« Il fait bon ce soir ? », m'interpela une voix connue, me tirant hors de mes pensées.

Je me tournai vers mon ami et lui souris doucement.

« Oui, en effet. On n'avait plus eu de soirées aussi douces depuis un mois au moins. L'été touche vraiment à sa fin, murmurai-je tout en continuant à admirer la lune ronde et neigeuse.

- Tant mieux ! Parce que j'ai une sainte horreur de la chaleur !!, se plaignit mon interlocuteur en gémissant.

- Y a-t-il une saison que tu n'aimes pas déjà ?, gloussai-je.

- Tu exagères, fit-il en croisant les bras.

- À peine... hahaha », pouffai-je.

Nous rîmes tous les deux légèrement avant de nous calmer et de regarder d'un air silencieux le paysage depuis la véranda.

« Tu ne veux pas prendre un peu de repos sinon ?, reprit-il subitement.

- Hmm, non, ça va..., lui répondis-je tranquillement.

- On devrait leur laisser un peu plus de temps, tu ne crois pas ?, fit-il remarquer.

- Tu sais bien que cette fête est très importante. Lorsqu'un nouveau-né fait son apparition et que ce n'est pas un réincarné, le village entier fête sa venue », expliquai-je.

Je le vis grimacer, toujours à l'encontre de cette tradition.

« Tu as accouché il y a seulement une semaine, ils auraient pu te laisser un peu plus de temps, continua-t-il sur cette idée, têtu comme il était.

- Pfff, si tu le dis. N'empêche, tu devrais plutôt t'inquiéter pour toi. Moi, au moins, je n'ai pas un énorme ventre à trimbaler partout, le taquinai-je gentiment.

- Mon gros ventre et moi nous portons très bien et nous t'en remercions, répliqua-t-il d'un air goguenard, puis, ne t'en fais, j'ai mon casse-croûte pénible volant qui me le rappelle sans cesse ».

Je riai de bon cœur avec lui à sa remarque.

« Qui traites-tu de casse-croûte volant ?? (╬ಠ益ಠ) Je m'insurge ! ヽ(｀Д')ノ »

Nous sursautâmes en entendant ces paroles. Cet esprit nuageux avait vraiment tendance à surgir de nulle part, ce qui était assez effrayant.

Parfois, je me demandais si ce n'était pas plutôt un démon...

« Peuh !! C'est parce que tu le vaux !! », affirma l'autre.

« (　ﾟДﾟ)＜!! Non mais, tu t'es regardé la baleine ?? »

« La baleine, elle va manger le casse-croûte pénible s'il continue de l'embêter ! », s'exclama-t-il.

« Pas la peine de parler aussi fort ! Je ne suis pas sourde !! Oh et d'accord, je m'en vais !! (ﾉ｀Д')ﾉ J'ai rien fait et ça me retombe toujours dessus grmblblblblblblblb ||*｀Д'*)ﾉ Au diable la gentillesse (ﾉ｀□')ﾉ⌒┻━┻ »

Et sur ces mots, elle partit en grommelant, laissant quelques traînées de nuages qui s'évaporèrent derrière elle.

« Tsss, je vous jure celle-là », marmonna mon interlocuteur.

Techniquement, je devais reconnaître que l'esprit, appelée Auteur, n'y pouvait rien. Cependant, j'avais connu aussi ce qu'était la grossesse et je savais que certains moments étaient difficiles.

« Ça va aller, le consolai-je, tout en lui frottant le dos de manière apaisante.

- Je sais pas ce qui ne va pas avec moi en ce moment..., je passe mon temps à m'énerver sur les autres », sanglota-t-il brusquement.

Ne t'en fais pas... je sais ce que c'est... gérer ses émotions, c'est compliqué pendant cette période...

« Ça va aller, elle le sait très bien et ni elle ni lui ne t'en tiendront rigueur, le rassurai-je.

- J'espère », fit-il en reniflant.

Je le tirai doucement vers moi et le mis face à la forêt et la lune. Cette vue me rappelait bien des souvenirs.

« Dis, Soliès, tu te souviens de notre rencontre ?, murmurai-je.

- Bien sûr, tu veux dire, lorsque tu m'as trouvé à quatre pattes dans une chambre en chemise de nuit, en train de me plaindre du monde entier ?, rappela-t-il.

- Notamment, oui. Et je t'en serais reconnaissante à jamais ».

Il me regarda, surpris par cette tournure des événements. Il secoua sa tête.

« Tu n'as pas à me remercier, c'est normal... On rentre ? Il commence finalement à faire un peu frais », frissonna-t-il.

Je hochai la tête et le suivis.

Si tu savais... tu m'as beaucoup aidée.

Les derniers invités commençaient à partir tandis que d'autres montaient se coucher à l'étage. Il était vraiment tard et je n'avais pas la force de nettoyer cette nuit, sachant que le jour se lèverait dans seulement quelques heures.

Mon mari et ma fille s'étaient retirés et devaient déjà s'être couchés à cette heure-ci. Je commençai à grimper les marches, passant devant des portraits. Je tournai la tête et descendis quelques marches, observant le premier tableau, celui de notre mania à Méaline et moi. Cela fit remonter des souvenirs en moi, certains douloureux, d'autres plus agréables.

Je secouai la tête et décidai de continuer à monter les marches. Pourtant... plus j'avançai, plus je me remémorai le passé.

Était-ce ce soir en particulier ou bien les portraits ?

Les souvenirs resurgissaient au fur et à mesure que je grimpais, les portraits me rappelant tout ce que j'avais vécu, qui j'étais...

Je m'appelle Mariana. Je suis une cynérienne comme les autres et rien ne me différencie de mes compères, excepté peut-être la barre sur mon poignet, montrant que je suis une réincarnée comme les autres. Je travaille comme simple employée, je m'occupe des nouveau-nés qui arrivent par la voie de la réincarnation. La compagnie Eliano les garde jusqu'à ce qu'un parent vienne les chercher. En attendant, cet endroit fonctionne comme un orphelinat dans lequel on apprend aux enfants à être un bon cynérien.

Je baissai les yeux, m'arrêtant.

Être un bon cynérien ? Ces mots me paraissaient tellement vides dorénavant.

Je tournai la tête pour regarder le portrait de ma mania.

N'avais-je pourtant pas avancé depuis quelques minutes ou en avais-je eu seulement l'impression ? L'escalier me paraissait étonnamment grand...

Je tremblai de tous mes membres. Je n'avais pas envie de revivre tous ces moments douloureux de ma vie.

« Tu n'as aucune raison d'avoir peur, me murmura une voix rassurante, douce et chaleureuse au creux de mon oreille.

- Ma ? », interrogeai-je en tournant la tête.

Il n'y avait personne derrière moi et seul le silence me répondit.

C'est comme si je m'étais retrouvée dans une autre dimension. Je savais que même si j'appelais Fazen, il ne me répondrait pas.

J'inspirai un bon coup et avançai, peu sûre de moi. Je fermai les yeux puis les ouvris rapidement. Cependant, devant moi se trouvait, non plus mon escalier mais un de mes souvenirs. Je pouvais presque sentir le vent chaud souffler sur mon visage et ébouriffer mes cheveux.

« Ma ! Ma ! », s'exclama une petite fille en courant vers une jeune femme aux cheveux rouges et à la peau claire.

Je savais qui c'était...

Elle se retourna mais ne sembla pas me voir. Elle attrapa ma moi du passé et la prit dans ses bras en riant... de ce rire si clair et si sincère. L'image s'estompa et laissa place à une autre scène.

C'était l'arrivée de ma petite sœur Méaline à la maison.

« Viens, je vais te faire visiter ma grande maison !! Et là c'est Ma et là c'est Pa ! », s'extasiait la petite fille que j'étais en pointant du doigt ma mania et ma pale.

Méaline qui n'était encore qu'un bébé, et qui peinait à marcher, babillait des phrases incompréhensibles.

Je souris devant son côté si mignon.

La scène finit par disparaître également, montrant la suivante.

« Mariana, souris. Si tu ne souris pas, cela montrera que tu n'es pas une bonne cynérienne », me disait ma maîtresse d'école.

Mon sourire s'effaça et je pâlis. Je ne voulais pas revivre ce moment.

« Mariana, tu dois sourire, comme tout le monde, parce que tu es parfaite comme tous ces autres cynériens, tu n'es pas un humain », m'ordonnait mon professeur.

Les souvenirs commencèrent à s'enchaîner les uns derrière les autres.

Mes jambes tremblèrent et je tentai de m'agripper à tout ce qui me passait sous la main.

« Mariana, tu as un si joli sourire ! Il est parfait, comme toi ma chérie » me complimentait ma pa.

Pourquoi n'y avait-il rien ?? Où était passée la rambarde ??

Le fond blanc si lumineux et si pur se mit progressivement à noircir, les voix se distordant et se confondant les unes sur les autres.

« Mariana, souris, tout va bien »

« Souris, c'est important »

« Être parfait est la chose la plus importante pour un cynérien. Pour cela, tu dois sourire »

« Souris Mariana, même quand tout va mal, souris !! »

Les voix se transformèrent presque en cris, devenant de plus en plus chaotiques.

Je tombai à genoux, les mains sur mes oreilles, fermant les yeux, ne souhaitant plus rien écouter de ce qu'elles disaient. Les mots « souris » et « il faut sourire » étaient répétés en boucle, me forçant à me recroqueviller sur moi-même.

Puis, soudain, le silence complet surgit. Je rouvris mes paupières et restai figé. Je me trouvai devant une tombe. Tout était noir autour. La pluie se fit entendre mais resta invisible.

Mes mains lâchèrent mes oreilles pour se tendre vers la poussière qui masquait le nom tandis que des larmes coulaient sur mes joues, sachant déjà quel nom se trouverait écrit ici.

J'enlevai la saleté avec la paume de ma main et le nom fut révélé : Lonia Restyl. C'était le nom de ma Mania.

« C'est ta faute si elle est morte si tôt », me susurra une voix déformée à l'oreille.

Je tremblotai tout en secouant négativement la tête.

« C'est parce qu'elle venait te chercher Mariana qu'elle est morte », lâcha une autre voix altérée.

« Parce que tu n'as pas assez souri ! »

« À cause de toi, Méaline n'a pas pu profiter de sa mania ! Elle l'a perdue à l'âge de 28* ans !! »

« Non... c'est faux... », murmurai-je en pleurant.

« Si ta sœur a perdu sa meilleure amie, c'est aussi par ta faute ! Tu as refusé d'aller la chercher et elle est morte dans un accident de voiture !! »

« Non... je ne pouvais pas prévoir ce genre de choses !! Snif... je ne voulais pas... snif », pleurnichai-je.

« Tout ça Mariana, c'est parce que tu n'as pas assez souri !! »

« Tu dois sourire Mariana !! »

« Non !! Arrêtez !! Laissez-moi tranquille !! », hurlai-je à ces démons qui hantaient mes cauchemars.

« Pourquoi tu n'as rien fait alors ? », me demanda une voix connue et enfantine.

Je relevai la tête pour me retrouver face à face avec une Méaline enfant, les yeux vides, tout espoir envolé.

« Méaline... », lâchai-je.

« Pourquoi tu n'as pas souri ? », m'interrogea la fausse Méaline, son sourire s'accentuant, devenant terrifiant.

Je me figeai. Le sourire que m'offrait ma sœur était cauchemardesque, ses dents absentes m'offrant une vue sur sa bouche vide et béante.

Je fermai les yeux, mettant ma tête entre mes genoux, ne souhaitant plus voir cette vision de l'horreur.

« Souris, souris, souris, souris, souris... » répétaient les voix tordues en boucle.

« Je n'entends rien, je fais juste un cauchemar, laissez-moi sortir... Ma... snif... Ma... », pleurai-je.

Je me recroquevillai encore plus, je ne voulais rien entendre, juste chasser ces voix hors de ma tête.

« Pourquoi tu souris ? », s'enquit une voix au-dessus des autres.

J'arrêtai de trembler et me concentrai sur cette question qu'une seule personne m'avait déjà posée.

« Pourquoi tu souris ? », répéta la voix, ignorant les autres, se transformant en une petite boule de lumière dans cet endroit si noir, faisant disparaître la fausse Méaline.

« Je souris... non... je souris parce que je suis heureuse. J'ai arrêté de sourire pour plaire aux autres. Cela ne sert à rien. Je me moque de la perfection, alors je ne souris que lorsque je suis heureuse », affirmai-je en me redressant et en me remettant debout face à la luciole.

« Es-tu heureuse ? », manda le mini-soleil.

« Je... oui... je suis heureuse... grâce à Fazen, grâce à ma fille Solaris, grâce à tous mes amis qui m'entourent, Soliès, Orias, grâce à ma sœur Méaline... et surtout grâce à toi, Ma », souris-je doucement.

La boule sembla sourire, lâchant un soupir de satisfaction.

« Alors, tout va pour le mieux (=^_^=) » répliqua la voix avant de se disperser et de refouler toutes les autres voix.

Le décor sombre disparut avant de laisser la place à un champ de fleurs immense. Au loin, je pouvais voir ma Mania, regardant le ciel bleu, deux enfants à ses côtés, ma sœur et moi.

« C'est vrai... Je n'ai pas que des souvenirs tristes avec ma Ma », chuchotai-je.

Je fermai encore une fois les yeux puis les rouvris. Tout avait disparu comme si cela n'avait été qu'un rêve. J'étais à nouveau devant l'escalier. Je montai les marches, le cœur apaisé et léger. J'avais enfin l'impression d'être en paix.

Je regardai en bas, cette fois-ci, j'avais fini de grimper les marches. Je me dirigeai vers la chambre de ma fille et ouvris la porte. Je la vis endormie, dans son berceau, les cheveux tout éparpillés et serrant sa peluche comme jamais avec ses toutes petites mains.

Je pouffai de rire avant de m'avancer et de la border. Un sourire tendre fleurit sur mon visage. Je caressai sa joue toute ronde, me laissant bercer par ce doux bonheur qui m'était offert.

« Hmm, Mariana, tu es toujours réveillée ?, s'enquit un Fazen à moitié endormi et bâillant.

- Hmm, je voulais juste voir la petite avant d'aller me coucher », lui répondis-je doucement, tout en gardant le regard fixé sur ma fille.

Fazen s'approcha lentement avant de me prendre dans ses bras, posant sa tête sur mon épaule et m'avouant :

« Tu sembles aller mieux. Quelque chose s'est bien passé ?

- J'ai... J'ai enfin affronté mon passé et mes peurs... Et j'ai finalement vaincu mes démons... », lui murmurai-je.

Fazen ne dit rien mais il sembla comprendre. Il resta silencieux pendant quelques minutes avant d'interroger :

« Dans ce cas, pourquoi ne pas aller dormir ?

- Tu ne penses qu'à dormir, gloussai-je.

- Chérie, il est 3h du matin... Je veux dormir avec toi... », supplia mon mari.

Je haussai les yeux vers le ciel avant de lui donner une pichenette sur le front, le forçant à se relever. Je me levai également et me dirigeai vers la chambre. Nous nous couchâmes et je sus que, pour une fois, mon esprit pourrait s'endormir paisiblement.

« Gné ? Tu fais quoi Auteur ?? À 3h du matin ???? », interrogeai-je, éberlué devant son apparition soudaine dans ma cuisine, tout en me frottant les yeux de sommeil.

« BAH ! Ça se voit !! Je mange non ? (￣Д￣) »

Je clignai des yeux d'incompréhension.

« MAIS POURQUOI TU T'EMPIFFRES À CETTE HEURE-CI ??? T'AS FAIT QUOI POUR MANGER AUTANT ??? », m'exclamai-je.

« J'AI FAIT UN SAUT SPIRITUEL !! C'ÉTAIT MÉGA ÉPUISANT !! (ﾉ｀□')ﾉ ﾞ┴┴ »

« NON MAIS TU CROIS QUE JE VAIS AVALER ÇA ??? ET PUIS QUOI ENCORE ?? LA PROCHAINE FOIS, TU VAS DIRE QUE TU ES ALLÉE SAUVER LE PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE ??? », m'écriai-je sarcastique.

« ET BAH POURQUOI PAS ??? ヽ(｀Д')ノ »

« TU M'ÉNERVES !! VA TE COUCHER AVANT QUE JE NE TE VIRE DE MA MAISON !!! », renchéris-je furieusement.

« PEUH !! TU POURRAIS M'ÊTRE RECONNAISSANT !! INGRAT !! ι(｀ロ')ノ»

Je ne comprenais plus rien à ce qu'elle racontait. Je la vis disparaître au détour de l'escalier, maugréant des tas de jurons à mon encontre.

J'espère qu'elle n'avait pas encore fait de bêtises...

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*28 ans chez les cynériens équivaut à 8 ans chez un humain. Un cynérien est adulte et majeur à l'âge de 50 ans (Soliès est exempt de ceci puisque c'est un cas particulier).

Bonsoir !! Et... AAAAAAAAAH, je suis dégoûtée !! J'avais mis une police d'écriture spéciale pour les voix distordues mais Wattpad ne veut pas grmmblblblblbl dznaioergyèt!" étrè!àhdiuy"ozgd xyueizbdha. Ça casse toute l'ambiance aaaaaaaaah !!! Wattpad, je vais te tuer ouiiiiin !!!

MAJ : Finalement, j'ai mis une autre police d'écriture, dites-moi si ça passe bien et si c'est lisible :).

Bref, après cette crise, comment allez-vous sinon ? Oui désolée, j'ai mis beaucoup de temps à écrire ce chapitre pour diverses raisons dont la flemme, un jeu énergivore et LA DIFFICULTÉ D'ÉCRIRE SUR MARIANA !! C'est super dur de trouver quelque chose à écrire sur elle, sachant qu'elle n'est pas le perso principal !! Vivement les chapitres sur Alfen, Solène et l'Auteur. Mais les systèmes passeront peut-être dans des chapitres principaux... Je ne sais pas pour l'instant... L'histoire secondaire est importante concernant le passé de l'Auteur (qui est euh... ouais ouais très joyeux mais là n'est pas le sujet). Donc pour l'instant je ne sais pas où caser les histoires des systèmes.

Pour ceux qui ne suivent que RAS, sachez qu'un crossover est installé avec "Mission : Séduction". Vous pouvez aller lire si cela vous intéresse ;). Vous ferez la connaissance de deux systèmes TRÈS importants : Poire et l'autre. (Et Poire sera aussi cité ici bien évidemment, il est important chez les systèmes).

Bref, je ne vous retiens plus (moi non plus). Qu'est-ce que je dis ?? Euh... Oui, promis aussi, on revoit Fury dans les chapitres histoires de systèmes aussi ;). Et euh... prenez soin de vous aussi UwU.

J'espère que vous avez passé une bonne lecture et bonne soirée ^^.

FF.

PS : J'ai failli oublier, mais voici à quoi ressemble Solaris UwU.