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𝐂𝐇𝐀𝐏𝐈𝐓𝐑𝐄 𝟑𝟒











𔘓

C  H  A  P  I  T  R  E    3 4

𔘓

































































































































           Hermès se jette sur moi dès que je traverse le pas de la porte. Un rire franchit mes lèvres quand j’attrape la silhouette du chien. James, lui, s’accroupit pour saluer mes rats.

           Me blottissant contre le canidé, je dépose énormément de baisers sur son museau.

— Comment va mon bon chien ? Hein ? Comment va le bon chien à sa maman ?

           La patte arrière d’Hermès frappe frénétiquement le sol lorsque je le gratte sous l’oreille. Un sourire amusé étire mes lèvres et je ne peux m’empêcher de le regarder avec amour.

           A côté de moi, James se redresse, chacun de mes rats flanqués sur l’une de ses épaules. L’air consterné, il semble avoir renoncé à les faire descendre.

— Je crois qu’ils vous ont adopté, je chuchote d’un air attendri.

— Leur nourriture traumatise toujours autant Hermès ? Ce serait bien qu’ils l’adoptent, lui.

           Mes épaules se haussent.

— Non, mais Tartue leur vole leur nourriture.

— Tartue ?

           Je médite un instant sur son sourcil haussé. Il me semble percevoir un brin de consternation dans son regard.

— Parce que nos tares nous tuent…

           Mon explication ne semble pas le convaincre. Il ne change rien à son expression faciale, continuant de me fixer, non sans un certain mépris.

— Je n’aime pas vraiment cet air hautain.

— Tu as appelé une tortue Tartue.

— Vous vous appelez bien James, je lâche en bombant le torse, annonçant cela comme s’il s’agissait d’un argument imparable.

Cependant, il ne semble pas bien réceptif. 

— Qu’est-ce que c’est censé prouver ?

— Vous avez le même nom que James Bond, j’argumente.

— Et j’en suis fier.

Mes lèvres se pincent et je fais la moue. Il est vrai que j’ai lancé le premier nom de James qui me venait en tête et là n’était pas la meilleure idée. Les mains enfoncées dans mes poches, je ne sais plus trop comment argumenter.

Quand, soudain, Hermès s’assoit à côté de moi. M’observant un instant, il hésite avant de se tourner vers James. 

Un aboiement léger, à peine audible, sort de sa gueule.

— J’aurais dit pareil ! je lâche en frappant dans mes mains, encourageant mon ami.

           James hausse un sourcil médusé en me voyant faire. Hermès, encouragé, lâche à nouveau ce minuscule bruit.

— Ouais ! Tu dénonces, Hermès !

           J’applaudis avant de siffler, fière de mon chien. James me regarde faire, visiblement atterré. Les traits de son visage demeurent figés tandis que les rats sur ses épaules semblent sur le point de s’endormir.

           Sans rien changer à son expression faciale, il replace l’un des rongeurs convenablement, lui qui s’apprêtait à tomber.

— Quoi ? je m’interroge face à son air circonspect.

— Tu te rends compte de la force mentale que requiert une interaction avec toi ? Le commun des mortels aurait besoin de plus d’un verre, crois-moi.

           Fronçant les sourcils, je croise les bras. Hermès s’installe plus confortablement encore. Cependant James ne semble pas bien touché par mon air en colère.

           D’un geste vif, je saisis chacun de mes rats. Surpris, ils posent leur minuscules pattes sur mes index, confortablement logés au creux de mes paumes.

           Là, je les dépose sur mes épaules avant de croiser à nouveau les bras.

— Sachez qu’on vous boude tous, là.

           Au même instant, James baisse les yeux. je l’imite et remarque Tartue, arrêtée entre ses pieds. Sa carapace brun clair ressort, sur la moquette sombre.

           Les yeux écarquillés, j’observe cette trahison.

— N… Non… Tu te mets de son côté… Comment as-tu pu me trahir de la sorte ?

— Sans doute à cause du prénom.

           Me redressant brutalement, je fusille James du regard. Là, il lève les mains en signe de paix.

— Je n’ai rien dit, je n’ai rien dit.

— Ouais, vous faites bien de rien dire, je lâche dans un regard noir.

           Ma torture m’a trahie. Quelle sombre journée.

           Quelques instants, James m’observe. Son regard ambré me suit quoi que je fasse, comme aimanté par ma personne et un léger sourire étire le coin de ses lèvres.

— Est-ce que préparer le dîner serait un  bon  moyen de me faire pardonner ?

           Le jaugeant, je garde les sourcils froncés. Puis, je lui montre mon index et mon majeur : 

— Attendez deux petites secondes.

           Me retournant, je m’accroupis pour faire face à Hermès. Toujours assis sur le sol, l’animal m’observe, ses grands yeux obnubilés par mes gestes.

           Le lorgnant, je reporte ensuite mon attention sur chacun des rongeurs allongé sur mes épaules.

— Alors, les gars ? C’est un bon deal, vous croyez ? je chuchote en observant leurs réactions.

— Pitié, qu’est-ce que j’ai fait pour en arriver là ? retentit la voix de James, dans mon dos.

           Je le lorgne, par-dessus mon épaule.

— Une assiette de légumes pour mes deux amis. Qu’est-ce que t’a en stock pour le petiot ? je lâche en grattant le crâne d’Hermès.

           Une mèche de cheveux tombe devant les yeux de James, s’échappant de sa tignasse plaquée. J’observe la longueur bouclée avant qu’il ne la range derrière son oreille.

           Là, dans un soupir, il propose : 

— De la pâté, du saumon, du porc, de la dinde, du poul…

           Il n’a pas le temps de finir sa phrase qu’Hermès aboie. 

— Bon, bah va pour le poulet, en conclut James avant de sortir un carnet de l’intérieur de sa veste ainsi qu’un stylo.

           Je ne peux m’empêcher de remarquer sa ressemblance avec un serveur lorsqu’il se met à noter la commande du chien.

— Pour les rats, je mets des carottes, salades, endive, tomates. Est-ce que ça ira ?

           J’acquiesce.

— Pour la torture, j’irais prendre différents végétaux verts chez le primeur.

— Parfait.

           Il lève les yeux au ciel, visiblement agacé de devoir s’occuper du repas. Pourtant, il est celui me l’ayant proposé.

           Après quelques annotations sur son carnet, il demande de sa voix suave : 

— Vin rouge ou blanc ?

— Mais on ne donne pas d’alcool à des tortures, espèce de sale détraqué ! je m’exaspère, outrée qu’il ait pu ne serait-ce que songer à proposer cela.

           Un profond soupir franchit ses lèvres et il ferme les yeux.

— Je parlais de nous.

           Là, je réalise. Toujours assise à côté de mon chien, mes rats sur les épaules, je me racle la gorge. Mal à l’aise.

— Parce que à l’origine, insiste James, si j’avais proposé un dîner, c’était pour faire suite à…

           Sa gorge s’assèche et il détourne les yeux. J’aperçois alors des rougeurs, sur ses joues.

— Enfin, pour faire court, je ne m’imaginais pas cuistot pour animal domestique.

           Je me pince les lèvres, un peu embarrassée.

           Bien sûr, je n’oublie pas ce qu’il s’est passé entre nous. Cela reste gravé dans ma tête et je ne peux empêcher mon esprit de ressasser sans cesse les images de ce baiser. mes entrailles se soulèvent à chaque fois que je réalise qu”il ne s’agit pas d’un rêve. Que cela s’est réellement produit.

— Euh… Et si je vous aidais à préparer le dîner, pour me faire pardonner ? 

           Aussitôt, un sourire étire ses lèvres.

— Je crois que ce serait un bon début.

           Mon cœur s’emballe face à la manière qu’il a de me regarder. Si douce, comme si j’étais la plus belle vision à laquelle il ait jamais été confronté.

           Un frisson me parcourt quand son sourire s’élargit.

— Allons-y, chuchote-t-il.
























































𔘓

j'espère que ce
chapitre vous aura
plu !!

𔘓


















































































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