🏀 | Pression |
Comment ça je devrais renommer ce truc "recueil sur KNB" ? J'écris pas QUE sur ça voyons XD Enfin... Mes autres textes sont en court de rédaction, et l'inspiration me vient en ce moment alors même si personne n'est trop intéressé, pourquoi se priver ? Je pense que j'ai fait une overdose de FT, faut que je me purge pour que la motivation revienne XD
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Hyûga Junpei, capitaine de l'équipe Seirin, était connu pour son tempérament bipolaire un peu explosif. Son entraînement sévère aux côtés du coach avait eu des répercussions néfastes sur sa personnalité plutôt calme de naguère. Ou était ce l'accumulation de pression lors des clutch time à répétition où il s'avérait être un tireur redoutable ? Toujours était il qu'il n'avait aucun mal à vous menacer de mort avec le sourire. Kagami, l'Ace de Seirin, était bien placé pour le savoir, lui qui subissait ses foudres en ce moment même.. La raison ? Il ne s'était pas poussé à temps pour laisser le passage aux deuxièmes années qui amenaient le chariot de ballons. Si Izuki s'était contenté de lancer une blague pourrie avant que Koganei ne le refroidisse en tirant une tête d'enterrement, la réaction n'avait pas été la même pour tous... Bref, si les deux concernés se fichaient bien que l'excité aux cheveux rouges leur barre le chemin, il en allait autrement de Hyûga. Pas découragé, Shun tira tout de même son fameux carnet pour y noter ce qu'il considérait comme son dernier chef d'oeuvre en matière d'humour. Lorsque Kagami sentit une main lui broyer l'épaule, un filet de sueur coula le long de son dos. Il se retourna pour faire face à son terrifiant capitaine, qui arborait un sourire tout sauf rassurant scotché au visage. Une aura sombre et meurtrière sembla l'entourer alors qu'il lâchait, ses yeux verts soudain obscurcis par une force sombre :
- Je vais t'apprendre à respecter tes aînés, moi !
Izuki sortit le nez de son carnet alors que Koga se planquait prudemment derrière lui.
- Mais c'est pas possible, il est encore en mode clutch time ?! S'étonna le brun, qui trouvait ça vraiment perturbant à la longue.
Il se promit d'en toucher deux mots à la coach, qui tabassait tranquillement Teppei à l'autre bout du terrain. Ce crétin passait son temps à s'attirer des ennuis, il devait être suicidaire pour la provoquer ouvertement ! Hormis les trois phénomènes nommés Kiyoshi, Aida et Hyûga, la séance d'entraînement semblait assez ordinaire. Si on oubliait Kagami, blême, qui tentait de fuir leur capitaine.
D'ailleurs, où était Kuroko ? Izuki dû se concentrer pour le trouver, lâchement assis sur le banc avec numéro 2, à regarder son partenaire se faire démolir. Le brun pouffa. Courageux mais pas téméraire le joueur fantôme !
- Qu'est ce qui te fait rire à ce point, Izuki ? Interrogea une voix derrière lui.
Le brun retint un cri, laissa tomber le ballon qu'il avait dans ses mains, et se retourna. Ce crétin de Kiyoshi était apparu pile dans son angle mort ! Pour quelqu'un qui avait l'habitude de tout voir, entendre une personne arriver sans savoir où elle se situait était sans doute l'une des pires situations vivables. Vexé que le fondateur du club ait réussi à le surprendre, le meneur aux yeux d'aigle répondit en grognant, désignant leur ami commun :
- C'est Hyûga qui est encore en pleine crise, et il se défoule sur Kagami. Pourtant on a pas trop de pression en ce moment... ?
Il fut interrompu dans ses explications par la victime du jour qui, profitant de quelques secondes de répit, se tourna vers lui, poing brandit, pour gueuler d'un air menaçant :
- Non mais ça va, oh ! Je suis pas désigné comme punchingball officiel à ce que je sache !
Effet ruiné par la main du capitaine qui vint s'abattre sur son crâne, ébouriffant ses cheveux d'un air menaçant.
- Surveille ton langage ! Soit respectueux envers tes aînés ! ordonna t-il, cette fois d'un air clairement flippant.
- A-Aye ! Je veux dire : Oui senpaï ! renchérit Kagami, effrayé, limite au garde à vous devant le terrifiant capitaine de Seirin.
Izuki étouffa un nouveau rire derrière son carnet sous l'oeil interloqué de Teppei qui, comme d'habitude, ne comprenait pas grand chose. Kagami avait enregistré qu'il ne fallait pas trop se frotter à Hyûga quand il était dans cet état là. Leur Ace ressemblait assez à son ombre finalement. Sa témérité avait des limites...
Mais quelque chose vint interrompre les réjouissances et stopper le rire d'Izuki, provoquant au contraire celui de Kiyoshi. Sans que personne ne l'ait vue venir, la coach décida d'interrompre les réjouissances. Et si Hyûga Junpei avait des allures de monstre lors de ses instants sous pression, personne n'arrivait à la cheville de Riko Aida quand il s'agissait de recaler un joueur.
Le capitaine de Seirin s'écroula à terre, frappé par la seule femme du groupe qui commençait sérieusement à en avoir sa claque. Il fallait dire qu'entre les examens et les matchs, Hyûga subissait pas mal de pression et devait répondre à des attentes. Tout ça avait pour conséquence de le rendre invivable, mais ultra performant.
- Non mais c'est pas fini ce boucan ?! Prend des anti stress, Junpei ! Gueula la coach, le poing encore en l'air.
Tout le monde eut mal pour le pauvre Hyûga, qui gisait lamentablement au sol, agité de spasmes, une jolie bosse commençant à naître au milieu de son front. Même Kagami, d'ordinaire rancunier, tapota l'épaule de Riko pour lui faire remarquer :
- Euh... Coach ? On devrait peut être l'amener à l'infirmerie ? Il a pas l'air bien...
Riko daigna accorder un regard au jeune homme, pathétiquement à terre. Hyûga leva faiblement le pouce avec un ricanement.
- Tout va bien... Ah aha ah....
La coach l'observa quelques secondes, plongée dans une profonde réflexion. Puis elle l'attrapa brutalement par le col pour le traîner sans ménagement jusqu'à la sortie du gymnase en gueulant :
- Teppei, tu prends le relai pour l'entraînement !
Ils n'eurent pas le temps de réagir que la porte du gymnase avait déjà claqué. Kiyoshi frappa dans ses mains, joyeux.
- Bon, ça vous dit qu'on les suive ? Lança t-il à la stupeur générale.
Ils se retrouvèrent donc, en stalkeurs aguerris, à filer à la trace leur coach et leur capitaine. Les premières années n'avaient pas voulu les accompagner, leur groupe n'était donc pas très grand : Koganei, Kiyoshi et Izuki. Il fallait dire que si ils se faisaient prendre, l'enfer les attendait. Hyûga et Riko ensemble contre eux... Effrayant ! Rien que d'y penser, des frissons les secouaient.
Dans le couloir, Junpei et Riko, inconscients de la filature dont ils faisaient l'objet, se dirigeaient vers l'infirmerie. Le jeune homme avait une bosse qui poussait lentement sur son front. Elle n'y était pas allée de main morte, comme d'habitude.
- J'espère que t'es pas fragile au point de te casser au moindre choc, s'amusa finalement la jeune femme.
C'était sa manière de s'excuser, quelque part. Il la rassura d'un sourire :
- Je suis pas en porcelaine. Je suis encore en mesure de les exploser, ricana t-il ensuite, ce qui lui valu un nouveau coup sur le crâne, moins fort.
Aida s'arrêta en plein milieu du couloir, et il fit de même intrigué. Derrière, plus loin, à quelques mètres, derrière un poteau, les paris fusaient.
- Dix qu'elle le frappe encore, avança, sûr de lui, Koga.
- Quinze qu'elle l'embrasse, tenta Izuki.
- Vingt qu'elle l'embrasse avant de le frapper ! Renchérit Teppei.
Ils gardèrent les yeux rivés sur leur coach et leur capitaine, priant silencieusement pour leur argent.
Riko fouilla un instant dans sa besace pour en sortir une trousse à pharmacie.
- Agenouille toi, crétin, que je te soigne ça, soupira t-elle.
Elle couvrit la blessure d'un pansement, ébouriffa les cheveux du jeune homme, puis posa timidement un baiser sur son front.
- Arrête un peu de te mettre la pression, d'accord ? On a tous confiance en toi, et on sait bien que quoi qu'il arrive tu auras fait de ton mieux...
Hyûga l'enlaça sans lui laisser le temps de finir sa phrase. Elle ne protesta pas, rougissante, se contentant, doucement, de passer ses bras dans son dos pour le serrer contre elle.
- Je vais gagner... Et tu pourras me frapper autant que tu voudras pour vous avoir pourri la vie entre temps. Mais laisse moi en un seul morceau jusque ici, d'accord, Riko ?
- Deal, sourit elle contre son épaule.
Ils restèrent quelques instants encore à apprécier ce contact si rare, avant de se séparer. Sans baiser, ni coup de poing, au grand dam du portefeuille des trois autres phénomènes planqués derrière un poteau.
- Par contre, je peux frapper les autres membres de l'équipe, on est d'accord ? Interrogea la jeune femme en se tournant vers le capitaine de Seirin.
- Oui, en particulier quand ils s'amusent à nous suivre... sourit ce dernier en braquant un regard meurtrier sur le poteau derrière lequel tremblaient les fautifs.
Le truc que les trois coupables n'avaient pas prévu, c'était de se faire découvrir par les deux monstres de Seirin. Dans ce cas là, une seule chose à faire...
- On se casse ! Hurla Koganei en prenant ses jambes à son cou.
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