𝐂𝐇𝐀𝐏𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐎𝟔
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C H A P I T R E 6
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— tw : lemon, praising
kink, coup d'un soir
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Les vibrations de mon téléphone ont fini par s’évanouir lorsque nous avons atteints l’hôtel. Côte à côte, Shota et moi avons marché dans le vaste et luxueux établissement que je n’avais vu que de l’extérieur jusque-là.
L’intérieur est tout aussi resplendissant, cela dit.
Le hall, par exemple, a pris place dans le vieil immeuble sans trop entaché la superbe de son charme d’antan. Les arcades gravées et moulées se découpent toujours, menant jusqu’à d’autres salles ou bien des escaliers. Le carrelage octogonal ou même les marches de marbres donnent une allure assez ancienne et élégante au lieu.
Pourtant, des palmiers sont disposés dans le hall et l’ascenseur que nous avons pris était dernier cri. Tout, dans la décoration, semble être un mélange entre style d’époque et modernité.
Tout…
…Y compris la chambre.
Ma gorge est sèche tandis que je regarde la large suite. Composée de plusieurs pièces, des tons clairs dominent dans les rideaux, le parquet, le lustre de cristal mais contraste avec le piano noir, le bar, les larges baies vitrées donnant sur la nuit…
— La carte du room service se trouve sur la table du salon.
Shota franchit la marche menant à la pièce où se trouve son lit. Tournant la tête dans un geste malaxant son cou, il défait sa cravate dans un soupire. Je frissonne à cette vision, sentant mes entrailles se soulever.
Comprenant que ma gorge s’assèche bien trop, je m’empresse de détourner le regard. Là, je trouve le fascicule dont il me parlait.
Le saisissant, je me retiens de siffler. Jusque dans ce simple bout de papier, épuré et parsemé d’écriture dorée, le luxe se devine. Un peu impressionnée, je l’ouvre.
Tout un choix s’offre à moi. Je ne suis pas vraiment sûre de ce que je fais, quoi prendre…
Enfin, je ne parle pas que du buffet. Je suis dans une chambre d’hôtel avec un homme que j’ai rencontré ce soir. Je ne le connais pas et pourtant je suis là.
Moi qui me suis habituée à ne prendre que des décisions mûrement réfléchies et rationnelles… Le bond fait ce soir est énorme.
— Alors ? Tu as choisi ?
Je sursaute.
Shota est apparu dans mon dos, parlant dans le silence des lieux. Je ne l’ai même pas entendu se déplacer. Cependant il est là, juste derrière moi.
Frôlant mon dos, il l’embrase de sa simple chaleur. L’odeur musquée de son Eau de Cologne emplit mes narines et, dans le reflet de la baie vitrée, je réalise combien il est proche de moi.
Ses yeux se plantent soudain dans mon reflet. Je frissonne. Une douce chaleur m’embaume quand, à travers la vitre, il établit ce contact visuel.
Jamais mon cœur n’a été aussi rapide. Jamais ma respiration n’a été aussi sifflante. Jamais mon corps n’a autant cuit. Jamais ma poitrine n’a été aussi lourde.
L’air semble différent. Presque irrespirable et pourtant enivrant. Je soupire d’aise, étourdie. Quasiment contre moi, le corps de Shota se tient.
Il me suffirait de me laisser glisser, juste légèrement, pour m’enfoncer dans son étreinte.
Cette simple pensée assèche ma gorge.
— Tout va bien ?
Son murmure, grave, résonne en moi. Soufflé tout près de mon oreille, il me fait trembler intégralement.
— Je…
Ma gorge est trop sèche. Mon corps est trop enivré. Je ne parviens même pas à répondre.
Deux doigts saisissent mon menton, me forçant à tourner la tête. Aussitôt, mon regard rencontre deux billes d’obsidiennes encerclées d’éclats de cornaline. Je peine à respirer, prise dans l’ivresse de ces yeux bruns si profonds. Mon souffle se coupe. L’air s’épaissit.
— Nous ne sommes obligés de rien, chuchote-t-il contre moi.
Son souffle touche dans une caresse brûlante mes lèvres. Il observe d’ailleurs celles-ci.
— Dinons simplement, sans prise de tête.
J’acquiesce doucement. Seulement mon corps se rapproche de lui sans que je ne parvienne à lutter, comme aimanté.
— Nous ne nous connaissons à peine, il ne serait pas raisonnable de…
Mais il ne finit même pas sa phrase, son regard demeurant perdu sur ma bouche. Nos nez se frôlent. Sa chaleur m’embrase.
Ardente.
— Inutile de précipiter les choses, pas vrai ?
Il murmure cela sans grande conviction. Nous étouffons tous deux dans la chaleur de nos corps se frôlant, prisonniers des vapeurs brûlantes du désir.
Quelques capitons de luxure éclatent dans mon bas ventre.
— Je suppose que vous avez raison…
— Oui…
Nos nez se touchent franchement. Son souffle s’impose sur mes lèvres. Mon dos s’imprime dans son torse. Sa chaleur est mienne.
— Mais tu es vraiment belle, là.
Je ne tiens plus.
D’un même mouvement, nous fondons et nos lèvres se trouvent. Dans un geste presque brutal, nos bouches s’écrasent l’une à l’autre.
Une caresse. La main tenant mon menton glisse jusqu’à ma joue.
Une étreinte. Nos corps se pressent, se cherchant toujours plus.
Un salut. Nos langues s’enroulent.
Sa main gauche glisse le long de ma hanche, caressant ma peau à travers l’étoffe. On eut dit que cette étreinte était trop fragile pour autoriser notre toucher à se montrer franc. Pourtant, il appuie, imprimant son désir dans ma chair à travers les tissus.
Fondant dans son étreinte, je crois n’être plus qu’argile. A la manière d’un Pygmalion, il me semble un instant que ses caresses me façonnent. Cependant, quand sa langue caresse soudain la mienne, que ses doigts soutiennent ma joue, que son torse porte mon dos, je réalise enfin.
Il ne construit rien. Il révèle.
Pygmalion, c’est l’autre. Galatée, c’était avant.
Aujourd’hui, ses caresses font fondre le moule. Plus de retenue. Plus de règles. Plus de vie me tuant lentement.
Simplement lui.
Il est le vol du corbeau dans une maison calme. Il est le pain retourné sur la table d’honneur. Il est le miroir brisé et reflet de nos âmes.
Il est ce que l’on fuit mais qui s’impose à nous. Il est l’encontre des règles et de la morale. Il est la fuite, la porte de sortie.
Il est le mauvais présage.
Je le sais, je le sens. Cette nuit changera tout. L’équilibre, la stabilité, tout volera en éclat. Tout sera sûrement incertain.
Mais la certitude ne m’a jamais rien apporté. Aujourd’hui, je suis libre.
Sa main continue ses caresses, s’attardant sur mon ventre qui remue sous sa chaleur. Sa langue ne cesse de jouer avec la mienne. Mon dos s’imprime un peu plus sur son torse et je sens son érection contre mes fesses. Mes cuisses se serrent brutalement et mes entrailles se soulèvent.
Essoufflée, nous nous séparons. Nos fronts se posent l’un contre l’autre. Nos yeux s’ouvrent.
Il me semble que ses yeux sont presque noirs, écrasés par la dilatation de sa pupille, lorsqu’il soupire :
— Encore. S’il-te-plaît.
Je ne tiens plus.
Me retournant complètement, je fonds sur lui et l’embrasse. Son torse se plaque au mien, nos corps fondent en un seul. Ses larges mains saisissent mes hanches, me guidant plus encore dans notre étreinte.
Mes lèvres remuent contre les siennes, s’ouvrant assez pour laisser sa langue pénétrer ma bouche et s’enrouler autour de la mienne. Les yeux clos, chancelante contre lui, j’attrape l’élastique retenant ses cheveux que j’arrache, l’enroulant autour de mon poignet. Puis, mes doigts se perdent dans sa crinière.
Jouant avec ses mèches, je me laisse choir dans ce moment.
Bientôt, je m’abandonne trop et mes jambes rompent sous mon poids. Mais, aussitôt, les bras de Shota se referment autour de mon corps, me pressant contre lui. Nos torses s’enfoncent un peu plus l’un en l’autre.
Nous reculons. Ma joue se pose sur son épaule. Je respire avec force, étourdie.
Ses yeux plongent dans les miens, habités d’une infinie tendresse.
— A quoi tu penses ? je chuchote.
— Je ne sais pas si le dire à haute voix serait poli.
Je ris doucement.
— Alors chuchote-le.
Se penchant un peu plus, il murmure dans le silence de la pièce :
— J’ai envie de te faire l’amour.
Mon cœur fait un bond dans ma poitrine et je déglutis péniblement. Sa main trouve ma joue qu’il caresse doucement.
— Mais je t’ai dit que nous n’étions pas obligés d’aller si vite alors je vais me rendre dans la salle de bain pour répondre à quelques mails. Quand je reviendrais, si tu es là, je serais ravi. Si tu ne l’es pas, tant pis. Si tu es dans le salon, nous dinerons et si tu as rejoint la chambre…
Mon cœur bat à tout rompre.
— Et bien… Je suppose que nous trouverons une autre façon d’occuper la soirée.
Mon ventre tremble. Doucement, il s’écarte de moi. Aussitôt, des frissons me parcourent. Mon corps l’appelle. Il fait froid, loin de lui.
Je le regarde s’éloigner, ses longs cheveux tombant dans son dos. Il est extrêmement attirant, avec ses lèvres gonflées et sa chemise déboutonnée. Je n’ai pas envie qu’il s’efface de mon champ de vision.
La porte de la salle de bain se ferme derrière lui. Je frissonne dans le silence de la pièce.
Me voilà seule avec moi-même.
Cette nuit a déjà été riche en émotions… Aller dans un bar, rire, flirter et embrasser un inconnu… M’échapper dans sa chambre d’hôtel…
Je devrais m’arrêter là. Pourtant, je n’en ai pas envie.
Tout cela est irrationnel et peut-être même débile.
Seulement pour la première fois depuis très longtemps, je me sens bien. Je suis curieuse de ce qu’il va se passer. Et je n’ai pas du tout envie de partir.
A vrai dire, j’ai surtout envie de rester.
La porte s’ouvre à nouveau. Il se plante sur le pas de la porte, cherchant ma présence. Ses yeux tombent sur moi, debout dans le salon.
Là, un sourire doux étire ses lèvres et ses yeux se plissent, suivant le mouvement.
— Alors, va pour le diner ! Tu as fait ton choix ?
— Oui.
Sans en dire davantage, je marche jusqu’à la chambre. Mon cœur bat avec ardeur et je tremble presque, essoufflée par sa simple présence.
Franchissant les marches menant jusqu’à la chambre, je marche jusqu’au lit. Puis, je me retourne.
Et je concentre tous mes efforts pour ne pas trembler quand je demande :
— Tu viens ?
Je n’arrive pas à croire que j’ai osé demander cela.
Mais sa silhouette apparait soudain quand il marche jusqu’à moi. Le dos de mes cuisses touche la bordure du lit et je m’appuie de tout mon poids dessus afin de m’empêcher de céder sous la force de son aura.
Là, les cheveux lâchés sur ses épaules, les yeux luisants dans l’obscurité, les lèvres rougies par nos baisers, il a une emprise qu’il ne soupçonnera jamais sur moi.
Les pas entre nous s’amoindrissent. Il atteint ma hauteur.
Devant moi, ses mains saisissent mon visage.
Mes yeux se ferment.
Nos lèvres s’embrassent.
Le baiser se fait immédiatement passionné. Il est l’eau des aires arides, l’air du désert cuisant, le feu des plaines de givre et la terre des sentiers infertile.
Le renouveau.
Mes doigts s’enroulent à nouveau autour de ses cheveux tandis que ses larges mains saisissent mes hanches. Il me plaque contre lui, toujours plus ferment, comme s’il avait besoin de ressentir les formes de mon corps.
Nos lèvres n’ont de cesse de s’écarter et se rapprocher. Le bruit de nos baisers envahis la pièce. Quelques gémissements s’y étouffent.
La passion est trop grande. Mes jambes cèdent.
M’écroulant sur le lit, je le laisse chuter avec moi. Allongée sur le dos, embrasée de la chaleur de son corps, je l’embrasse avec fougue tandis que son torse caresse le mien.
Il fait trop chaud. Mon ventre tremble.
Contre ma cuisse se presse son érection. A cette sensation, je ne peux m’empêcher de gémir, mon entrejambe se contractant autour de rien, tremblant. Mon cœur bat si fort que j’en oublie de respirer, perdue dans ces sensations multiples.
Le frottement de ma culotte contre mon clitoris devient gênant. Chaque geste me traverse d’un spasme et j’en veux toujours plus. Tout n’est que retenue. J’en veux plus. Bien plus.
Je veux une franche pression contre mon entrejambe. Je veux sa peau contre la mienne. Je veux des gémissements avoués.
Je le veux.
Soudain, sa cuisse se place entre les miennes. Aussitôt, mon entrejambe habillé se presse à elle, se soulageant. Shota interrompt notre baiser, regardant l’endroit où nos corps se lient.
— Pardon…, je chuchote, réalisant mon geste.
Mais il ne semble pas s’en agacé.
— Non. Continue.
Je gémis presque en entendant ce murmure sombre. Aussitôt, se couchant presque sur moi, il pose sa joue contre ma poitrine et embrasse ma gorge.
Un cri léger franchit mes lèvres. Aussitôt secondé par un autre quand ses larges mains saisissent mes hanches, m’aidant à me frotter contre sa cuisse.
— Alors ? chuchote-t-il. Tu aimes ça ?
J’acquiesce, des larmes de plaisirs humidifiant mon regard.
Jamais je n’ai été dans un tel état d’excitation.
Je remue contre lui. Mon clitoris sensible ne cesse de quérir toujours plus de frottements. Et il me les donne. Entièrement abandonnée à ses doigts, je le laisser se servir de sa prise sur mes hanches pour me frotter contre lui. A chaque à-coup, un cri me prend.
Bientôt, des vapeurs s’amassent en moi, empruntes de désir. Se compactant en une bulle de capitons, elles grossissent, se contractent. Mes cris redoublent d’intensité quand cette bulle ne cesse de se garnir de mon plaisir.
Je sens qu’elle va exploser.
— Shota… Je vais…
Brutalement, il me retourne. Surprise, je bascule par-dessus lui tandis qu’il atterrit sur le dos. Essoufflée, je le laisse s’assoir au bord du lit, me plaçant sur ses genoux, face à lui.
Entre mes paupières closes, je le surprends à observer mon visage tordu de plaisir, au-dessus de lui.
— Tu es magnifique, chuchote-t-il avant d’embrasser mon cou.
Ma tête bascule en arrière et je gémis. Mon entrejambe se frotte encore à sa cuisse, laissant les vapeurs du plaisir s’amasser dans mon ventre.
Soudain, sa main tire sur mon haut, dévoilant mon sein habillé d’un soutien-gorge. A travers le tissu, il l’embrasse, mouillant ma chaire de sa chaleur. Je tente de résister à la tentation d’hurler mon plaisir à plein poumons.
Mais la bulle est trop compacte. Je ne peux plus.
— Shota, je…
— Jouis pour moi.
Mes yeux roulent dans mes orbites quand elle éclate en un orgasme foudroyant. Un long cri me prend, qu’il étouffe dans un baiser. Son baiser creuse davantage la déferlante qui me submerge.
Le plaisir est inédit, effaçant tout ce qui a été et ne sera jamais. Un instant, il me semble que mon âme quitte mon corps.
Une larme roule sur ma joue. Une perle d’euphorie.
Doucement, je reviens à moi. Les lèvres de Shota ont quitté les miennes, embrassant à nouveau mon cou dans des gestes apaisants. Il me presse contre lui, m’accompagnant au bout de mon orgasme.
Essoufflée, j’ouvre à nouveau les yeux.
— Tu as été superbe, murmure-t-il.
Je sens mon orifice palpiter entre mes jambes, gorgé de cyprine.
— J’en veux plus, je chuchote en m’approchant.
— Ça tombe bien, je n’étais pas vraiment prêt à me séparer de cette vue, sourit-t-il.
Sa bouche se pose à nouveau sur la coque de mon soutien-gorge. Comme une lointaine empreinte, sa chaleur se referme sur mon sein en une caresse frustrante.
J’en veux vraiment plus.
N’y tenant plus, je retire mon haut, me retrouvant en sous-vêtement devant lui. Son regard s’attarde sur mon buste, encore légèrement habillé.
— Oh putain…
Ses mains attrapent à nouveau mes hanches, cette fois-ci mises à nue. Me dirigeant contre lui, il enfonce sa tête dans ma poitrine, embrassant la naissance de celle-ci, léchant la chaire sous ma clavicule, comme affamé.
A nouveau, chacun de ses gestes m’arrache un spasme de plaisir. Son érection se frotte à ma cuisse et je gémis. Sa langue trace le contour de mon sein et je cris. Ses doigts s’enfoncent dans ma chair et je m’oublie.
La tête basculée en arrière, je m’abandonne.
— Shota…
A nouveau, mon entrejambe se frotte à sa cuisse. Mais je sais que je ne vais pas pouvoir me contenter de ça. Mes doigts glissent entre nous, attrapant maladroitement les boutons de sa chemise.
Il s’écarte, laissant ma chair parcourue de salive frissonner à l’air libre.
Ses yeux me brûlent, m’observent, tandis que je défais sa chemise.
Basculé en arrière, tenant sur ses mains laissées sur le matelas, il me regarde. Tremblante de désir mais aussi sous la pression, je n’arrive pas bien à les défaire.
— Un coup de main, ma douce ?
Je frissonne à ce surnom et je ne réfléchis pas trop avant d’acquiescer. Il rit doucement et, avançant, embrasse tendrement mes lèvres.
Je le sens remuer contre moi tandis qu’il défait les quatre derniers boutons de sa chemise. Aussitôt, j’attrape le tissu de celle-ci et le fait glisser le long de ses bras.
Me redressant, j’observe son torse dénudé, frissonnante.
Fin, quelques muscles se dessinent sous sa peau. Ses pectoraux en reliefs donnent envie de s’y enfoncer et ses bras plutôt épais semblent renfermer une douce chaleur.
— Tu es…
— Je suis ? demande-t-il.
Je lève les yeux et croise son rictus amusé. Aussitôt, mes lèvres trouvent les siennes.
Fondant sur lui, je profite de ce baiser pour l’allonger sous moi. Il se laisse faire, caressant le bas de mon dos et me gardant contre lui.
Mes lèvres glissent jusqu’à sa mâchoire avant de s’attarder sous son oreille. Léchant son cou à cet endroit, je souris en l’entendant gémir doucement. Il tremble contre moi, je glisse jusqu’à son torse.
Aspirant son téton entre mes lèvres, je frémis quand il jouit doucement. Ma langue souligne ensuite l’un de ses pectoraux tandis qu’il jure entre ses dents serrées.
Sa main caresse ma tête, me laissant descendre jusqu’à son ventre sur lequel je dépose une pluie de baiser. Ce dernier tremble sous mes lèvres. Je descends aussitôt la fine ligne de poils rejoignant son entrejambe et disparaissant sous la ceinture de son pantalon.
J’hésite un instant, anxieuse.
Puis, j’embrasse son érection à travers le tissu. Il pousse aussitôt un gémissement rauque, contractant sa main sur ma tête.
A quatre pattes entre ses jambes, penchée en avant, je chuchote en le regardant :
— Tu as un préservatif ?
Aussitôt, sa main se glisse dans la poche de son pantalon, sortant l’objet qu’il me tend. Je le regarde tandis qu’il fixe un point au loin, les joues rouges de honte.
Un sourire étire mes lèvres en voyant son embarras.
— Je l’ai pris dans la salle de bain… Au cas où tu accepterais de…
Mais sa voix meurt dans sa gorge quand je dépose un baiser sur ses lèvres. Aussitôt, il l’approfondit, posant une main sur ma joue.
Je recule doucement.
— Tu es très mignon, quand tu te justifies, je chuchote.
— Mais, je…
Ses joues sont rouges et je ris doucement.
Me redressant, je me tiens assise sur lui. Contre mes fesses, je sens son érection grossir légèrement quand je remue. Mon cœur bat à tout rompre dans ma poitrine et mon entrejambe se contracte.
Ses yeux se plissent, m’observant.
— J’insiste, chuchote-t-il.
— Sur quoi ?
— J’adore cette vue.
D’un geste distrait, il fait glisser une bretelle de mon soutien-gorge. Je tremble à ce contact, frissonnante. Il se délecte de mon expression avant de recommencer.
Puis, son index s’enroule autour de la jonction des deux bonnets. Tirant dessus, il fait glisser le sous-vêtement, dévoilant mes seins.
Je frissonne, mes tétons se durcissant à l’air ambiant. Ses dents se referment délicatement sur l’un d’entre eux, tirant dessus, avant que ses lèvres ne l’aspirent.
Je gémis, basculant la tête en arrière.
Ses mains attrapent la ceinture de mon pantalon, le faisant glisser le long de mes hanches. Je pousse un petit cri, sentant l’air sur mes cuisses tremblantes.
Continuant de sucer mon sein, regardant mon visage en le faisant, Shota saisit mes cuisses, les écartant. Je gémis bruyamment quand ses doigts caressent soudain ma culotte imbibée de cyprine.
Nos yeux se plantent les uns dans l’autre. Essoufflée, je chuchote :
— J’en peux plus, Shota.
— Dis-moi ce que tu veux, ma douce.
— Toi. C’est toi que je veux.
La main tremblante, je lui tends le préservatif et l’embrasse passionnément. Le bruit de nos bouches emplie l’air, parfois percé du déchirement de l’emballage puis du bruit d’étoffe se frottant.
Nos langues s’enroulent et je gémis soudain, sentant le gland de son pénis contre mes fesses. Mon entrejambe se contracte dans sa cyprine.
Il est nu, contre moi. Je ne porte plus que ma culotte.
Mes seins se pressent à son torse. Nos tétons durcis se caressent. Je gémis et il fait de même, embrassant ma mâchoire.
— Redis-moi ce que tu veux, chuchote-t-il contre mon oreille avant d’emprisonner mon lobe entre ses dents.
— Je te veux en moi.
Ses doigts saisissent ma culotte, frôlant mon entrée et je bascule la tête en arrière.
— Définitivement ma vision préférée.
Décalant le tissu sur le côté, il laisse l’air ambiant se presser à mes lèvres imbibées de cyprine. Il entre une de ses phalanges en moi et je me referme aussitôt sur lui, l’aspirant presque.
Il rit doucement.
— J’aime ton enthousiasme, chuchote-t-il avant d’embrasser mon épaule.
— Alors donnes m’en plus.
Il rit à nouveau mais obtempère.
— Je l’ai mis, ne t’inquiètes pas, murmure-t-il en posant son gland contre mon orifice palpitant.
Je devine qu’il parle du préservatif mais dois avouer que cela ne m’inquiétait pas le moins du monde. A vrai dire, mon esprit est trop concentré sur la danse de ses lèvres remontant à mon cou, la sensation de nos bustes se pressant l’un à l’autre, le toucher de sa main emprisonnant ma hanche et la caresse de son pénis contre mon entrejambe.
Doucement, dans un geste presque pénible, il me pénètre.
Mes parois s’écartent lentement. Un long cri sourd franchit mes lèvres. Les siennes aspirent la peau de mon cou.
Après des années, il me semble avoir comblé un vide immense mais que je ne soupçonnais pas en moi.
Mes fesses touchent ses cuisses. Il me pénètre entièrement.
Un instant, nous nous arrêtons. Nos yeux se plantent les uns dans les autres. Je me nourris de l’éclat des cornalines.
Il soupire.
— Quelle vision magnifique.
Mon souffle se coupe. Je n’ai pas le temps de répondre.
Ses mains attrapent mes fesses, me soulevant légèrement avant de m’empaler sur son pénis. Il recommence le mouvement, inlassablement. Me fixant dans les yeux, observant le plaisir grimpant sur mon visage, il frappe toujours plus fort.
A nouveau, les vapeurs du plaisir grimpent en moi. Je peine à lutter contre les cris qui me franchissent. Le désir se contracte dans mon bas ventre.
Shota m’observe. Je détourne la tête, gênée. Mais aussitôt, sa main se pose sur ma joue et il me force à le regarder.
— S’il-te-plaît… Laisse-moi te voir.
Sa main me tient toujours et mes yeux se ferment, ne pouvant lutter contre le plaisir m’envahissant. Il me pénètre toujours plus ardemment et sa respiration se fait saccadée.
Mes paupières s’ouvrent légèrement. Je le vois m’admirer, encore.
Cette vision m’arrache un gémissement. Ses va-et-vient continuent. Les vapeurs ne cessent de s’amasser en moi. Elles se compactent tandis que mes parois s’écartent sur son passage.
Ses bras s’enroulent autour de moi, me serrant contre lui. Sa bouche trouve mon cou, l’embrassant. Et il chuchote contre ma peau :
— Jouis pour moi.
Aussitôt, comme si mon corps n’écoutait que lui, la bulle éclate et l’orgasme me submerge. Un long râle franchit mes lèvres tandis qu’il accélère la cadence. Mon corps tressaute sur le sien et je hurle de plaisir.
Quelques instants durant, plus rien n’a d’importance. Le monde devient murmure. Seule la sensation, transcendante, compte.
Il m’accompagne dans mon orgasme, enfouissant sa tête dans ma poitrine et gémissant à son tour. Je sens le préservatif gonfler en moi.
Il a éjaculé.
Etourdie, je le regarde. Il me serre toujours dans ses bras et relève la tête vers moi. Nos bustes essoufflés se pressent l’un à l’autre tandis que nous nous observons.
Sa main se lève, caressant ma tempe. Il dépose un baiser sur mes lèvres.
— Madame aurait-t-elle besoin qu’un aimable chauffeur l’amène à la salle de bain ? demande-t-il doucement.
J’acquiesce, souriant.
Aussitôt, ses mains fermes saisissent mes fesses. Je tremble en sentant ce contact sur ma peau sensible. Mais il s’aide de sa prise pour me relever.
Son pénis glisse hors de moi, laissant mes parois se refermer sur rien. Je me sens vide, sans lui. Mais je me réconforte dans son étreinte.
— Allons-y, chuchote-t-il en me portant soudain. Je vais te nettoyer.
𔓘
eh bien...
on commence fort,
on dirait
le réveil va être...
particulier.
𔓘
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