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chapitre 3

Dans la tour d'astronomie, Eden était adossée contre la porte, afin d'entendre si quelqu'un venait. La phrase de sa meilleure amie tournait en boucle dans son esprit depuis quelques minutes : Il faut trouver un moyen de détruire vous-savez-qui. Elina était assise dans un pouf et Joshua, distrait, regardait par la fenêtre l'aube qui commençait à poindre.

 Depuis le début de l'année, ni Joshua, ni Elina n'avait évoqué les événements de cet été mais Eden savait que c'était parce qu'ils la connaissait et qu'ils savaient qu'elle n'était pas du genre à parler de ses problèmes pourtant, elle leur en voulait. Elle les observa du coin de l'œil, amis depuis deux ans, ils s'étaient tous les trois rapprochés quand ils avaient découverts qu'ils étaient des héritiers et même si leur amitié venait de cette révélation, Eden tenait à eux. Les réunions, elles, avaient débutées l'année dernière lorsque les parents de Joshua lui avait parlé de l'Ordre du Phoenix.

  L'ordre existe mais ils ne font rien du tout, on devrait peut-être prendre les choses en mains, avait dit Joshua il y a un an de cela.

 Depuis, ils avaient leur propre Ordre mais hormis discuter, ils n'avaient trouvé aucune solution à leur problème. Elina jeta un regard insistant à Eden et la rouquine secoua la tête, comprenant sa requête silencieuse.


 — Hors de question, dit-elle, je ne ferais pas ça. C'est immoral, Mattheo est ... D'accord, on ne s'entend pas vraiment mais je ne veux pas le manipuler, Elina. On trouvera un autre moyen pour détruire Voldemort.


 Peut-être qu'il y a deux ans, elle n'aurait eu aucun scrupule mais désormais, cette idée la révulsait. Mattheo était le fils d'un monstre mais Eden était certaine que lui, il n'était pas comme son père. Elle avait bien pensé à manipuler Tom mais c'était différent, l'aîné des Riddle était comme Voldemort.


 — Elina a raison, dit Josh, tu es la fille des Enfers et —


 — Et quoi ? lâcha Eden. De toute façon, Elina pourrait dire que la merde de son chat est délicieuse que tu serais d'accord avec elle !


 — Qu'est-ce que ça veut dire ? s'insurgea le garçon à lunettes.


 — Tu veux vraiment le savoir ?


 — Oui, vas-y pour une fois, Eden, dis ce que tu as à dire !


 — Ce n'est pas le moment -, murmura Elina.


—  Est-ce que tu m'accuses de quelque chose ? coupa Eden en fusillant son meilleur ami du regard.


—  Tu ne nous dis jamais rien ! On marche constamment sur des œufs avec toi et c'est encore pire depuis que tes parents sont morts !


 Ces derniers mots frappèrent Eden comme un coup de poing. Elle cligna des yeux alors que Josh réalisait ce qu'il venait de dire. La bouche du jeune homme s'ouvrit, un air de chien battu sur le visage et Eden compris ce qu'insinuait Elina quand elle disait qu'il ressemblait à un Golden Retriever.


 — Je ne voulais pas ..., commença-t-il, mais on ne sait jamais quoi dire parce que tu te braques tout de suite ... Eden, je suis désolé - 


 — Désolée d'avoir des parents morts, dit Eden froidement. Je m'excuse d'avoir passé un mois à l'hôpital sans une seule visite ! Vous n'avez rien dit, pas un mot, rien du tout ! Vous n'êtes pas venu ni envoyé de cartes !


 Elina et Joshua échangèrent un regard lourd de culpabilité, ce qui attisa davantage la colère d'Eden. Elle savait qu'elle ne devait pas être en colère parce que Josh avait raison mais son ego était écorché et elle en avait marre de tout contenir.


 — Je vois, lâcha-t-elle. Vous étiez ensemble.


 — Eden ..., souffla Elina.


 — Je m'en fiche que vous soyez ensemble, ce n'est pas le problème, dit Eden. Le problème, c'est que j'avais besoin de vous et que vous n'étiez pas là. Je n'ai pas pu assister à l'enterrement de mes parents et quand je reviens ici, vous ne dites pas un mot, rien. Est-ce que nous sommes vraiment amis ?


 La rouquine lutta pour contenir les larmes qui menaçaient de couler. C'était plus facile d'être en colère que d'être vulnérable. Elina entrouvrit la bouche pour répondre mais Eden ne lui en laissa pas le temps.


 — Allez vous faire foutre, lâcha-t-elle en ouvrant la porte.


 Elle la claqua violemment et dévala les escaliers en furie avant de percuter quelqu'un de plein fouet. Le choc fût si violent qu'elle tomba sur les fesses et grogna de douleur quand une pile de livres lui tomba dessus. Aussitôt, quelqu'un se jeta à genoux en s'excusant.


 — Désolée, c'est moi, dit Eden, j'aurais dû faire attention, tu n'as rien ?


La petite blonde en face, secoua la tête, les joues rosies par l'embarras. Eden s'accroupit pour l'aider à ramasser ces manuels éparpillés et remarqua les emballages de chocolats en guise de marques-pages. Elle allait lui en faire une remarque amusée lorsqu'elle aperçu le poignet de sa camarade et dans un geste doux, lui attrapa.


— Eh, murmura Eden, qu'est-ce que tu as ?


Son regard parcouru les nombreuses marques sombres qui serpentaient sur la peau de la blonde. Son visage se ferma et elle releva les yeux. Son interlocutrice retira précipitamment sa main et baissa la manche de sa chemise avant de ramasser ses livres pour se lever.


— C'est un des professeurs qui a fait ça ? insista la rouquine. 


Eden se releva à son tour, les lèvres pincées. Elle tira sur sa jupe qui était remontée le long de ses cuisses et maudit les créateurs de ces uniformes. Nombreux étaient les élèves qui portaient ce genre de marques, malmenés en silence par ces nouveaux professeurs.


— Ce n'est rien, murmura la concernée.


— Ce n'est pas rien, Ana, tu as vu l'état de ton poignet ? C'est de la maltraitance !


  — Tu ... tu sais comment je m'appelle ? s'étonna Ana.


— Anastasia, mais tout le monde t'appelle Ana, répondit Eden. Qu'est-ce qui s'est passé ?


La petite blonde hésita et jeta un regard autour d'elles afin de s'assurer qu'elles étaient bien seules, loin des oreilles indiscrètes.


— Je n'ai pas voulu utiliser un sortilège interdit, avoua-t-elle en tremblant. Alors on me l'a jeté à moi.


— Je pari que c'est Carrow, marmonna Eden. Tu devrais mettre de la crème au romarin, ça soulagera.


— Merci, Eden, je suivrai ton conseil, sourit Ana.


Eden hocha la tête et l'observa s'éloigner, songeuse. Alors qu'elle allait partir de l'autre côté, elle entendit Ana la rappeler et elle se tourna vers elle. Elle remarqua les yeux brillants de la jeune fille et sa gorge se noua car elle savait exactement ce qu'elle allait dire.


— Je suis désolée pour tes parents, dit Ana. Je sais que ce n'est pas grand chose pour toi mais le professeur Marks était mon enseignant préféré. Il me manque beaucoup. Désolée, je suis idiote de dire ça alors que tu as perdu ton père.


— Merci, dit Eden. Il t'aimait beaucoup. Il parlait souvent de ses élèves et tu étais une des plus douée de sa classe.


Cette conversation trotta dans la tête d'Eden toute la journée – une journée qui s'étira avec une lenteur d'escargot. Lorsqu'enfin la lune fût haute dans le ciel, la rouquine sortit de son dortoir discrètement et passa devant la statue de Rowana Serdaigle.

Elle avait souvent entendu dire qu'elle ne méritait pas sa place ici, qu'elle était aussi perfide qu'une Serpentard mais elle s'en fichait car elle savait où se trouvait son cœur. Elle était l'héritière tout comme sa mère avant elle et son grand-père jusqu'à son ancêtre Rowenda.

L'air était frais dehors et le vent souffrait, entraînant avec lui un sifflement angoissant qui fit frissonner Eden. Avant, Rusard était le seul à se promener la nuit, comme si le château lui appartenait mais désormais c'était les nouveaux professeurs qui arpentaient l'école pour attraper tout élève assez idiot pour quitter son dortoir.

Eden avait dû emprunter un passage secret. Elle comparait ces abrutis à des détraqueurs car ils avaient été surveillés et maintenant, c'était eux qui jouaient les surveillants comme si les élèves étaient les prisonniers. La jeune fille entra dans une autre aile du château puis monta les marches qui menaient au toit.

Elle poussa la porte et inspira profondément l'air frais. C'était son refuge, le seul endroit où elle savait qu'elle serait seule et qu'elle pourrait faire tomber ce masque qu'elle portait. Et la vue était à couper le souffle. La poète se referma avec un grincement et claqua, lui arrachant une grimace.

Eden approcha du bord et observa le vide. Elle ne voyait pas le sol et un frisson la parcouru en sentant le vent la pousser doucement. Ça aurait été si facile de chuter, de se laisser aller et de plonger. Des pensées morbides affluèrent qu'elle chassa aussitôt. Ses cheveux tourbillonnaient autour d'elle comme une flamme dans la nuit, contraste ironique avec son esprit tourmenté.

Elle releva les yeux sur l'horizon, le cœur lourd. Un jour, elle sauterait mais aujourd'hui, elle voulait profiter des étoiles. La brise lui apporta une odeur de cigarette et elle fronça les sourcils car elle compris qu'elle n'était pas si seule que ça et savait à qui se trouvait là. Un soupir agacé franchit ses lèvres.


— Tu ne pouvais pas te trouver un autre endroit ? lâcha-t-elle en se tournant vers Mattheo. Qu'est-ce tu fais ici ?


— La même chose que toi, répondit-il d'un ton calme.


— Ça m'étonnerait, je suis venue regarder les étoiles.


Le jeune homme fixa son regard sur Eden et sembla sur le point de dire quelque chose avant de se raviser et elle était certaine d'avoir vu un éclat de chagrin briller dans ses yeux. Quand il le remarqua, Mattheo détourna rapidement les yeux, mal à l'aise et s'éloigna pour s'asseoir contre un énorme tuyau.

Je sais que tu es venue voir les étoiles parce que tu adores ça, c'est ta passion, avait-il envie de hurler mais il s'abstint. Au fil des années, leur relation avait évoluée en passant d'hostile à camaraderie avant de se changer en amour fou puis de redevenir hostile, ce qui lui faisait un mal de chien. Eden s'approcha de lui sans un mot et se hissa sur le tuyau puis, lui pris sa cigarette pour en inspiré une bouffée.


— Depuis quand est-ce que tu fumes ? demanda-t-il étonné.


— Depuis maintenant, dit-elle en se mettant à tousser violemment.


Mattheo ricana et récupéra sa cigarette pour l'écraser sous sa chaussure. Eden observa la scène en mordillant sa lèvre, signe qui trahissait son malaise. C'était la première fois qu'elle se retrouvait seule avec lui sans que ça dégénère et il y avait quelque chose d'apaisant dans ce moment.


— T'es pas avec une fille, ce soir ? lâcha la rouquine.


— Et toi, t'es quoi ? railla Mattheo.


— Tu sais très bien ce que je veux dire par là, soupira Eden en lui donnant un léger coup de coude.


— J'avais juste besoin de fumer.


— Insomnies alors ?


Mattheo pinça les lèvres, il ne connaissait que trop bien les insomnies. Il accumulait les nuits blanches depuis un certain temps. Il regrettait le temps d'avant, quand lui et Eden étaient heureux ensemble. Cette période avait été courte mais bénéfique à son existence de malheur.

Il avait grandit dans une famille qui considérait l'amour comme une faiblesse mais Eden avait su lui montrer que c'était faux. Il avait trouvé la paix mais elle avait disparue cet été, en même temps que les souvenirs de la jeune fille. Elle avait tout oublié, leur histoire, ce qu'il lui avait fait mais malgré tout, il ne regrettait pas parce qu'il savait que c'était la meilleure chose à faire. Il soupira en observant Eden. Il avait envie de l'embrasser mais il se retint.


— Ouais, dit-il. Cette école est en train de me rendre fou. Une fille s'est faite torturer par Carrow, ce matin. Theo l'a défendu et a pris cher.


Il baissa la tête, regrettant cruellement Dumbledore. Eden grimaça, elle détestait ce qu'était devenue l'école.


— Ça t'embête ? demanda-t-elle. Que plus rien ne marche dans cette école. Tu fais parties des mangemorts ou tu en seras bientôt un, non ?


— Tu penses que c'est ce que je souhaite ? cracha Mattheo. Que je suis content de voir tout s'effondrer ? Theodore est mon meilleur ami ! J'ai pas envie de le voir crever.


Il marqua une pause et passa une main rageuse dans ses cheveux. Il avait l'air accablé d'un poids qu'Eden ne comprenait pas.


— Ce n'est pas parce que je suis le fils de Voldemort que j'ai envie de voir tout le monde mourir, termina-t-il d'une voix amer.


— J'aimerai juste comprendre pourquoi les  gens agissent comme ils le font, avoua Eden.


— Un jour, tu comprendras peut-être, Eden mais pour l'instant, on fait avec ce qu'on a pour survivre.


Mattheo était frustré, il savait que la remarque de la jeune fille n'était pas méchante mais il en avait assez qu'on le compare à son père. L'époque où la rouquine ne le considérait pas comme un monstre, qu'elle le regardait avec des yeux remplis d'amour lui manquait terriblement.


— Toi aussi, dit-il alors remarquer. Tu as des insomnies ?


— Pas vraiment, dit-elle mentit-elle. Les étoiles m'ont toujours fascinées. Elles sont belles à nos yeux alors qu'elles ne le sont pas.


Elle reprit la cigarette sans croiser le regard de Mattheo car elle était incapable de le soutenir. Elle n'avait pas envie d'entrer dans les détails, lui dire qu'elle ne dormait presque plus et que les rares fois d'où c'était le cas, son sommeil était peuplé de cauchemars qui la paralysaient avait de la réveiller en larmes. Elle se sentait vide sans comprendre pourquoi, ignorant qu'une partie d'elle s'était perdue lorsqu'elle avait oublié.

Mattheo l'observa et il dû contenir l'envie de lui dire qu'elle était comme une étoile pour lui, qu'elle était la seule lumière dans son monde obscure. Les mots restaient bloqués dans sa gorge et même s'il savait que c'était pour le mieux, lui, il souffrait. Il souffrait si fort qu'il aurait préféré être mort.


— En fait, je ne pensais pas à te trouver là, reprit Eden. Je veux dire, qui aurait cru que le célèbre Mattheo Riddle passerait une soirée sur un toit plutôt que dans son lit avec une fille ? Ou alors je fais fausse route et tu attends quelqu'un ici, et dans ce cas, je refuse d'assister à une séance de tripotage.


Eden donna un petit coup à Mattheo pour lui faire comprendre qu'elle plaisantait et lui rendit la cigarette. Elle se laissa glisser sur le sol et s'allongea, tremblant sous la fraicheur de la nuit. Sans un mot, le jeune homme retira sa veste et la posa à côté de la rouquine.


— Enfile là, dit-il, tu trembles encore plus que  Quirrell, en première année. Et je n'attends personne, j'ai déjà baisé toutes les meufs potables.


Eden se redressa pour enfiler la veste et la chaleur de Mattheo l'enveloppa. Elle sentait le doux parfum qu'il portait tout le temps, depuis leur première année. L'odeur restait la même et quelque part, cela la réconforta car le monde changeait mais pas lui.


— Merci beaucoup de me faire sentir comme un laideron, railla-t-elle. Tu es le premier à me considérer comme ça. Les autres ..


Elle eu un rire amer et son visage se durcit. Les autres la considérait comme un objet, échangeant toujours les pires obscénités à son sujet comme si elle n'était pas humaine. Mattheo se renfrogna, il avait envie de lui dire qu'elle était loin d'être hideuse, surtout pour lui car à ses yeux, elle était la fille la plus jolie au monde mais comment pouvait-il exprimer tout cela sans dévoiler ses sentiments ?


— Avoue, tu es là pour du repérage, termina Eden avec taquinerie. T'as envie de savoir si le toit est assez haut pour te débarrasser de quelqu'un.


Un rire sarcastique échappa à Mattheo. Il connaissait l'humour noir d'Eden et c'était une facette d'elle qu'il adorait. Il savait toujours lorsqu'elle était sarcastique ou sérieuse parce qu'elle avait ce réflexe de toujours se pincer une fois la paume quand elle plaisantait mais il n'était même pas sûr qu'elle s'en rendre compte.


— Peut-être bien, dit-il avec un sourire. Surtout si c'est Potter ou ses idiots de suiveurs.


Il soupira et s'assit à côté d'Eden. Il écrasa sa cigarette sur le sol et en sortie une autre qu'il alluma puis, tourna la tête vers la jeune fille.


— Tu sais, dit-il, les gens comme eux n'ont pas la moindre idée de ce que c'est réellement de vivre dans ce monde. Ils s'accrochent à leur image de sauveurs mais c'est toujours les autres qui essuient les dégâts.


— Sûrement, répondit Eden, mais ça doit être difficile d'avoir le poids du monde sur les épaules. Enfin ... Je sais pas. Je me dis que si j'étais Harry, j'agirai comme lui. Je donnerais tout pour sauver mes parents et je me ficherais royalement des conséquences pour les autres.


— Je suis désolé, souffla Mattheo. Si tu as besoin de parler ...


Eden se crispa et se rembrunit un peu plus. Mattheo se pinça les lèvres en la voyant se replier comme ça, il aurait dû le savoir, il la connaissait suffisamment mais il était passé outre. Elle le fusilla du regard avec hargne.


— Je n'ai pas besoin de ta pitié, lâcha-t-elle. Je ne comprends même pas pourquoi tu dis ça, comme si on était amis.


— Tu as raison, nous ne sommes pas amis, marmonna-t-il. Mais ton père était le seul à ne pas me juger à cause de ma famille. Il me voyait, moi, pas eux.


Eden le dévisagea, c'était la première fois qu'il parlait de sa vie et elle fût aussitôt prise de culpabilité. Hésitante, elle fini par poser sa main sur la sienne et le sentit se crisper mais il lâcha sa cigarette pour enlacer leurs doigts.


— Pardon, souffla Eden. C'est juste que ... Je ne sais pas comment faire pour parler d'eux. Je - Je ... J'ai peur de dire à voix haute ce que je pense parce que si j'en parle alors ça sera plus ... réel.

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