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Chapter two | ℍ𝕖𝕣𝕖 𝕨𝕖 𝕘𝕠 𝕒𝕘𝕒𝕚𝕟


Lorsque le réveil sonna 5:30, le cerveau de Mal ne compris pas tout de suite ce qu'il se passait. Elle tapât donc dessus pour essayer de l'éteindre, sans grand succès. C'est comme ça qu'il se retrouve en miette contre le mur 5 minutes plus tard. Une des choses qu'elle déteste, c'est bien d'être réveillée par autre chose qu'elle-même. Surtout à 5:30 du matin.

Elle s'oblige donc à sortir du lit et s'étire les bras ainsi que le dos pour plus de facilité à sortir de sa transe. Foutu journée. Elle en avait déjà marre. Elle prend ses habits qu'elle avait soigneusement pliés sur son bureau hier soir, puis se dirige vers la salle de bain. Elle est plutôt jolie à vrai dire. Le lavabo est fait en marbre ainsi que la paroi de la douche, et le reste en bois sombre.

30 minutes après avoir pris sa douche, habillée et coiffée, elle se retrouve en train de manger un croissant avec son habituel et incontournable chocolat chaud. Une des choses matérielles que Mal ne pourrai jamais s'en passer. Le chocolat chaud et elle forme une grande histoire d'amour, il est là le matin pour la mettre de bonne humeur, la journée pour la réchauffer et le soir pour la détendre devant un bon livre. Après avoir terminée de manger, son père et elle décollèrent du chalet pour prendre le train les emmenant en Angleterre, où Mal n'a fait que dormir avec une bouche grande ouverte. Après plusieurs heures de trajet, elle fut réveillée par son père lui disant qu'ils étaient arrivés à Londres.

C'est à 8:30 qu'ils se tenaient devant le Poudlard Express, sur la voie 9-3/4. Le quai était bondé de monde, que se soit des élèves de tout les âges, des amis, ou de la famille. C'est en trainant sa valise plutôt lourde derrière elle ainsi que Bubble, qu'elle a enfin trouver la porte de sa voiture. Bubble est son petit niffleur. Elle avait eu beaucoup de mal à le dresser au début, il volait tout ce qui lui plaisait. Aujourd'hui il volait moins, même si il n'arrive pas encore à résister à ses grosses envies comme un beau bijou en or, ou une bague en argent. Malgré sa, il était très attachant.

Elle se tourne vers son père et le prend dans ses bras en guident d'aurevoir, ne sachant pas quand elle allait le revoir.

« - Merci pour ce mois papa. Tu va me manquer.

- Je t'aime petit ange. Et tiens avant que j'oublie ! Cris-t-il pour sa faire entendre. Il sors ma baguette de sa poche puis me la tend. Je sais que tu voulais l'utilisée cette été et que ça a été dur mais je voulais passer avec toi un moment normal.

- C'est rien, je comprend tes intentions. Merci, affirmais-je en prenant ma baguette. »

Avec mon père on ne parle pas beaucoup mais ça nous suffit. Du coin de l'œil, Mal avait remarquée plusieurs femmes regarder son père. Ou plutôt dévorer du regard ce dernier. Il c'était avéré vrai, que Kyle Chase à toujours été un homme très séduisant avec son air dur et ses cheveux aussi noirs que ceux de Mal. Elle se rappelle encore des crises de jalousie que sa mère avait et cela lui mis du baume au cœur. Mais entre elle et son père, ils n'ont jamais été très bavard, elle supposait que c'était encore un trait de caractère qu'elle tient de lui.

Après une dernière accolade, elle monta dans le train et déposa sa valise avec toutes les autres, dans le grand compartiment réservé aux lions. C'est avec Bubble qu'elle entreprît donc de chercher un compartiment vide de toute vie. Elle n'avait pas envie de parler et encore moins sympathiser avec quelqu'un. En regardant dans un compartiment où plusieurs personnes rigolaient entres elles, elle ne fît pas attention à ce qu'il se passait devant elle et se percuta de plein fouet à quelqu'un. À un torse plus exactement.

« - Aïe ! C'est pas vrai ! Râla-t-elle à voix haute.

- Excuse moi je ne t'avais pas vu, répondît une voix d'homme.

- Tu ferais mieux de t'excuser oui ! Tu ma perforé un poumon là, annonça-t-elle, sans pour autant crier. »

Elle releva les yeux vers son interlocuteur et découvrit un jeune homme plutôt grand. Il avait des cheveux bruns, des yeux bleus, ainsi qu'une bouche charnue. En voyant qu'il portait des habits plutôt chers, elle devina qu'il était un sang-pur. Ce n'était pas sa faute de penser à ça directement, mais l'éducation qu'elle avait reçu de sa grand-mère ressortait parfois. Et Mal devait avouer qu'il était pas moche à regarder non plus. Mais pour le moment, elle était super blasée et renfermée.

Le jeune homme, lui, ce dit qu'elle était magnifiquement belle. Il l'avait déjà vu dans les couloirs de Poudlard, mais n'a jamais osé lui parler.
Aussi il n'avait pas osé l'approcher car il y'a quelques années, Mal n'avait pas été aussi jolie. Elle avait des lunettes presque aussi grosses que sa tête, des boutons un peu partout sur le visage, et était très maladroite.
Cela enlevait directement l'envie de se faire charrier par ses amis en le voyant parler avec elle. Même si l'héritière était désagréable avec lui en ce moment, il ne put enlever le sourire qu'ornait son visage.

« - Tu ne crois pas que tu exagères un peu t'es mots ?

- Pas du tout ! Et d'ailleurs j'exagère si je le veux ! Non mais je rêve ! Il ne regarde pas où il va, me rentre dedans et en plus affirme que j'exagère ma douleur ! Quel culot ! Pensa-t-elle.

- Je m'appelle ...

- Je me fiche de ton prénom ! Pour moi tu restera celui qui ne sait pas marcher ! »

Et c'est sans un mot de plus, qu'elle décida de le contourner pour pouvoir reprendre sa quête d'un quelconque compartiment.

*•*•*•*

Après presque ce qui lui sembla une éternité, Mal enfila sa tenue de sorcier au blason Griffondor. Elle avait passé tout le trajet à lire et dessiné dans son carnet à croquis, elle en était bien obligée car les voix fortement agaçantes des premières années lui parvenaient aux oreilles même avec la porte du compartiment fermée. Quel plaie ! Pensa-t-elle. Et c'est exactement pour une de ces raisons qu'elle avait refusé la poste de préfète en chef de sa maison. Guider des mioches alors qu'ils sont perdus dans le château ou leur faire des remontrances était bien le cadet de ses soucis pour l'instant. Et puis elle n'était pas faite pour les responsabilités. Elle n'arrivait même pas à se gérer seule, ce n'est donc pas la peine d'aider d'autres personnes. Et elle avait cruellement besoin de ses nuits de sommeils au lieu de faire des rondes le soir de semaines.

Quand le train entra en gare, elle était une des dernières personnes à descendre. La brune a toujours été mal à l'aise dans des foules, elle avait du mal à respirer parfois. Quand elle s'assura qu'il n'y avait plus personnes, elle se décida enfin à sortir du train. Pendant qu'elle descendait les marches, elle leva la tête et contempla l'immense château de Poudlard dans la nuit. Les lumières des salles éclairaient les horizons, est rendait vraiment quelque chose de magique à cette endroit.

Et c'est reparti pour une année de calvaire ...

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