17
Tout le petit de Versailles vit sa petite vie et parle de la prise en main du roi sur sa propre guerre. Tandis que je reste une fois de plus dans ma chambre mais ma journée va être consacrée à l'élaboration d'un plan. Nous sommes le 30 juin 1672 et il est plus que temps qu'on se retire de se palais. Je me glisse alors sous mon lit pour arracher des lattes de parquet. Mon sac a dos se trouve en dessous et est intact depuis notre arriver je n'y ai pas toucher. Nous sommes en pleine après-midi et mes amis ne vont pas tarder à arriver. La porte qui joint ma chambre et celle de mon amie est aussi surveiller alors je suis cloîtrée dans une seule pièce depuis cinq jours et je commence sérieusement à étouffé. Après avoir attacher mes cheveux de la manière la plus pratique possible pour faire du cheval autrement dit en une longue tresse je cherche ma tenue d'équitation pour la placer derrière le paravent. Un peu d'organisation nous feras gagner un temps précieux et j'en profite alors pour saisir un sceau et une bougie.
Les lettres autrefois envoyé par Christopher en tant question vont être détruite ainsi ils n'auront aucun moyen de remonter vers lui. Peu à peu toutes les feuilles partent en fumer et l'odeur de papier brûler prend toute la pièce. J'ouvre alors une fenêtre et place le seau en dessous pour que la fumer fine s'y échappe. Philippe de Lorraine entre soudainement dans ma chambre avant tout le monde et il se met à tousser et battre sa main devant son nez.
— Bon Dieu ma chère que faites vous ? S'agace-t-il
— Je ne vous attendais pas de si tôt Chevalier. Répond-je
— J'aimerai passer un petit temps avec vous avant... Enfin... Lâche-t-il en cherchant le bon mot.
— J'ai compris ne vous en faite pas. Un verre ? Demandé-je une bouteille de vin à la main.
— Ma foi. Répond-t-il
Avec nos deux verres remplit il m'explique alors qu'il veut nous aider pour notre escapade nocturne. Je sais que le Comte veut que ça se fasse au plus vite et il dit avoir de bonnes armes avec lui pour avoir un chemin sans encombre. Le Chevalier a pour projet de rendre ivre les gardes des écuries et revenir ici pour proposer un verre aux gardes mais cela va clocher le plus grand risque sera pour la personne qui va s'en prendre aux gardes qui garde ma porte. Je ne sais pas quel est le mieux et je ne suis pas douée pour ce type de manœuvre.
— Puis-je vous demandez une chose Éléonore ? Demande le Chevalier avec une voix sincère.
— Bien sur je vous écoute. Souris-je
— Veillez sur Elyzabeth pour moi. Lâche-t-il tout simplement avec un regard inquiet.
— Vous vous êtes attaché à elle ? Demandé-je avec un air intriguée
— Je ne le pensais pas non plus croyez moi et c'est étrange mais... je l'aime tout autant que Philippe et je sais que pour la protéger dans ce monde je me dois de la prendre pour épouse. Et plus le temps passe plus j'accepte l'idée. Avoue-t-il en m'ouvrant son cœur qui paraît parfois si froid.
— En échange Veillez pour moi sur Philippe. Par pitié je sais qu'il va virer colérique si je ne suis plus la pour le contenir et l'aider à voir la vie autrement. Dis-je en saisissant sa main.
— Très bien je le ferais. Promet-il avec un léger sourire.
— Il en va de même pour moi. Fini-je avant de trinquer et boire une gorgée avec lui.
Notre verre terminer nous attendons Philippe, Ely et Christopher qui doivent être en route. En attendant nous ressassons de bons souvenirs avec le Chevalier et nous rions du comportement que Philippe peut avoir quand il est ivre. Le Chevalier tient alors à me rappeler son bon sixième sens développer par rapport au Comte et me dit sans arrière pensées
— Faites attention à vous tout de même Chère Éléonore vous êtes un cœur bien trop pure pour ce monde.
Son inquiétude me va droit au cœur et nos amis ne tardent pas à arriver les uns après les autres afin d'éviter tout soupçon. La seule personne qui manque ici est Bontemps. Cet homme me manque et ses conseils aussi malheureusement il est bien plus présent pour le roi comme le veut sa fonction. Mais celui-ci étant en guerre Bontemps se voit obliger de surveiller le palais et demeure auprès de la reine qui est devenue régente et ne lèvera pas la peine que le roi m'a donner. Tandis que Elyzabeth vérifie mon sac elle y ajoute la dague doré que Philippe m'a offerte et celui-ci parle avec le Chevalier et Christopher pour avoir un plan parfait. Mais le seul homme qui pourrait nous aider et qui a toutes les clés de ce château c'est Bontemps. Cependant le mettre au courant d'un tel plan d'évasion le mettrait dans une position bien trop fragile et je ne suis pas la pour lui crée des problèmes.
Dans mes rêveries j'observe ma chambre dans laquelle il s'est passer tant de choses. De nos débuts angoissant avec Elyzabeth à mes moments les plus intimes avec Louis. Mais ceux que je retiens aussi sont ceux que j'ai passer à moitié ivre avec Philippe. Nous refaisions le monde à notre façon et il était si beau que j'aurais aimer y vivre sans me poser plus de questions que cela. Le Chevalier émet spontanément l'hypothèse de boire avec les mousquetaires des écuries et Christopher est d'accord quitte à rester veiller discrètement dans les box. Les affaires du Comte sont déjà prêtes et Philippe ? Eh bien il tient à tout prix à me mener lui même vers les écuries de nuit. Ely quant à elle sera déjà sur place avec le Comte et elle ne reviendra pas sur sa décision de nous escorter. Bien que la véritable personne qui nous escorte jusqu'en Hollande soit Christopher.
— Et pour les gardes de la porte de Éléonore ? Demande Le Chevalier.
— Il faut les drogué ou les assomer. Quelques choses de rapide. Lance Philippe en pleine réflexion.
— Sans être vu cela va être compliquer et ils n'hésiteront pas à donner des noms. Rétorque Christopher.
— Vous n'êtes pas obliger de rester aux écuries je peux me débrouiller et assomer les si il le faut vous partez de toute façon. Argumente le Chevalier en regardant le Comte un peu agacé.
— Non car les mousquetaires ivre peuvent sen prendre à toi si ils le veulent. Reprend Philippe lui aussi agacé par la situation.
— Ne prenez pas trop de risque pour moi. Je vais les assomer moi même et Philippe fera l'homme évanoui au milieu de mon salon. Ainsi cela paraîtra crédible. Fini-je en regardant mes quatre amis avec sérieux.
— Tu auras assez de force pour cela ? Demande Philippe légèrement inquiet.
— Quand elle veut, elle peut en avoir ne vous en faites pas pour cela. Sourit Elyzabeth
— Très bien mais nous devons absolument partir dès que possible. A la tombée de la nuit serait le plus propice même si nous ne voyons rien au départ de notre cavale nos yeux se feront à l'obscurité. Rajoute le Comte avec un signe de tête positif avec ma décision.
— Très bien. Allons préparez tout cela. Chère sœur je reviendrais vous voir ce soir. Fini Philippe avant de partir avec le Chevalier.
Quelques minutes plus tard le Comte suit le mouvement et part rassembler dit il ses dernières affaires et régler des comptes. Peut-être qu'en chemin nous seront rejoint par les hommes qui étaient présent au bal. Elyzabeth quant à elle tient à rester avec moi et place le collier de Louis dans mon sac. Mes sourcils se froncent automatiquement car je ne veux plus rien qui pourrait me rappeler cet homme qui m'a enfermer comme si j'étais sa propriété. Cependant l'argument qu'elle m'avance est crédible. Si nous sommes attaquer alors nous pourrons jeter ce collier et échapper à divers brigands de passages. Je vais laisser beaucoup de souvenirs derrière moi dont toutes les robes que Philippe ou sa Majesté ont pu m'offrir. Les bals à n'en plus finir et les soirées de jeux où nous avons pu faire équipe les uns contre les autres pour simplement passer le temps.
Mon amie ouvre alors la malle qui contient toutes les robes et semble en chercher une précise. Elle sort alors ma tenue de danseuse orientale et je souris en observant celle-ci. Notre premier bal et nous avons directement su apporter notre touche et nous démarquer. Un peu trop peut-être ! Il reste un peu de place dans mon sac a dos et elle en profite pour y mettre cette tenue et rien d'autres en plus.
— Pour te souvenir de moi dans tes moments les plus mélancoliques. Tu sais très bien qu'on ne pourra pas prendre des nouvelles l'une de l'autre autant qu'avant. Lance-t-elle en posant ses mains sur mes épaules.
— Oui mais ne parlons pas de ces moments déjà bien triste ! Nous avons tout un voyage à préparer. Aide moi à passer ma tenue s'il te plaît. Dis-je en montrant ma tenue d'équitation offerte par Philippe.
Devant le petit miroir de ma coiffeuse je tente d'observer ma tenue dans son intégralité et je m'aperçois que j'ai perdu du poids entre le moment où elle m'a été donner et aujourd'hui. Les tracas m'aiderait-ils à garder ma ligne ? Un peu d'humour dans ces moments tristes et angoissant m'aide à me protéger pour la suite.
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