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La nuit était bien avancée. Mariah était rentrée depuis quelques heurs déjà. Malgré la fatigue, elle n'arrivait pas à s'endormir. Elle passait son temps à se tourner et se retourner dans son lit sans réussir à fermer l'oeil.

James et elle avait passé un long moment à discuter dans la clairière, imaginant chacun leur avenir ensemble, à commencer par le jour du mariage. Ils s'étaient quitté avec la promesse de Mariah qu'elle parlerait à sa mère dès son réveil. 

La jeune femme devait bien se l'avouer, cette conversation l'inquiétait. Elle ne savait pas du tout comment Ilda allait réagir et elle-même n'était pas certaine de ce qu'elle souhaitait. Elle aimait vraiment James, là-dessus elle n'avait aucun doute, mais elle avait du mal à s'imaginer vivre dans une autre maison que celle dans laquelle elle avait grandi, loin de sa mère dont la santé commençait à décliner. Ce n'était pas comme s'ils comptaient partir vivre ailleurs. Mariah ne savait comment l'expliquer, mais l'idée de sauter le pas avec James l'enchantait et la terrifiait en même temps.

La jeune femme soupira après s'être retournée encore une fois dans son lit, juste assez grand pour elle. L'huile de lavande qu'elle avait répandue sur son oreiller plus tôt ne servait à rien. Tant pis, elle attendrait le lever du soleil sans espoir de réussir à fermer l'oeil, à se tourmenter pour son avenir.

Heureusement pour elle, elle sombra petit à petit, quelques instants plus tard. Se furent les rayons du soleil traversant sa fenêtre et la voix de sa mère qui la réveillèrent quelques heures plus tard. 

- Debout la marmotte ! Je vais avoir besoin de toi aujourd'hui.

La jeune femme, agacée par ce réveil un peu brusque, cacha sa tête sous son oreiller, le temps d'émerger juste assez pour ne pas se brûler les yeux avec la lumière. C'est avec peine qu'elle réussit à sortir du lit, la fatigue et le froid n'étant pas ses amis. Elle prit le temps de s'habiller tant bien que mal, avant de rejoindre Ilda, qui l'attendait dans  la pièce qui servait à la fois de cuisine, salle à manger et de laboratoire pour concocter les différents remèdes demandés par les villageois.

Un feu était allumé dans le foyer au fond de la pièce, réchauffant la pièce et la maison aussi bien que possible. Une bouilloire pendait au dessus, accrochée à une barre en fer. 

- Toi, tu as passé une mauvaise nuit, constate la quadragénaire.

Elle se trouvait près de l'autre côté de la pièce  et préparait le petit déjeuner. Des gâteau indiens et une omelette juste assez grande pour deux personnes. L'odeur qui se dégageait de ces mets réveillèrent l'estomac de la jeune femme qui alla tout de suite aider sa mère à mettre la table.

- Je ne t'ai pas déranger au moins ? demanda Mariah en repensant à l'affreuse nuit qu'elle venait de passer. 

- Ne t'en fait pas, répondit Ilda en rangeant les ingrédient utilisés dans le garde-manger. Je n'ai rien entendu.

Elle se retourna vers sa fille et fronça les sourcils. 

- Dis-moi ce qui te tracasse.

Mariah chercha la vaisselle dans un placard. Elle sortir deux assiettes, des couverts, mais également des tasses pour le thé. C'était le moment. Sa mère venait, sans le savoir, de lui laisser une opportunité pour lui parler de ses fiançailles. Elle disposa les ustensiles sur la table et demanda à Ilda de s'asseoir. Aussitôt, le visage de la mère adopta une expression inquiète. Elle s'installa sur l'une des vieilles chaises en bois qui trônaient devant la table, attendant que sa fille parle.

- Tu connais James, le fils du chasseur ? commença-t-elle en imitant sa mère. 

Ilda hocha la tête, l'air grave.

- Et bien, lui et moi, nous nous sommes rapprochés petit à petit. Nous nous aimons vraiment beaucoup.

Le visage de la quadragénaire se détendit et un sourire se forma sur ses lèvres. Elle ne dit rien et laissa sa fille terminer. Elle imaginait déjà ce que sa fille s'apprêtait à lui dire, mais elle voulait l'entendre de sa bouche. Elle avait bien remarqué que sa fille avait un comportement étrange ces dernières semaines. Elle partait elle ne savait pendant plus d'une heure et revenait avec un sourire rêveur aux lèvres. Sa fille semblait plus heureuse dernièrement et elle espérait que ça dure. 

Mariah fit une pause dans ses explications. Son coeur battait à tout rompre rt rllr troiturait ses mains à cause de l'anxiété. 

- Pour tout te dire, reprit-elle la tête baissée. Il m'a demandé de l'épouser il y a un moment et...

La jeune femme prit une grande inspiration avant de terminer sa phrase, le regard sur son assiette encore vide.

- J'ai dit oui. 

Elle avait parlé si bas qu'Ilda pensait avoir imaginer la fin de sa phrase. Son sourire s'élargit lorsqu'elle comprit qu'elle avait bien entendu. sa fille avait enfin trouver quelqu'un et décider de passer sa vie avec. Elle en était heureuse. Voir ses voisins regarder sa fille de travers parce qu'à bientôt vingt-cinq ans elle était toujours sans mari, ni enfant, ça lui brisait le coeur. Même si tous savaient qu'elle l'aidait dans sa profession et dans la vie, ils commençaient peu à peu à la traiter comme une paria. Selon Ilda, sa fille méritait ce qu'il y avait de mieux pour sa vie, même s'il fallait qu'elle quitte la maison pour l'obtenir.

La quadragénaire se leva et alla serrer sa fille dans ses bras. Cette dernière ne comprit pas vraiment sa réaction, jusqu'à ce qu'elle entende sa mère renifler. Elle pleurait ?

- Ne t'inquiète pas, tenta-t-elle de la rassurer. Nous comptons rester au village. Et puis je viendrais te voir tout les jours.

Son coeur se serrait. Elle savait que l'annonce de ses fiançailles allait porter un coup à sa mère. A son tour, elle enroula ses bras autour de sa mère et la serra contre elle, enfouissant sa tête dans sa poitrine.

Ilda recula et prit le visage de sa fille dans ses mains, la forçant à la regarder dans les yeux. A la surprise de Mariah, elle arborait un immense sourire.

- Ce ne sont pas des larmes de tristesse. Ma chérie, ce sont des larmes de joies. Même si voir mon seul enfant quitter la maison ma chagrine un peu. Mariah tu mérites ce qu'il y a de mieux et si ce James peut te l'apporter, alors il n'y a pas à hésiter.

Mariah laissa les larmes qu'elle retenait couler sur ses joues. Elle était partageait par la joie que sa mère accepte qu'elle épouse James et la crainte de la laisser seule, mais un poids avait quitté ses épaules.

- Je te promets de continuer de t'aider avec les remèdes et de venir te voir souvent.

La mère embrassa sa fille et elle restèrent quelques minutes ainsi, accrochées l'une à l'autre. Aucune des deux ne voulait lâcher l'autre. Ilda fini tout de même par s'écarter et essuya ses yeux humides avec sa manche.

- Ce n'est pas tout ça, mais nous avons beaucoup de travail aujourd'hui. Prends manges un peu.

Elle prirent tranquillement leur premier repas de la journée en discutant du mariage et de la journée qui les attendait. 

Très vite, elles débarassèrent la table. La nourriture restante fut placer dans le garde manger et la vaisselle lavée et rangée. Ilda sorti des ustensiles étranges d'un autre placard, ainsi que des sacs contenant diverses plantes séchées. Elle chercha également des bocaux qu'elle récupérait après avoir vidé leur contenu - c'était souvent de la confiture - pour y laisser des contenant ne pouvant pas rester à l'air libre ou être en contact avec d'autres ingrédients. 

Mariah, quant à elle, s'empara des fioles, plus ou moins grandes sur l'étagère la plus haute. Elle les posa sur un coin de la table quine gênerait pas le travail de sa mère et partit chercha la mallette médicale de son père, posée au sol, près de la porte. Elle disposa les contenants à l'intérieur, de sortes à ce qu'aucun d'eux ne se renverse pendant le transport. Ceux-ci étaient déjà rempli et prêts à être livrés. Beaucoup de villageois étaient tombés malades dernièrement, en raison du froid mordant de l'hiver. 

La fièvre fragilisaient des dizaines de personnes et les plus faibles avaient peu de chance de s'en remettre totalement si personne ne les aidait. William, le père défunt père de Mariah, était le seul guérisseur des environs, de son vivant. Sa femme avait donc naturellement reprit la professions après sa disparition, quand le pasteur clamait qu'il fallait se fier au Seigneur.

Les deux femme de la famille Thompson étaient donc les seules à apporter une aide véritables à ces pauvres gens qu'on préférait risquer de laisser mourir. 

Mariah referma le couvercle de la mallette et passa la bandoulière par dessus sa tête. Elle s'assura de la bonne position de celle-ci sur son épaule et embrassa sa mère avant d'enfiler sa cape et de sortir. Elle savait à qui elle devait livrer tout ça.

Dans le froid mordant, les bottes rapidement trempées par la neige et la boue du chemin, Mariah se dirigea vers la première maison. Le patient qui avait le plus besoin de soin.

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