Monte Carlo, Monaco
Un an auparavant,

Les étoiles scintillaient dans le ciel monégasque, le vent soufflait doucement et la température était plus que douce, c'était agréable. Le soleil se couchait et les rires d'une jeune femme retentissaient dans l'air. La radieuse et pétillante, Esmeralda Sainz était dans les rues de la principauté, elle était en compagnie d'un jeune homme qui avait un grand sourire aux lèvres.

Ils semblaient heureux, la brune riait aux éclats, une blague ou une anecdote ? Elle semblait heureuse, heureuse à ses côtés. Le jeune homme, Arthur Leclerc, était à ses côtés, un bras autour de ses épaules.

« Attends, tu as vraiment fait ça ? » avait-elle dit, en tournant la tête vers lui.

Il baissait le regard vers elle, un sourire à ses lèvres, il la regardait éperdument. Étaient ils des amis ou deux âmes épris l'un de l'autre ?

« Je t'assure. C'était assez drôle à voir ! » avait répondu alors le jeune homme.

Ils se fixaient, leurs iris se mêlant entre elles, le temps s'était arrêté, le monde se figé autour d'eux. Elle avait ce sourire lumineux à ses lèvres, les yeux pétillaient d'une certaine douceur. Esmeralda était à un point inimaginable du bonheur.

« La prochaine fois, penses à filmer ! » avait répliqué l'espagnole.

Il ricanait et il restait avec elle, la rapprochant plus de lui, comme pour s'assurer qu'elle était bel et bien là, à ses côtés. Elle, elle souriait grandement, elle était plus qu'heureuse. Malheureusement on sait tous que les instants comme ça ne dure jamais longtemps.

Ils s'arrêtent dans leur marche paisible dans les rues de Monaco. Arthur l'avait stoppé avec douceur, en saisissant son poignet avec une délicatesse particulière. La brune le regardait avec une grande attention, elle avait ce sourire si doux.

« Esme, tu es si belle. »

L'air sérieux d'Arthur déstabilise la jeune femme, elle eut un rire jaune et mit une mèche brune derrière son oreille. Il se rapprocha, rompant l'espace entre eux, leurs corps se touchent presque. Esmeralda sentit son cœur s'emballa et la fameuse sensation des papillons dans le ventre lui prit.

L'instant d'après, les lèvres du blond se posaient sur le front de la plus petite et une main glissait derrière sa nuque. Les paupières de la jeune femme se fermaient pour profiter de cet instant. Elle était aux anges.

Quelques semaines après,

Esmeralda était là, assise sur ce banc face à la mer, les genoux ramenés contre sa poitrine, les yeux rivés sur l'eau mouvante au loin. Elle attendait le monégasque, il était distant et elle avait un mauvais pressentiment. Il était occupé par les essais d'après son frère, Charles. Le soir, elle tentait en vain de le contacter mais il était trop distant et il disait qu'il était souvent fatigué.

« Esmeralda, hey. »

La voix du jeune prodige de l'écurie italienne la fit sortir de ses pensées et quitta son banc pour le rejoindre. Immense sourire à ses lèvres, elle s'avança suffisamment pour le prendre dans ses bras.

Il se recula et elle fronça des sourcils, rire nerveux quitta ses lèvres, elle ne comprenait pas.

« Tu.. Tu vas bien ? » avait-elle demandé.

Arthur était silencieux et fixa l'espagnole, ils se fixaient intensément, elle, ne comprenant pas ce rejet alors qu'il était toujours heureux de la voir et de la prendre dans ses bras.

« Je vais bien. Il faut que je te parle, Esmeralda. »

Une crainte envahie la brune qui se tenait devant lui, il avait le regard fuyant. Elle sentit son cœur battre à vive allure, par peur, elle avait peur de ce qu'il allait lui dire. Une sensation désagréable, la pire sensation qui puisse exister avec la sensation du cœur qui se brise.

« Je t'écoute ? »

La sœur du pilote espagnole lui fit un sourire, un sourire faible pour cacher sa peur et tenter de paraître détendue, elle était totalement terrifiée.

Il se racla la gorge et son regard était plus fuyant qu'avant. Il n'arrivait pas à la regarder, il regardait partout, cherchant de l'aide mais le courage pour lui parler.

« Écoute, Esmeralda... Tu es une jeune femme vraiment incroyable et gentille. » commença le monégasque.

Les yeux bruns de la Sainz se mirent a pétiller, faisant agrandir son sourire sur son visage. Elle allait répondre mais il l'a coupe.

« J'ai vraiment passé de bons moments avec toi et... »

« Et..? »

Elle ne pouvait s'empêcher de dire quelque chose, la peur parlait pour elle.

Il ne releva pas le regard sur elle jusqu'au moment où il se mit à la regarder, soufflant longuement.

« Et je pense qu'on devrait s'en arrêter là. Toi et moi, ça ne fonctionnera pas. »

Le sourire lumineux et les yeux pétillants de la brune partirent d'un coup de vent, elle sentait son cœur se serrer dans sa poitrine. Arthur l'a regardé, sans indifférence mais au fond il avait mal. Le cœur de la jeune femme battait vite et elle avait mal à la poitrine, elle ne tremblait pas mais c'était tout comme.

« Q-Quoi..? Mais pourquoi..? Mais tous les moments ensembles...? » demanda finalement Esmeralda, la voix presque brisée.

Elle retenait ses sanglots, elle les contenait tellement qu'elle en avait mal, les yeux remplis de larmes.

« Ça ne fonctionnera pas. La distance, je fais mes courses chaque semaines, j'ai peu de temps pour te voir et tu as tes études, on ne peut pas faire une relation basée sur nos absences. Je préfère qu'on s'arrête là, Esmeralda. Bonne continuation à toi. »

Il ne l'a regardé pas dans les yeux, brièvement pour ensuite mimer un semblant de sourire et partir. Elle restait plantée la, à le regarder partir au loin. Les larmes venaient à couler sur ses joues, elle sentait ses jambes trembloter, son cœur se serrer davantage dans sa poitrine.

Elle finit par exploser en sanglots, ne les contrôlant plus. Le réflexe de la brune était de téléphoner à son frère aîné, Carlos. L'espagnol n'avait pas perdu de temps pour venir la récupérer. Le cauchemar de chaque aînés : voir le plus jeune dans une situation délicate.

Arthur, lui, marchait dans les rues de Monaco pour retourner à son appartement, un pincement à son cœur. Il n'était pas du genre à briser le cœur des autres mais il n'avait pas le choix. Il commençait à développer des sentiments pour elle mais il n'avait pas le choix, il devait le faire.

Rentrant chez lui, il se posa dans son canapé et prit son téléphone pour voir si il avait des messages, surtout venant d'elle. Rien pour le moment. Il passa une main sur son visage, il ne savait pas quoi faire après ce qu'il venait de faire. Il n'était pas fier mais le choix, il ne l'avait pas, c'était soit ça ou rien.

Dans un état pitoyable, Esmeralda était assise sur la plage à fixer la mer au loin, son téléphone était toujours sur les messages qu'elle avait échangé avec le pilote monégasque. Elle attendait son frère, le seul qu'elle voulait voir à cet instant.

« Esme' ! » s'écriait une voix.

Elle pivota la tête et tomba sur son frère, elle ne perdit pas de temps et elle fonça dans ses bras. Carlos la serra doucement dans ses bras, elle se blottit contre son aîné et les sanglots revenaient.

« Ça va aller, je suis là.. » rassura le brun, serrant sa sœur un peu plus fort.

Les larmes continuaient de couler à flot contre ses joues meurtries par les larmes. Les deux espagnols finissaient par quitter la plage pour retrouver le domicile du pilote, elle était dans un état pitoyable, les yeux rougis par les larmes et les joues rouges.

Son téléphone vibra et quand elle vit le nom sur l'écran, elle remarqua le prénom de la personne qui l'a plongé dans cet état.

[Message] Arthur
Esmeralda.. Je suis sincèrement désolé.
On peut rester amis ?

Elle regardait longuement son écran alors que Carlos préparait une tisane.

[Message]
Même pas en rêve qu'on soit amis.
T'es le pire gars que j'ai jamais
rencontré Arthur. Gardes tes
excuses pour les autres, avec moi
ça ne marche pas.

Et aussi, ne t'approche plus de moi,
si tu ne veux pas un scandale ou que Carlos
ne s'en mêle. Mais surtout pour éviter
que je t'en colle une devant tout le monde.

Après les messages, elle décida de le bloquer et jeta son téléphone sur un coussin. Carlos arriva avec une infusion, fruits rouges, la préférée d'Esmeralda. Son frère lui demanda ce qu'il s'est passé pour qu'elle soit dans un tel état.

La plus jeune finit par lui expliquer, elle essayait de ne pas pleurer mais mission impossible, la tristesse et la déception formaient un beau mélange à eux seuls, la colère s'y ajouta aussi. Carlos n'était pas mieux, étant proche de sa sœur, c'était compliqué pour lui de rester calme.

C'est durant la soirée qu'elle vida son sac, déballant ce qu'elle avait sur le cœur, quelques larmes trouvaient chemin parmi les explications. La main de Carlos se glissa dans celle de sa petite sœur et la serra doucement.

« Je te promets, Esme', qu'il ne t'arrivera plus rien. Tu ne mérites pas qu'on te fasse mal, je t'en fais la promesse, petite sœur. Plus rien ne t'arrivera tant que je serai là. »

Elle hocha la tête et partit dans les bras du pilote de formule un, elle libéra des larmes et embrassa sa joue.

« Te lo prometo, Carlos. » disait-elle en espagnol.

« Te quiero, hermanita. »

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Hello ! J'espère que vous allez bien, voici une nouvelle fiction basée sur Arthur Leclerc et Esmeralda Sainz !
Évidemment ce chapitre est pour amorcer l'histoire, elle contiendra certains personnages d'Ocean Eyes dont Lina et Camila.

J'ai hâte de lire vos retours sur cette nouvelle histoire, j'attends vos avis avec impatience 🫶🏻

Bonne lecture mes stars 🧚🏼‍♀️
xoxo, waandaw !