait toujours un moyen d'être à la traîne.

Après un temps de réflexion à en faire avoir une crise de nerfs à sa mère, l'adolescente avait opté pour une jupe noire ainsi qu'une chemise blanche. Ses cheveux étaient dans un état épouvantable, témoignant de son récent sommeil. Armée d'une brosse à poils de sanglier, elle brossait sa chevelure de feu en une tresse puis traçait un fin trait d'eye-liner sur sa paupière supérieure.

Elle était fin prête. Elle contempla une dernière fois son reflet sur le miroir accroché derrière sa porte puis était descendit deux à deux les escaliers en bois pour rejoindre sa mère.

— Je suis là ! Et je suis à l'heure, dit-elle moqueuse en lui montrant du doigt l'horloge au-dessus d'une des étagères de la cuisine.

— Maintenant allons-y avant qu'il n'y ait du monde sur la route.

Elle lui avait ouvert la porte tout en lui tendant son repas. Toutes deux étaient montées dans la petite voiture de la famille et partirent en direction de chez Sasha. Elle habitait à quelques minutes de chez-elle, en bas de la rue. La professeur tourna sa clé dans le contact et commença à descendre l'avenue.

Une jeune blonde lourdement maquillée et vêtue d'un jean troué sous une veste en cuir attendait leur arrivée. Elle était en train de fixer la bague qui encadrait sa main. Celle-ci était montée d'une ferraille couleur de la nuit, et en son centre trônait fièrement une pierre de lune de couleur blanche nacrée.
Soudain, la conductrice klaxonna et Sasha releva la tête. En voyant le S.U.V. de Diana Tyffin, elle traversa le jardin au gazon vert afin de venir se planter sur le trottoir en béton gris.

— Bonjour madame, salut Miss Flamboyante ! s'exclama-t-elle primesautière.

— Appelle-moi par mon prénom ! Tu sais bien que ça me donne l'impression d'être ma mère ! Maintenant, en route. Il ne vaut mieux pas que vous arriviez en retard pour la rentrée des classes.

La mère d'Alyah lui avait fait un clin d'œil. Elle savait bien que sa fille voulait voir son petit ami et que si celle-ci n'avait pas le temps de le rencontrer avant la sonnerie, elle le reprocherait à la conductrice sans aucun état d'âme.

Après une heure de voiture en passant par la route principale menant à la capitale, elles passaient la grande muraille. Le centre-ville n'était pas dans le même temps que les villes et villages avoisinants. Tous les quartiers se ressemblaient et étaient faits de pierre blanche ou grise en fonction des rues. Cela donnait son charme et Alyah adorait cette ville.
Pour les vacances, elle venait voir ses amis qui habitaient ici et dès qu'elle en avait l'occasion elle prenait un carnet pour dessiner les parcs et les maisons environnantes.

La plupart des lieux étaient calmes et seulement le gazouillement des oiseaux se faisait entendre. Tandis que d'autres endroits remplissaient la joie de vivre. Dans cette halée, les enfants jouaient au ballon sans chaussures, ce qui avait provoqué les réprimandes de leurs mères. Des chiens, accompagnés de leurs maîtres barbotaient dans des fontaines. Les filles passaient dans un des faubourgs paisibles pour rejoindre le lycée. Osmann devait déjà les attendre là-bas.

Diana les avait déposées non loin du lycée, à une centaine de mètres en tout. Les deux meilleures amies pouvaient enfin discuter plus tranquillement. Car désormais, aucune oreille indiscrète ne pouvait les espionner. Il est bien connu que certains sujets ne pouvaient être abordés avec les parents.

— Alors ces vacances au bord de Pesméni ? Chaleur et bronzage au rendez-vous ? demanda la gothique sur un ton enjoué.

— Oh oui ! Regarde, je ressemble à une top-modèle, plaisanta Alyah, en tournant sur elle-même.

— C'est parfait, ton copain va A-DO-RER. Je suis tellement contente de te revoir !

— Moi aussi, tu peux pas savoir ! Et toi, tu es partie pendant l'été ?

— Non... Ma mère a préféré rester chez nous pour rénover la maison. C'était vraiment barbant, en plus presque tous vêtements sont tâchés par la couleur "joie de vivre" ! se moqua-t-elle en mimant les guillemets avec ses doigts.

— Et ça donne quoi en langue commune ? railla la jeune rousse.

— Un jaune très laid ! Après tout, tu connais les penchants artistiques de maman.

En effet, celle qui avait mis Sasha au monde était excentrique et encore, c'était un euphémisme. Tant bien que la seule pièce de la maison qui n'était pas flashy était la chambre de Sasha. Elle avait refusé que sa fille ait des murs noirs, cependant elle lui avait concédé un gris clair. Ces deux-là étaient comme le jour et la nuit, que ce soit en style vestimentaire, en goût ou bien en caractère. La jeune blonde était très caractérielle et sarcastique tandis que sa créatrice était l'amie de tous et un rayon de soleil tellement elle souriait. Malgré tout, elles avaient une relation exceptionnelle et s'aimaient à en mourir. Alyah adorait voir sa meilleure amie, éclatante à chaque fois qu'elle parlait de sa mère.

Soudain, la blagueuse avait montré du bout de son ongle verni de noir dans une direction. Alyah s'était tournée lentement afin de voir de quoi il s'agissait. En face d'elle, se trouvait ledit jeune homme de ses souvenirs, qui attendait accoudé sur le mur blanchâtre du lycée. Ses cheveux chocolat avaient quelques mèches bouclés qui retombaient sur son front. Malgré le fait qu'il venait de rentrer de vacances, Osmann possédait toujours une peau couleur porcelaine. Cependant, ses joues et ses lèvres étaient d'un rose vif. Il avait l'air heureux, ses fossettes creusant ses joues pouvaient en témoigner.

Après quelques secondes de contemplation timide, Alyah avait couru vers son bien-aimé, un grand sourire flanqué sur ses lèvres peintes en rouge. Prêt à recevoir son étreinte langoureuse, il ouvrait ses bras afin de l'accueillir. Elle le sera très fort entre ses bras, de telle sorte que même s'il avait voulu lui échapper, il ne l'aurait pu. Elle avait beau être petite et avoir un corps frêle, elle possédait tout de même une force incroyable.

Tout à coup, un raclement de gorge avait retenti. C'était Sasha, qui attendait les bras croisés sur sa poitrine devant le portail. Son petit écran tactile à la main qu'elle triturait, semblant signifié qu'elle en avait marre de ses embrassades et attendait ses amis pour aller en cours. Le couple avait bien compris, c'était le même manège à chaque rentrée. Alors, afin de ne plus la faire attendre, Alyah avait prit la main de son petit ami, et s'était collée contre lui tandis qu'ils étaient entrés tout trois dans l'immense lycée.

Sasha était non loin d'eux, mais pas trop près non plus. Après tout son but n'était pas de tenir la chandelle aux deux tourtereaux. Elle savait que dans ces moments, il ne fallait pas les déranger et les laisser tranquille, surtout après ne pas s'être vu depuis un long moment. Même si pour elle, deux semaines n'était presque rien. Elle n'était pas le genre de fille à se languir des autres, cela ne voulait pas dire qu'elle ne tenait pas à ses amis, seulement qu'elle appréciait la solitude.

Ils s'étaient rendus à leur premier cours, celui de mathématiques. Leur professeure, Mme Light, était une dame d'une quarantaine d'années, aux cheveux grisonnants sur les côtés de son crâne. Alyah aimait beaucoup cette enseignante, même si parfois elle pouvait être un peu trop sévère sur certains points, ce qui pouvait énerver la plupart des élèves. Cependant, la rousse appréciait son authenticité et admirait le fait qu'elle exerce son métier avec passion et dévouement. La première heure était passée très rapidement. Le cours portait sur les suites arithmétiques, une des leçons préférées de la jeune fille, donc, rester à l'écoute n'avait pas été une tâche très laborieuse.

Une fois qu'ils étaient sortis de la classe, ils se retrouvaient enfin seuls. Ainsi, ils allaient pouvoir discuter plus tranquillement. Ayant une heure de trou dans leur emploi du temps, ils étaient allés s'installer sur l'un des bancs du petit parc de l'établissement. Durant la minute de marche qui les séparaient de leur destination, Osmann ne cessait de fixer sa petite-amie. Très vite Alyah l'avait remarqué et l'avait interrogé sur la raison de ce soudain intérêt pour son visage. Il avait tout simplement répondu qu'elle était belle. Cette simple réplique avait eu le don de lui provoquer des papillons dans le bas du ventre.

— Tu sais que je t'aime énormément pas vrai ? murmura la rousse, appuyant sa tête sur l'épaule de son amoureux.

— Bien sûr que oui. Et moi, je t'aimerai toujours, quoi qu'il arrive. Nos chemins ne se sépareront jamais, confessa-t-il les joues en feu.

Il passait son bras autour du cou d'Alyah, en caressant d'une grande main carrée, la longue crinière rousse de sa dulcinée. C'est vrai qu'elle s'était embellie pendant ces vacances. Désormais sa peau était halée ce qui faisait ressortir les taches de rousseur trônant sur son nez rond et fin. Ses cheveux, eux, c'étaient éclaircis et paraissaient plus blonds qu'auparavant. Ses lèvres pulpeuses étaient délicieusement habillées d'un rouge à lèvres qui les mettaient en valeur. Et ses yeux d'un noir de charbon approfondissaient son regard doux.

— Rien ne nous arrêtera. Et j'ai pensé à toi toutes les vacances, c'était dur sans t'avoir à mes côtés, toi et tes baisers torrides. ria-t-elle doucement tout en appréciant le petit moment de câlin, seuls sans personne pour les déranger.

Les minutes passaient, et le silence régnait autour du couple. Pour Alyah, ce mutisme voulait tout dire. Tous les sentiments se passaient par un silence et l'amour s'échangeait en un regard. Le calme était un bonheur, et la douce chaleur d'Osmann, lui permettait d'apprécier encore plus ce moment de détente.

L'heure du repas arrivait, et Sasha les avait retrouvés dans la petite aire de pique-nique.
Alyah avait sorti son repas de son sac à dos afin d'observer ce que sa mère lui avait préparé. En somme des pâtes au beurre et une pomme. Celle-ci n'avait jamais été douée pour cuisiner et cela se ressentait dans ses plats. Si ce jour-là un Italien était passé dans le coin et avait vu la nourriture d'Alyah, il aurait porté plainte pour massacre culinaire. Un peu déçue, elle regarda ce qu'avaient ses amis. Des plats plus succulents que les siens. Sasha avait acheté un bagel à la boulangerie et Osmann était en train de dévorer une salade composée de poulet, tomate séchée, parmesan et pignons. C'était l'une des spécialités des parents de son petit-ami. Alors dans une tentative de manipulation, la flamboyante s'accrocha à son bras tout en faisant les yeux doux. Attendri, il avait versé la moitié de son assiette dans le tupperware de l'arnaqueuse.

Le soleil était haut dans le ciel, et les rayons passaient entre les branches des grands pins du petit parc, créant un spectacle magnifique sur le sol jonché d'aiguilles d'un vert chatoyant. Alyah avait toujours aimé cet endroit ; elle trouvait parfois étrange de tant aimer se trouver dans un lycée. Cependant, ce plaisir ne pouvait pas durer une éternité. L'heure tournait et il était temps de retourner en cours. Elle commençait à ranger son repas dans son sac, quand soudain, le bruit d'une alarme retentit dans les hauts parleurs. C'était l'alerte de confinement. Les élèves la reconnaissaient de par ses longs coups espacés de cinq secondes de silence. C'était bien rare d'entendre cette alerte. Donc tout le monde se demandé ce qu'il se passait. Alyah regarda Sasha puis Osmann. Ils haussèrent les épaules, signe de leur incompréhension commune. Eux non plus ne savaient pas ce dont il pouvait s'agir. Alors d'un pas mesuré, ils se dirigèrent vers la salle polyvalente du lycée, comme indiqué lors des entraînements. Malgré tout pendant leur déplacement, les hauts parleurs grésillèrent avant de cracher la voix du directeur de l'établissement :

— Votre attention s'il vous plaît ! Ceci n'est pas un entraînement. Dirigez-vous promptement en direction de la salle polyvalente. Surtout ne courrez pas et gardez votre calme, c'est impératif. À tout de suite.

Puis les hauts parleurs s'arrêtèrent. Tout le monde autour des trois jeunes gens se mirent à déblatérer des hypothèses plus folles les unes que les autres. Ils se levèrent à leur tour, pour se rendre à l'autre bout du lycée. Dans la grande pièce qui servait aux conférences et aux spectacles de fin d'année, c'étaient empilés des tas de personnes sur des chaises. Le groupe d'amis s'assit vers le fond. Quelques instants plus tard, tous les lycéens étaient désormais réunis et un silence prit place.

Le directeur entra sur la scène, suivit d'une femme et d'un homme en blouse blanche.
Que pouvaient-ils bien faire ici, alors que la plupart des scientifiques habitaient sur Iphis ? Les gens de hauts statuts tels qu'eux restaient sur l'île du siège du gouvernement afin de bénéficier d'une haute protection. Alyah s'était mise à réfléchir. Que pouvait-il bien se tramer ?

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