Ma mère...

Je ne l'est jamais vue pleurer

Car peu importe sa douleur, elle préfère me leurrer

Je ne l'est jamais vue pleurer

Mais dans une société de masque

Tout les faux semblants se savent

Car maman, ta douleur n'est pas flasque

Et elle détruit ton bonheur à coup de hache

Maman, je le sais

Que chaque fois ton cœur saigne

Alors que le jour tu m'enseignes

Le bonheur et la nuit ton cœur se serre

De douleur

Oui, je le sais que tu as mal

Mais chaque jour tu te bats

Ce n'est pas une lettre banale

Alors, ne t'en fais pas, j'ai saisi le sens de ton combat

Il ne sert à rien de te venger

Je n'aurai pas compris ton sacrifice

Mais je ne peux plus te laisser en danger

Car te voir dans le mal dévisse mes vices

Ta douleur me terrifie

Ton sourire faux je ne m'y fie

Pas, car je veux que ton bonheur s'amplifie

Pendant que le mal être en toi s'atrophie

Maman, tu as le droit de m'en vouloir

Déjà que je m'en veux et j'ai mal de ne pas pouvoir...

Et je ne pourrai probablement jamais

Retourner dans ton passé aux saveurs amères

Je ne pourrai pas nettoyer ton passé, mais

Tout ce que je peux mère...

C'est de sublimer le reste de ton séjour sur terre