Origines
Hayden
Malgré la nuit qui semble être interminable je reste à dorloter Lucy dans mes bras. Nous sommes tous dans le salon et Félyx prend le temps de son côté avec Sienna dans leur chambre. L'ascenseur émotionnel ce soir à été un véritable tournant pour moi. J'ai déjà vécu tout un tas de choses plus horribles les unes que les autres mais aucune la été à la hauteur de ce soir. Car voir cet homme pointer précisément son arme sur le front de Lucy, qui en aucun cas n'a montrer sa peur, m'a totalement retourner l'estomac sur le moment. Plus jamais je ne veux ressentir cette détresse tel un poison dans mes veines. J'ai eu si mal, que j'avais la sensation que mon cœur allait s'arrêter et me laisse mourir sur place. Ayant une vaste demeure à présent je laisse le soin à Antonio et Giovanni d'aller installer leurs femmes, Sofia étant toujours sur le qui vive ce n'est pas le cas de Lorena qui est totalement à bout de force comme Lucy. Celle-ci d'ailleurs a fini par s'endormir dans mes bras.
Après un petit quart d'heure je fini par la monter tranquillement dans notre chambre en prenant soin de vérifier que chaque fenêtre soit fermer. Allonger sous la couette je l'entends m'appeler par le prénom que l'on m'a toujours donner. Assit sur le rebord du lit près d'elle je défais son visage de quelques mèches.
— Dors ma perle tout va bien. Je suis en bas avec mes frères. Appel moi dès que tu as besoin d'accord ?
Sans un mot elle secoue la tête positivement avant de refermer les yeux. Demain il faudra qu'elle dorme le plus tard possible afin de récupérer de ses émotions. Du calme va être nécessaire et je vais moi même m'en assurer. De nouveau dans le salon avec tout mes frères je m'aperçois que plus aucune de nos femmes ne sont présentes. Nous sommes habituer certes, mais elles. J'allume une cigarette pour rejoindre tout le monde et c'est Antonio qui brise le silence.
— Puis-je dire que vous avez bien choisit vos femmes ?
— Oh oui tu peux, mais Amy est déçue son essaie de poison n'a pas eu le temps de faire effet, s'amuse Riley qui se balance sur sa chaise.
— Je dois avouer que j'ai été surpris, admet Félyx à ma droite.
— Je crois qu'on l'a tous été, ajoute Giovanni qui joue avec son briquet les yeux rives sur celui-ci.
Seth entre à ce moment là dans la pièce il ne manquait plus que lui mais il a absolument voulu vérifier lui même la sécurité de mon terrain avant de laisser ses hommes s'en occuper. Son épaule appuyer dans l'encadrement de la grande double porte qui mène au salon il nous observe tous avec un certains sourire satisfait. Les bras croisés il nous détails avant de venir prendre place en bout de table près de Riley.
— Maintenant que cette histoire est passer, j'aimerais en savoir plus sur vous, lance Chase pour avoir un sujet plus joyeux.
— C'est vrai Chase tu as raison ! rétorque Antonio en s'appuyant sur l'épaule de Chase à ses côtés pour se lever.
Sur la grand télévision en bout de table il y connecte son téléphone pour nous afficher le grand Casino qu'il possède à Rome. Il nous explique par la suite qu'il organise aussi des courses Hippiques, également des courses de voitures avec des résultats truqués pour gagner le plus d'argent possible. Antonio habitude à Rome tandis que Giovanni est à Naples, il possède une discothèque à étage tout comme moi ainsi que des hôtels, des casino voir même, et j'en suis le premier étonné des boutiques de modes. Je pense que Lorena est passer par là !
— Peut-être qu'il faudrait s'étendre sur d'autres entreprises ? Lance Chase avec les bras croisés.
— C'est-à-dire ? Demande Giovanni de l'autre côté de Chase.
— On sait que les salles de jeux ça commence à avoir du succès pourquoi ne pas en créé une avec un large choix, bowling, lazer games, paintball, billard et tout ce qui va avec ?
Tout le monde regarde alors Chase de manière perplexe, moi y comprit mais en y réfléchissant bien on peut rendre ça encore plus attrayant.
— Et pourquoi pas mettre quelque chose à gagner au boit de chaque partie ? Ce qui donne aux joueurs l'envie de rejouer ?
— Et à nous le blé !!! Lance Riley qui table publiques fois au bout de la table.
— Je propose qu'on creuse ça dans la maison Familiale à Naples, termine Giovanni pour clore cette discussion.
— Ça me va, dis-je en inclinant la tête.
— Pareil, Sienna à besoin de se changer les idées, ajoute Félyx en créant une pointe avec la cendre de sa cigarette grâce au cendrier.
— Pareil pour nous, continue Chase.
— J'espère bien cette idée vient de toi, rétorque Giovanni amusé.
— On sera là aussi, Amy veut profiter de notre argent pour voyager alors, termine Riley en relevant les mains comme une évidence.
— Moi je resterai là, je dois veiller sur quelqu'un, et aussi sur toutes nos entreprises. Et j'aime pas voyager alors, grimace Seth au bout de la table.
— Ce quelqu'un ne serait pas la sœur de Lucy par hasard ? Demande Chase pour taquiner Seth.
Celui-ci se gratte alors l'arrière du crâne et récolte de quoi se faire charger jusqu'à notre départ. Mia, cela ne m'étonne pas c'est bien son style, une jeune femme très énergique mais à la fois si douce et innocente. L'idée de faire du mal à autrui ne lui viendrait jamais à l'esprit sauf si on l'attaque elle ou sa famille.
— Mia à déjà vu la villa alors si tu veux avoir un œil sur elle emmène la ici mais mec si j'apprends que ta baiser dans mon lit ça va chier, ricané-je même si je le préviens.
— Quoi ?! Mais...
— Pareil pour mon lit Seth, lâche Félyx en recrachant sa fumer avec un sourire amuser avant de relever un sourcil.
— Jamais j'aurais fais ç...
— Oh arrête mon gars, tu nous l'as fais pas à nous on sait que t'es un chaud lapin, lance Riley à ses côté avec de lui tapoter l'épaule.
Un fou rire prend part de tout le monde dans la pièce avant que Chase s'occupe de nous servir des verres. Après avoir de nouveau trinquer nous prenons la décisions de partie dimanche soir afin de profiter de la nuit pour dormir dans l'avion pour ceux qui y arrivent. Seul hic nous n'avons pas de jet privé comme mes deux frères italiens mais c'était sans compter sur les esprits calculateur.
— Bien comme on s'est enfin tous retrouver Giovanni et moi avons des cadeaux à vous offrir. A l'occasion de ce futur voyage nous avons pris les devants pour vous offrir deux jets privées noirs, regardez moi ça les mecs, lance Antonio en se tournant vers la télévision.
Il faut avouer qu'ils sont splendides et je ne m'attendait pas du tout à un tel cadeau de leurs parts.
— Ohhhh ! Vous êtes sérieux ? réagit directement Félyx bien heureux de ce cadeaux.
— On s'est dit que c'était peut-être la seul chose que vous n'aviez pas. Commencez par deux, vous verrez plus tard pour le reste, sourit Giovanni avant de trinquer discrètement à ma santé.
Lui rendant l'appareil je bois une gorgée avant de sourire. Je sais que je ne vais pas dormir cette nuit cela va être très compliqué pour moi comme pour tout le monde ici présent et je crois surtout que nous avons tant de choses à rattraper que nous ne savons pas par quoi commencer. Parler de mes origines ne sera fait qu'avec Antonio et Giovanni à Naples. Je préfères être en petit comité pour poser certaines questions mais sûrement eux aussi. Certes nous sommes tous frères et cela ne changera rien mais j'ai besoin d'être plus tranquille pour moi même y réfléchir posément avant d'en parler à tout mes frères. Félyx de son côté se penché légèrement vers moi pour me chuchoter quelques petites choses pendant que tout le monde discute.
— Sienna et Lucy ne vont pas bien dormir. Toi et moi on va passer des nuits courtes dans les jours à venir.
Il a raison, je le sais pertinemment car je l'ai vécue. Et même si au départ on sait que c'est une vengeance, l'esprit et le subconscient continue de faire le reste tout seul. Jusqu'à ce qu'elle ai comprit qu'elle n'avait d'autres choix que d'appuyer sur la détente et qu'à présent rien ne pourra plus changer, eh bien elle sera tourmenté et ses nuits aussi. A ce sujet je pense que je devrais en toucher deux mots à Sofia qui pourrait sûrement les rassurer toutes les deux.
— Malgré ce qu'il s'est passer je suis rassurer de voir qu'elles savent bien tirés, avoué-je à son oreille.
— Moi aussi, et j'aimerais pouvoir lui retirer toute l'inquiétude qu'elle porte sur les épaules, admet Félyx qui me fait signe en direction de Giovanni qui quitte la pièce.
Nous quittons tout deux la table devenue très joyeuses autour du sujet des casinos car Antonio est un vrai passionné tout comme Riley, Seth et Chase. Verre en main nous rejoignons Giovanni qui prends l'air sur le grand balcon de l'étage. Dos à nous il sait pertinemment que ce n'est que nous qui venons à ses côtés dans l'étrange silence pesant de la nuit. Lui aussi a eu très peur pour sa femme aujourd'hui et je ne peux que comprendre la détresse qu'il peut ressentir face à cela. Tout les trois muet, debout au bord de la large rambarde en pierre sculpté nous observons la nuit. Félyx aussi à eu peur pour sa femme qui s'est faites agresser par le frère de Milani, malgré mes protestations d'ailleurs il a appuyer sur la détente pour lui loger une balle en pleine tempe. Il allumé d'ailleurs une seconde cigarette avant d'en proposer une à moi et Gio.
— J'ai une dette envers ta femme Hayden... souffle-t-il finalement à mon égard.
— Tu n'as pas de dette, seulement une famille plus grande, Rétorqué-je en recrachant ma fumer.
— Je crois qu'elles sauront voir ça entre elles mon frère, ajoute Félyx de l'autre côté de Gio.
— J'ai eu ouïe dire que ta femme était comme la mienne Fe', reprend Giovanni en prenant place autour du salon de jardin.
— C'est-à-dire ? demande Félyx intrigué alors qu'on prend place à ses côtés.
— Lorena à été violé elle aussi par un connard dont je me suis occuper personnellement, lance-t-il en jetant son paquet de cigarette sur la table.
— Qui a ouvert sa putain de bouche ? crache Félyx avant de tirer sur sa clope.
— Ivy, elle a un peu discuter avec Lorena et il se trouve que quand ma femme a commencer à se confier à elle, Ivy à tout simplement déballer le reste, explique Giovanni.
Pourquoi ce ne m'étonne pas de Ivy ? Toujours à parler de ce qui ne l'a regardé pas, à fourré son nez la où il ne faut pas. C'est ma belle-sœur et je la respecte mais une mise au point s'impose avec Chase dans les jours à venir. A moins que Félyx voit directement cela avec Sienna et peut-être qu'à ce moment elle réglera elle même les choses.
— Donc oui pour répondre à ta question c'est le cas de Sienna et moi aussi je me suis occuper de l'encule qui lui a fait ça, lance Félyx plein d'amertume.
— Et pour cause le gars a souffert pendant deux jours complets, dis-je avec un petit rire nerveux.
— Oufff, ah oui tu es pire que Antonio et moi réunit, remarque Giovanni en se tournant vers lui.
— Certes je n'étais pas avec elle quand ça s'est passer mais à présent c'est ma femme alors on l'a respecte c'est tout, affirme Félyx qui observe le cendrier dans le vague.
— J'ai beaucoup de mal à avoir une confiance totale de la part de Lorena à ce sujet. C'est aussi ton cas ?
— Oui, ce petit merdeux l'a vraiment traumatisé.
— Tu as essayé ce que je t'ai dis Fe' ? lancé-je à mon tour pour tenter d'aider mes frères.
Giovanni fronce légèrement le regard dans ma direction, peut-être que ce conseil pourrait aussi l'aider mais je ne connais pas leur histoire de couple alors c'est un peu complexe pour moi de l'aiguille. Je n'ai jamais eu le cas non plus même si Lucy a été agresser aussi elle n'est pas aussi marqué que Sienna qui n'a vécue que cela pratiquement.
— Pour être honnête non, et je ne crois pas qu'avec cette soirée cela va la détendre... admet mon ami qui est tracasser pour sa femme.
— De quoi il parle ? demande Giovanni à Félyx.
— De mettre un bandeau sur ses yeux uniquement pour l'aider à lâcher prise...
— Je n'y ai jamais penser, avoue Giovanni qui semble réfléchir.
— Il est vrai qu'elle est plus à l'aise quand il fait sombre, remarque Félyx qui écrasé son mégot.
Soudainement un cri aiguë se fait entendre dans toute la villa et Giovanni réagit directement. C'est sa femme. Ce qu'il s'est passé ce soir ne doit pas l'aider à avoir des nuits paisible. Derrière notre frère on entre dans la chambre afin d'être sûre que personne ne soit monter dans la chambre. Mais elle hurle dans son cauchemar et semble être dans une détresse sans nulle autre pareille. Giovanni prend soin de la réveiller de son cauchemar et de la garder tout contre lui lorsque nous sortons de la chambre. Je serais dans un profond état de rage si je vois ma femme dans cet état alors que j'accompagne Félyx a sa chambre il m'avoue que ça arrive parfois à Sienna. Dans l'entrebaillement de la porte de sa chambre il s'assure qu'elle dort à point fermer mais elle semble, elle aussi agiter. Il décide donc d'aller dormir et je cours faire de même avec ma femme. Néanmoins lorsque j'entre le lit est défais et la double porte qui mène au balcon aussi. Elle n'est pas là, dans le dressing personne non plus et c'est lorsque j'entre dans la salle de bain que je l'aperçoit sous l'eau avec les yeux rouges. Elle ne m'a pas appeler ? Pourquoi est-ce qu'elle ne l'a pas fait ? En deux secondes je me défais de mes vêtements pour la rejoindre sans aucun mot.
— Ma Perle, tu as fais ça pour te défendre arrête de t'en vouloir je t'en supplie... soufflé-je avant de déposer un long baiser sur son front et la coller toute entière à moi.
Elle me répond uniquement par des pleurs avant de se calmer entre mes bras et fermer les yeux en cherchant le calme. Pendant un petit temps je la bercé comme si on dansait un slow avant de sentir tout ses muscles se détendre. Elle est entièrement nu tout contre moi si cela avais été une autre circonstances je n'aurais pas pu m'empêcher de lui faire l'amour mais là je n'en n'ai même pas l'envie. Elle est tourmenté et moi cela me rend impuissant.
— Est-ce que tu veux une bonne nouvelle pour te remonter le moral ? chuchoté-je contre le haut de son crâne.
— Oui... soupire-t-elle dans un dernier réflexe de sa crise.
— Dimanche nous partons dans la nuit pour Naples. Giovanni et Antonio nous ont offert un jet privée noir pour y aller, dis-je avec le sourire alors qu'elle remonte son regard vers moi.
— C'est vrai ? demande-t-elle complètement choquée.
— Oui ma perle tu vas voir l'Italie comme tu le voulais.
Comme une enfant elle me saute au cou avec un grand sourire avant de sautiller dans tout les sens dans notre douche à l'italienne. La voir dans un état d'euphorie comme celui-ci me réchauffe le cœur et ça l'est d'autant plus quand elle me dit
— Mais ! Il faut que je fasse ma valise ! Tu crois qu'il fait chaud la bas ? Mais oui c'est L'Italie et on est fin juin alors il fait forcément chaud ! Je suis bête ! Tu crois qu'ils accepteraient qu'on se marie la bas ?
Son large sourire et les étincelles dans ses yeux me disent que finalement la solution à son nouveau mal-être est peut-être de l'emmener ailleurs l'espace d'un instant.
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