Truyen2U.Net quay lại rồi đây! Các bạn truy cập Truyen2U.Com. Mong các bạn tiếp tục ủng hộ truy cập tên miền mới này nhé! Mãi yêu... ♥

chapitre un.

ESMERALDA

Aéroport de Monaco,
19h57

J'étais immobile dans le hall de l'aéroport de la principauté, enfin à quelques kilomètres de la principauté. J'attendais mon frère, Carlos, je venais à peine d'arriver et le vol depuis Madrid s'était bien passé.

Sur les sages paroles de mon père, je devais accompagner mon frère à des grands prix mais notamment pour faire mon examen final pour les cours. Je suis étudiante en histoire et j'ai pris la décision de choisir un écrit sur l'histoire de l'écurie italienne : Ferrari.

J'avais la visite du musée à faire avec le président de l'écurie et des personnes dont j'ai oublié le nom. Carlos allait être là aussi, ça me rassure d'un côté.

Portable en main, je finis par lui envoyer un message, le troisième en l'espace de vingt minutes.

[Message] Carlos

Si tu m'as oublié, je te jure
que je vais faire un scandale
aux parents.

Il l'a vu et il m'a envoyé un emoji qui rigole. Un sourire amusé se dessine sur mes lèvres. Avec lui, on est très complices, on se soutient mutuellement concernant pas mal de choses. Autant sur nos peines ou sur nos joies. Il est mon confident, mon meilleur ami, il est mon univers.

Alors que je pianote sur mon téléphone en écoutant de la musique, j'entends une voix étouffée, j'ai cru entendre mon prénom. Je retire un écouteur et je me mets à regarder autour de moi. Au loin, je vois mon frère accompagné de quelqu'un. Même en plissant les yeux, je n'arrive pas à reconnaître la personne mais peu importe, y'a Carlos.

J'attrape ma valise et je me mets à courir vers lui, sourire à mes lèvres. Quand je me rapproche, je remarque que c'est Lando, je me mets à sauter dans les bras de mon frère en lâchant ma valise.

« Oh wow ! Esme' ! » prononce l'espagnol.

Il me serre fort contre lui et je souris davantage, je sens l'émotion me gagner et je renifle du nez.

« Esme, pleures pas, j'ai pas prévu les mouchoirs... » dit le pilote McLaren.

Je me détache de mon frère et j'essuie les larmes qui commencent à couler sur mes joues.

« Je suis émotive, laisses moi pleurer en paix, Norris. » dis-je avant de le prendre dans mes bras également.

Lando est une personne que j'apprécie beaucoup, il est le meilleur ami de Carlos et mon ami le plus proche. Mon meilleur ami ? George Russell. On s'est connus il y a deux ans, par le biais de Carlos et de Charles, le courant est rapidement passé et on ne s'est plus jamais lâchés.

Carlos prend ma valise et on part de l'aéroport pour rentrer chacun chez soi. J'ai hâte d'arriver, je suis tellement fatiguée, c'est affreux. Je n'ai pas dormi de la nuit, trop excitée à l'idée de retrouver mon frère et de travailler sur ce que j'aime le plus : l'histoire.

Le pilote britannique me demandait comment j'allais, on se racontait les derniers scoops de la grille, je n'étais pas très étonnée de ce qu'il me disait. Des scoops croustillants, j'en suis sûre ma chère cousine, Lina, est déjà au courant.

Mon frère me prévient qu'à son appartement, il va avoir un peu de monde dont son coéquipier, Charles, et Lina avec Oscar et évidemment Lando. Une soirée merveilleuse en perspective.

——

Quelques heures plus tard,
Monaco, 21h30,

La soirée battait son plein et j'étais contente de voir des visages familiers ici, Lina m'avait fait un bel accueil. La légende raconte que Charles n'a plus de tympans et il s'était prit un coup aussi, il n'a rien eu de mal mais plus peur que de mal. Depuis que j'ai retrouvé ma cousine, elle me lâche plus.

J'ai rapidement fais connaissance avec Oscar, le petit ami de Lina, il est très gentil et les peu de fois où je venais à des grands prix, je n'ai pas de souvenirs de lui.

« Et donc tu viens pour faire un écrit pour ton épreuve finale ? Et t'as choisi de faire toute l'histoire de Ferrari ? J'ai une cousine trop forte ? » me dit la seconde espagnole en s'appuyant dans le fauteuil en cuir.

Un ricanement m'échappe et je hoche la tête.

« J'aurais pu prendre McLaren, Mercedes ou bien Alpine ! Mais Ferrari est l'écurie que je préfère le plus. » lui répondis-je en buvant ma bière.

Carlos se rassoit à côté de moi et pousse un long soupir en rabattant ses cheveux ébènes en arrière.

« Ferrari c'est très bien, Esme. En plus, je t'emmène au musée de Ferrari ainsi qu'à l'usine demain. Tu pourras commencer ton travail comme ça ! » fait Carlos en prenant une part de pizza.

« Je serais de la partie aussi, m'oubliez pas les Sainz. » ajoute Charles en levant ses yeux vers nous.

J'échange un regard avec mon frère et un ricanement s'échappe de mes lèvres, le monégasque nous tire une moue et Lando en profite pour le prendre en photo.

Mon rire envahit la pièce et le britannique nous filme avant de poster la vidéo sur Instagram, la tête de Charles va devenir un même...

Après que la vidéo soit postée par les soins de Lando, les notifications défilent sur son téléphone, plusieurs pilotes sont ravis de me voir, certains me passent le bonjour dont Max, Pierre, Ollie et tant d'autres. Je dois avouer qu'ils m'ont tous manqués, d'autres un peu moins voir pas du tout.

Je ne dirais pas les noms, vous le saurez bientôt.

La soirée se termine quelques heures après, j'avais même pas défait ma valise alors je le fais après avoir aidé mon frère à débarrasser la table basse et ranger le salon. Le pilote finit par me rejoindre dans la chambre d'amis qui ne l'est plus depuis un moment.

Je vide mes valises, je range mes vêtements dans le meuble en remarquant la présence de mon frère. Je pose mes sweats à capuche et je me tourne en lui souriant doucement.

« Merci encore de m'avoir hébergé. Promis je me trouverais un appartement pour ne plus t'embêter, hermano. » lui dis-je en croisant les bras.

Il se met à sourire et à ricaner, il me fait un sourire complice, il le fait toujours. Je finis par m'asseoir à côté de lui et je soupire longuement, je rabats une mèche brune derrière mon oreille et je tourne la tête vers mon aîné.

« Tu peux rester autant que tu veux, tu sais que tu es la bienvenue ici, justement ta présence anime l'appartement. » me répond le brun.

Je souris et je le prends dans mes bras, il passe un bras autour de moi et me serre doucement contre lui.

——

« Esmeralda, on va être en retard, dépêche toi ! » me signale l'espagnol à travers la porte de ma chambre.

« J'arrive ! Je mets mes baskets ! »

Je ne sais pas quelles chaussures mettre. Je finis par prendre mes converses basses blanches et mon sac avec ce qu'il me faut pour la visite du musée à Maranello et celui de Modène. Je sors de la pièce en me faisant un chignon à la va vite. Je découvre Carlos en train de pianoter sur son portable.

« Si on est en retard, ça sera de ta faute. » lui dis-je avec un grand sourire.

Il manque de sursauter et finit par se lever, il m'entraîne dans sa marche et on part prendre le jet pour arriver plus vite, en voiture on aurait mit beaucoup de temps.

J'ai une journée un peu chargée aujourd'hui. Programme du jour : visite du musée d'Enzo Ferrari, des membres du staff vont me donner des documents pour mon examen de fin d'année. Ensuite pause déjeuner et on repart à Maranello pour le musée de la Scuderia ainsi que de l'usine.

Dans le jet, on est que tout les deux, j'avais rassemblé mes recherches dans divers livres, j'avais commencé la présentation sur mon ordinateur que j'ai laissé à l'appartement de mon frère. Je vais rencontrer le président de l'écurie, Monsieur McCallister et revoir également Fred.

Le vol n'a pas duré très longtemps, on a été emmené dans un van noir pour nous emmener directement au musée d'Enzo Ferrari. J'ai ma musique qui circule dans mes écouteurs, Lana Del Rey est tellement talentueuse, j'adore ses chansons. Je suis fan d'elle, je me retrouve parfois dans ses chansons.

Après une trentaine de minutes de trajet, nous sortons rapidement et les photographes sont déjà présents. Je remarque au loin une jeune femme avec le team principal de mon frère. Ça doit être la community manager de Carlos, Rosemarie, je crois ? On arrive à leurs niveaux et je reçois une étreinte si familière du français.

« Esmeralda, je suis content de te revoir ! »

« Fred, salut. Je suis très heureuse de te revoir, tu m'as manqué. »

Je me détache de lui en lui souriant et je salue la community manager de mon frère. Après les retrouvailles avec eux, on se dirige à l'intérieur où je suis accueillie par certains membres du staff de l'écurie italienne. Je leur souris en me tenant droite à côté de Carlos et de son team principal.

Fred fait rapidement les présentations, le président de l'écurie arrive vers nous avec un sourire éclatant, sourire Colgate. Je lui serre la main et m'explique rapidement son arrivée ici, je sors mon carnet de note de mon sac et je commence à rédiger des notes, j'essaye de m'appliquer au mieux.

——

Je suis en compagnie d'une gentille personne qui me fait une présentation des voitures exposées, toutes aussi jolies que puissantes, je prends des photos, je pose énormément de questions.

La personne avec moi s'excuse et s'éclipse. Je me retrouve dans la galerie d'exposition, entourée de voitures de légende. Je prends des notes, encore et toujours. La pièce est immense et très silencieuse, c'est le cadre parfait pour observer en silence.

« Mais qui vois-je. Mini Sainz ! » m'interpelle une voix masculine.

Je reconnais bien cette voix, je pivote et je remarque Charles au loin avec Oliver Bearman, pilote de formule deux chez Ferrari. Je me dirige vers eux, un sourire aux lèvres et je le prends rapidement dans mes bras.

« Je pensais qu'on se verrait qu'à Maranello... Tu m'as menti ! » répondis-je en me détachant de lui.

« Surprise, Mini Sainz ! Tiens, je te présente Oliver Bearman, le coéquipier d'Arthur. » commence le monégasque, je souris au britannique et tend ma main. « Ollie, je te présente Esmeralda Sainz, la petite sœur de Carlos. » finit-il.

« Ravie de te rencontrer enfin, Carlos nous parle beaucoup de toi. »

« Plaisir partagé, Ollie. » dis-je en relâchant sa main.

Je serre mon carnet contre ma poitrine et je suis les pilotes dans une autre pièce où je vois d'autres voitures, des voitures anciennes mais tout aussi belles et marquantes. Nous sommes rejoint par un membre du musée qui me donne des documents pour mon travail. Je les range dans mon sac avant qu'on ne sorte du musée.

Je fais rapidement connaissance avec Ollie, un pilote très gentil et drôle, on s'entend à merveille, je m'entends toujours bien avec les pilotes britanniques, c'est fou ça. Après cette visite merveilleuse, je retrouve mon aîné qui est avec Fred et le président.

« Mademoiselle Sainz ! » m'interpelle le président de l'écurie.

Je grimace un peu et je me dirige vers lui, sourire léger aux lèvres.

« La visite vous a plu ? Le musée à Maranello est merveilleux, vous verrez ! »

Il met une main sur mon épaule avant qu'il ne parte vaquer à ses occupations. J'hausse les sourcils en le regardant partir, sacré personnage celui-là. On finit par aller dans un restaurant pour manger un morceau.

Alors qu'on marchait tranquillement, je discutais avec Carlos, je lui racontais ma visite et il me racontait ce qu'il a fait en retour. Mes iris se détachaient un instant de mon frère pour regarder le paysage italien jusqu'au moment où elles se posent sur une silhouette que je reconnais de suite.

Cette silhouette se rapprochait de nous et saluait Charles et Oliver ainsi que Carlos et Fred, derrière nous. Les cheveux en bataille et les iris brillantes, il me fixe. Je ne bougeais plus d'un seul centimètres.

Celui qui avait brisé tout espoir d'amour en moi était là, avec ce sourire que j'avais aimé l'année dernière.

Arthur Leclerc était bel et bien présent devant moi.

—————
ARTHUR

J'étais présent ici pour discuter de deux trois choses avec le président McCallister, pour les courses à venir. J'avais fini par rejoindre Carlos qui était dans le musée d'Enzo Ferrari. Quand je lui avais demandé ce qu'il faisait là, il m'avait dit qu'il avait accompagné sa sœur, Esmeralda. Je pensais qu'il me faisait marcher mais quand j'ai aperçu cette jeune femme, j'ai compris rapidement que non.

Charles m'avait demandé de le rejoindre et de me joindre surtout à eux. La brune était tout aussi surprise de me voir, son sourire s'était rapidement décomposé en me voyant. Mon frère n'était pas au courant que j'avais des sentiments pour elle et que je l'avais rejeté, j'espérais que Carlos non plus.

Elle me fixe de ses iris marrons, elle me fusille presque du regard. Elle doit encore me détester, elle a totalement raison de le faire. Son silence est pesant mais la connaissant, si elle se met à parler, je serais habillé pour l'hiver.

« Bonjour Arthur. » dit-elle simplement, presque froide.

Lorsqu'elle prononce mon prénom avec son accent espagnol, j'ai un léger sourire aux lèvres et ça ne semble pas lui plaire pour autant.

« Salut Esme'. » lui dis-je en retour.

« Esme c'est pour les intimes, tiens toi à Esmeralda. Et gardes ton sourire moqueur pour les autres. »

Je n'ai pas le temps de répondre qu'elle s'éclipse en direction des voitures où elle monte dedans en mettant ses écouteurs. J'avale difficilement ma salive et Charles m'interroge du regard.

« Je t'expliquerais. »

J'avais rien dis à Charles quand j'ai rejeté l'espagnole, j'avais rien dis. Il n'était pas au courant et je pense que c'est le bon moment pour lui dire, j'attendrais la fin de journée.

J'avance vers le van où je monte et je suis face à la brune, le karma s'abat sur moi ? Elle me lance aucun regard et je parle avec les autres, c'est plus intéressant même si elle l'est aussi. Je participe à une discussion concernant les voitures, heureusement que la brune a mit ses écouteurs.

Pour briser le silence, Ollie se racle la gorge et tapote l'épaule d'Esmeralda, elle sursaute et retire un écouteur, sourire bienveillant à ses lèvres.

« Oui, Ollie ? » demande la jeune femme.

« Esmeralda, je voulais savoir si tu voulais venir au prochain grand prix ? » lui propose l'anglais.

« Oh mais appelle moi Esme ! Et je viendrais, je dois encourager Carlos. »

Non mais je rêve ? Elle l'appelle Ollie et elle lui donne l'autorisation pour l'appeler Esme ? Et moi non ? Elle se moque de moi. Elle me fixe avec un sourire fin et d'une malice. Je soutiens son regard et avant qu'elle ne mette son écouteur, mon frère l'a stoppe.

« Arthur, on ne dévore pas les femmes du regard comme ça, enfin.. Excuse le, mini Sainz. »

Elle hausse les sourcils et continue de me fixer.

« Je préfère me faire dévorer par Ben Barnes que lui, pour être honnête. »

Elle remet son écouteur et regarde à l'extérieur, Ollie pouffe de rire, Fred aussi, tout le monde finalement. Elle n'a pas changé sauf sur ça.

——

Nous avons mangés dans un restaurant italien, on a bien mangé et la brune m'avait ignoré tout le repas, je m'étais pas mis à côté d'elle, elle m'aurait planté une fourchette dans les yeux. On était au musée à Maranello, elle avait un truc pour les cours, un travail à rendre pour son examen de fin d'année. Je n'avais pas oublié son cursus, l'histoire.

J'étais dans les galeries avec Charles, Esmeralda était en compagnie de son frère et de mon coéquipier. Mon frère m'avait demandé ce qu'il se passait entre elle et moi. Comment je peux lui dire que je l'ai fais espérer pour rien ?

« C'est l'amour fou entre toi et mini Sainz. » me dit le pilote de formule un.

Si tu savais, Charles.

« Elle ne m'aime pas. Et c'est réciproque. »

« Je disais la même avec Camila, tu vois... »

Je me souviens bien comment Charles était avec Camila, avant. Sauf que là, c'est différent. Très différent. J'ai aimé Esmeralda, une naissance de sentiments et un rejet par peur et par obligation.

Je hoche la tête et on finit par sortir de la galerie, je vois la sœur de l'espagnol prendre des photos et écrire des choses sur son carnet, on passe à côté et elle ne prête pas attention à nous.

Son chignon fait à la va vite, son style vestimentaire aussi basique que chic, son expression quand elle est concentrée, son sourire et son rire, sa beauté, elle ne passe pas inaperçue.

À la fin de la visite, la jeune femme se tient près de son frère, elle avait rangé ses affaires et on discutait, Fred nous avait abandonné, il avait quelque chose de prévu et il devait voir le président McCallister.

Nous finissons par partir vers le van, elle était devant moi et elle était avec Charles et Ollie, j'étais avec son frère, derrière elle. Carlos était silencieux et devant nous, c'était en plein débat sur la burrata. Le van nous attend et la portière s'ouvre, on laisse Esmeralda monter en premier, je me trouve contre la portière et Oliver se trouve à côté d'elle.

Durant le trajet, je lui avais envoyé un message mais elle n'avait pas réagi. Elle échangea même son numéro avec celui de mon coéquipier, que grand bien lui fasses. Je n'avais pas calculé l'étudiante en histoire durant le trajet jusqu'à l'aéroport ni même dans le ciel.

Monaco, Monte Carlo,
21h28,

Posant mes pieds sur le sol monégasque, un chauffeur récupère Ollie, il salue tout le monde et on se retrouvera au prochain grand prix. J'ai déjà hâte de rouler de nouveau. Je sors de ma rêverie quand je reçois une accolade venant de mon aîné, je souris légèrement.

« Vous avez prévus quelque chose ce soir ? » demande Charles.

« J'ai rien de prévu, de mon côté. »

La brune nous fixe et son frère aussi.

« Je dois rédiger au propre mes notes pou... »

« Sinon on va boire un verre ? » dit-il en coupant la parole de la jeune femme.

Elle se met à soupirer longuement et jette un regard vers Carlos.

« Si vous voulez mais pas longtemps, Esme et moi sommes crevés. » répondit l'espagnol.

J'ose pas imaginer l'état de fatigue de la brune. Dans la voiture, j'étais avec Charles et c'était calme, on parle justement d'elle.

« Je trouve qu'elle a énormément changé. Tu ne trouves pas, Arthur ? Elle est plus sûre d'elle et on en parle de sa beauté ? » dit mon aîné.

Je détache mon regard de la route pour le regarder brièvement.

« Ouais, ouais, elle est charmante. Elle a beaucoup changé, t'as raison. » répondis-je simplement.

Je devrais tourner la page et tentais de l'oublier mais c'est difficile. Comment oublier une telle personne qu'elle ? Elle marque les esprits de part sa façon d'être et sa beauté, je sais qu'elle m'a oublié mais pas moi. Son odeur d'Argan qui envahit l'air et sa présence qui marque les esprits et apporte une chaleur avec son sourire.

Je dois l'oublier. Je n'ai pas le choix.

——

Nous sommes dans ce bar depuis presque deux heures et je sirote ma bière, on parle mécaniques et voitures, Esmeralda est sur son téléphone à parler avec Oliver. Je suis à côté d'elle donc je le remarque bien.

Ils font visiblement connaissance, je décide de lui renvoyer un message, pour voir.

[Messages] Esmeralda
Salut Esme', ça va ?

J'appuie sur le bouton envoyer et j'attends.

Elle parle toujours à mon coéquipier mais pas de réception de mon message. Elle quitte les messages pour aller sur Instagram, consultant les derniers postes. Je regarde du coin de l'œil jusqu'au moment où...

« Arrête de regarder ce que je fais, je sais que tu le fais depuis tout à l'heure, Arthur. » me dit-elle.

Je suis grillé, merde.

« Ça m'a l'air intéressant donc je regarde. »

Elle me dévisage et se lève de sa chaise, en prenant son sac et contourne la table sous nos yeux. Elle se retourne et me regarde d'un regard froid.

« J'ai à te parler, viens. »

Sans dire un mot de plus, elle sourit poliment aux autres pilotes.

« On revient, enfin il va revenir. Je vais rentrer après. »

Esmeralda se dirige vers la sortie du bar et je la suis sans échanger de regards avec Carlos et Charles. Lorsque je sors, je la vois droite plus loin, je me dirige alors vers elle. Je me mets à sourire mais il disparaît rapidement en voyant son visage fermé.

« Tu voulais me parler ? »

Elle croise les bras et me tue du regard.

« Arrête de faire genre, Arthur. Ça m'énerve tellement. Te voir ici, heureux alors que tu es la cause de mon malheur. Tu viens nous rejoindre, heureux comme tout mais tu es le pire mec que j'ai jamais connu. » commence t-elle.

Je fronce les sourcils et je ne dis rien.

« Tu te rapproches de moi enfin tu tentes mais rien. Je me contiens depuis tout à l'heure mais je ne peux pas le garder pour moi. Arrête tes tentatives de revenir vers moi comme ça, de savoir des choses sur moi. C'est chiant et très énervant. Si tu ne veux pas que je te fasse une scène devant tout le monde, arrête ce que tu fais. Il me semble t'avoir déjà prévenu de ne plus m'adresser la parole ni de m'approcher. Alors dégage. »

Wow. Un rire nerveux s'échappe de mes lèvres.

« Crois-moi, c'est le mieux à faire. Bonne soirée, Arthur. »

Elle finit par partir en me laissant la, sur le trottoir. Je n'ai pas eu le temps de dire quoique ce soit qu'elle est parti rapidement. Elle m'a cloué le bec. Je retourne à l'intérieur du bar où je retrouve les deux autres pilotes qui m'interrogent du regard.

J'explique brièvement mais je sais pertinemment qu'elle va tout raconter à son frère. J'aurais pas pensé qu'elle me détestait à ce point. Peut-être qu'en ma présence, ça lui a ravivé des souvenirs qu'elle ne voulait pas avoir de nouveau.

Après notre verre, on était rentré chacun chez soi. Je me suis posé dans mon canapé en allumant la télé pour faire un bruit de fond et je regarde vite fait l'écran.

Je prends mon téléphone et je me balade sur les réseaux, je défile Twitter, TikTok et Instagram. Je like certaines photos et story, rien de bien passionnant. Une petite voix dans ma tête me dit une chose. Je clique sur la loupe et je me mets à écrire le prénom de l'espagnole.

Je l'ai. Je ne m'abonne pas. Je me contente de défiler son feed Instagram. Je vois divers posts dont plusieurs d'elle avec son frère, Carlos. Mais je clique sur une photo, elle est sublime, elle date de quelques temps déjà.

Aimé par lina.torres, carlossainz, georgerussell et par d'autres personnes.

esmeralda.sainz : safe place 💛

carlossainz : la plus belle de la famille 🥰
lina.torres : MA BEAUTÉ A MOI.
lando : c'est même pas le soleil qui nous éblouit mais elle

Je défile les commentaires et par réflexes, j'ai aimé la publication. Je panique et je retire le j'aime rapidement mais elle a déjà reçu la notification, je pense. Quel con.

« J'espère qu'elle n'a rien reçu. »

L'instant d'après, je reçois un message.

esmeralda.sainz :
T'es pas discret et t'es un stalker, mini Leclerc.

Je me mets à sourire et je réponds à son message.

arthur_leclerc :
Je ne suis pas un stalker, mini Sainz.

esmeralda.sainz :
Si, t'es un stalker. Et arrête de faire genre, ça m'agace.

Après m'avoir envoyé ce message, je ne réponds pas. Elle s'est même abonnée à moi et j'ai accepté sa demande. Elle me renvoie même un message.

esmeralda.sainz :
Crois pas que je t'apprécie car je m'abonne à toi. Je t'ai effacé de ma vie. Bref bonne nuit.

Je pose mon téléphone sur le canapé et je passe une main sur le visage, je ne suis pas au bout de mes surprises avec elle, je le sens.

——————

Bonjour tout le monde ! Voilà le premier chapitre de The Alchemy, vous allez suivre la tumultueuse histoire d'Esmeralda et d'Arthur ! Vous allez découvrir au fur et à mesure des révélations, même moi je ne suis pas prête !!

N'hésitez pas à vous abonner, commenter et voter pour ma fanfiction ! Et la suite d'Ocean Eyes sort bientôt, elle est encore en écriture !

Bonne lecture tout le monde 🧚🏼‍♀️

Bạn đang đọc truyện trên: Truyen2U.Com