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Day 7 | PARTNERS IN CRIME |

Eeet nous sommes rendus au point où cette Week devrait se terminer si la FSA avait été composée de gens dotés d'un minimum d'instinct de survie-

Et au point où je regrette très fortement cette décision de ne pas avoir choisi Free Day pour le thème de demain-

M'enfin, aujourd'hui Pika corp vous présente du Fluff, du Fluff et... Un soupçon de Crack ! Mon combo favori, vous m'en direz des nouvelles ;)

On est toujours pendant les années où la légende du Double Black s'est formée, peu avant la période du Dragon's Head Conflict, et Dazai est plus smooth que jamais :3

Bonne lecture !

✎✐✎✐✎

Leurs pas précipités résonnaient contre le carrelage au rythme de leur course effrénée. Chuuya tira violemment Dazai par le poignet, au risque de lui déboiter l'os, et se plaqua contre le mur, le brun forcé de suivre. Quelques secondes plus tard des balles heurtèrent la fin du couloir où ils se tenaient plus tôt, et sur un regard échangé, ils recommencèrent à courir, trébuchant, manquant de prendre les mauvaises directions, se tirant mutuellement dans un sens et dans l'autre, se poussant à continuer malgré leurs muscles fatigués et leurs souffles brûlants.

Derrière eux les cris et les bruits métalliques de douilles tombant au sol semblaient se rapprocher; ils ne purent qu'accélérer, aux limites de leur force, en priant pour qu'un miracle ait lieu et les tire de cette situation peu agréable.

Dazai tourna abruptement vers la gauche, n'ayant aucune idée d'où il allait exactement, ne pouvant qu'espérer ne pas avoir choisi une voie sans issue. Son partenaire sur les talons, il analysa rapidement leur environnement, son unique œil valide scannant le mobilier et les alentours. Ils se trouvaient en hauteur dans l'immeuble, au moins au cinquième étage, peut-être plus haut, et visiblement dans une partie peu utilisée si on en jugeait par les toiles d'araignées au coin des plinthes. Cela pouvait jouer en leur faveur, s'ils en usaient intelligemment, car il y avait donc de grandes chances que leurs assaillants ne connaissent pas les lieux beaucoup mieux qu'eux.

— Donne moi ton gant, ordonna brusquement le jeune homme, s'adressant à son coéquipier qui, une main sur l'abdomen pour soulager son point de côté, lui lança un regard confus tout en essayant de reprendre son souffle.

Chuuya coopéra cependant, car il savait qu'avec Dazai les solutions venaient en premier, et les réponses après si on était chanceux. De toute manière, il n'avait pas le temps de s'attarder sur toutes les fois où son partenaire avait faillit les faire tuer en ayant une idée dangereusement stupide : il ne pouvait qu'espérer que ce soit là le génie du brun à l'œuvre et non sa tendance suicidaire.

Il observa le plus jeune exécutif de l'histoire de la Mafia Portuaire jeter le vêtement à l'angle du couloir, bouger le buffet pour l'incliner en diagonale, lancer violemment un vase plein d'eau et de fleurs sur la moquette, partagé entre perplexité et envie nerveuse de rire. Le rouquin sentait que quoi que cette stratégie fut, ce n'était certainement pas une des plus brillantes à avoir traversé l'esprit de Dazai.

Ils étaient foutus

Quand le brun revint vers lui pour observer son œuvre, mains sur les hanches, l'air satisfait, Chuuya roula des yeux et résista à l'envie pressante de lui annoncer qu'il n'y avait aucune chance pour que leurs poursuivants pensent qu'ils avaient continué tout droit, l'ensemble étant trop clairement une fausse piste. À la place il se résigna à sa mort prochaine et, croisant les bras, leva un sourcil pour demander plutôt sarcastiquement :

— Et ? C'est quoi la suite du plan ? Se cacher dans l'angle et leur faire assez peur en surgissant pour qu'ils lâchent leurs armes ?

Les voix énervées se rapprochaient, leur écho se faisant moins lointain, et quelque part Chuuya en était heureux. Voila au moins quelque chose de concret, la perspective d'une bataille, un terrain sur lequel il se savait posséder un avantage. Il n'aimait pas fuir, sa fierté en prenant un sacré coup, et encore moins fuir sans savoir où son prochain pas le mènerait.

D'ailleurs, si leurs adversaires avaient été normaux, il n'y aurait pas pensé à deux fois avant de choisir l'option le menant à la confrontation. Le problème ici se trouvait être la technologie qu'ils possédaient, une substance qui, lors d'un contact avec le sang, pouvait nullifier temporairement une capacité. Une armée de Dazai, et cela avait de quoi inquiéter Mori, qui avait donc dépêché son meilleur duo d'intervention, le tristement célèbre Double Black, dans le laboratoire clandestin sous l'immeuble où ils se trouvaient bloqués pour s'occuper de ce grain de sable dans les rouages de son plan parfait de domination du monde du crime organisé.

Cependant, même eux, combinaison de toute la terrifiante puissance brute du pouvoir de Chuuya et des stratégie tordues de Dazai, ne parvenaient à neutraliser le problème. Si le rouquin était touché, c'était la force de frappe sur laquelle ils se reposaient qui leur faisait défaut, et sans cela ils ne valaient pas beaucoup mieux que deux simples mafioso très compétents en divers arts du combat.

— Non, on attend qu'ils passent et on prie pour avoir de la chance, répliqua, tout sourire, le brun en contrecarrant les plans de massacre à poings nus qui commençaient à se former dans l'esprit de son partenaire, qui comptait combien de personnes il pourrait abattre avant de se faire avoir.

Le corps de Chuuya, tous muscles déjà tendus dans la perspective d'un affrontement imminent, les sens en alerte, répondit tout de même à une simple pression de la main de Dazai sur son poignet. Lui indiquant une porte en aluminium qu'il avait crochetée pendant que le rouquin dénigrait son superbe plan, il le poussa à l'intérieur et l'y rejoignit silencieusement avec un sourire en coin, confiant à la limite de l'arrogance comme toujours.

La lumière dans la pièce était limitée à celle qui filtrait sous la porte, et celle qui provenait des voyants allumés de divers appareils électroniques : un écran d'ordinateur fixe en veille, une imprimante numérique et une box internet dont la LED verte éclairait juste assez pour qu'ils puissent deviner le visage l'un de l'autre dans la semi-pénombre. Ils semblaient se trouver dans un bureau, et Dazai les y enferma en tournant sans un bruit la clé dans la serrure, qu'il avait fait tomber plus tôt au moyen d'une épingle à cheveux.

Les pas se rapprochaient, avec le "ting !" des portes d'un ascenseur s'ouvrant, ils comprirent que leurs assaillants avaient sûrement appelé du renfort, ou emprunté des chemins différents et venaient de se rejoindre, le groupe les poursuivant étant soit toujours le même, soit enflé de plus d'effectifs.

— C'est sérieusement ça ton plan ? Attendre silencieusement de se faire fusiller au-travers d'une porte ? chuchota avec véhémence Chuuya, agrippant les avant-bras de son coéquipier pour le tourner vers lui, yeux bleus dangereusement illuminés d'un feu intérieur rougeâtre.

Dazai ne répondit pas à l'accusation, et se contenta de lui intimer le silence, murmurant à son tour que si le jeune homme voulait bien l'espace de quelques minutes garder le silence, alors il verrait toute l'étendue de son génie.

Mais Chuuya ne voulait rien entendre. Si son partenaire était à court d'idées et avait fini par les lancer dans le premier plan foireux qu'il avait pu former, il ne le lui reprocherait pas, lui-même n'était pas capable d'imaginer grand-chose d'utile, mais qu'il le lui dise, au moins !

Dazai supporta son sermon craché à voix basse et donc beaucoup moins percutant pendant quelques secondes, le temps peut-être de le laisser décharger ce qu'il avait sur le cœur, avant d'entendre le bruit métallique des armes de leurs ennemis qui arrivaient au bout du couloir, au pas de course si on en jugeait par le vacarme.

— Tais-toi, intima t-il alors au rouquin, ce que le concerné ne fit évidemment pas, puis sur un sourire malicieux que Chuuya ne vit pas vraiment, faute d'éclairage correct, le brun se défit de la prise que son partenaire avait sur ses poignets pour lever ses mains à la hauteur du visage de ce dernier.

Et enfin, à part un "humph" surpris de la part du jeune homme quand il écrasa ses lèvres contre les siennes, le rouquin fut réduit au silence, et ils écoutèrent plutôt distraitement leurs poursuivants passer dans le couloir à quelques mètres à peine, pas même inquiétés par la poignée qui fut enfoncée à plusieurs reprises, mais relâchée après qu'on ait constaté que la pièce était fermée à clef.

Le dos contre le bois du bureau Chuuya avait une main posée sur la surface de ce dernier, afin de se stabiliser, et l'autre fermement agrippée au revers de l'imperméable du brun, encore hésitante quant à la direction vers laquelle utiliser sa force, pour repousser ou attirer. Il laissa cependant Dazai se pencher vers lui sans résister, et n'ouvrit un œil que lorsque le jeune homme posa à son tour la main sur le bureau, un sourire victorieux se formant sur ses lèvres, que Chuuya délaissa en réponse.

Légèrement à bout de souffle, il lui fallut une seconde pour retrouver un rythme respiratoire normal, et il choisit de ne pas trop penser au fait que leurs assaillants auraient très bien pu enfoncer la porte pendant qu'il laissait encore une fois Dazai influer sur son professionnalisme.

— C'était ça ton plan depuis le début ? choisit-il à la place de s'exclamer, à mi-chemin entre incrédulité et amusement, se passant une main sur le visage pour se remettre les idées en place.

Parce qu'il n'était que trop familier avec l'étincelle dans les yeux du jeune homme, et quand on connaissait le phénomène, avancer qu'il était allé jusqu'à prévoir un plan qui incluait un créneau spécial bécotage n'était pas si étonnant.

Dazai, évidemment, ne nia pas, se contentant d'afficher un rictus plus large et poussant le vice jusqu'à hausser les sourcils suggestivement, ce pour quoi Chuuya roula des yeux, profitant de ce prétexte pour le repousser.

Ce fut donc au tour du brun de s'adosser au bureau, et il attrapa quelque chose sur la surface en bois verni, brandissant l'objet entre eux alors que le rouquin le fixait toujours de ce regard trop intense, cherchant à déchiffrer l'impossible partenaire qu'on lui avait collé, mais que malgré lui il n'aurait échangé contre rien au monde.

- Disons que je savais que la formule chimique était gardée dans cette clé USB au sixième étage, et qu'il fallait bien passer le temps avant de pouvoir sortir du bureau, répondit Dazai avec arrogance, s'humidifiant les lèvres et jouant avec le minuscule appareil électronique entre son index et son majeur.

Chuuya parut à deux doigts de se frapper le front du plat de la paume, avant de sembler se relaxer, un léger rire menaçant de trahir son amusement. Il regarda le brun dans les yeux pendant deux bonne secondes, avant de baisser les yeux, balayant pensivement la silhouette de son partenaire de bas en haut. Avec un soupir, il tendit la main pour attraper la clé USB, et la reposa sur le bureau sous le regard interloqué de Dazai, qui se transforma vite en sourire narquois alors qu'il comprenait ce qui se tramait dans le cerveau de son coéquipier.

— ... Ils pourraient revenir, autant attendre encore un peu, histoire d'être sûrs.

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