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𝐂𝐇𝐀𝐏𝐈𝐓𝐑𝐄 𝟓𝟐




















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C H A P I T R E   5 2

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— tw : cunilingus

  




























   

  — Tu es tellement… Tu es si…

           Essoufflé, Shota balbutie ses phrases tandis que ses dents attrapent les bretelles de mon débardeur entre deux baisers sur mes épaules. Les bras enroulés autour de lui, les ongles plantés dans son dos, je ne parviens pas à garder une quelconque prise sur la réalité.

           Les vapeurs capiteuses de cet instant m’engourdissent. Mes paupières sont aussi lourdes que mes lèvres avec lesquelles il joue.

  — Shota…

  — Oui, dis mon nom, soupire-t-il contre ma bouche, laissant sa langue dévier le long de ma mâchoire.

           Un long gémissement presque guttural franchit mes lèvres. Il rit contre ma peau, faisant vibrer celles-ci. Mes yeux se ferment et je bascule la tête en arrière, lui offrant mon cou.

  — Hmmm…

           Sa barbe frotte ma joue lorsqu’il glisse son visage dans le creux de mon épaule. Son souffle éclate en un brûlante caresse sous mon oreille et je gémis à nouveau.

  — Oui, chuchote-t-il contre mon oreille avant de saisir mon lobe entre ses dents.

           Il le relâche et souffle dessus. Mon entrejambe tressaute.

  — Tu es définitivement ma vision préférée.

           Brusquement, ses mains se referment sur le dessous de mes fesses. D’un geste sec, il me soulève de terre, m’arrachant un léger cri qu’il étouffe aussitôt en m’embrassant.

           Ses lèvres sont voraces, cherchant toujours plus loin le baiser. Il m’embrasse à en perdre haleine. Je le sens aller toujours plus loin en moi, trouvant refuge dans ce contact.

           Les jambes refermées autour de sa taille, mon dos plaqué à la porte, le mouvement du baiser qu’il approfondit nous secoue. Je n’ai de cesse de gémir contre lui, mon entrejambe se frottant à son ventre.

           Mon cœur bat toujours plus vite tandis que du sang pulse dans mon clitoris.

  — Tu es si belle.

           Ses lèvres aspirent la peau de mon cou. Il me semble que mon âme chancelle dans mon corps. Je ne parviens qu’à gémir longuement.

           Ses doigts s’enfoncent dans ma chair, massant le dessous de mes fesses sans cesser d’embrasser mon cou. Je tremble comme une feuille.

  — Shota…

  — Oui, dis mon nom.

           L’une de ses mains quitte ma cuisse. Son pouce s’enfonce dans ma joue et son index dans l’autre, il saisit mon visage avec ferveur.

  — Regarde-moi.

           Sa voix haletante gronde dans la ferveur. Péniblement, j’entrouvre les paupières, croisant son regard fiévreux.

           Il brille entre ses cils charbonneux.

           Doucement, sa main qui saisissait mon visage s’applatit, caressant ma joue. Son pouce s’attarde sur ma pommette, la lissant avec douceur.

  — Tu es la plus belle créature que j’ai jamais vue.

           Tendrement, il dépose un baiser sur mes lèvres. Le goût de sa bouche est sucré, apaisant.

  — J’ai tellement envie de toi.

           Mes doigts se perdent dans ses cheveux quand je l’attire à nouveau à moi. Je ne peux pas lutter plus longtemps. L’embrassant à pleine bouche, j’enroule ma langue autour de la sienne.

           J’ai besoin qu’il soit mien, que nous nous possédions l’un l’autre. Je le veux.

  — Mmm…

           Nous nous séparons, à bout de souffle. Ses lèvres se posent alors sur mon front tandis que nous reprenons difficilement notre respiration.

           Nos poitrines se pressent l’une à l’autre à chaque inspiration et se décollent à peine lorsqu’on expire. Comme si nos coeurs cherchaient à tout prix à se fondre en un seul.

           Sa main libre caresse la chute du creux de mes reins. Il recule légèrement, m’observant par au-dessus. Ses cils tombent sur son regard tandis qu’il me dévisage.

  — Q… Quoi ? je chuchote doucement, étourdie.

  — Je suis extrêmement frustré qu’ils dorment dans cet appartement.

           D’un geste brusque, il s’empare de mes cuisses, encore enroulées autour de lui. Bougeant brusquement, il frotte mon entrejambe à son érection, m’arrachant aussitôt un gémissement de plaisir.

           Ma tête bascule en arrière et il gronde : 

  — Parce que j’ai tellement envie de toi…

           Son visage s’enfonce dans le creux de mon cou et il m’embrasse encore.

  — Oh… Mon amour…

           Ses lèvres dévient sur ma mâchoire. Je soupire dans des larmes de plaisir : 

  — Alors arrête de me faire languir si rien ne peut se produire.

           Il soupire, déposant un baiser sur ma gabelle. 

  — Tu as raison, mon ange, je suis trop cruel.

           Doucement, il me repose sur le sol. Dans un rictus malicieux, il tire un tissu propre de sa poche de costard. Je le regarde faire, mon ventre tremblant.

           Mes lèvres s’entrouvrent lorsqu’il les caresse de son index. Là, il glisse le tissu dans ma bouche. Je le mords, me sentant frissonner.

  — Alors laisse-moi faire amende honorable, chuchote-t-il en s’agenouillant devant moi.

           Le gémissement que je pousse est étouffé par le tissu. Mes doigts s’apprêtent à saisir la ceinture de mon jogging mais il glisse les siens en-dessous, me devançant.

           Un long râle franchit mes lèvres lorsqu’il fait glisser mon pantalon le long de mes jambes, emportant ma culotte avec.

           Aussitôt, mes lèvres se tressautent, mouillées de cyprine, au contact de la fraîcheur de l’air ambiant. Lorsqu'il dépose un baiser chaud dessus, mes jambes se font immédiatement flageolantes. 

  — Mmf…

           Je tente de prononcer son nom seulement le linge étouffe ma voix. Mes yeux se révulsent dans mes orbites lorsqu’il souffle sur mon clitoris bandé.

  — Du calme, ma belle…

           Il dépose un baiser à l’intérieur de la cuisse. Puis, il aspire cette parcelle de peau, la mordant presque. Étourdie, je peine à jeter un regard au visage de Shota, enterré entre mes jambes.

           Aussitôt, je pousse un gémissement.

           Jamais je n’avais vu une vision si érotique. Les yeux de Shota luisent de luxure et une ombre plane sur ses traits. Il semble affamé, vorace, tordant de désir.

           Mes doigts glissent dans ses cheveux. Je saisis avec force sa tête, tentant de l’enfoncer en moi. Il rit contre ma vulve, faisant vibrer sa voix à même ma peau. Puis, il susurre : 

  — Tu es bien impatiente, dis-moi…

           Un autre gémissement tente de s’échapper de mes lèvres. Le tissu l’étouffe et je tire sur mon haut, cherchant n’importe quelle prise à laquelle me raccrocher.

           Son souffle chaud se referme tel un dôme autour de mon clitoris. Je n’ai pas le temps de frémir qu’il aspire celui-ci entre ses lèvres. Mille et un frissons parcourent mes jambes. Je tangue.

           Aussitôt, ses bras forts s’enroulent autour de mes cuisses, m’empêchant de perdre l’équilibre. Lorsque ma tête bascule en arrière, je me sens perdre contrôle.

  — Sh…, je tente de murmurer son nom malgré le tissu m’étouffant, en vain.

           Le plat de sa langue caresse ma fente. Mon hurlement étouffé ébranle tout, à l’intérieur de mon être. Lorsque ma poitrine se soulève, mon cœur vacille en moi.

           Son muscle chaud n’a de cesse de danser autour de mon clitoris. Il le titille, le chauffe, le modèle presque entre des respirations sifflantes.

           Mon ventre tremble.

           Quelque chose grimpe en moi à mesure de ses mouvements doux. Une bulle gigantesque prend de l’ampleur, écrasant presque tout sur son passage. Mes entrailles se retirent face à sa puissance grandissante.

           L’orgasme. Je le sens venir.

  — Mmf…

           Mais mon souffle se coupe et un cri plus violent que les autres me franchit, étouffé par le linge.

           Je tressaille, arrachée à ma torpeur. La bulle de plaisir a éclaté en moi, raflant tout sur son passage. Chacun de mes muscles se tend et je perds pieds plusieurs secondes.

           Je ne suis plus consciente de rien. Rien.

           A part ses lèvres contre ma vulve, cette langue qui ne cesse de me toucher.

           Soudain, mes yeux s’ouvrent. Un dernier gémissement franchit ma bouche. Mes genoux ne tiennent plus.

           Je m’écroule.

           Les paupières lourdes, je n’ai que le temps de voir Shota se relever aussitôt. Ses bras s’enroulent autour de mon corps, m’empêchant de percuter le sol. 

           Me lovant contre son torse fort, je souris en calant ma tête contre son pectoral. Ses bras me serrent fermement contre sa personne.

           Son odeur m’apaise et je ferme les yeux.

           Doucement, ses doigts se glissent dans ma bouche, retirant le tissu dont je n’avais même plus conscience. Un long soupir franchit mes lèvres et il s'assit sur le bord de la baignoire, me gardant toujours contre lui.

           Mon corps tremble encore, ébranlé par la puissance de l’orgasme. Mon âme n’en est pas totalement revenue, je demeure dans un état second.

           Le son du robinet qu’il ouvre me parvient comme étouffé par une plaque de verre. Le parfum d’une serviette propre qu’il déploie, à côté du lavabo, m’atteint à peine. Et je devine presque son geste lorsqu’il me fait signe d’écarter doucement les jambes.

           Seulement, quand sa main se pose à l’intérieur de ma cuisse pour la séparer de l’autre, je sens nettement le chaleur de sa chair. Une inspiration brutale me prend et je frissonne.

  — Tout va bien, ma chérie ? chuchote-t-il doucement contre mon oreille.

  — O…

           Ma voix meurt dans un cri de surprise en sentant le gant mouillé qu’il passe sur mon entre-jambe, me nettoyant. Aussitôt, il essuie cela en tamponnant doucement une serviette contre moi.

           Je soupire d’aise

  — Tu as été formidable, murmure-t-il doucement avant de déposer un baiser sur mon crâne. Tu as faim ?

           Il me faut quelques secondes pour enregistrer ses paroles tant je suis étourdie. Cependant, je chuchote au bout d’un instant : 

  — Je dois dire que je suis affamée.

           Il rit doucement et chuchote : 

  — Est-ce que je peux te laisser seule quelques instants pour aller te chercher un pyjama ?

           Une partie de moi est brûlante d’envie de refuser. J’aimerais le garder à mes côtés, saisir son érection, faire de cette nuit des heures interminables.

           Seulement pour rien au monde je ne briserai la douceur de sa voix, cette attention si gentille.

  — Merci tellement, Shota.

           Entre mes paupières à demi-close, je le vois sourire. Un rictus délicat.

           Il dépose un baiser sur mon front.

  — Je t’aime, chuchote-t-il doucement.

           Des larmes d’émotion me piquent les yeux. Mon ventre se soulève et je murmure : 

  — Je t’aime aussi.






           Quelque chose me dit que Shota et moi allons rudement pleurer, demain.

           La nuit est noire et les ronflements, sonores. Mais nous ne dormons pas, assis sur le canapé après une douche et un encas. Nous nous étions pourtant promis que nous irions nous coucher après avoir fini de manger.

           Cependant, nous n’avons pas réussi à tenir notre promesse.

  — Vraiment ? je réponds à l’anecdote de Shota dans un léger rire.

  — Oh, mais oui ! Ce professeur m’a traumatisé.

           Je pouffe face à l’air solennel qu’il arbore.

           Un sourire aimant étire ses lèvres quand il attarde son regard sur moi.

  — Et toi ? Combien d’anecdotes terrifiantes tu as sur ton passé scolaire ?

  — Alors là ! je m’exclame dans un rire, buvant une gorgée de tisane. Avons-nous le temps pour un tel monologue ?

           Dans un geste théâtral, je fais mine de vérifier l’heure en déverrouillant son écran de téléphone. Il rit doucement et je l’imite, jusqu’à ce que mon regard croise ledit écran.

           Ou plutôt, une notification dessus.

           Mon sourire retombe aussitôt. Mes yeux s’écarquillent et une pierre tombe dans mes entrailles.

  — (T/P) ? Tout va bien ? 

  —  J… Euh…

           Non. Tout ne va pas bien.

           Rien ne peut aller lorsque l’on vient de recevoir une telle alerte du journal d’actualité.

“FLASH INFO : une femme portée disparue retrouvée, quasiment morte, fouettée jusqu’au sang, au milieu d’une route.”

           Sous ces quelques mots, une photographie est visible. J’étire la notification pour en voir une partie. Mais je n’ai besoin que de cet aperçu pour reconnaître les traits de la victime.

  — (T/P) ? insiste-t-il. Que se passe-t-il ?

           Tremblante, je lève la tête. Mon regard croise celui de Shota.

           Suspendu à mes lèvres, il attend.

           Et il me faut mobiliser toutes les ressources de mon corps pour ne pas flancher. Je prononce d’une voix étouffée par le choc : 

  — Ils ont retrouvé Devi.









































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j'espère que ce
chapitre vous aura plu !

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