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Chapitre 55 : Puis-je enfin espérer ¿?

/!\ Présence de sujets sensibles (les sujets sensibles sont spécifiés à la fin, risque de spoil !)

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« Fury... Comment puis-je... me créer des pouvoirs ?, m'enquis-je par curiosité.

- En les imaginant ? Comment pourrais-je le savoir ? Enfin, je pourrais mais je ne me suis pas renseigné, déclara le blond.

- En me les imaginant..., répétai-je, pensif, en fixant mes mains.

- Il n'y a que toi pour le savoir, Soliès. Tu es le protagoniste après tout, confirma le dieu.

- Ou bien... ces pouvoirs me sont-ils permis par une autre entité ? », me murmurai-je à moi-même.

Je reportai à nouveau mon regard sur la scène suivante, ignorant la réaction légèrement confuse de Fury à côté de moi.

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« Poire !! Reviens ici tout de suite !!, ordonna le jeune système-mère tout en poursuivant un enfant de 10 ans.

- Non !! Je veux pas aller dans ma chambre !!, rétorqua le gamin, pas plus haut que trois pommes, en faisant gonfler ses joues dans une moue boudeuse, j'en ai marre de rester enfermé ! Je veux sortir ! >-< »

Cerveau devint livide à cette pensée et il s'effondra sur ses genoux, une peur sans nom le saisissant. Cette réaction interpela le petit qui s'approcha de sa mère, inquiet pour lui.

« Maman ?, appela l'enfant, angoissé.

- Non pitié, s'il te plaît, ne sors pas, le supplia-t-il en le prenant dans ses bras alors que des larmes coulaient sur ses joues, je t'en supplie... J'ai failli te perdre une fois, je ne veux pas que ça se reproduise, c'est pour ton bien Poire, je t'en prie... »

Ses supplications eurent raison du caprice de l'enfant qui se calma rapidement avant de rendre l'étreinte douce et désespérée de sa mère.

« Maman, maman, ne pleure pas... Pardon maman, je voulais pas, s'excusa le petit en sanglotant à son tour.

- C'est bon, ça va aller, le rassura Cerveau en reculant légèrement, séchant les larmes de son fils, tant que tu nous écoutes, ton père et moi, tu ne risques rien. Je suis désolé... J'aurais aimé... te donner une enfance normale, pardon... »

Sur ces mots, il se leva et souleva le paramètre dans ses bras, s'éloignant de la porte qui donnait sur le couloir, hors du dortoir des gardiens.

Poire n'avait en effet jamais quitté cet endroit, de peur que F ne découvre son existence. Des systèmes, au service de l'IA, étaient tombés sur lui alors que le bébé s'était aventuré hors des dortoirs. Heureusement pour lui, avant que ces derniers ne l'emmènent, LoKi s'était interposé et occupé d'eux. Depuis, tous les gardiens veillaient formellement à ce que l'enfant ne quitte pas la pièce.

Ainsi Cerveau arriva-t-il devant la porte de la chambre, une majuscule en forme de « P » dessinée sur la porte, avant d'entrer et de déposer le petit sur son lit.

« Maman, tu me racontes une histoire ? :D, s'enquit l'enfant en prenant son conte préféré.

- Oui, bien sûr », accepta-t-il, récupérant le livre avant de se racler la gorge et de commencer à lire l'histoire.

Quelques minutes plus tard, le gamin s'était profondément endormi, plongé dans un rêve à l'imagination libre et sans limites. Le système se pencha sur son fils et lui embrassa le front, lui souhaitant au passage :

« Bonne nuit mon petit Poire »

Il reposa finalement le conte sur la table de nuit et éteignit la lampe avant de sortir de la chambre discrètement. Une fois la porte fermée, le jeune homme soupira lourdement, perdu dans ses pensées pendant quelques instants. Puis, il se dirigea vers sa chambre et se laissa tomber sur son lit. Il ouvrit ensuite sa fenêtre de réglages et lut toutes les notifications apparues durant son absence. Il sourit doucement, ravi de savoir que son plan se déroulait cette fois-ci à merveille. Un poids sur le lit se fit brusquement sentir et il sursauta, tournant la tête vers le responsable, n'étant autre que LoKi.

« Ah, toi..., lâcha le système d'un air blasé.

- Eh bien, Cerveau, quel accueil pour le pauvre gardien épuisé que je suis, se lamenta dramatiquement ce dernier en posant sa tête sur les genoux de son compagnon, comment va le petit ?

- Bien. Il a... juste tenté de sortir... Je me demande quand est-ce qu'il pourra enfin voir l'extérieur..., soupira le système.

- Pas avant quelques années malheureusement... Tout dépend de la fréquence à laquelle l'appareil que tu as inventé détourne le flux d'énergie du Système Central, rappela douloureusement le gardien.

- Je sais... J'espérais juste... qu'il ait une enfance normale..., confia Cerveau avec tristesse.

- Tu ne peux pas tout prévoir, Cerveau, rétorqua LoKi, ce n'est pas ta faute... Pensons à autre chose. Sur ce, ne puis-je même pas recevoir une récompense pour avoir fait ce que tu m'as demandé alors qu'en tant que gardien, je ne suis normalement pas autorisé à faire ?

- Hmm ≈, sifflota le jeune homme tout en caressant les cheveux de son aimé, que veux-tu comme récompense ? Pour avoir bien fait ton travail ? Pour avoir réussi à détourner le flux d'énergie du Système Central pendant toutes ces années ? Si tu continues de cette manière pendant encore plusieurs années, tu auras une belle récompense ≈.

- Oh ?, reprit le gardien, des étoiles dans les yeux, j'ai hâte de la recevoir ≈.

- Tu peux ≈, elle est uniquement pour toi, souffla Cerveau à l'oreille de son partenaire.

- Et... là ? Je peux avoir un petit cadeau ? ≈, s'enquit de manière taquine LoKi.

- Uniquement parce que tu t'es bien comporté », rétorqua son partenaire en laissant glisser le haut de sa chemise le long de son épaule, invitant l'autre personne.

Les yeux du gardien se mirent à briller d'une dangereuse lueur avant qu'il se ne relève et ne se jette sur son compagnon pour l'embrasser langoureusement.

Bien trop occupés dans leurs activités, Cerveau ne perçut pas l'appel de la part de cinq systèmes. Le temps ne s'écoulait pas de la même manière pour chacun d'entre eux et peut-être souhaitaient-ils en savoir plus sur la situation. Enfin, il en manquait juste un...


Pendant ce temps-là

Une forme était recroquevillée dans un coin, dans l'obscurité totale, comme si elle souhaitait simplement disparaître aux yeux du monde. Les pleurs brailleurs d'un nouveau-né retentissaient dans la pièce, semblant être complètement ignorés par l'autre personne. Ce ne fut que lorsqu'ils cessèrent que cette dernière releva enfin la tête. Elle se traîna jusqu'au lit et jeta un coup d'œil au bébé allongé qui ne bougeait plus du tout. Inquiète, elle se rapprocha un peu plus avant de constater que son ventre montait et descendait, un léger souffle s'échappant de ses lèvres, montrant que le petit s'était simplement endormi d'épuisement.

Le système poussa un soupir de soulagement, l'inquiétude se dissipant et la culpabilité s'installant à la place.

« Pardon... »

Son excuse était à peine audible et ne réveilla pas l'enfant, plongé dans un sommeil profond. Finalement, il leva les yeux vers le plafond et le fixa d'un regard perdu dans le lointain, se murmurant des paroles à peine perceptibles :

« Comment.... Combien de temps s'est écoulé depuis que je suis ici ? Je l'ignore complètement... J'ai l'impression que cela fait une éternité que je suis ici... Et toi, Censure,... qui ne grandis pas... Que dois-je faire ? »

Son regard revint sur le bébé et il se pencha vers lui, une certaine colère et hostilité grondant au fond de lui :

« Pourquoi es-tu né ? Je suis fatigué, tellement fatigué... Pourquoi dois-tu pleurer ? Moi aussi, je veux pleurer... Si seulement tu n'étais pas né... Au moins, je pourrais pleurer seul... »

À ces mots, le petit ouvrit les yeux et regarda sa mère avant de tendre ses petits bras vers lui et de pleurer dans sa direction. Auteur observa ses larmes couler sur ses joues alors que l'enfant l'appelait. Néanmoins, pour lui, un autre visage se superposait à celui du nouveau-né. Ses membres se mirent à trembler violemment et la haine déforma ses traits, une aversion profonde consumant entièrement son cœur. Comme au ralenti, ses mains s'avancèrent lentement et vinrent se placer autour du cou du bébé, l'étouffant progressivement, petit à petit, ses cris s'éteignant au fur et à mesure. Ce ne fut que lorsque les plus petits doigts touchèrent doucement ceux plus grands qu'Auteur sembla reprendre ses esprits. Immédiatement, il relâcha complètement la pression, un air horrifié sur le visage, alors que son fils reprenait son souffle, se remettant à pleurer sans crier pour une fois. Il leva ses mains vers lui, tressaillant d'horreur face à l'acte qu'il venait de commettre.

« Qu'est... Qu'est-ce que je viens de faire ?? Par les dieux... je suis... je suis... un monstre... »

Il reporta à nouveau son regard vers son propre enfant qu'il venait de tenter d'étrangler, le confondant momentanément avec quelqu'un d'autre.

« Pardon Censure... Pardon... Je suis tellement désolé... pardon... »

Des larmes se mirent à couler également sur ses joues, la culpabilité l'étouffant de plus en plus tandis que la réalisation d'avoir essayé de tuer son propre bébé le déchirait.

« Je ne suis qu'un monstre... »

Il recula, n'osant même plus toucher le nouveau-né qui tendait à nouveau ses mains vers lui. Un air douloureux prit place sur son visage en voyant cela.

« Même après... ce que je viens de faire... Tu veux toujours de moi ? Mais... tu ne me mérites pas, Censure... Pardon... Je ne suis pas une bonne mère... Je ne suis qu'un affreux monstre... Je te demande pardon... »

Ce dernier gigota et agita ses petits bras, espérant que sa mère le prenne avec lui. Néanmoins, le concerné se détourna purement et simplement du petit, descendant du lit avant de se recroqueviller au pied, des sanglots secouant son corps brisé et son esprit malade. L'enfant, quant à lui, continuait ses gestes, n'abandonnant pas et persistant dans sa quête. Il finit par se balancer inconsciemment d'un côté puis de l'autre avant de se mettre à doucement rouler vers le système. Finalement, arrivé à proximité de sa mère, il saisit l'une des mèches de ses cheveux puis la serra dans sa petite paume de toutes ses forces. Il étreignit le canard en plastique dans une main et la touffe dans l'autre, finissant par s'endormir paisiblement, rassuré par la présence chaleureuse qui l'accompagnait.

Auteur, le concernant, avait complètement ignoré toute cette manœuvre, bien trop concentré sur le remords qui l'assaillait et le regret qui persistait. Il leva les yeux vers le plafond une énième fois.

« Pardon... Pardon tout le monde... Je suis désolé... »

Il ne savait plus quoi faire, plus quoi dire, bien trop terrifié et horrifié par son comportement à l'égard de son enfant. Des questions sans réponses se bousculaient sans cesse dans son esprit au milieu de l'atmosphère profondément pesante et silencieuse de la pièce.

Serait-il devenu fou ? Était-il vraiment malade ? Comment pouvait-il être un tel monstre ?

Son regard se perdit alors dans le lointain et la dernière question fut soufflée entre ses lèvres tremblantes...

« Serais-je un jour libre à nouveau ? »

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Présence de sujets sensibles : tentative de meurtre et strangulation

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Coucou !! Pardooooooooon !! Svp, ne tapez pas Auteur :'d. Il ne va vraiment pas bien.... Ne vous inquiétez pas, on ne peut pas plus toucher le fond. 

Ce chapitre est d'ailleurs plus court que les précédents, c'est normal ne vous en faites pas. Dans le prochain, on va commencer à remonter la pente ^^. Et l'arc passé est bientôt terminé promis, on revient très prochainement dans le présent XD ! 

ET J'AI TELLEMENT HÂTE ! Pour trois raisons ! La première est qu'on va pouvoir avoir le droit à un début de guérison d'Auteur vis-à-vis de son comportement avec son enfant (merci Soliès :3). La deuxième est qu'on va enfin avoir le droit à une rencontre entre Auteur et Bug !! (PAUUUUUVRE BUUUUG TOT, il n'est au courant de rien le pauvre :'d). ENFIN, LA DERNIÈRE EST LA MEILLEURE !! MAIS JE NE VOUS DIRAI RIEN MOUAHHAHAHAA, ce sera une surprise hihi ! En réalité, ce n'était pas prévu mais après réflexion, j'en ai besoin pour Fury hoho dans un autre livre donc on va pouvoir assister à quelque chose de grandiose XDD ! Et notamment en rapport avec Soliès ! 

Bref, j'ai hâte de vous montrer ce mini-arc qui aura lieu dans la partie 2 et pourra vous montrer un peu plus en détail, sans trop vous dévoiler, toute la douleur de Fury (parce que j'adore ce personnage). 

D'ailleurs... pauvre Censure qui n'aura pas eu la même enfance que Poire. Au moins, Poire aura été aimé de ses deux parents :'(. (Non pas que ce soit la faute de Bug ou d'Auteur, les deux pauvres systèmes...)

Sur ce, merci d'avoir lu ce chapitre et rendez-vous au prochain !

FF

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